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brigitte bardot

Brigitte Bardot...Images rares...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot arrive pour la Mostra de Venise, en août 1953...

Brigitte Bardot arrive pour la Mostra de Venise, en août 1953...

Brigitte Bardot et son époux Roger Vadim, lors de la Mostra de Venise en août 1953

Brigitte Bardot et son époux Roger Vadim, lors de la Mostra de Venise en août 1953

Brigitte Bardot sur le Vaporetto qui relie Venise au Lidoelle a fait connaissance avec les bersagliers qui vont monter klaxonner à la garde d'honneur au palais du festival

Brigitte Bardot sur le Vaporetto qui relie Venise au Lidoelle a fait connaissance avec les bersagliers qui vont monter klaxonner à la garde d'honneur au palais du festival

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"C’est de la bêtise ou du terrorisme intellectuel" : Brigitte Bardot s’en prend à ceux qui la traitent de raciste

Publié le par Ricard Bruno

"C’est de la bêtise ou du terrorisme intellectuel" : Brigitte Bardot s’en prend à ceux qui la traitent de raciste

Tout simplement pour dire UN GRAND Bravo à Brigitte, je te rejoint parfaitement dans tes propos, on est obligé de crier fort voir plus pour être entendu...

Tu ne lâche RIEN, on ne lâche RIEN !

Bruno Ricard 

L’ancienne actrice Brigitte Bardot est connue aujourd’hui pour défendre les animaux et elle ne cesse de prendre la parole sur les réseaux sociaux pour donner son avis sur la société et les diverses thématiques qui l’habitent. Certaines de ses paroles et de ses mots sont parfois jugés extrêmement provocants et limites a tel point qu’elle souvent pointés du doigt comme étant raciste notamment sur les sujets du halal ou de l’Aïd, une dénonciation qu’elle a décide de faire taire lors de son entretien avec nos confrères du Point ce 17 août. "C’est de la bêtise ou du terrorisme intellectuel, mais ça ne m’impressionne pas. Quand je m’en prends, ce qui arrive souvent, à Willy Schraen, le patron des chasseurs, qui ose célébrer 'le plaisir de tuer', personne ne m’accuse de racisme anti-blanc. Je dénonce les abjections d’où qu’elles viennent, pas des communautés ou des couleurs de peau. Et puis, quand vous défendez la cause animale, vous êtes toujours obligé de crier fort. Sinon, personne ne vous écoute !" a-t-elle tenu à expliquer. 

Les animaux ? Brigitte Bardot a décidé de les défendre suite à un évènement précis survenu sur le tournage du film, L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Companeez. "Un jour, je me retrouve sur le plateau avec une figurante qui tient une chevrette avec une ficelle en guise de laisse. Pendant la pause, je m’approche et commence à caresser l’animal, quand la femme me dit : ‘dépêchez-vous de finir votre film, parce que, dimanche, pour la communion de mon fils, j’ai prévu de faire un méchoui avec cette bête’. Le mot de méchoui a déclenché quelque chose de très violent chez moi. J’ai vu trente-six chandelles et acheté aussitôt la chevrette, que j’ai ramenée à mon hôtel, un quatre ou cinq-étoiles" s’est-elle souvenue.

Source de l'article : Cliquez ICI

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"Il m’appelait ‘ma biche’" : Brigitte Bardot évoque cash ses relations avec les présidents français

Publié le par Ricard Bruno

"Il m’appelait ‘ma biche’" : Brigitte Bardot évoque cash ses relations avec les présidents français

Après que Brigitte Bardot ait souffert de problèmes respiratoires cet été, Mireille Dumas, qui avait réalisé un documentaire en son honneur intitulé Brigitte Bardot, L’insoumise, avait confié qu’elle allait mieux au micro d’Europe 1. "Écoutez, comme toute personne d'un âge certain, elle a souffert de la chaleur. C'est un été qui est quand même difficile, mais là, elle va bien", avait-elle dévoilé.

