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Feu vert pour deux nouvelles salles à Saint-Tropez

Publié le par Ricard Bruno

Feu vert pour deux nouvelles salles à Saint-Tropez
La CDACi du Var a émis aujourd’hui un avis favorable à la création de deux salles au sein du théâtre-cinéma La Renaissance, dans la ville de la Côte d’Azur. 

Le projet, porté par la Ville de Saint-Tropez, vise à remplacer et transformer l’actuel théâtre-cinéma de la place des Lices, qui abritait jusqu’à présent une salle de 219 fauteuils et proposait déjà ponctuellement des séances de cinéma. Celui-ci, tout en conservant sa façade, doit être reconstruit, pour devenir le Centre culturel de La Renaissance, avec deux salles et un total de 388 places. « L’une sera entièrement consacrée au cinéma, avec 134 places en comptant les PMR, l’autre, de 254 places, sera plus dédiée au spectacle vivant, mais accueillera des films dans le cadre d’événements ou de festivals », d’après Eric Lavocat du cabinet d’études Hexacom, qui travaille sur le projet. Le Centre culturel disposera d’un grand hall, jouxtant le restaurant La Renaissance, dont la Ville est aussi propriétaire.

Réunie ce 19 avril, la Commission départementale d’aménagement cinématographique a donné son accord à « ce projet vertueux », de façon tacite en raison d’un quorum pas tout à fait atteint. La nouvelle salle de cinéma, en régie municipale et qui devrait être baptisée Brigitte Bardot – du nom de celle qui a contribué à faire la réputation de la ville de la Côte d’Azur – sera programmée en binôme avec l’actuel mono-écran Le Star, lui aussi municipal, qui prendra alors une ligne davantage art et essai. 

En fin d’année dernière, la presse locale parlait d’un projet projet chiffré à 5 millions d’euros pour le nouveau Centre culturel, dont l’ouverture est prévue pour le premier semestre de l’année 2026.

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Critique littérature : "Mes nuits sans Bardot" de Simonetta Greggio, trop de strass et pas assez de recul ?

Publié le par Ricard Bruno

Critique littérature : "Mes nuits sans Bardot" de Simonetta Greggio, trop de strass et pas assez de recul ?

Au menu : de la littérature ! Prenez la direction de St Tropez d'une part, sur les traces du mythe BB avec "Mes nuits sans Bardot" de Simonetta Greggio ou empruntez des chemins poétiques avec "Temps réel" de Jean-Christophe Bailly.

Avec

"Mes nuits sans Bardot" de Simonetta Greggio

Paru aux éditions Albin Michel

Une femme s’installe à Saint-Tropez, tout près de La Madrague, afin de percer les mystères qui entourent la star flamboyante et secrète. Leurs voix, leurs histoires se répondent, mettant en lumière les multiples facettes de Bardot - de la fillette disgracieuse à l'amoureuse passionnée en passant par l'adolescente perdue et la militante de la cause animale -, et font ressurgir du passé de grandes figures artistiques : Colette, Vadim, Brando, Trintignant et Gainsbourg.... À travers un troublant jeu de miroirs, se recrée sous nos yeux le mythe BB, un être d’une stupéfiante modernité

L'avis des critiques :

  • Virginie Bloch-Lainé a trouvé un certain charme au livre par sa forme : "il y a une alternance entre une lettre de la narratrice et un portrait de Brigitte Bardot, un portrait de femme amoureuse". Elle précise : "l'actrice va fêter ses 90 ans en septembre et celle que l'autrice décrit, c'est Bardot à ses débuts, à son âge d'or, puis quand elle commence à s'éteindre, il y a un silence de Simonetta Greggio". Si elle a parfois trouvé le féminisme "un peu appuyé" elle souligne : "c'est aussi une façon de raconter la vie de Bardot".
  • Anne Dujin** souscrit à ce que dit Virginie Bloch-Lainé sur la forme, mais n'a pas été passionnée par le sujet : "pour la toute jeune fille qu'a été Simonetta Greggio, Bardot a représenté une forme d'icône, mais l'effet miroir qui s'installe m'a mise un peu mal à l'aise". Elle a trouvé étonnant, voire dérangeant, la manière de "réhabiliter" cette figure : "on sent qu'elle veut déconstruire un certain nombre de clichés sur elle pour en faire un portrait plus nuancé, mais au prix d'un silence qui m'a gênée, notamment sur sa proximité avec l'extrême droite".
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Publié le par Ricard Bruno

Lorraine. "C'était l'horreur" : près de 350 volailles retirées à leur propriétaire

Deux associations ont participé au retrait de plusieurs centaines de volailles de leur propriétaire à Uckange (Moselle) vendredi 12 avril 2024. Elles redoutent un trafic d'animaux.

