Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

brigitte bardot

Roger Vadim et le BB boum...

Publié le par Ricard Bruno

Sur Arte, une soirée consacrée au réalisateur de «Et Dieu… créa la femme» qui sublima l’insolence de Bardot.

Roger Vadim sur le tournage de «la Curée» (1966)

Roger Vadim sur le tournage de «la Curée» (1966)

On pourrait s’amuser à recenser, dans l’histoire du cinéma, la façon dont les actrices apparaissent à l’image, ou plutôt comment la mise en scène fait d’une simple entrée dans le champ un événement, une épiphanie. C’est, dans Péché mortel de John M. Stahl, le visage de Gene Tierney éclipsé par le livre qu’elle est en train de lire, ou dans la Femme et le Pantin de Joseph von Sternberg, celui de Marlène Dietrich dissimulé sous un loup en dentelle, ou encore le profil de Kim Novak découpé sur fond rouge et or dans Vertigo. Des visages occultés, masqués, tronqués, dont le dévoilement est différé pour ne pas en déflorer le mystère. Avec Bardot, c’est au contraire la mise à nu qui crée la sidération.

Dans Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim, avant même d’être un visage, elle est un corps, dont la nudité, protégée par un drap blanc étendu sur un fil, comme un écran de cinéma, ne tarde pas à s’offrir. Caressant ses jambes mutines qui depassent du linge, la caméra bascule derrière la toile pudique, change de point de vue pour adopter celui de BB - elle ne cessera dès lors d’être de son côté, au sens propre comme au figuré - et c’est alors qu’elle apparaît, prenant lascivement le soleil, nue comme Eve, mais fuselée par la grâce altière qui lui tient lieu de pudeur et l’ingénuité d’un plaisir qui ignore le péché. En mettant en scène le surgissement de Bardot dans le plan comme une naissance miraculeuse et inaugurale, faisant écho au titre du film, Vadim orchestrait en même temps, et ce fut là son génie, l’apparition d’un corps inédit, indolent et sensuel, dans un cinéma français qui sentait encore la naphtaline.

Brigitte Bardot en 1960. (Photo Hulton Archive. Getty images)

Brigitte Bardot en 1960. (Photo Hulton Archive. Getty images)

Avait-il pressenti l’onde de choc qu’une telle liberté, une telle insolence, allaient provoquer dans la France bourgeoisement conformiste et pudibonde des années 50 et jusqu’aux Etats-Unis où le film sera un triomphe immédiat ? Allez savoir. Au lieu de créer une vamp de plus, Vadim, Pygmalion modeste, dira s’être contenté de laisser s’exprimer sans la brider la nature de Brigitte, cette présence animale, au maintien de danseuse, ce phrasé nonchalant et direct d’une femme-enfant propulsée sex-symbol planétaire.

Filmer les femmes de sa vie, dont il révélera souvent le talent (Bardot, donc, puis Annette Stroyberg, Catherine Deneuve et Jane Fonda), ses amis (Christian Marquand, Robert Hossein, Boris Vian), ses lieux de villégiature, qui deviendront alors des destinations en vogue (Saint-Tropez, Megève) : telle sera la signature de Vadim. Un cinéma marqué par «le goût de la transgression et la célébration du plaisir hédoniste», rappelle Olivier Nicklaus dans le documentaire élégant qu’il consacre au cinéaste, uniquement composé d’archives, extraits de films et d’interviews d’époque.

Séducteur, prince du cool, dandy à la vie tourbillonnante et joyeuse, Roger Vadim (1928-2000), né Plemiannikov, aura su incarner avec légèreté l’effervescence d’une génération, la sienne, aspirant à l’insouciance après les années noires et miséreuses de la guerre. Monté à Paris, où il s’étourdit de plaisir, de jazz et de mambo dans les caves enfumées de Saint-Germain-des-Prés, il sera reporter à Paris Match, scénariste et assistant de Marc Allégret - pour lequel il fera passer des essais à la toute jeune BB dont il tombera illico amoureux - et bientôt cinéaste, refusant de se laisser museler par les carcans de la morale. Vadim, c’est le chaînon manquant entre les existentialistes, qu’il fréquentera, et la Nouvelle Vague, qui l’adoubera. Le Sagan du cinéma, dont la petite musique saura prendre le pouls d’une époque en injectant vie et modernité, mais dont l’œuvre inégale, notamment à partir de la fin des années 70, finira par lui coller l’image d’un dilettante peu inspiré, cultivant le scandale pour renouer avec le succès. En définitive, Vadim aura tout simplement préféré la vie au cinéma.

