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Canada : Brigitte Bardot raconte son combat pour les animaux !

Publié le par Ricard Bruno

Canada : Brigitte Bardot raconte son combat pour les animaux !

Dans son nouveau livre Larmes de combat, l'icône du cinéma français Brigitte Bardot, 83 ans, raconte son combat pour les animaux, qui l'ont «sauvée» du vertige des feux de la rampe, et plaide pour «un avenir commun» à tous les êtres vivants.

 

 

 

 

 

«Ce texte testamentaire portera à jamais ma conviction, mon abattement et mes espérances» et constitue «mon legs», assure «BB», dans ces confessions à paraître jeudi chez l'éditeur Plon.

«Je n'écrirai plus jamais d'autres livres», avait-elle assuré auparavant.

Dans cet ouvrage de près de 250 pages, Brigitte Bardot évoque son enfance, ses années sur les plateaux de tournage, la célébrité, ses amours, sa rupture brutale avec le cinéma en 1973, son cancer du sein.

Mais surtout, le «mythe vivant», comme elle se qualifie, revient longuement sur «le sens de (son) combat» pour ses amis à plumes et à poils et «l'animal que je suis».

«Je ne fais pas partie de l'espèce humaine. Je ne veux pas en faire partie. Je me sens différente, presque anormale», explique l'ancienne actrice.

La star, qui a crevé l'écran en 1956 à 22 ans dans le film Et Dieu créa la femme, dit avoir toujours été sensible à la cause animale. «Enfant, je savais, je pressentais être un animal».

Son premier mari, Roger Vadim, lui a ouvert les yeux sur les conditions de mise à mort dans les abattoirs, relate-t-elle.

Son changement radical de vie en 1973 lui a ensuite permis de se consacrer entièrement à son «combat pionnier» et souvent mal compris. «Ma première partie de vie fut comme le brouillon de mon existence», quand la deuxième a apporté «les réponses aux questions que je me posais jusque-là».

Source de l'article : Cliquez ICI

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Brigitte Bardot : «Mon passage sur Terre n'aura donc pas été vain»...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : «Mon passage sur Terre n'aura donc pas été vain»...

VIDÉOS - L'actrice publie ce jeudi son livre testamentaire, Larmes de Combat (Plon). Elle y revient sur la grande affaire de sa vie: la cause animale. Le Figaro présente quelques passages d'un ouvrage qui prend aussi des allures de pamphlet.

Il fut un temps béni où Vadim et Dieu créaient la femme. Où Brigitte Bardot, dirigée par Jean-Luc Godard dans Le Mépris, demandait faussement ingénue à Michel Piccoli s'il «aimait ses fesses». C'était il y a un demi-siècle, un temps révolu. Aujourd'hui, B.B devenue octogénaire, a décidé d'écrire un livre testament intitulé Larmes de combat (éd. Plon). Il est dédié non pas à ses admirateurs cinéphiles mais «à tous les animaux qui ont partagé ma vie et à tous ceux qui la partagent encore.»

» LIRE AUSSI - Brigitte Bardot «en a marre» de la politique d'Emmanuel Macron envers les animaux

 

» LIRE AUSSI - Brigitte Bardot: 83 ans, des films inoubliables et... une statue à Saint-Tropez

Mystique, en mettant en épigraphe une pensée de Saint François d'Assise, elle se révèle surtout misanthrope. Le ton de son livre est donné avec cette phrase: «... Je ne ferai pas partie de cette race insolente et sanguinaire...» L'actrice explique dans ses confessions le sens de son combat pour les animaux, cette lutte commencée en 1977 avec les «B.B phoques», puis sa longue bataille contre ce qu'elle nomme «l'humanité irrespectueuse».

En ce 25 janvier, jour de sa sortie en librairie, découvrez les passages, parmi les plus pugnaces, de ce livre testament, Larmes de combat (Plon). Un ouvrage dont les droits d'auteur seront reversés à la Fondation Brigitte Bardot.

 Les luttes de Brigitte Bardot: des «B.B phoques» au don de la Madrague à sa fondation

«... Avec le recul, je me rends compte que ce choix de m'occuper des animaux va plus loin qu'une direction donnée à ma vie, c'est une mission, celle d'aider l'autre et mon prochain animal... Le symbole de mon combat reste les bébés phoques. Je suis mondialement connu pour cette photographie prise en 1977 sur la banquise avec un “blanchon”»...

