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Singes de Labenne (40) : l’avenir des deux derniers macaques en suspens

Publié le par Ricard Bruno

L'un des deux macaques survivants de la pinède des singes.

L'un des deux macaques survivants de la pinède des singes.

Après l’euthanasie de 160 macaques porteurs d’un virus, les prélèvements sur les deux derniers singes n’ont toujours pas été réalisés

En réponse à un communiqué de la Fondation Brigitte-Bardot, qui expliquait, lundi, sur les réseaux sociaux qu’il s’agit d’une « semaine à haut risque, pour les deux macaques de Labenne », la préfecture des Landes a confirmé que rien n’avait bougé à ce jour concernant ce dossier, après l’euthanasie, en mai dernier, de 160 macaques de la Pinède des singes porteurs du virus de l’herpès B.

https://twitter.com/FBB_PORTEPAROLE/status/894441373277052930/photo/1 

« Les prélèvements pour savoir si les deux derniers singes sont affectés par le virus n’ont pas été effectués, et ils n’ont pas été capturés. Nous allons essayer de les endormir avec des seringues hypodermiques pour réaliser les prélèvements nécessaires, il faudra ensuite trois mois à un laboratoire pour se prononcer. »

La Fondation Brigitte-Bardot rappelle qu’elle a fait une proposition d’accueil pour les deux derniers singes ayant échappé à l’euthanasie.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Un mouton égorgé pour un barbecue dans un jardin public de Nantes !

Publié le par Ricard Bruno

De mieux en mieux...de pire en pire !

Bruno Ricard

Image d'illustration...

Image d'illustration...

Un mouton, pendu par les pieds, a été saigné au bord du plan d’eau, au bout de l’île de Nantes, en Loire-Alantique, à quelques mètres du chemin de promenade, à la vue de tous, ce lundi 7 août, rapporte Ouest-France.Un mouton, pendu par les pieds, a été saigné au bord du plan d’eau, au bout de l’île de Nantes, en Loire-Alantique, à quelques mètres du chemin de promenade, à la vue de tous, ce lundi 7 août, rapporte Ouest-France.

Ce sont des passants qui nous ont prévenus”, a expliqué un policier municipal, alerté par des passants, parc de Beaulieu. Quatre individus ont été interpellés, “ceux les plus proches de la bête ”, a-t-il ajouté.

L’animal égorgé était destiné à un barbecue en train de s’organiser dans le jardin public. Un groupe d’une quinzaine de personnes avait même prévu chaises et tables pur l’occasion.

“C’est assez courant, dans ce parc, d’être confronté à ce genre de pratique. Mais rarement en plein milieu du mois d’août”, a reconnu l’agent. La bête a été décrochée et les quatre individus ont été relâchés, après avoir été entendus au commissariat.

Source de l'article : Cliquez ICI

Publié dans le web en parle, ACTUALI

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Poème : Requiem pour des innocents...Par Patricia Fournier-Dhervillez

Publié le par Ricard Bruno

Poème : Requiem pour des innocents...Par Patricia Fournier-Dhervillez
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Faut-il relâcher le bébé panda né à Beauval dans la nature?

Publié le par Ricard Bruno

Le nouveau-né, un mâle (ici transporté par sa mère), est en "parfaite santé".

Le nouveau-né, un mâle (ici transporté par sa mère), est en "parfaite santé".

Plusieurs associations estiment que la priorité est plutôt d'aider les pandas à se reproduire dans leur habitat naturel, qu'en captivité.

Depuis sa naissance à Beauval samedi dernier, chaque bâillement ou tétée du bébé panda Mini Yuan Zi est scruté, analysé et commenté. Son sort fait en revanche toujours débat: faut-il le laisser grandir en captivité comme le prétend le zoo, ou bien le relâcher dans la nature?  

Du côté du zoo de Beauval, où on assure que le bébé se porte "très bien" et a même "un peu grossi", les deux solutions seraient envisageables. Delphine Delord, responsable de la communication, raconte ainsi: "il va d'abord devoir se sevrer de sa mère, puis il repartira au centre de reproduction de Chendung, d'où cette dernière vient. Il sera peut-être un jour réintroduit dans les montagnes de Sichuan."  