Bardot et Vadim sur le tournage du «Repos du guerrier» (1962). (Photo Getty images)

Bardot et Vadim sur le tournage du «Repos du guerrier» (1962). (Photo Getty images)

Partager cet article
Repost0

Il y a 60 ans, Roger Vadim révélait Brigitte Bardot dans "Et Dieu…créa la femme"...

Publié le par Ricard Bruno

Il y a 60 ans, Roger Vadim révélait Brigitte Bardot dans "Et Dieu…créa la femme"...

En décembre 1956, Brigitte Bardot, 22 ans, devenait en un seul film un sex-symbol, l'incarnation de la révolution des moeurs qui s'annonçait : dans "Et Dieu... créa la femme", de Roger Vadim, elle est Juliette, ingénue et provocante à la fois. Aujourd'hui, elle s'amuse du scandale que le film a provoqué dans les milieux conservateurs.

Le tournage de ce film devenu culte reste l'un des grands souvenirs de cinéma de l'ancienne actrice, "dans un village authentique encore loin de la foule déchaînée, plein de charme, de pêcheurs et d'accent du midi",  confie-t-elle à l'AFP à l'occasion de cet anniversaire. Son pire souvenir ? "Quand le film s'est arrêté et que le rêve prenait fin avec ma séparation d'avec Vadim..."
 
Au sommet de sa beauté, avec Saint-Tropez pour cadre, Brigitte Bardot y danse un mambo fiévreux et suggestif, faisant chavirer les prétendants joués par Jean-Louis Trintignant, Christian Marquand et Curd Jürgens. Pour la première fois au cinéma, une femme exprime son désir à l'égal d'un  homme. Les ligues de vertus crient au scandale mais BB devient le modèle de nombreuses Françaises.
 
Des scènes sont coupées par la censure, notamment celle explicite d'un cunnilingus, qu'Arte va dévoiler pour la première fois le 28 décembre, lors d'une soirée anniversaire. Après la diffusion du film, la chaîne proposera "Roger Vadim, Mister Cool", un documentaire inédit d'Olivier Nicklaus.

Vadim : BB était une fille de son temps, sans tabouDans la vie, BB affichera le même esprit de liberté que son personnage,  "une fille de son temps, affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société", selon Vadim.
 
"Brigitte Bardot n'est pas Simone de Beauvoir, mais avec son personnage libre, et libre de son corps, elle a parlé aux femmes de cette époque. BB a été l'un des signes forts dans une période d'ascétisme, avec la volonté de faire bouger les choses", estime Françoise Picq, historienne du féminisme.
 
Soixante ans après la sortie du film, Brigitte Bardot s'amuse toujours du scandale provoqué dans les milieux conservateurs : "C'était rigolo parce qu'en  fin de compte, il n'y a rien de choquant !", estime l'actrice.

Brigitte Bardot : "J'ai adoré ce rôle""Le mambo que j'y danse a été totalement improvisé. J'ai laissé libre cours à mon instinct. J'ai dansé comme j'en avais envie, envoutée par la musique, c'est tout ! Ça vous épate hein ?", ajoute BB, qui assure par ailleurs être restée indifférente au grand mouvement d'émancipation suscité par le film. "Je n'ai jamais eu l'esprit tarabiscoté, et j'ai adoré ce rôle écrit sur mesure pour moi, point barre!", dit-elle.
 
Quel regard porte Bardot sur la condition féminine en 2016 ? "Je m'en fous ! La condition animale est beaucoup plus préoccupante", dit-elle à 82 ans, avec son sens intact de la provocation.
 
Le phénomène BB déclenché par le film ? "Il m'est tombé dessus comme à  Gravelotte!", affirme l'ancienne actrice. Le succès aussi, dit-elle : "On ne s'y attend jamais, car on doute toujours."
 
Dans le portrait qu'il consacre à Roger Vadim, Olivier Nicklaus définit le cinéaste comme celui qui a été le premier à ériger l'hédonisme en vertu, à la scène comme à la ville. Le cinéaste assure qu'il a laissé BB "jouer avec ses défauts et ses qualités un personnage pas exactement le sien, mais correspondant à sa nature".

Un film qui a rapporté plus de devises que la Régie Renault

"J'ai trouvé Vadim sublime de beauté, mais je n'aurais jamais pensé qu'il tomberait amoureux de moi. Tout ce que j'ai appris, je l'ai appris avec lui",  confie l'actrice.
 