L’ancienne actrice BB a été interrogée par nos confrères du Point ce 17 août, l’occasion pour elle d’évoquer son parcours et notamment sa relation avec les divers présidents qu’elle a rencontré tout au long de sa vie. Elle a notamment révélé l’identité de celui qui l’avait le plus aidé : Valéry Giscard d’Estaing. "Il était très disponible, il allait droit au fait, il essayait de régler les problèmes." a-t-elle commencé à témoigner avant de poursuivre sur ses successeurs. "Chirac, lui, est celui qui m’a le plus promis, mais il n’a rien tenu du tout. Il était adorable, il m’appelait 'ma biche' et m’envoyait des petits mots charmants. Il avait peut-être une idée derrière la tête (rire). Quant à Macron, ça aura été un fiasco total. Lorsque je l’ai rencontré, en 2018, j’ai été surprise par son sérieux et l’attention qu’il portait à tous les sujets que nous avons abordés. Après que j’ai dénoncé le scandale de l’hippophagie, l’un de mes premiers combats, il a paru étonné et même indigné. 'Quoi ? On mange encore du cheval en France ?' Il ne savait pas que, chez nous, on tue 5 000 chevaux pour les bouffer. Je lui ai dit qu’il fallait interdire ça, mais il n’a rien fait, bien sûr. Quelques semaines plus tard, il a reçu le président de la Fédération nationale de la chasse et il lui a donné tout ce qu’il voulait. (…) La cause animale est la cinquième roue de son carrosse présidentiel. Sur ce plan au moins, on peut regretter Giscard." a-t-elle expliqué.

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"J'ai été traquée, insultée, traînée dans la boue" : Brigitte Bardot se livre comme jamais sur son passé de sex-symbol

Publié le par Ricard Bruno

"J'ai été traquée, insultée, traînée dans la boue" : Brigitte Bardot se livre comme jamais sur son passé de sex-symbol

Mercredi 16 août 2023, Brigitte Bardot a accordé un entretien au Point. L’occasion pour l’actrice, chanteuse et militante des droits des animaux de 88 ans d’évoquer comme jamais son passé de sex-symbol.

Au fil des années, elle a prouvé qu’elle n’était pas qu’un joli visage. Figure emblématique des années 1950-1970, Brigitte Bardot est l’une des actrices françaises les plus célèbres au monde. Libre et anticonformiste, l’ex-comédienne de 88 ans a été l’emblème de l’émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, notamment grâce à ses rôles mi-femme-enfant, mi-femme fatale. Cependant, celle qui a arrêté le cinéma en 1973 avait été très critiquée après le succès du film Et Dieu… créa la femme, réalisé par son ex-mari Roger Vadim. "Je n'ai jamais songé un instant incarner le mouvement de libération des femmes. Tout ça, je l'ai fait parce que je refusais de rester derrière les barreaux des conventions de l'époque : je voulais être moi-même", a-t-elle confié mercredi 16 août 2023 dans les colonnes du Point. Si celle que l’on surnomme "BB" a enchaîné les succès au cinéma, tout n’a pas toujours été facile pour elle. "Ma liberté m'a parfois coûté cher, vous savez. J'ai été traquée, insultée, traînée dans la boue à cause de ma façon de vivre. Souvent, je croisais dans la rue des femmes qui me traitaient de pute", a précisé Brigitte Bardot, mère d'un fils unique, Nicolas, et épouse de Bernard d'Ormale depuis plus de 30 ans.

Brigitte Bardot : "Tout le monde m'a regardée comme si j'étais devenue folle"