Plusieurs signalements effectués

L’enquêtrice explique que plusieurs signalements ont été effectués auprès des deux associations.

Des particuliers ont vu des offres de volailles en vente sur Le Bon Coin. Une personne a écrit au vendeur par mail pour acheter des poules. Elle a effectué un signalement auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), qui n'a pas bougé. Il y avait des poules mortes dans le lot. Le vendeur a ensuite communiqué une autre adresse à Uckange. Sur place, c'était l'horreur.

Bernadette RohrerEnquêtrice pour la fondation Brigitte Bardot

 

Bernadette Rohrer rapporte que l’éleveur amateur gardait « plusieurs centaines de poules, de poussins, de coqs, de pintades, de canards… ».

Le jour de la saisie, la plupart des volailles ont été retrouvées dans des enclos.

 

Des volailles et des chats de race saisis

Face aux conditions de détention des animaux, les deux associations ont souhaité entreprendre une action avec l’appui des forces de l’ordre. « Une fois que l’officier de police judiciaire a donné son feu vert, la saisie a pu se dérouler », poursuit Bernadette Rohrer.

Le total est conséquent : « En plus des volailles, il y avait aussi trois chats de race bengal, deux femelles et un mâle, utilisés pour se reproduire et vendre des chatons ».

Le chiffre de 350 volailles a été corroboré par l’association Elyri’s Place. « Nous avons recueilli 150 volailles et les trois chats, mais il a fallu faire appel à d’autres associations afin qu’elles puissent récupérer tous les autres animaux », explique-t-elle.

Les volailles « assoiffées »

Surtout, l’état de santé des animaux a inquiété les associations mobilisées : « Les poules étaient assoiffées », décrit Bernadette Rohrer.

« Tous les 15 jours, l’éleveur se réapprovisionnait avec des poules réformées venant de différents élevages et des poussins dont on ne connaissait pas vraiment la provenance », ajoute-t-elle. Les enquêteurs ont également découvert des « poules pondeuses » exposées constamment à la lumière pour favoriser la ponte de nouveaux œufs.

L’association, ainsi que la fondation Brigitte Bardot, ont annoncé leur intention de déposer une plainte d’ici mercredi.

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Publié le par Ricard Bruno

Dans une tribune signée dans les colonnes du Figaro, Brigitte Bardot a réaffirmé son opposition à l'abattage rituel. Elle exhorte ainsi le gouvernement à prendre des mesures dans ce sens, et ce, afin de lutter contre la souffrance animale.

Dans une tribune rédigée dans le Figaro, lundi 15 avril, Brigitte Bardot est revenue sur la "victoire" obtenue il y a de cela soixante ans, rendant obligatoire l'étourdissement des animaux avant leur abattage. Une cause qui l'a marquée, devenue "le sens de existence", mais toujours entachée par l'abattage rituel, notamment pour la viande kasher et halal. "En 1964, l'abattage rituel est marginal en France... En 2024, il s'est imposé et généralisé !", écrit la tête d'affiche de Et Dieu... créa la femme. Et de poursuivre : "Depuis trente ans, je me bats contre cette exception qui nous plonge dans la honte, cette épouvante pour les animaux, ces milliers de bovins, qui, après avoir été égorgés, peuvent mettre jusqu'à 11 minutes avant de perdre conscience, suspendus et découpés vivants."

Brigitte Bardot "trahie" par Nicolas Sarkozy

Dans sa tribune, celle qui dédie sa vie à la défense de la cause animale pointe du doigt sans retenue le retard de la France sur la question par rapport à d'autres homologues européens, à l'instar de l'Angleterre ou du Danemark qui "imposent déjà un étourdissement des animaux avec un pistolet à tige perforante". Elle n'hésite pas non plus à exprimer sa frustration quant à l'inaction des gouvernements successifs, elle qui a rencontré les différents ministres et présidents qui se sont succédé. "Ils n'ont rien fait et se sont terrés dans la lâcheté. Nicolas Sarkozy m'avait écrit qu'il imposerait l'étourdissement des animaux sans exception pour le halal et le kasher, il a menti et m'a trahie", a-t-elle déclaré.