"Et Dieu créa... la femme" scellera toutefois la fin de leur amour. Ils divorcent le 6 décembre 1957, un an après la sortie du film. Pendant le tournage, Brigitte Bardot est tombée amoureuse de Trintignant.
 
"Le film a été notre enfant artistique. Ce fut une façon merveilleuse de  rompre !", a commenté Vadim.
 
 Avec plus de 4 millions d'entrées en France et le double aux USA, malgré la censure, "Et Dieu... créa la femme" rapporta plus de devises que la Régie Renault, selon Antoine Pinay, alors ministre des finances du général de Gaulle.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Bardot, tueuse de tabous...

Publié le par Ricard Bruno

Bardot, tueuse de tabous...

Film culte, "Et Dieu... créa la femme" fête ses 60 ans. Le mythe Bardot qu'il a fait naître reste intact. Fascinant.

Et Roger Vadim créa BB, un mythe qui fête ces temps-ci ses 60 ans. Pas Brigitte Bardot mais la bombe lancée par le cinéaste dans "Et Dieu… créa la femme" – sorti à la fin de 1956 –, la Juliette dont la sensualité sans apprêt anéantit l’image de ce que l’on appelait alors une belle femme au cinéma. Décédée cette semaine, Michèle Morgan incarnait une héroïne bourgeoise, bien élevée même en soutien-gorge, dans l’atmosphère brûlante des "Orgueilleux". d’Yves Allégret, où elle tombait amoureuse d’un Gérard Philippe halluciné…
Mais il est impossible de trouver une photo de Michèle Morgan « en cheveux », comme l’on disait, a fortiori dans le simple appareil de sa beauté. Pas plus qu’on ne trouverait un portrait au naturel des vedettes de l’époque, Martine Carol en tête, pourtant garantie 100 % sensuelle par les producteurs de "Caroline Chérie" où les scènes de nu étaient doublées par une certaine Nadine Tallier. Laquelle eut bien raison d’abandonner sa carrière d’interprète de jeunes filles légères pour embrasser la noblesse et le bon goût sous le nom de baronne de Rothschild.

 

Un mambo suggestif quoiqu'improvisé
 

En 1956, dans la France de René Coty, l’irruption de Brigitte Bardot, pourtant sortie de la bonne bourgeoisie parisienne et déjà à l’affiche de plusieurs films depuis quelques années, est comme l’arrivée d’une comète. Un phénomène naturel irrésistible, qui danse un mambo suggestif, quoique totalement improvisé, sur la plage de Saint-Tropez, « village authentique encore loin de la foule déchaînée, plein de charme, de pêcheurs et d’accent du Midi » confie, 60 ans plus tard, celle qui en est devenue l’habitante la plus célèbre.
C’est, disent les historiens du cinéma, la première fois qu’une femme exprime son désir à l’égal d’un homme. Les ligues de vertus crient au scandale mais BB devient le modèle de nombreuses Françaises. Des scènes sont coupées par la censure, notamment une particulièrement explicite, qu’Arte va dévoiler pour la première fois le 28 décembre, lors d’une soirée anniversaire.
Dans la vie, Brigitte Bardot affichera le même esprit de liberté que son personnage, « une fille de son temps, affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société », selon Vadim. « Brigitte Bardot n’est pas Simone de Beauvoir, mais avec son personnage libre, et libre de son corps, elle a parlé aux femmes de cette époque. BB a été l’un des signes forts dans une période d’ascétisme, avec la volonté de faire bouger les choses », estime Françoise Picq, historienne du féminisme.
« L’enfant artistique » du cinéaste et de sa muse, qui se quittèrent après film – elle s’était éprise de Jean-Louis Trintignant sur le tournage –, fut un franc succès. Avec plus de 4 millions d’entrées en France et le double aux USA, malgré la censure, "Et Dieu… créa la femme" rapporta plus de devises que la Régie Renault, selon Antoine Pinay, l’un des ministres des Finances du général de Gaulle. Comparaison poétique !
Critiquant le film de Vadim, la revue Cinémonde avait écrit de BB : « Le sex-appeal, c’est Marlène Dietrich, le glamour, c’est Ava Gardner, le oomph, c’est Jane Russell, le t’ça, c’est Suzy Delair, le pep, c’est Marilyn Monroe, Brigitte Bardot mélange tous ces ingrédients explosifs, y ajoute un zeste de fantaisie personnelle, elle sera le pschitt ! ». La revue a disparu depuis longtemps et il n’est pas sûr que toutes les stars énumérées évoquent encore quelque chose de précis. Bardot reste un mythe. Même si elle se préoccupe aujourd’hui plus de la condition animale que de celle des femmes dont elle s’écrie crûment : « Je m’en fous ! »

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Personne ne bouge ! Spécial Brigitte Bardot Mercredi 28 Décembre 2016 sur ARTE !