«... Enfin la date la plus marquante de cet abandon à la cause reste le 21 février 1992. Un décret paru au Journal officiel stipulait que la Madrague, ma propriété mythique de Saint-Tropez, chantée et rêvée dans le monde entier, était donnée à la Fondation...»

● De la misanthropie sélective comme condition nécessaire à la réussite de son combat pour les animaux

«... Je ne fais pas partie de l'espèce humaine. Je ne veux pas en faire partie. Je me sens différente, presque anormale. Aussi longtemps que l'animal sera considérée comme une espèce inférieure, qu'on lui infligera toutes sortes de maux et de souffrance, qu'on le tuera pour nos besoins, nos loisirs et nos plaisirs, je ne ferai pas partie de cette race insolente et sanguinaire.»

«... Ce qui me fait peur, c'est de faire partie des humains. On m'a souvent reproché de mépriser ces derniers, en vérité ce sont les humains tournés vers eux-mêmes que je n'estime pas, les esprits étriqués, les Narcisse et les arrogants.»

«... Parallèlement à ma fondation, si je m'occupe de personnes dans le besoin, âgées, malades, ou simplement seules, c'est dans un cadre plus personnel. Il est vrai que personne ne le sait...»

● Le testament: «Ce livre, ces Larmes de combat, serait donc mon legs»

«En ce 23 juillet, je sus que ma mission à moi touchait à sa fin, que bientôt je ne serais plus de ces batailles, du moins plus comme avant. Ce livre, ces Larmes de combat, serait donc mon legs. Ce texte testamentaire portera à jamais ma conviction, mon abattement et mes espérances. ... En cette Sainte-Brigitte, j'ai donc compris qu'un jour, pas si lointain peut-être, là où je serai, je sentirai ce souffle de vie pour lequel j'ai lutté toute mon existence. Un souffle vivifiant, puissant et novateur. Un souffle invincible venir de celles et de ceux qui parviendront à ouvrir à jamais les grilles de «ce monde immenses de rêves et de douleurs muettes» qu'est l'animalité. Mon passage sur terre n'aura donc pas été vain. Et mon âme sera enfin en paix..».

En bonus, Le Figaro vous offre un extrait de la danse frénétique de B.B dans Et Dieu... créa la femme et la chanson engagée La Chasse, chère au cœur de l'actrice.

Et Dieu... créa la femme de Roger Vadim en 1956, avec Brigitte Bardot, Curd Jürgens, Jean-Louis Trintignant, Christian Marquand...

● La chasse, chanson écrite par Jean-Max Rivière pour Brigitte Bardot

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Brigitte Bardot "Larmes de combat" disponible à la fondation éponyme...

Publié le par Ricard Bruno

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Brigitte Bardot: "Mon fils, je l’aime d’une manière spéciale"...

Publié le par Ricard Bruno

Brigtte Bardot avec son chat Nez Rouge alias Câlin...

Brigtte Bardot avec son chat Nez Rouge alias Câlin...

Anxieuse à l’orée de la sortie en librairie de Larmes de combat où elle se livre comme jamais, Brigitte nous ouvre sa porte. Et libère son cœur.

Évoquant peu sa relation avec son fils, BB a décidé de se confier sur les rapports qu'elle entretient avec celui auquel elle a donné la vie.

Durant l’enfance de Nicolas, nos rapports étaient pénibles. Pour lui comme pour moi. Et puis les choses se sont apaisées". explique-t-elle. Avant de continuer:" Aujourd’hui, il a 57 ans, nous nous appelons régulièrement. Vivant en Norvège, il me rend visite une fois par an, à La Madrague, seul ou accompagné de sa famille, de sa femme, de mes petites-filles et même de mon arrière-petite-fille."

"La relation s’est normalisée"

Quand elle évoque Nicolas, c'est pour déclarer que son "fils est formidable".

"Je l’aime d’une manière spéciale. Et lui aussi. Il me ressemble peu. Physiquement, il a beaucoup hérité de son père. Ses mimiques, ses gestes, sa façon de parler sont très Charrier" conclue-t-elle.