Celle qui fêtera ses 90 ans le 28 septembre prochain ne désespère pas d'obtenir gain de cause sur cette question de l'abattage rituel et implore Emmanuel Macron et Gérald Darmanin d'agir. "Je n'ai pas le temps d'attendre un nouveau gouvernement, alors je lance cet appel à Emmanuel Macron et Gérald Darmanin : ayez le courage d'agir, la France est un État laïc où les lois républicaines doivent s'appliquer à tous (…) À quelques semaines des élections européennes, c'est le moment de montrer que la France n'est pas la lanterne rouge de la protection animale."

Brigitte Bardot a enfin dénoncé l'omerta sur la distribution dans le circuit classique de la viande issue d'un abattage rituel, et rappelle que l'étourdissement des bêtes est un "devoir moral de limiter autant que possible la souffrance animale". Une cause aujourd'hui défendue par 90% de la population, conclut cette dernière.

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Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot: «Face à la généralisation de l’abattage rituel, l’étourdissement des animaux doit être rendu obligatoire»

EXCLUSIF - Soixante ans après l’adoption d’un décret imposant l’étourdissement des animaux avant leur abattage, les dérogations pour l’abattage rituel ne peuvent plus être admises, estime l’actrice et militante pour les droits des animaux dans une tribune au Figaro.

Il y a tout juste 60 ans, la France publiait son décret rendant obligatoire l’étourdissement des animaux avant leur abattage. Une première « victoire » dans ce combat qui, je l’ignorais alors, allait devenir le sens même de mon existence. Le 16 avril 1964, la France rend obligatoire l’étourdissement des animaux dans les abattoirs après un combat commencé deux ans plus tôt devant les caméras de «Cinq colonnes à la une». Je n’ai pas 30 ans, face aux tueurs des abattoirs de la Villette mon trac est immense mais ma détermination plus grande encore.

Les images diffusées sont atroces, tournées par le jeune défenseur des animaux Jean-Paul Steiger, elles montrent l’horreur des abattoirs et le retard de la France face aux pays qui, comme l’Angleterre et le Danemark, imposent déjà un étourdissement des animaux, avec un pistolet à tige perforante que je présente et qui m’accompagnera quelques semaines après chez le ministre de l’Intérieur, Roger Frey, créant la panique des services de sécurité…

 
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Publié le par Ricard Bruno

Exclusivité et uniquement sur le blog Brigitte Bardot !

"Brigitte Bardot et le phare de Saint-Tropez"...

A 'approche des 90 ans de celle que Dieu créa, un premier hommage de la ville de Saint-Tropez...le phare a été redécoré par deux visuels de Ghislain Dussart...

D'autres grands évènements concernant Brigitte Bardot vont avoir lieu, je peux vous dire que ce sera le top du top, 4 de ces grands évènements seront, vous le verrez top !

Bruno Ricard

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Publié le par Ricard Bruno

Près de 150 volailles retrouvées enfermées dans le jardin d'un particulier à Uckange

Près de 150 poules, canards et poussins ont été découverts enfermés dans des cabanons au fond du jardin d'un particulier à Uckange ce vendredi, piétinant dans leurs excréments. Une enquête a été ouverte pour mauvais traitements et les animaux retirés à leur propriétaire.

Poules, canards et poussins présentaient des signes de mauvais traitements. - Fondation Brigitte Bardot

Poules, canards et poussins présentaient des signes de mauvais traitements. - Fondation Brigitte Bardot

Près de 150 volailles ont été découvertes ce vendredi, enfermées dans des cabanons dans le jardin d'un particulier à Uckange. Deux associations de protection animale, la Fondation Brigitte Bardot et Elry’s place, se sont rendues sur place, route d'Ébange, après un signalement.

 

Certains étaient enfermés dans des cages.

Certains étaient enfermés dans des cages. - Fondation Birgitte Bardot

Poules, poussins et canards ont été trouvés entassés dans des cabanons, parfois en cage, piétinant dans leurs excréments.

Les animaux qui survivaient dans la crasse et la promiscuité présentent des signes de maltraitance.

La gendarmerie a été appelée sur place et une enquête est ouverte pour mauvais traitements. Les deux associations ont récupéré les animaux.

Les animaux présentent des signes de maltraitance.