Publié le par Ricard Bruno

Personne ne bouge ! Spécial Brigitte Bardot Mercredi 28 Décembre 2016 sur ARTE !

Genre : Magazine culturel


Date de sortie : 2015


Présentateur(s) : Philippe Collin, Xavier Mauduit, Frédéric Bonnaud        

Résumé :
Au sommaire :
Story : BB et Roger Vadim dans les années 1950

Garde-robe : Bardot réinvente la mode

Clipologie : «La Madrague», «Bonnie & Clyde», «Comic strip»

Star system : Pousser la chansonnette avec élégance, la méthode Bardot

Icône : «Le Mépris» de Jean-Luc Godard

Perle rare : En 1968, Miss Bardot est interviewée en anglais par la BBC

 

Partager cet article
Repost0

Des photos inédites de Brigitte Bardot exposées pendant un an au Musée de la gendarmerie...

Publié le par Ricard Bruno

Des photos inédites de Brigitte Bardot exposées pendant un an au Musée de la gendarmerie...

La grande expo de l'année 2017 dans le tout nouveau musée de la place Blanqui sera consacrée à BB avec de nombreux clichés de la star à Saint-Tropez, dont beaucoup d'inédits.

Au naturel. À l'image de Brigitte Bardot. C'est ainsi que l'une des icones mondiales sera présentée, dès février, au musée de la gendarmerie et du cinéma, pendant quasiment une année pleine, exactement du 1er février 2017 au 15 janvier 2018.

Il s'agit d'une exposition de photographies qui la représenteront dans sa ville d'adoption. L'éternelle fiancée de Saint-Tropez dans sa vie de tous les jours.

"'est ce qui va rendre cette exposition unique, souligne son époux Bernard d'Ormale. Ici, on ne verra pas la star mais la femme, sur des images prises exclusivement au village".

Paris Match et Var-matin

Pour la signature des photos, de grands noms se sont déjà engagés, comme le magazine Paris-Match ou les agences de photographies Getty et Gamma-Rapho.

Acteur au quotidien de la vie locale Var-matin est bien évidemment associé à cette célébration. Le journal met à disposition les images de ses photographes et journalistes saisies au fil des décennies, toujours très respectueux de l'image de Brigitte Bardot l'actrice certes, mais surtout la Tropézienne, la femme, la femme engagée.

Après un long travail de recherches dans les archives du journal, assuré par Franz Chavaroche, les images présentées au titre de Var-matin sont signées Marie-Claude Pichon, Marc Voléry, Michel Luccioni, Franz Chavaroche, Luc Boutria, Patrick Bar et Philippe Arnassan .

"L'intérêt de l'événement, précise Franz Chavaroche, réside aussi dans le fait que nous allons présenter des images inédites".

Autant dire des trésors.

Lors du dernier conseil municipal, la commune a officialisé l'organisation de l'exposition et voté un montant de 40.000 euros pour sa mise en œuvre au musée de la gendarmerie et du cinéma.

Une statue de bronze

Cet événement en précédera un autre, probablement en mai, celle du dévoilement de la statue de Brigitte Bardot sur la place Blanqui. Le projet était dans les tuyaux depuis longtemps (cf notre article du 3 juin) mais c'est l'adjoint à la culture, Claude Bérard, qui l'a officiellement dévoilé lors du dernier conseil municipal.

Dessinée par le maître de l'érotisme italien Milo Manara, la statue en bronze est en train de prendre forme chez un sculpteur de Pietrasanta, la région du marbre de Carrare.

Une icône mondiale, des images inédites, un écrin déjà célèbre - le musée de la gendarmerie et du cinéma - tout semble déjà réuni pour faire de cette exposition un événement très couru.

