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La lettre de Colette à Brigitte
Très chère Brigitte Bardot,
Je vous remercie pour votre si délicat message à l’occasion de mon 150e anniversaire, le 28 janvier. Certes, j’ai quitté le bas monde depuis près de 70 ans, mais les grands écrivains -si je peux faire preuve d’un peu d’immodestie- ne disparaissent jamais.
J’ai trouvé refuge dans le paradis des chats au côté de tous ceux avec lesquels j’ai tendrement vécu dans la réalité comme dans la fiction: Kiki-le-Doucette, La Noire, La Chatte...
Ce sont les autres amours de ma vie au point de m’être grimée en chatte, dans ma seule expérience sur les planches, La Chatte amoureuse.
A l’époque le cinéma n’en était qu’à ses balbutiements, et ma très grande amie Marguerite Moreno m’avait écrit combien il lui avait été difficile de passer de la scène aux studios.
J’admire d’autant plus le naturel avec lequel vous avez évolué devant les caméras depuis que Et Dieu... créa la femme vous a propulsée dans la lumière.
J’oserai dire que vous êtes ma digne héritière.
Dans ce film, comme dans votre vie, vous avez été un symbole de l’émancipation des femmes. Comme moi, vous avez toujours été une femme libre et indépendante. J’oserai dire que vous êtes ma digne héritière.
J’ai bataillé ferme pour m’extraire du carcan phallocrate de la société de mon époque. En littérature, j’ai réussi à me faire un prénom, non sans mal. Mes premiers livres sont sortis sous le nom de mon premier mari, Willy.
J’ai vécu comme bon me semblait, faisant fi du qu’en-dira-t-on: j’ai eu des amants, des hommes et des femmes ; convolé trois fois en justes noces ; mon dernier époux avait seize ans de moins que moi...
J’ai exercé mille métiers à côté de la littérature, ouvrant même une boutique de cosmétiques sur le port de Saint-Tropez.
Pendant 15 ans, j’y ai séjourné régulièrement, accueillant mes amis à la bonne franquette dans ma maison, La Treille Muscate, où j’ai cultivé les plaisirs simples et physiques du jardinage.
Je l’ai revendue en 1939, trop de gens se pressaient, à mon goût, dans le village à la belle saison.
Rien à voir pourtant avec l’affluence estivale que connaît désormais Saint-Trop’, une apocope qui n’est pas étrangère à sa célébrité mondiale.
Vous avez tenu bon à La Madrague contre vents et marées ou plutôt contre les hordes de touristes et les paparazzis. Quelle constance!
Vous avez fait preuve également d’une force de caractère hors du commun en quittant la gloire et l’argent à 39 ans, cela fait déjà cinquante ans, pour vous consacrer à la défense des animaux.
J’ai toujours considéré mes chats comme des êtres sensibles. J’applaudis à votre combat opiniâtre pour protéger tous les animaux menacés par l’homme. De là-haut, avec mes compagnons à quatre pattes, nous restons vos plus fidèles admirateurs.
Signé : Colette
Un chèque de 27.000 € pour les défenseurs des animaux dans le Var
Produit de la vente aux enchères d’objets de l’exposition BB et Romy à Saint-Tropez, ce don a été partagé entre sept associations du département et remis par la Fondation Bardot et la Ville.
Ce n’est pas en monnaie de singe qu’elles sont aidées mais bien avec une importante enveloppe de 27.000 euros. Sept structures dédiées à la protection animale ont été reçues en mairie de Saint-Tropez tout dernièrement pour recevoir un don de la part de la Fondation Brigitte Bardot avec le concours de la municipalité. Quatre refuges du département et trois associations du Golfe ont ainsi été sélectionnés par la FBB. "Le souhait de Madame Bardot était que ce soient des organisations locales qui bénéficient de cette aide", a souligné l’adjoint tropézien Michel Perrault lors de cette remise de chèques. "L’idée était d’apporter un soutien aux organisations qui en ont le plus besoin, soit parce qu’elles font face à des difficultés pécuniaires soit parce qu’elles ne disposent pas d’assez de financeurs", a précisé Bernard d’Ormale, le mari de l’actrice des sixties.
Il s’agissait par ailleurs de toucher des associations veillant sur différents animaux: équidés, chats et chiens, en l’occurrence.
40 objets vendus aux enchères
Cette dotation a été financée par une vente aux enchères qui s’est déroulée le 18 septembre dernier à la salle Jean-Despas. Soit le jour de clôture de l’exposition BB et Romy sous le soleil de Saint-Tropez.