Les animaux présentent des signes de maltraitance. - Fondation Brigitte Bardot

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Publié le par Ricard Bruno

CRUAUTÉ DANS UN ABATTOIR BIGARD : DES PRATIQUES INQUALIFIABLES

Égorgement à vif, violence délibérée, graves infractions

L214 révèle ce jeudi 11 avril une enquête menée à l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes en Côte-d’Or (Bourgogne-Franche-Comté) au mois de mars 2024. La vidéo montre l’abattage sans étourdissement (halal et casher) de vaches et de veaux, et des actes de violence délibérée.

L214 porte plainte et demande la fermeture de l’abattoir, ainsi que la fin de la dérogation autorisant les abattages d’animaux sans étourdissement. L214 demande à rencontrer les représentants de la Grande Mosquée de Paris, d’Évry-Courcouronnes et de Lyon, ainsi que les représentants du Consistoire de France afin d’entamer un échange sur cette enquête.

Des animaux suspendus encore conscients, la gorge béante

Lors de ces abattages réalisés sans étourdissement, les animaux sont poussés dans un box rotatif qui les retourne sur le dos, puis sont saignés à vif. La majorité d’entre eux sont égorgés par un geste de cisaillement, avec des retours dans la plaie ouverte à la lame ou à la main alors que la saignée doit être effectuée en un seul passage et en un seul geste.

Les animaux sont relâchés du box rotatif juste après l’égorgement, alors que l’immobilisation doit être maintenue jusqu’à l’état d’inconscience. Ils montrent des signes de conscience évidents une fois sur la table d’affalage et jusqu’à leur suspension : redressement du haut du corps, tentative de se mettre debout, clignement des yeux, mouvements volontaires. Certains sont en panique totale.

Dans l’enclos d’attente, des animaux sont frappés. Un bovin subit l’acharnement du bouvier, qui le bat avec rage et lui enfonce son bâton dans l’anus. L’animal reçoit en une minute plus de 20 coups violents sur le corps et la tête.

Ressources libres de droits

Les 60 tonnes de viande bovine produites chaque jour dans cet abattoir sont commercialisées sous certifications halal, casher et dans le circuit conventionnel, principalement dans les grandes surfaces, entre autres sous la marque Bigard, et chez des bouchers artisanaux. La viande produite sous certification halal et casher alimente aussi le circuit standard¹.

L214 s’adresse aux représentants religieux

Cet abattoir abat essentiellement des bovins de façon rituelle, sans étourdissement des animaux au préalable. Les communautés juives et musulmanes sont donc particulièrement concernées par les pratiques et les souffrances extrêmes vécues par les animaux dans cet abattoir.

Il est important que les autorités religieuses se saisissent des enjeux éthiques liés à l’abattage sans étourdissement des animaux, dont les souffrances supplémentaires font consensus auprès des principales institutions vétérinaires. Il leur appartient aussi, comme à tout acteur majeur de la société, de s’emparer des impératifs à végétaliser l’alimentation.

L214 demande la fin de la dérogation pour l’abattage sans étourdissement

L’abattage des animaux est encadré par la réglementation européenne : « Les animaux sont mis à mort uniquement après étourdissement […]. L’animal est maintenu dans un état d’inconscience et d’insensibilité jusqu’à sa mort. » Mais une dérogation à l’obligation d’étourdissement y est prévue : l’abattage sans étourdissement pour le marché halal et casher. Cette dérogation est facultative dans chaque législation nationale. C’est pourquoi L214 demande au ministère de l’Agriculture la fin de l’application de cette dérogation.

Plusieurs pays d’Europe ont déjà adopté des pratiques différentes pour produire de la viande certifiée halal et casher².

L214 porte plainte contre l’abattoir et exige sa fermeture en urgence

L214 porte plainte contre l’abattoir pour sévices graves et actes de cruauté auprès du procureur du tribunal judiciaire de Dijon pour les faits suivants :

  • coups d’aiguillon sur des endroits interdits,
  • violents coups donnés à des animaux,
  • manipulations interdites et source de souffrance,
  • absence d’immobilisation durant toute la saignée,
  • temps d’attente excessif dans le box d’immobilisation avant saignée,
  • défaut de vérification de l’état d’inconscience et suspension d’animaux conscients,
  • inadaptation des installations et du matériel,
  • saignée par cisaillement et défaut de compétence du personnel,
  • méconnaissance des règles relatives à l’abattage d’urgence.

