En 1973, Brigitte Bardot annonçait la fin de sa carrière pour se consacrer à la cause animale. Retour sur sa vie de combat.
Le 15 mars 1977 est une date symbolique dans le combat de Brigitte Bardot pour la protection animale. Ce jour-là, celle qui est toujours une star du grand écran (malgré le fait qu’elle ait mis fin à sa carrière en 1973) se trouve à Terre-Neuve, île située au large de la côte Atlantique de l’Amérique du Nord. Son objectif: sensibiliser le monde au massacre des bébés phoques.
Une photo de l’icône blonde à côté d’une boule de poils blancs fera le tour du monde. Mais on ignore souvent que pour faire ce cliché, tout n’a pas été simple. Bardot n’a pas été bien accueillie par les trappeurs locaux. Obligée de se réfugier dans un chalet, elle donne une conférence de presse improvisée: «Nous sommes ici pour trouver une solution au problème qui se pose mondialement et nous supplions, Monsieur Weber (NDLR: un écologiste suisse décédé récemment) et moi, et le monde entier, le gouvernement canadien de trouver une solution à ce problème. […] Il faut que vous vous disiez, même si la chasse au phoque existe depuis 300 ans, que les traditions changent et seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.»
Des déclarations qui ne plaisent pas au gouvernement canadien. Paris doit intervenir pour qu’elle puisse repartir dans son hélico, accompagnée par la police montée. C’est sur le chemin du retour qu’elle s’arrêtera pour faire quelques photos…
Sa carrière d’activiste pour la cause animale était lancée. Souvent raillée, parfois décriée pour les positions extrêmes, Bardot tient bon et obtient quelques succès, comme l’interdiction de l’importation des peaux et de fourrures de bébés phoques.
Ce documentaire exceptionnel – avec une interview inédite de Brigitte Bardot – revient sur ce combat, la création de sa Fondation, les actions menées à travers le monde…
France 3 le 12 04 2019 à, 22.55