Des photos inédites de Brigitte Bardot exposées pendant un an au Musée de la gendarmerie...
Des photos inédites de Brigitte Bardot exposées pendant un an au Musée de la gendarmerie...
Des photos inédites de Brigitte Bardot exposées pendant un an au Musée de la gendarmerie...
Des photos inédites de Brigitte Bardot exposées pendant un an au Musée de la gendarmerie...
Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot appelle les Français à faire la grève de la viande

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot appelle les Français à faire la grève de la viande

Dans une interview accordée à Var-matin/Nice-Matin, la protectrice emblématique des animaux souhaite "que les Français fassent la grève de la viande".

Trente ans qu’elle se bat avec ses bénévoles pour faire avancer la cause animale. Et, quoi qu’elle en dise, avec succès.

Mais, pour Brigitte Bardot, tant qu’il restera un chien, un chat ou n’importe quel animal en danger ou en souffrance, il ne sera pas temps de baisser les armes.

B.B. livre dans le dernier magazine hors-série de Nice-Matin et Var-matin ses derniers combats, avec l’espoir de voir "au moins un vœu se réaliser".

Parmi eux, Brigitte Bardot appelle les Français à faire la grève de la viande, "au moins quelques jours". "Ça ne leur ferait pas de mal et ça foutrait en pistouille toutes ces histoires d’abattoirs. Imaginez le bordel si les Français ne mangeaient plus de viande pendant trois jours!, explique-t-elle en riant. Bien sûr, je serais critiquée mais comment peut-on donner un travail à des gens en leur disant vous allez égorger des animaux innocents? L’homme se déshumanise totalement. On perd le sens de beaucoup de choses..."

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Pour Bardot, Morgan fut "l'icône élégante et magnifique du cinéma"...

Publié le par Ricard Bruno

Pour Bardot, Morgan fut "l'icône élégante et magnifique du cinéma"...
Pour Bardot, Morgan fut "l'icône élégante et magnifique du cinéma"...

Brigitte Bardot a rendu hommage à Michèle Morgan, après l'annonce de sa mort, à 96 ans, mardi.

Michèle Morgan fut "l'icône élégante et magnifique du cinéma" et "emporte avec elle la splendeur d'une époque dont elle fut la reine", a estimé Brigitte Bardot dans un texte manuscrit adressé mardi soir. "Quelle tristesse, dans la brume d'aujourd'hui, ses beaux yeux se sont fermés à jamais, après avoir illuminé et ébloui, presque un siècle, le cinéma dont elle fut l'icône élégante et magnifique", ajoute l'ancienne actrice.

Décédée mardi à l'âge de 96 ans. La comédienne Michèle Morgan, l'une des plus grandes actrices du cinéma français du XXe siècle, connue des cinéphiles comme "les plus beaux yeux" du cinéma, est décédée mardi à l'âge de 96 ans, a annoncé sa famille. 

Autre article consacré à la disparition de Michèle Morgan dans la revue "Paris Match" :

http://www.parismatch.com/People/Disparition-de-Michele-Morgan-les-stars-lui-rendent-hommage-1148960

Partager cet article
Repost0

La St Tropez di BB sessant’anni fa Dio creò la donna...

Publié le par Ricard Bruno

Il 28 novembre 1956 usciva il film di Vadim. Un’occasione per riscoprire la Costa Azzurra

Alla fine sono rimasti tutti e due. Lei ci vive, ma senza farsi vedere in giro, misteriosa come le vere star. Lui, parigino, ha voluto essere sepolto nel piccolo cimitero sul mare. Perché le storie di Brigitte Bardot e di Roger Vadim, regista e suo primo marito, sono inseparabili da Saint Tropez, dove tutto è cominciato. Esattamente 60 anni fa, il 28 novembre del 1956, quando uscì Et Dieu créa la femme, il film girato qui che trasformò BB in un sex symbol e un petit village di pescatori nel posto più glamour della riviera francese.    

La St Tropez di BB sessant’anni fa Dio creò la donna...

Tornare ora, nella tranquillità del fuori stagione, a St. Trop’ è il modo per ritrovare un po’ delle atmosfere Anni 50, senza l’invasione estiva degli yacht e i selfie sulla spiaggia di Pampelonne davanti al Club 55. Che deve la sua fama proprio al film di Vadim, quando quella cabane de pêcheurs sul mare, cucina familiare e niente di più, diventò la cantine della troupe. Era il 1955, e voilà nasceva un mito. Altro luogo di culto, l’Hotel de la Ponche, davanti all’omonima spiaggetta location del film. Era il bar dei pescatori quando Margot e Lucien, origini italiane, lo acquistarono nel 1938, racconta la figlia Simone Duckstein , attuale proprietaria, che ne ha mantenuta intatta l’anima, niente arie da palace, nessuna piscina o spa, basta il mare.  