Mini Yuan Zi n'est pas prêt de galoper dans les montagnes

Elle maintient que si cela a déjà été fait par le passé, ce n'est toutefois pas l'objectif premier. "C'est toujours émouvant de les voir partir dans la nature, dit-elle, mais pour nous c'est aussi un peu un échec, dans le sens où l'on estime que notre but est avant cela de renforcer la population de pandas dans le monde. La captivité peut aider à cela." 

Pour les associations de protection animale, tout n'est pas aussi simple. Christophe Marie, le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot explique: "Dans l'absolu, nous ne nous opposons pas complètement au fait qu'ils soient captifs. On aimerait bien sûr que ce ne soit pas le cas, mais on n'attaque pas forcément les conditions de détention de ces pandas. En revanche, ce qui nous énerve beaucoup, c'est que l'on vienne dire qu'on fait ça pour la préservation de l'espèce animale. C'est ni plus ni moins que de la communication biaisée et de l'hypocrisie." 

"Ces animaux ne sont pas faits pour vivre dans des zoos"

Pour lui, il est évident que cette naissance est avant tout "une démarche commerciale", réalisée pour augmenter le nombre de visites et de fait, le chiffre d'affaires du zoo. "Ce n'est pas honteux en soi, reconnaît-il, mais ce qui l'est, c'est de cacher cela derrière de faux-arguments." 

Du côté de l'association Stéphane Lamart, le discours est à peu près le même. Joint au téléphone, son directeur regrette ainsi amèrement que les pandas aient été transformés en "animaux-objets." "Les naissances sont provoquées pour attirer des visiteurs, c'est le fric avant le bien-être", dit-il, avant d'ajouter: "Ils prétendent que sans reproduction en captivité, les pandas vont finir par disparaître. Pourtant, les faits montrent qu'au contraire, ces animaux ne sont pas faits pour vivre et s'accoupler dans des zoos."  

LIRE AUSSI >> Pandas maltraités: deux soigneurs chinois recadrés après la publication d'une vidéo 

Selon une étude publiée dans la revue Nature, les pandas ont en effet une petite tendance, lorsqu'ils ne sont pas dans la nature, à moins vouloir se reproduire. Peut-être parce qu'ils ne peuvent pas choisir leur partenaire, affirment les scientifiques. "Du coup les zoos sont obligés de provoquer des naissances artificielles" par insémination, assure Stéphane Lamart. 

La captivité affaiblit-elle les instincts naturels?

Christophe Marie, lui, va encore plus loin: "en fait, c'est parfois contre-productif parce que garder les pandas en captivité affaiblit leurs instincts naturels. A terme, cela rend la réintroduction de ces animaux dans la nature impossible." 

Interrogée sur ces éléments, Delphine Delord laisse s'échapper un rire nerveux. "Je n'ai rien contre ces associations, mais là, ils font parler l'émotion. Moi je préfère les données scientifiques et les actions. Avec notre association Beauval Nature, cela fait trente ans qu'on oeuvre pour la préservation animale, on sait comment cela fonctionne, et cela est faux. Il est toujours possible d'apprendre à une bête qui a vécu dans un zoo à revenir dans la nature." 

Elle ajoute que pour elle, la biodiversité "passera toujours avant des questions monétaires." "Oui, on ne peut pas nier que le panda est un animal qui génère un amour immodéré du public, et que ça attire du monde. Oui, il y a eu un ras-de-marée médiatique qu'on ne peut ignorer. Mais nous le voyons juste comme une bonne occasion de mieux faire passer nos messages sur la protection des animaux." 

La surpopulation humaine, une menace pour les pandas

La directrice de la communication note par ailleurs que Beauval Nature travaille de plus en plus à protéger les espaces naturels où vivent les animaux en voie de disparition (pas forcément les pandas). A Borneo, Java, à Djibouti ou au Brésil, elle investit ainsi dans des réserves, où elle construit des nids pour les oiseaux, ou des ponts naturels pour que des groupes de bêtes puissent se rencontrer. Une initiative qui semble, elle, mettre tout le monde d'accord. Stéphane Lamart et Christophe Marie expliquent ainsi que pour bien se nourrir et vivre, les pandas, comme d'autres espèces, ont surtout besoin d'endroits "calmes et non exploités par l'Homme." 