Si son nom était sur toutes les lèvres, Brigitte Bardot n’avait pas beaucoup d’amis dans le milieu du cinéma. "Il y avait Mylène Demongeot, avec qui j'ai débuté, et puis aussi deux grands potes de Roger Vadim, mon premier mari, qui sont devenus les miens : Robert Hossein et Maurice Ronet. Si j'ajoute Alain Delon, la liste s'arrête là", a estimé auprès du Point l'ex-actrice, récemment victime d’un malaise respiratoire. Après 45 films, elle a cependant tourné la page en fondant la Fondation Brigitte Bardot en 1986. "J'ai dit à un journaliste de France-Soir, qui l'a repris : 'Maintenant, je change de vie, j'arrête le cinéma et je défends la cause animale.' Tout le monde m'a regardée comme si j'étais devenue folle. On a cru que c'était un caprice d’actrice", s’est-elle amusée. Aujourd’hui, c’est pour les animaux que Brigitte Bardot se bat. "Il y a longtemps, j'ai dit qu'après avoir donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes, je voulais donner le meilleur de moi-même aux animaux. Mais ça ne m'empêche pas de m'occuper des personnes en détresse, qui sont toujours nombreuses à m’écrire", a-t-elle encore déclaré auprès du Point.

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Tout ce que vous ignorez sur la chanson "La Madrague" de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

"Sur la plage abandonnée... Coquillages et crustacés..." Venez flâner chez Brigitte Bardot à Saint-Tropez pour redécouvrir la fameuse Madrague, une villa et surtout une chanson mythique qui sent bon l'été !

Quelques notes et déjà on a les pieds dans l'eau turquoise ! " Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés.." soyez les bienvenus à La Madrague la demeure de Brigitte Bardot dans le Var et dans une des chansons les plus célèbres du répertoire français.

Interprétée par Brigitte Bardot en 1963, "La Madrague" reflète parfaitement l'image de l'actrice babydoll.

Tout commence en 1958, révélée deux ans plus tôt par le film Et Dieu créa la femme, le sex-symbol Brigitte Bardot achète une maison à Saint-Tropez. Cette jolie propriété, baptisée La Madrague devient très vite un repère jet-set parmi les invités récurrents Jean-Max Rivière un auteur qui écrit entre autres pour France Gall et Juliette Gréco.

Marc Toesca.

Écrite par Jean-Max Rivière donc et composée par Gérard Bourgeois, la chanson marque un tournant dans la carrière musicale de Brigitte Bardot.

À noter des reprises de la jeune et moins jeune génération de chanteurs français. 

Par Laurent Voulzy, d'abord, en 2006, mais aussi par la candidate de La Nouvelle Star, Camélia Jordana, en 2009.

Notons aussi Loana, en 2010 qui joue sur une certaine ressemblance :

Les paroles de "Sur la plage abandonnée"

Sur la plage abandonnée

Coquillages et crustacés

Qui l'eût cru déplore la perte de l'été

Qui depuis s'en est allé

On a rangé les vacances

Dans des valises en carton

Et c'est triste quand on pense à la saison

Du soleil et des chansons

Pourtant, je sais bien l'année prochaine

Tout refleurira nous reviendrons

Mais en attendant je suis en peine

De quitter la mer et ma maison

Le mistral va s'habituer

À courir sans les voiliers

Et c'est dans ma chevelure ébouriffée

Qu'il va le plus me manquer

Le soleil mon grand copain

Ne me brûlera que de loin

Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés

D'être tous deux séparés

Le train m'emmènera vers l'automne

Retrouver la ville sous la pluie

Mon chagrin ne sera pour personne

Je le garderai comme un ami

Mais aux premiers jours d'été

Tous les ennuis oubliés

Nous reviendrons faire la fête aux crustacés

De la plage ensoleillée

De la plage ensoleillée

De la plage ensoleillée.

... A vous de chanter !

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SOS FONDATION BARDOT: ABANDONS ANIMAUX ET MALTRAITANCES DANS LES YVELINES

Publié le par Ricard Bruno

10 août 2023

10 août 2023

Dans le département des Yvelines, le refuge de la fondation Brigitte-Bardot à Bazoches-sur-Guyonne connaît une situation alarmante. En effet, il est témoins d’une augmentation drastique des cas d’abandon d’animaux. Cependant, ce n’est pas le pire. Les responsables sont confrontés à une flambée des actes de maltraitance animale. Le traitement réservé à ces petits êtres sans défense est inhumain et injustifiable. Les hébergements saturés, les responsables du refuge de la fondation sont en manque de moyens pour accueillir ces animaux en détresse. Les soigneurs font tout leur possible pour leur apporter une assistance appropriée. Ils se battent au quotidien pour offrir à ces innocents, une chance de survivre dans des conditions décentes. Face à cette recrudescence de la maltraitance animale, ils sont malheureusement à court d’options. Leur unique recours reste la sensibilisation de la population à la cause animale.