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Brigitte Bardot "Larmes de combat" N°1 des ventes en pré commande sur Amazon.fr

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot "Larmes de combat"  N°1 des ventes en pré commande sur Amazon.fr

C'est je JOUR J, il est ENFIN sorti ! certains l'on déjà depuis hier vendu en avance dans les centres Leclerc !

Bonne lecture à tous et dites moi ce que vous en avez pensez une fois lu...

Bruno Ricard

Brigitte Bardot "Larmes de combat"  N°1 des ventes en pré commande sur Amazon.fr
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Pourquoi le livre de Brigitte Bardot qui sort ce jeudi sera le dernier...

Publié le par Ricard Bruno

Séance de travail studieuse à La Garrigue, 2e résidence de Brigitte, avec la Toulonnaise d'adoption Anne-Cécile Huprelle qui co-signe Larmes de combat.

Séance de travail studieuse à La Garrigue, 2e résidence de Brigitte, avec la Toulonnaise d'adoption Anne-Cécile Huprelle qui co-signe Larmes de combat.

Paris Match, Le Monde et... Var-matin. Ce sont les trois titres choisis en premier par Brigitte Bardot pour parler de son livre-événement Larmes de combat (Plon) qui sort demain jeudi 25 janvier.

Même Michel Drucker ou Sept à huit s’y sont pour l’instant cassés les dents... Il faut dire qu’un peu "patraque" comme nombre de Français en ce début d’année, Brigitte n’est pas dans les meilleures dispositions pour se laisser "trucmucher" par la cohorte de médias qui toque à sa porte tropézienne...

Un programme éthique pas "politique"

Alors si "au nom de l'amitié", elle nous l'ouvrait bien volontiers ce mercredi après-midi, c'est pour revenir un brin "anxieuse" sur cet ouvrage-portrait, charriant des réflexions inédites - voire métaphysiques - sur son existence et le sens de son combat.

Mais également un vrai "programme", comme savent si bien le faire les politiques qui lui tendent si peu la main, pour l’avènement d’une éthique animale.

"J’ai connu un monde où la femme était la propriété de son mari, où les enfants n’avaient pas le droit de s’exprimer. On leur a donné une place. J’aimerais que l’évolution de l’humanité passe aujourd’hui par l’amélioration du sort et de la place des animaux", plaide-t-elle, intarissable autant qu’infatigable sur le sujet.

Passage de flambeau

Var-matin: Ce livre que vous dites être le dernier, représente-t-il aussi une forme d’achèvement personnel?

Brigitte Bardot: Le livre contient tout ce que je suis et ai été depuis les 44 ans que j’ai offerts aux animaux. C’est un bilan sans concession, un passage de flambeau.

"Humain destructeur"

-Var-matin: En 2018, qui sont les "vrais" nuisibles?

-Brigitte Bardot: Tout le mal que nous subissons vient de la démographie galopante et incontrôlée de cet être humain envahissant et prédateur... Il s’insinue partout, s’approprie les territoires sauvages qui appartiennent aux animaux, bétonne, défigure, crée des mégapoles inhumaines, se robotise et se détruira. La nature commence à se révolter et ça n’est pas terminé.

une prise de conscience du public

-Var-matin: La promulgation un jour d’une "Loi Bardot" pour endiguer toutes les innombrables dérives liées aux individus animaux que vous dénoncez dans le livre, vous qui croyez aux astres, quelqu’un vous l’a-t-il prédit ?

-Brigitte Bardot:Je me fous des lois qui ne servent en général à rien et emmerdent le monde... Par contre une importante prise de conscience du public pourrait forcer l’inertie gouvernementale. C’est là dessus que je compte.

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Laurence Parisot: "Si je peux aider Brigitte Bardot, je le ferai volontiers"

Publié le par Ricard Bruno

Laurence Parisot, ex-président du MEDEF était l’invitée de Maïtena Biraben ce mercredi 24 janvier. Elle réagit aux propos de Brigitte Bardot dans une interview donnée au journal Le Monde, publiée il y a quelques jours.

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Brigitte Bardot : son testament intime...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : son testament intime...