LIRE AUSSI>> Un bébé panda à Beauval: pourquoi en fait-on des tonnes? 

"On n'en parle pas souvent, dit le second, mais c'est vraiment ce à quoi il faudrait réfléchir en matière de préservation animale. Car avec la surpopulation humaine, cela va devenir de plus en plus problématique..." Il ne reste déjà plus aujourd'hui que 1600 à 3000 pandas vivant dans la nature. La quasi-totalité dans les forêts chinoises. 

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Ardennes : un homme interpellé après avoir traîné son chien attaché à l'arrière de son véhicule

Publié le par Ricard Bruno

Ardennes : un homme interpellé après avoir traîné son chien attaché à l'arrière de son véhicule

Trop, c'est trop !

Une honte, c'est à vomir....

Il faut que la justice FASSE son travail et qu'elle sanctionne à la hauteur de la cruauté cette personne qui massacré son chien, en le trainant derrière sa voiture.

En matière de protection animale la France mon pays est à la "ramasse", trop de laxisme !

NOUS DEMANDONS UNE PEINE EXEMPLAIRE !

Bruno Ricard

Plusieurs témoins ont vu un véhicule traînant un chien attaché à l'arrière dans les rues de Carignan, dans les Ardennes, ce lundi après-midi. L'homme conduisant la voiture, âgé de 55 ans, a été interpellé dans une commune voisine grâce au relevé de sa plaque d'immatriculation.

Cet après-midi, les gendarmes de Carignan ont reçu plusieurs appels de témoins leur signalant un véhicule traînant un chien attaché à l'arrière. Une fois arrivé à la station-service de l'Intermarché de la commune où le conducteur, âgé de 55 ans, était venu chercher de l'essence, l'animal semblait mort. 

Une des témoins de la scène a eu le rélexe de prendre la photo ci-dessus. C'est grâce à la plaque d'immatriculation bien visible sur le cliché que les gendarmes de Carignan ont pu interpeller la personne à son domicile, dans une commune voisine.

L'homme est actuellement en garde à vue. Il dit que l'acte était involontaire : il aurait oublié la présence du chien attaché plus tôt dans l'après-midi lorsqu'il a pris son véhicule pour aller chercher du carburant. 

En cas de sévices graves et actes de cruauté reconnus, l'auteur des faits encourt 2 ans de prison et jusqu'à 30 000 euros d'amende. En cas d'atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal, la personne encourt 450 euros d'amende. 

Les gendarmes poursuivent leurs investigations. 

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Les manifestants appartenaient aux mouvements Sans Voix PACA et C'est Assez !

Publié le par Ricard Bruno

Les manifestants appartenaient aux mouvements Sans Voix PACA et C'est Assez !

Les manifestants appartenaient aux mouvements Sans Voix PACA et C'est Assez !

Une centaine de manifestants s'est réunie devant le parc aquatique pour appeler le Conseil d'Etat à maintenir l'arrêté Royal interdisant la reproduction des cétacés en captivité.

Slogans et chansons ont retenti, dès 13 heures, au rond-point des Groules, devant le parking de Marineland.

Les collectifs "C'est Assez!" et "Sans Voix PACA" sont à l'origine de ce rassemblement estival, prévu de longue date.

Il fait suite à la manifestation qui s'est tenue au mois de juillet.

On veut montrer aux gens que rien n'est encore acquis, qu'il reste encore des années de combat avant que ces pratiques aberrantes ne soient abolies", argumente Caroline Camus du collectif "Sans Voix PACA".

Le premier passage de l'arrêté Royal, interdisant la reproduction des cétacés en captivité, devant le Conseil d'Etat a été une "première victoire" pour les associations de défense du droit des animaux.