Le refuge de la Fondation Bardot

Le refuge de la Fondation Brigitte Bardot, situé à Bazoches-sur-Guyonne dans les Yvelines, accueille plus de 700 animaux abandonnés ou maltraités. La propriété a été léguée par Brigitte Bardot à la fondation en 2006. Le ministre Clément Beaune est venu lancer un appel à la responsabilité des propriétaires d’animaux lors de son passage au refuge.

Hommage aux soigneurs de la Fondation Bardot

Les soigneurs du refuge ont été mis à l’honneur lors de la visite du ministre Clément Beaune. Pendant trois heures, il a écouté ces professionnels qui connaissent chacun des animaux, arrivés à Bazoches-sur-Guyonne après une histoire souvent terrible.

Un refuge pour tous types d’animaux

La fondation Bardot prend en charge toute sorte d’animaux, allant des lapins mis en vente dans des animaleries industrielles jusqu’à une truie abandonnée dans les rues. Les animaux qui arrivent sont de plus en plus souvent victimes de maltraitance. Le refuge reçoit quinze demandes par jour pour accueillir des bêtes délaissées par des propriétaires. Pour restaurer leur santé, la fondation propose des adoptions, très encadrées. La fondation prend aussi sous son aile des troupeaux dans toute la France.

Interdire les exportations d’animaux d’élevage hors de l’Union européenne

Les responsables de la Fondation Bardot ont demandé une prise en compte plus large de la question animale, au-delà des abandons, lors de la visite du ministre Clément Beaune. La fondation appelle notamment à une vision européenne de la question, plaidant pour l’interdiction d’exporter des animaux d’élevage hors de l’Union européenne. Les progrès récents en matière de protection animale, comme l’interdiction de la vente de chiots et de chatons dans les animaleries à partir de janvier 2024, sont salués.

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Brigitte Bardot, son dernier combat : "Hélas, je n'ai plus le temps d'attendre", que réclame-t-elle avant sa mort ?

Publié le par Ricard Bruno

Remise sur pied après avoir vécu un moment de détresse respiratoire, l'ex-actrice reprend la parole. Depuis toujours et pour toujours, Brigitte Bardot lutte contre la souffrance animale et, avant sa mort, elle révèle le dernier combat qui lui tient très à coeur.

Brigitte Bardot, son dernier combat : "Hélas, je n'ai plus le temps d'attendre", que réclame-t-elle avant sa mort ?

En 2018, BB avait déjà évoqué l'hippophagie, comprenez le fait de consommer de la viande de cheval, en pointant notamment du doigt les élevages et les transports de chevaux de la Pologne vers la France. A l'époque, Emmanuel Macron avait expliqué ne jamais avoir entendu parler de ce terme, expliquant qu'il pensait cette pratique révolue en France.

Depuis, Brigitte Bardot ne cesse de se battre et, récemment, l'intervention de Nicolas Dupont-Aignan sur BFMTV à ce sujet, a suscité la reconnaissance de la star. 

Hippophagie : le débat est relancé, Brigitte Bardot pas la seule star impliquée

"Tout comme le chien ou le chat, le cheval doit être considéré comme un animal de compagnie !". Voilà les mots de Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne qui souhaite déposer un projet de loi pour interdire la production et la commercialisation de viande de cheval. Ainsi, il souhaite instaurer sur le plan juridique "une relation de respect du cheval, depuis sa naissance jusqu'à sa fin de vie", avant de détailler sur BFMTV qu'il ne "pense que personne n'aurait à l'idée de manger un chat ou un chien et donc je trouve que dans notre pays on s'honorerait à changer le statut du cheval".