Dans un nouveau livre, « Larmes de combat », Bardot revient une dernière fois sur sa vie et rétablit quelques vérités. Comme un ultime message.

l n'y aura pas d'autre livre, elle le promet : ses Larmes de combat, titre de son nouvel ouvrage, seront les dernières qu'elle versera avant de quitter ce monde. Après la publication de ses mémoires, dans les années 1990, qui furent un véritable succès, Brigitte Bardot entend fermer une bonne fois pour toutes l'armoire aux souvenirs, régler ses derniers comptes, rétablir quelques vérités et rappeler surtout les combats qu'il reste à mener pour la cause animale, à laquelle elle consacre sa vie depuis plus de quarante ans. Avant de disparaître, la star des sixties réclame encore et toujours plus de morale et d'éthique dans nos relations avec les bêtes, l'abolition de l'hippophagie, la fin de l'abattage sans étourdissement, la suppression de la corrida et des chasses à courre... À 83 ans, son dernier livre a tout d'un testament. Morceaux choisis.

Célébrité

« J'ai été considérée comme l'une des plus grandes stars du monde et, pourtant, je ne suis rien. Cette lucidité m'a toujours habitée. (...) Retourner dans l'anonymat complet est mon rêve. Je me sens prisonnière de moi-même. La plupart de gens connus ne s'appartiennent plus vraiment, c'est vrai. »

Race

« Je ne fais pas partie de l'espère humaine. Je ne veux pas en faire partie. Je me sens différente, presque anormale. Aussi longtemps que l'animal sera considéré comme une espèce inférieure, qu'on lui infligera toutes sortes de maux et de souffrances, qu'on le tuera pour nos besoins, nos loisirs et nos plaisirs, je ne ferai pas partie de cette race insolente et sanguinaire. »

« Je ne pleure jamais. Du moins, pas en public. Je m'y refuse. Ce serait pour moi un signe de faiblesse. »

Beauté

« Je ne me suis jamais sentie belle. (...) J'ai toujours été indéterminée, voire incrédule, quant à l'apparence que je renvoyais. Cela vient probablement du fait que maman m'a collé un appareil dentaire durant mon enfance, ce qui, du reste, s'accordait très bien avec mes grosses lunettes et ma vilaine coiffure... J'étais affublée d'une permanente bien trop frisottée pour conjurer le sort de mes cheveux raides comme des baguettes. J'avais une telle horreur de mon physique que, lorsque j'ai eu 10 ou 11 ans, j'ai décidé de prendre le parti de cette laideur. Je me disais : Je suis moche, cela ne va pas être facile dans la vie, alors accepte-le. Et cela m'est resté. Cela peut étonner, mais je n'ai pas du tout confiance en moi. Tout me terrorise. »

Larmes

« Je ne pleure jamais. Du moins, pas en public. Je m'y refuse. Ce serait pour moi un signe de faiblesse. Je n'aime pas me plaindre, j'ai horreur de l'impudeur des sentiments. Je n'aime pas faire partager mes douleurs profondes aux autres. Pas même à mon mari. En revanche, dans le secret de ma chambre, dans l'intimité de mon bureau, il m'est arrivé de me défouler. »

« Le cinéma n'a été qu'un marchepied, je n'ai jamais aimé cela. »

Argent

« Même dans la plus grande richesse, l'avoir ne m'a jamais intéressée. Je n'ai jamais été attirée par le luxe, la cherté, les bijoux. Tout cela a été un moyen, jamais une fin. (...) Je m'en suis séparée avec un peu de déchirement, mais je me disais que tous ces trucs-là étaient des objets. Les souvenirs se situent dans le cœur, pas au creux d'un tissu ou dans le bois d'une table. Alors, j'ai laissé partir tous ces morceaux de vie, car j'avais l'intime conviction que chacun d'entre eux servirait à sauver des animaux. »

Cinéma

« Le cinéma n'a été qu'un marchepied, je n'ai jamais aimé cela. Au début, cela m'amusait, on parlait de moi... Et, très rapidement, cela m'a vraiment étouffée et détruite. Pendant la vingtaine d'années où je tournais des films, chaque fois que je débutais un long-métrage, je développais des herpès. La simple lecture d'un scénario m'angoissait, comme quand on amène un gosse à l'école. J'appréhendais, j'y allais à reculons, car je considérais que cela ne servait à rien. (...) J'avais un besoin viscéral de faire des choses vraies. »

Lire aussi Brigitte Bardot : beaucoup d'actrices « font les allumeuses » pour décrocher un rôle