Aujourd'hui, ils appellent les magistrats à maintenir l'arrêté de l'ancienne ministre de l'écologie pour "mettre fin à l'exploitation animale en France".

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L'orang-outan disparaîtra d’ici 10 ans à cause de l’huile de palme !

Publié le par Ricard Bruno

L'orang-outan disparaîtra d’ici 10 ans à cause de l’huile de palme !

La culture de l’huile de palme est une des principales menaces de l’orang-outan. En jeu, la déforestation qui pourrait causer la disparition totale de ce primate d’ici 10 ans si la tendance n'est pas inversée.

La loi sur la biodiversité devait comporter un amendement sur la taxation de l'huile de palme jusqu’à ce qu'elle soit abandonnée lors d’une relecture du projet de loi par les députés, laissant un goût très amer aux défenseurs de la biodiversité. En effet, en seulement 25 ans, plus d’un quart des forêts indonésiennes est parti en fumée. En cause, la monoculture de l’huile de palme qui engendre la déforestation à grande échelle et entraîne la disparition progressive des orangs-outans.

L’orang-outan au bord de l’extinction

Pour exploiter l’huile de palme, les producteurs rasent les forêts en y mettant le feu, classant cette huile parmi les pires aliments pour la planète. La déforestation touche particulièrement les orangs-outans de Bornéo, les plus grands mammifères arboricoles du monde qui voient leurs habitats et leurs ressources disparaitrent tandis qu’ils ne peuvent ni se nourrir ni se reproduire ailleurs que dans les grands arbres du sud de l’Asie. Il y a 120 ans, sa population était estimée à plusieurs centaines de milliers d’individus. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 65 000. Un nombre qui réduit chaque année en raison de la course folle à l’huile de palme.

L'équipe d'International Animal Rescue a sauvé 60 orangs-outans d'incendies de forêt l'année passé. 

L'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), une ONG influente dans la conservation de la nature, a inscrit l’orang-outan de Bornéo sur la liste noire des espèces gravement menacées. Elle l’a même classé dans la catégorie de niveau 3.1 (la plus élevée) “en danger critique d’extinction”.

Plus que 10 ans à vivre

“Nous sommes en train de perdre la bataille”. L’UICN et la Fondation International Animal Rescue (IAR) tirent la sonnette d’alarme. "Il leur reste 10 ans à vivre si nous n'arrivons pas à arrêter la destruction de forêts, peut-être même moins" a déclaré, Alan Knight président de IAR, dans le média anglais The Independant. Selon la liste noire de l’IUCN, la population de ces primates a diminué de 60% entre 1950 et 2010 soit 60 ans et devrait encore perdre 22% de ses congénères d’ici 2025, soit une perte de plus de 82% en 75 ans !

 Les incendies de forêt ont détruit l'an dernier 30% de l' habitat des orangs - outans, selon l'IAS.

Quelles solutions ?

Pour les ONG environnementales, la seule solution pour mettre un terme à ces effroyables chiffres est d’interdire la monoculture intensive de l’huile de palme qui, en plus d’entraîner l’extinction des primates, cause le déséquilibre de la biodiversité.

La moins chère du monde, l’huile de palme est utilisée quasi systématiquement dans les produits alimentaires (biscuits apéritifs et sucrés, chips, bouillon de légume, céréales, glaces etc.) mais aussi dans les cosmétiques (savon, dentifrice etc.). L’huile de palme est partout ! Pour lutter contre ce fléau et apporter sa propre contribution, il suffit de se passer au maximum des produits industriels, de revenir à une alimentation et une cosmétique naturelles. Achetez des produits sans huile de palme ou fabriqués avec de l’huile de palme cultivée durablement.

Source de l'article : Cliquez ICI

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1967, année érotique...Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

1967, année érotique...Brigitte Bardot

Un an avant les événements de mai 68, la parole se libère et les désirs s'affirment progressivement en Europe comme aux Etats-Unis.

1967, les premiers baby-boomers ont à peine 20 ans. Bercés par le progrès des Trente Glorieuses, ils vivent pourtant dans une société corsetée. Les désirs y sont réprimés et le tabou sexuel omniprésent. Une oppression patriarcale qui va bientôt flancher, pour exploser lors des événements de mai 1968. En attendant, ce vent de contestation va peu à peu gagner l'Occident.