STRASBOURG: L'HOMME QUI A DÉFENESTRÉ SON CHIEN CONDAMNÉ À HUIT MOIS DE PRISON FERME
L'homme de 39 ans qui avait défenestré son chien lundi à Strasbourg a été condamné ce mercredi en comparution immédiate à 12 mois de prison dont quatre avec sursis.
Il lui est également désormais interdit de détenir un animal. Il a aussi reçu une obligation de soin en raison de ses problèmes d'alcool.
Poursuivi pour acte de cruauté envers un animal domestique ayant entraîné la mort, le prévenu encourait 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende.
Des milliers d'euros pour les parties civiles
Le condamné devra également verser entre 1600 et 2000 euros à chacune des sept partie civiles: la société protectrice des animaux, l'association Stéphane Lamart, l'association Action protection animale, la fondation 30 millions d'amis, la fondation Brigitte Bardot, l'association pour le développement du droit animalier et enfin la Brigade de la protection animale.
Maître Céline Boutin, l'avocate du prévenu, a indiqué étudier la possibilité d'interjeter appel, "dans la mesure où (mon client) se dit innocent".
"Le tribunal a fait preuve de mesure, mais le message est lancé: on ne maltraite pas un animal, sinon il y a une réaction judiciaire, et une réaction de notre part", a quant à lui réagi Didier Reins, avocat de la Société protectrice des animaux (SPA). "À la SPA, nous poursuivons tous les actes de maltraitance animale."
Lundi, le chien avait été retrouvé agonisant au pied de l'immeuble de son propriétaire. Une voisine avait prévenu la police après qu'un automobiliste lui eut affirmé avoir "vu une heure auparavant un alcoolique jeter son chien par la fenêtre du cinquième étage".
L'animal, un pékinois, avait dû être euthanasié vu l'ampleur de ses blessures. Il avait été jeté du 5e étage par son maître, très alcoolisé au moment des faits.
Nouveauté à paraitre : Et Bardot créa la femme de Catherine Rihoit édition de l'archipel sortie le 30 03 2023
Star parmi les stars, Brigitte Bardot a été, pour le monde entier, le plus célèbre des sex-symbols. Très peu de vedettes ont, comme elle, lancé des modes durables et contribué à révolutionner les mœurs. Par un instinct étonnant,...
ANIMAUX MALTRAITÉS: DARMANIN ANNONCE LA CRÉATION D'UN RÉFÉRENT DANS CHAQUE COMMISSARIAT ET GENDARMERIE
Un nouveau dispositif pour mettre fin à la maltraitance animale. Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi matin depuis un refuge de la SPA dans l'Essonne la création dans tous les commissariats et les gendarmeries de France d'un référent dédié aux plaintes concernant les violences sur les animaux.
"Les animaux sont des êtres vulnérables, doués de sensibilité, qui méritent notre protection. Les actes de violences qu’ils subissent parfois sont insupportables", a expliqué le ministre de l'Intérieur après sa visite d'un chenil et d'une chatterie.
Des maltraitances en hausse de 30%
Avec un objectif: former 4000 policiers et gendarmes et leur permettre d'être en lien avec les services vétérinaires de l’État et les associations de protection animale.
Lille : Un homme devant le tribunal pour avoir violé à mort son chat
Préambule
L'horreur, ce pauvre chat mort à cause d'un pervers, non mais j'ai halluciné quand j'ai lu la triste hostoire de ce chat.
Désolé mais pas de cadeau envers ce salopard de pervers, on doit lui couper les burnes, point barre, ce n'est pas possible, marre que chaque jour qui passe apporte son lot d'horreur, on vit dans un monde de fou.
Bruno Ricard
PROCES Un homme de 55 ans a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lille pour des sévices graves infligés à son chat. Des sévices ayant entraîné la mort, qualifiés de « viol » par les associations de défense des animaux parties civiles.
- Un homme de 55 ans doit être jugé par le tribunal correctionnel de Lille pour des actes de cruauté envers un de ses chats.
- Selon les associations organisées en parties civiles, il s’agit de zoophilie ayant provoqué de graves blessures et la mort de l’animal.
- L’audience a été reportée sur demande du prévenu au mois de septembre 2023.