 

De ce projet de loi est né un texte signé par plusieurs personnalités qui veulent voir la viande de cheval interdite. Parmi eux : Jean-Marie Bigard, Vincent Lagaff, Francis Lalanne, Chantal Goya, Laurent Baffie, Francky Vincent ou encore Raphaël Mezrahi. 

"Le cheval, fidèle compagnon de l'homme dans le travail, les loisirs, la santé, a le droit de vieillir et de finir sa vie dans la dignité", expliquent les signataires. Une affirmation évidemment partagée par Brigitte Bardot, qui se bat pour interdire la consommation de viande chevaline depuis des années et qui n'a pas hésité à remercier Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne d'information en continu, d'avoir permis de relancer le débat aux heures de grandes écoutes. 

Brigitte Bardot : un combat qui dure depuis 1973

"Je remercie Marc-Olivier Fogiel d'avoir permis à sa chaîne, BFMTV, d'ouvrir un débat sur 'l'hippophagie', cette atroce consommation de viande chevaline que je combats depuis 50 ans et qui, grâce à Nicolas Dupont-Aignan et à sa proposition de loi, va enfin être débattue par les médias et ceux qui, comme moi, n'y voient aucune récupération politique mais un point de vue humain, Brigitte Bardot dans un communiqué. La souffrance, l'effroi, la torture, la mort, de la plus 'noble conquête de l'homme', le cheval, à qui l'Humanité doit tant, doit cesser à tout jamais", complète-t-elle.

En effet, BB se bat depuis les années 1970 pour faire interdire la consommation de viande de cheval. Aujourd'hui, Brigitte Bardot se félicite d'avoir réussi, 50 ans après, à avoir fait de cette question un débat national et politique. "Il est temps d'évoluer, de m'accorder ce que j'attends depuis 50 ans et que, hélas, je n'ai plus le temps d'attendre", assure la star âgée de 88 ans qui vit isolée avec son mari dans sa maison du Sud de la France, au milieu des animaux.

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Hôtels de légende. « La Ponche, une maison de village »

Publié le par Ricard Bruno

À Saint-Tropez, La Ponche porte toujours l’empreinte de Bardot. Enfant du pays, Audrey Brémond dirige cet hôtel culte.

Sur les hauteurs de Saint-Tropez, La Ponche, immuable. | LA PONCHE

Sur les hauteurs de Saint-Tropez, La Ponche, immuable. | LA PONCHE

Quelles sont les origines de la Ponche ?

« La Ponche, c’est avant tout le nom provençal d’un quartier de Saint-Tropez, à la pointe de l’ancien port des pêcheurs où ils amarraient ces petits bateaux locaux nommés « pointus ». En 1938, dans l’une de ces maisons de pêcheurs, Marguerite Quindici et Lucien Armando ouvrent un estaminet destiné aux gens du quartier. Ce sont les parents de Simone Duckstein, qui restera propriétaire de La Ponche jusqu’en 2020. Le simple caboulot des débuts prend de l’envergure après-guerre lorsqu’il se transforme en hôtel. Marguerite et Lucien achètent d’abord les deux étages au-dessus du bar, puis la maison de pêcheurs d’à côté, puis d’autres attenantes… Peu à peu, la Ponche réunit une vingtaine de chambres réparties sur sept parcelles. »

Hôtels de légende. « La Ponche, une maison de village »

Qui lance la célébrité de Saint-Tropez ? Colette ? Françoise Sagan ? Brigitte Bardot ?