Nel 1953 si apre qualche camera e i primi ospiti sono Sartre e Simone de Beauvoir. I Bardot, con Brigitte adolescente e la sorella Mijanou, arrivano ogni estate con il train bleu da Parigi, e prima di riaprire la casa delle vacanze, in rue de la Miséricorde, si fermano a far colazione alla Ponche, focaccia e caffè. Françoise Sagan diventa un’habituée, sempre la camera 1, e poi Juliette Gréco, Jeanne Moreau, Picasso, e via declinando. Oggi c’è la suite Brigitte Bardot, il manifesto originale e foto del film, e la sala da pranzo BB affacciata sul mare. All’epoca lei era sposata con Vadim, ma innamorata di Trintignant, il protagonista maschile, che alloggiava alla Ponche. E lì passò la prima notte con Gunter Sachs, che sarebbe diventato il suo terzo marito e per lei inondò di petali di rosa la villa la Mandrague, lanciandoli da un elicottero. Tutti gli uomini della sua vita sono venuti a Saint Tropez e alla Ponche.  

All’incontro per ricordare i 60 anni del film che madame Duckstein ha organizzato all’hotel poche settimane fa c’erano il quarto e attuale marito, Bernard d’Ormale, e Henry Jean Servat, che ha appena pubblicato da Flammarion Style Bardot. Ma non BB. Lei è l’icona, e come tale non si fa vedere. Si divide fra la Mandrague e la Garrigue, le due ville che possiede qui, gli amatissimi animali, la Fondazione che ha creato.  

Per rivivere la Saint Tropez di BB bisogna girare per la Bourgade, con le stradine e le case color ocra, cappelle e piccoli oratori urbani, godersi il panorama dalla cittadella, andare per la città vecchia, sul quai de la Rampe, sul quai Jean Jaurés dove si affaccia come allora l’Escale, diventato ristorante chic. Passeggiare per Place des Lices, la grande spianata di terra battuta del mercato provenzale e delle partite di pétanque dove c’è la pâtisserie La Tarte Tropézienne, la specialità più famosa, inventata da Alexandre Micka, pasticcere polacco arrivato a Saint Tropez nel 1945. Ricetta segreta, ça va sans dire, e ai tempi del film Micka la portava tutti i giorni alla troupe: fu BB a proporgli di battezzarla «torta di Saint Tropez». . Anche i musei sono cinefili, a St.Trop’. Il classico Musée de l’Annonciade è stato inaugurato proprio nel 1956, e la prossima mostra, dal 15 dicembre, fa riscoprire i Signac, i Matisse, i fauves della collezione. E quest’estate ha aperto il Musée de la Gendarmerie et du Cinéma, nella caserma-simbolo dei film di De Funés.  

L’ultima tappa è il cimitero marino. Perché ci sono scene girate qui, certo. E poi per rendere omaggio alla tomba di Vadim. Quando lo seppellirono, nel 2000, le 5 donne ufficiali della sua vita c’erano tutte, quasi un remake del film dell’amico/nemico Truffaut, L’uomo che amava le donne: Annette Stroyberg, Jane Fonda, Catherine Schneider, Marie-Christine Barrault. E, naturalmente, BB. 

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Décès de madame Michèle Morgan...

Publié le par Ricard Bruno

Décès de madame Michèle Morgan...

Michèle Morgan, née le 29 février 1920 à Neuilly-sur-Seine, était une actrice française. Elle est décédée le 20 décembre 2016, à l'âge de 96 ans.

La disparition inattendue de l'actrice célèbre pour ses rôles dans La Symphonie pastorale ou encore Le Quai des brumes a déclenché une importante vague d'émotion en France et dans le reste du monde.

Michèle Morgan avait tournée aux côtés de Brigitte Bardot dans le film "Les grandes manœuvres"...

J'avais eu l'honneur et le bonheur de m'entretenir avec elle au téléphone durant plus d'une demie heure, je devais la rencontrer mais cette dernière me fît dire qu'elle ne voyait plus grand chose et qu'une interview au téléphone était préférable et ce pour son témoignage sur Brigitte Bardot ...je peux vous dire que je fût réellement intimidé même à distance.

J'ai la chance d'avoir enregistré cette interview par téléphone, bien sûr avec son accord...afin de me replonger par la suite pour l'écriture de mon livre sur Brigitte Bardot...

 

Bruno Ricard

Partager cet article
Repost0