Le coup de départ sera lancé aux Etats-Unis. A l'été 67, San Francisco et son très remarqué "Summer of Love" bouleverse l'ordre établi. 100.000 jeunes se pressent dans la plus bohème des villes américaines pour expérimenter l'acide comme l'amour libre. S'il est pointé du doigt par l'Amérique puritaine, le "phénomène hippie" reste l'un des premiers mouvements à contester ouvertement les moeurs sexuelles de l'époque.

Porno, sex-shops et images érotiques

A l'époque, ces jeunes contestataires moquent gentiment le mariage et les unions conventionnelles. Le sexe n'a plus pour unique fin la reproduction, mais s'envisage comme un plaisir à part entière. Une libération à nuancer toutefois puisqu'elle se fait surtout au profit des hommes, comme le rappelle "Les Inrocks". A l'époque, "les femmes réticentes à la 'promotion du plaisir' sont taxées de coincées et parfois même violées", explique l'hebdomadaire.

"L'été de l'amour" ne durera que quelques semaines. Pourtant ses idées progressistes imprégneront durablement la société de l'époque. Ce que l'on nommait alors la 'normalité sexuelle' ne s'envisage plus de la même façon. De même, les dogmes moraux de l'Eglise n'ont plus le même poids. En parallèle, aux Etats-Unis, comme en Europe, "on parle de et on montre davantage la sexualité dans la culture de masse", explique l'universitaire Bibia Pavard, spécialiste de l'histoire du genre et du féminisme.

La publicité comme le cinéma apportent leur lot de photos de femmes toujours plus sexualisées. En tête de celles-ci, les iconiques Brigitte Bardot, Elizabeth Taylor ou encore Marilyn Monroe qui s'affichent dans les plus grandes productions de l'époque. Enfin,"la libération sexuelle est aussi une libéralisation : le sexe est de plus en plus commercialisé avec le développement de la pornographie et des sex-shops à la fin des années 1960 et au début des années 1970", note la chercheuse.

La sexologie choque l'Amérique puritaine

Autre avancée (érotique) de l'époque : le vibromasseur. L'inventeur John H. Tavel dépose en 1966 le brevet du premier vibrateur personnel féminin. L'objet deviendra de plus en plus populaire avec les années. Et encouragera ainsi les femmes à assumer leur sexualité. 

Souvent niée, la question du plaisir sexuel notamment féminin fascine à l'époque jusque dans les milieux scientifiques. A la fin des années 1960, William Masters et Virginia Johnson, couple pionnier de la sexologie - popularisé par la série Masters of Sex - explorent les réactions procurées par l'orgasme et jettent les prémices de la thérapie sexuelle. Mêlant conseils pratiques et observations cliniques, leur étude "Human sexual response" devient en 1967 un best-seller, tant critique que public. Pourtant, une partie de l'Amérique puritaine comme du corps médical condamnent leurs travaux, les assimilant même à une forme de pornographie. 

Plus qu'un progrès scientifique, leur étude appréhende la sexualité féminine indépendamment de celle de l'homme. Dans un article publié à l'époque dans le journal "McCall", les deux chercheurs expliquent que l’enjeu de l’acte sexuel n’est pas qu’un homme prenne son plaisir sur une femme. Au contraire, "il y a différentes relations sexuelles entre différents partenaires" et les femmes, si "elles ne sont pas toutes égales devant l’orgasme", y ont toutes droit. 

1967, la loi Neuwirth

Si ce vent de libération sexuelle se remarque aux Etats-Unis, il frappe aussi l'Europe. Pour preuve, fin 1967, la loi Neuwirth autorise (enfin) la vente de pilule contraceptive. Jusqu'à présent, les femmes n'avaient d'autres recours que l'abstinence ou l'avortement clandestin pour éviter une grossesse. A noter : il faudra toute de même attendre 1974 pour que la contraception soit libéralisée et remboursée par la Sécurité sociale.