Amour

« L'amour en tant que tel ne vaut rien s'il n'est pas passion. J'aime l'amour, c'est bien pour cela que j'ai souvent été infidèle. À chaque relation, je repartais sans cesse en quête d'autres amours quand le présent devenait un peu tiède. Je n'aime pas l'entre-deux, le moins bien. J'ai toujours recherché la passion et, quand elle touchait à sa fin, je faisais ma valise. L'amour, vécu de façon innée et instinctive, a toujours guidé mes pas, mes jours et mes nuits. »

« J'ai soutenu Valéry Giscard d'Estaing, pris parti pour Jospin, affiché mes affinités avec les discours de Jean-Marie Le Pen. »

Maternité

« L'instinct maternel s'apprend, avec du temps et dans une vie calme. Moi, j'en ai été privée et je vis cette déchirure encore aujourd'hui. Durant l'enfance de Nicolas, nos rapports étaient pénibles. Pour lui comme pour moi. Et puis les choses se sont apaisées. Aujourd'hui, nous nous appelons régulièrement. Vivant en Norvège, il me rend visite une fois par an, à La Madrague, seul ou accompagné de sa famille. (...) Nicolas ne semble pas m'en vouloir ni nourrir de l'amertume vis-à-vis de cette drôle de mère que j'ai été. Il n'est pas rancunier. Et pourtant, il en a souffert... Je ne sais s'il a compris des choses de moi, de notre histoire commune. Nous n'avons jamais parlé de son enfance. Jamais. »

Politique

« Toute ma vie, j'ai été très vacillante s'agissant de mes opinions politiques. J'ai soutenu Valéry Giscard d'Estaing, pris parti pour Jospin, affiché mes affinités avec les discours de Jean-Marie Le Pen... J'ai aussi sollicité Jean-Luc Mélenchon. Et si jamais un communiste prenait position pour une cause qui me tient à cœur, comme la lutte contre l'hippophagie, je courrais à sa rencontre pour le remercier... »

Vieillesse

« J'ai toujours vécu dans l'idée que l'on perd inévitablement ce que l'on a, et ma jeunesse, ma beauté, ma fraîcheur n'ont pas fait exception. Il ne me reste pas grand-chose de mes jeunes années, si ce n'est mon âme, une âme d'enfant, encore émerveillée par plein de petites choses. Je m'amuse et me désespère de tout. Je suis très naïve également, je me fais avoir facilement. »

« L'idée de la mort me tétanise. (...) C'est l'après-mort qui est affreuse. »

Religion

« Je ne me suis jamais sentie à l'aise avec l'idée de religion. Je préfère une spiritualité libre, un rapport direct avec le ciel. J'ai très peu lu la Bible, tous ces textes me barbent. J'aime les lieux saints parce qu'ils sont beaux. Comme je l'ai dit, c'est l'esprit qui m'anime, ce vers quoi il tend. Le reste, les lois, les conseils et les confessions des hommes, je m'assieds dessus. Mais je comprends que certaines personnes, désespérées ou pas, aient besoin de croire. Cette idée de transcendance est présente dans mon rapport personnel avec la Sainte Vierge. (...) Je lui parle sans détour, sans bla-bla, parfois même je ne prononce aucun mot : je lui parle avec le cœur. (...) Si elle ne m'avait pas accompagnée de sa miséricorde au moment voulu, je serais morte depuis longtemps. J'en suis convaincue. »

Mort

« L'idée de la mort me tétanise. Car je ne suis pas sûre qu'on retrouve, ailleurs, les gens que l'on a connus. (...) C'est l'après-mort qui est affreuse. Ce que le corps devient. C'est sale. La crémation n'est pas une solution, car j'ai peur de brûler et j'ai peur du feu. Je me sens très loin de l'idée que je retournerai à la terre. Je ne sais si la vie après la mort existe. Je ne sais pas et je n'en ai pas forcément l'espérance. Quel bordel peut encore nous attendre de l'autre côté ? Autant que l'on dorme. Pour toujours. »

Sacrifice

« Si, un jour, on m'avait proposé un pacte en me disant par exemple Brigitte Bardot, donnez votre vie et on ne tuera plus jamais de chevaux pour les manger, ou encore on ne chassera plus d'animaux sauvages, je me serais agenouillée, en attendant mon exécution, sans aucun problème. »

« Larmes de combat », de Brigitte Bardot, éditions Plon. Les droits d'auteur seront reversés à sa fondation.