Au vu des graves dysfonctionnements, L214 demande au préfet de la Côte-d’Or la suspension immédiate de l’agrément d’abattage qui a été délivré à cet abattoir. Seule une fermeture permettrait d’éviter que ces infractions se reproduisent au lendemain de cette enquête, et ainsi de protéger les animaux prévus à l’abattage les jours prochains.

Pour Olivier Morice, porte-parole de L214 : « Cette enquête est l’occasion pour L214 de s’adresser à tous les consommateurs de viande, qu’elle soit halal, casher ou standard. La mise à mort des animaux, quel que soit le type d’abattage, est l’affaire de tous. Les 25 abattoirs épinglés par L214 ont tous un point commun, c’est la souffrance des animaux. Nous l’avons encore montré en janvier dernier à l’abattoir de Craon où des animaux étaient découpés vivants. Élevage en cage, animaux entassés, mutilations, abattage avec ou sans étourdissement : il est urgent de s’engager collectivement vers un objectif concret de – 50 % d’animaux tués d’ici 2030. Pour cela, chacun doit prendre sa part de responsabilités : le gouvernement, les industriels, les distributeurs, les consommateurs, mais aussi les autorités religieuses. »

Bigard : le règne de l’opacité

Le groupe Bigard (marques Bigard, Charal et Socopa) est le leader européen du bœuf. En France, ses 30 abattoirs produisent 43 % de la production française de viande et 70 % des steaks hachés.

Comme pour la publication de ses comptes, le groupe Bigard s’oppose à toute transparence concernant la mise à mort des animaux. Au cours de la commission d’enquête de 2016 sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français, Jean-Paul Bigard déclarait : « L’acte de mort est totalement verrouillé. […] nous n’avons aucun intérêt à mettre en scène et à ouvrir le début d’une chaîne d’abattage. […] on ne peut pas montrer des animaux pour dire au consommateur qu’il va manger de la bonne viande. Bigard, Charal et Socopa investissent des sommes considérables dans la communication. Avec les “Hachés de nos régions”, on voit furtivement, pendant une seconde, un troupeau de vaches normandes, mais tout de suite après on parle de viande et surtout pas de ce qui se passe dans l’abattoir. »

1. L’ensemble de la carcasse et des organes d’un bovin ne peut être certifié casher (sources : OABA p. 5 et SMAC Corse), la viande est donc acheminée vers le marché conventionnel, tout comme le ​​surplus de viandes halal et casher qui ne trouve pas de preneur sur le marché confessionnel (source : note de service DGAL – Ministère de l’Agriculture – p. 19).

2. Au Danemark, en Norvège, en Finlande, en Suède, au Luxembourg ou encore en Suisse, les animaux sont étourdis avant l’abattage rituel. La Belgique (hors région de Bruxelles-Capitale) a également mis fin à l’abattage sans étourdissement, décision validée par la Cour européenne des droits de l’Homme en février 2024.
Aux Pays-Bas, les autorités musulmanes ont accepté par un contrat passé avec l’État le principe de l’étourdissement post-jugulatoire, comme le rapportait Arnaud Schaumasse du bureau central des cultes lors de la commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux en France (2016).

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Publié le par Ricard Bruno

"Non seulement il est très mal, mais en plus il y a ce scandale avec les enfants...": Brigitte Bardot sans nouvelles d'Alain Delon

C'était son complice de toujours, mais pourtant, comme l'indique Brigitte Bardot dans une interview exclusive adressée à Var matin, Alain Delon est désormais aux abonnés absents.

Le temps d’un après-midi, Brigitte Bardot nous a ouvert les portes de La Garrigue, à Saint-Tropez, pour mobiliser opinion et politiques en faveur de la cause animale à l’orée des élections européennes.

L'occasion, pour celle qui fêtera ses 90 ans en septembre prochain, de revenir sur les sujets qui lui tiennent à cœur, mais aussi d'évoquer ses proches.

"Quel homme formidable il a été"

Il est connu comme son "double au masculin", complice de toujours, et pourtant, bien difficile d’avoir des nouvelles d’Alain Delon...

"Je n’en ai plus depuis plus d’un an... Rien! Je lui envoie à chaque anniversaire, un mot, mais plus de retours... Non seulement il est très mal, mais en plus il y a ce scandale avec les enfants... Et pourtant quel formidable homme il a été!", livre Brigitte Bardot.

"C'est un torturé"

"Malgré cela je pense qu’il n’a jamais été heureux... Contrairement à Jean-Paul (Belmondo, Ndlr), qui aimait profiter de la vie, c’est un torturé. Un Scorpion!"

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