De l'autre côté de la Manche, le parlement britannique vote en 1967 la légalisation de l'homosexualité en Angleterre et au Pays de Galles. Jusqu'à cette date, environ 65.000 personnes - dont le célèbre dramaturge Oscar Wilde ou le héros de guerre Alan Turing - avaient été condamnées pour "atteintes aux bonnes moeurs". En février dernier, une nouvelle loi graciait ces milliers de personnes jugées en raison de leur orientation sexuelle et dont 15.000 seraient encore en vie. 

Toujours en 1967, la Grande-Bretagne (sauf l'Irlande du nord) légalise l'avortement jusqu'à 28 semaines dans le cas où la grossesse pourrait mettre en danger la vie de la mère ou la santé de l'enfant. Dans la foulée, le pays adopte une loi ("National Health Service") autorisant les femmes non mariées à bénéficier des conseils prodigués par les centres du planning familial. Auparavant, ces services étaient limités aux femmes dont la santé était menacée par la grossesse. 

Une "libération sexuelle"

Les progrès se multiplient, les mentalités évoluent. Mais peut-on pour autant parler de "révolution sexuelle" ? "Les historiens sont partagés", insiste Bibia Pavard :

"Certains [universitaires] préfèrent le terme de 'libération sexuelle' et estiment qu'on ne peut pas parler de 'révolution' puisqu'on n'assiste pas à une disparition complète des normes sociales sur la sexualité. Les discours sur la liberté ont en revanche pris une place plus importante".

Autre nuance à apporter, si une parole émancipatrice émerge, elle n'est pas pour autant synonyme de libération pour les femmes.

"Ce discours libérateur peut être à double-tranchant pour elles. On peut aussi y voir une injonction à être une femme libérée".
L'homme dans le jardin, la femme en cuisine

Les désirs s'affirment donc plus librement. Pour autant, "les rapports de domination des hommes sur les femmes ne sont pas nécessairement remis en question" souligne encore l'universitaire. Même constat pour le chercheur Frédéric Monneyron qui s'est intéressé à la société américaine des années 1960 :

"La libération sexuelle ne veut pas dire libération des femmes. Après le 'Summer of love', des communautés hippies se sont installées à la campagne pour vivre en autosuffisance. Au quotidien, les hommes travaillaient dehors et les femmes restaient à la cuisine. Il y avait donc une persistance des rôles traditionnels".

Ce n'est que plus tard, au début des années 1970, que les organisations féministes, comme le Women's Liberation aux Etats-Unis ou le MLF (Mouvement de Libération des Femmes) en France remettront en question ces rôles genrés. Des réflexions qui, 50 ans après, n'ont rien perdu de leur importance. 

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Lettre ouverte à l'attention  du maire de béziers, Robert MENARD.

Publié le par Ricard Bruno

Lettre ouverte à l'attention  du maire de béziers, Robert MENARD.

Lettre ouverte à l'attention  du maire de béziers, Robert MENARD.

 

Monsieur le Maire,


A la veille de la prochaine Feria de Béziers qui débute le 11 août, vous allez, comme pour les autres années, connoter de manière considérable la corrida avec la religion catholique. Ce qui choque de nombreux chrétiens qui nous en font part. Pour cette raison, nos espérons que vous prendrez connaissance de la lettre que nous avait adressée le Cardinal, Archevêque de Bordeaux, Jean-Pierre RICARD. Voir le lien ci-dessous :

http://flac-anticorrida.org/wp-content/uploads/2017/08/Scan0372.jpg

 

Dans celle-ci, le Cardinal dénonce la corrida et insiste sur le fait que voir souffrir inutilement est indigne d'un être humain. Et de ce fait, complètement en contradiction avec le message de paix et de non violence de l'Eglise.

 

Puissiez-vous, Monsieur le Maire, à l'avenir, vous en inspirer.

 

Merci à l'avance pour votre réponse.


Veuillez croire, Monsieur le maire, à l'expression de toute notre considération.

 

Thierry Hély

Président de la FLAC

www.flac-anticorrida.org

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