 

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Bardot livre son testament en faveur des animaux dans "Larmes de combat"

Publié le par Ricard Bruno

Dans son nouveau livre "Larmes de combat", l'icône du cinéma français Brigitte Bardot raconte son combat pour les animaux, qui l'ont "sauvée" du vertige des feux de la rampe, et plaide pour "un avenir commun" à tous les êtres vivants.

"Ce texte testamentaire portera à jamais ma conviction, mon abattement et mes espérances" et constitue "mon legs", assure "BB", âgée de 83 ans, dans ces confessions à paraître jeudi chez Plon.

"Je n'écrirai plus jamais d'autres livres", avait-elle assuré auparavant à l'AFP.

Dans cet ouvrage de près de 250 pages, Brigitte Bardot évoque son enfance, ses années sur les plateaux de tournage, la célébrité, ses amours, sa rupture brutale avec le cinéma en 1973, son cancer du sein.

Mais surtout, le "mythe vivant", comme elle se qualifie, revient longuement sur "le sens de (son) combat" pour ses amis à plumes et à poils et "l'animal que je suis".

"Je ne fais pas partie de l'espèce humaine. Je ne veux pas en faire partie. Je me sens différente, presque anormale", explique l'ancienne actrice.

La star, qui a crevé l'écran en 1956 à 22 ans dans le film "Et Dieu créa la femme", dit avoir toujours été sensible à la cause animale. "Enfant, je savais, je pressentais être un animal."

Son premier mari, Roger Vadim, lui a ouvert les yeux sur les conditions de mise à mort dans les abattoirs, relate-t-elle.

Son changement radical de vie en 1973 lui a ensuite permis de se consacrer entièrement à son "combat pionnier" et souvent mal compris. "Ma première partie de vie fut comme le brouillon de mon existence", quand la deuxième a apporté "les réponses aux questions que je me posais jusque-là".

- Sarkozy, Hulot 'grandes déceptions' -

A travers de nombreux souvenirs et anecdotes, Bardot retrace sa lutte pour les bébés phoques, la création de sa fondation et s'en prend pêle-mêle à la corrida, la chasse, les zoos, l'élevage industriel, la fourrure ou encore la consommation de viande de cheval dont elle espère voir l'abolition "avant (sa) mort".

Elle fustige aussi Nicolas Sarkozy et Nicolas Hulot, deux "grandes déceptions" politiques sur la protection des chevaux et l'abattage des loups.

La militante, végétarienne, répète que "l'animal (l)'a sauvée" d'une célébrité étouffante et que les bêtes qu'elle recueille dans sa maison de La Madrague à Saint-Tropez, où elle vit retranchée depuis de nombreuses années et où elle souhaite être enterrée, constitue sa "famille proche".

Pour autant, BB n'oublie pas ses anciennes amours, notamment Serge Gainsbourg, ses amitiés, comme avec Marguerite Yourcenar, arrivée chez elle un jour "trempée comme une soupe avec un parapluie et des bottes" et les proches qui l'entourent, tel son mari Bernard d'Ormale.

Bardot revient aussi sur les polémiques qu'elle a créées en refusant sa grossesse et son fils Nicolas et par ses propos sur l'immigration.

A propos de son fils, elle assure que "la relation s'est normalisée".

Concernant ses cinq condamnations pour incitation à la haine raciale, elle dit n'avoir "jamais demandé à personne d'être raciste et je ne pense pas nourrir de haine raciale". Elle assure être contre l'égorgement à vif pratiqué lors des abattages rituels chez les juifs et les musulmans. Rien de plus.

- Sainte Vierge -

Ces condamnations visaient des propos contre la population musulmane qui selon elle "nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes", ou encore contre "des clandestins ou des gueux (qui) profanent et prennent d'assaut nos églises pour les transformer en porcheries humaines".

Bardot avoue encore sa "peur de la mort" et trouver refuge dans son "rapport personnel avec la Sainte Vierge".

Elle espère laisser le souvenir d'une femme qui aura levé le tabou de "l'humanité animale, de l'animalité humaine" et plaide pour "un avenir commun" à tous les êtres vivants. "Mon passage sur Terre n'aura donc pas été vain. Et mon âme sera enfin en paix."

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