Le petit chat est mort. Ce jeudi, G.I., un habitant d’Haubourdin, près de Lille, devait être jugé par le tribunal correctionnel pour avoir infligé des « sévices graves ou actes de cruauté » à l’un de ses chats. Selon une source proche du dossier, il s’agit d’actes de zoophilie qui ont gravement blessé l’animal, à tel point qu’il en est mort.
Âgé de 55 ans, le prévenu s’est présenté libre devant le tribunal. Cheveux grisonnants mal fagotés dans une mini queue-de-cheval qui ne cache pas sa calvitie, regard fuyant derrière de petites lunettes, masque chirurgical vétuste porté sous le nez. Convoqué le 17 novembre dernier, G.I. a attendu la veille de son procès pour s’attacher les services d’un avocat. Ce dernier, ignorant le dossier a logiquement demandé, et obtenu, un report de l’audience à septembre 2023. « Je vis comme un SDF dans un garage depuis août », plaide pour sa part le prévenu d’une voix nasillarde.
Les « entrailles sorties d’une dizaine de centimètres »
Août, justement, c’est au cours de ce mois que se sont déroulés les faits qui sont reprochés à G.I. Si les associations de défenses des animaux évoquent dans le dossier des actes de zoophilie, voire un viol, le parquet a préféré retenir des « sévices graves ou actes de cruauté sur un animal domestique » avec la circonstance aggravante qu’ils ont été commis « par son propriétaire ou gardien ». Pour maître Charlotte Bultel, avocate de l’association Ani Meaux, « c’est une qualification des faits qui est sans doute plus intéressante pénalement pour les parties civiles que la zoophilie », assure-t-elle.
Les faits reprochés à G.I. se sont déroulés début août 2022, et c’est d’ailleurs lui-même qui est involontairement à l’origine de son renvoi devant le tribunal. Selon une source proche du dossier, le prévenu a contacté, le 9 août, les urgences vétérinaires pour signaler que son chat présentait une « éventration » et que ses « entrailles étaient sorties d’une dizaine de centimètres ». A son interlocuteur qui le pressait de questions, G.I. a reconnu des faits de zoophilie, assure l’association Stéphane Lamart, une autre partie civile.
« Compatibles avec des sévices sexuels »
C’est une troisième association partie civile, Cause animale Nord, qui a pu persuader le mis en cause d’amener son chat, prénommé « Permafrost », dans une clinique vétérinaire près de Lille. « Déchirure utérine, dilatation vulvaire et prolapsus vaginal », note le rapport vétérinaire que 20 Minutes a pu consulter. Ce même rapport conclut à des « lésions qui peuvent être compatibles avec des sévices sexuels de type pénétration vaginale. » Malgré les traitements, la prise en charge tardive de l’animal, quatre jours après les faits, et la gravité de ses blessures lui a été fatale.
Les plaintes déposées par deux associations ont permis l’ouverture d’une enquête débouchant sur une descente de police, mi-août, chez G.I. Là, dans un cabanon de jardin insalubre, ont été retrouvés 26 chats. Dans la cave de la maison, les policiers ont découvert une chatte agonisante qui n’a pas survécu. Sur ordre du parquet de Lille, les animaux ont été saisis et leur propriétaire placé en garde à vue. Après le renvoi de l’audience de ce mardi, G.I. a été placé sous contrôle judiciaire jusqu’au 7 septembre prochain, date arrêtée pour son procès.
LA FBB SOUTIENT LE ZAMBIA PRIMATE PROJECT
Aujourd’hui, ZPP est enregistrée en tant qu’organisation zambienne de protection des primates sans but lucratif opérant à partir du parc national de Kafue en Zambie. Le travail de ZPP couvre l’ensemble de la Zambie en étroite collaboration avec le ministère des Parcs nationaux et de la Faune. Son programme de sensibilisation permet également de modifier les comportements profondément enracinés au sein de la population à l’égard des primates.
Le braconnage des singes et des babouins est perpétué par une perception, malheureusement courante en Zambie, des primates en tant que « ravageurs ». Une enquête de 2017 a révélé que 63 % des adultes pensent qu’il est légal de garder les primates comme animaux de compagnie, tandis que 46% des adultes croient qu’il est légal de manger de la viande de babouin. Depuis sa création en 2002, le ZPP a réussi à sauver, réhabiliter et remettre à l’état sauvage 780 primates captifs.
Le soutien de la FBB a permis le sauvetage de 10 primates détenus illégalement en Zambie et au relâché d’un groupe de 28 singes vervets. Le centre poursuit ses sauvetages à travers le pays.