« En 1925, déjà célèbre, Colette achète une petite maison, la « Treille muscate » à la baie des Canebiers. Mais en 1938, elle trouve qu’il y a trop de curieux et vend sa propriété à l’acteur Charles Vanel. Le quartier de la Ponche commence à s’animer car après-guerre, par vagues successives, des Parisiens apprécient leurs séjours à Saint-Tropez. Au début des années 50, Françoise Sagan entraîne ses amis vers La Ponche dont elle a fait son quartier général. Saint-Germain-des-Prés prend ses habitudes d’été à l’hôtel qui s’est agrandi au fil des années. Parmi les clients, il y a Boris Vian, qui passe souvent derrière le bar, des photos en témoignent ! Il s’entendait très bien avec la propriétaire, Marguerite. Au sous-sol, une petite scène de bric et de broc rappelle les caves de Saint-Germain. Juliette Gréco, Bernard et Annabel Buffet, Sartre et Beauvoir, comptent parmi les fidèles de cette période qui a duré une dizaine d’années. »

Appartement Picasso à La Ponche. | LA PONCHE

Appartement Picasso à La Ponche. | LA PONCHE

Et Brigitte Bardot créa Saint-Tropez ! Le tournage du film de Vadim rend le petit port célèbre ?

« Bardot n’a pas attendu le tournage d’« Et dieu créa la femme » pour découvrir La Ponche. Elle connaissait Saint-Tropez où elle venait en vacances avec ses parents. Simone Duckstein raconte dans ses souvenirs qu’elle croisait Brigitte Bardot, pas encore célèbre, en famille au petit-déjeuner. »

Quelles personnalités ont eu leurs habitudes à La Ponche ?

« Les noms des chambres donnent des indications. C’est Simone qui a eu l’idée de baptiser ainsi chaque chambre du nom de fidèles clients : Pompidou, Kenzo, Romy Schneider, Michel Galabru, Louis de Funès, Gunter Sachs, Jean-Louis Trintignant, Maurice Ronet, Michèle Morgan, Roland Petit… Et depuis que nous avons repris la direction de l’hôtel, nous avons nommé une chambre Simone Duckstein en hommage à celle qui a veillé si longtemps sur La Ponche. »

+ Hôtels de légende. « Tous les pas mènent au Grand Hôtel »

Quelles anecdotes restent des séjours de ces célébrités ?

« L’une d’elles concerne Michel Galabru. Pendant qu’il séjournait dans sa chambre au premier étage, il a entendu l’échange entre les producteurs du « Gendarme de Saint-Tropez » qui discutaient juste sous sa fenêtre :  Il nous faudrait quelqu’un comme Galabru car il n’est pas cher !  Mais à La Ponche, ce sont les murs qui connaissent les histoires… Et Simone ! »

Restaurant La Ponche...

Restaurant La Ponche...

À titre personnel, quel est votre lien à cet hôtel ? Comment le définiriez-vous ?

« Je suis née et j’ai grandi à Saint-Tropez. Donc cet endroit appartient naturellement à ma mémoire. Enfant, puis adolescente, j’ai passé des heures dans ce quartier. Quand le nouveau propriétaire, M. Saltiel pour qui je travaillais déjà, m’a proposé la direction, c’était comme revenir chez moi ! Je vois La Ponche comme une maison de mon village qui a gardé son authenticité. On peut y vivre en mode discret, au rythme du quartier, à la fois à l’abri des curieux et au cœur de Saint-Tropez, à deux pas du port et du marché, goûter le charme du labyrinthe des passages et des escaliers qui relient les différentes parties de l’hôtel aux autres, selon une distribution assez anarchique à laquelle nous tenons. Loin du caractère superficiel de Saint-Tropez mis en avant l’été, La Ponche préserve la simplicité du village de pêcheurs de jadis. »

Quel endroit de La Ponche préférez-vous ?

« La chambre Romy Schneider ! C’est la plus haute de l’hôtel. Sa terrasse exceptionnelle offre une vue à 360° sur la mer, la citadelle et le clocher. De là-haut, on est à l’abri des regards, mais on voit tout. »

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FASHION STORY – La jupe vichy de Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

Publié le par Ricard Bruno

En 1959, l'icône de style qu'est Brigitte Bardot révolutionne l'imprimé vichy dans les garde-robes de l'époque, en le portant au cinéma comme à son propre mariage. L'histoire d'un carreau devenu tendance qui présageai déjà l'influence phénoménale qu'a B.B. sur la mode...

Silhouette de rêve, regard espiègle, sensualité suggestive… Brigitte Bardot est par définition le sex-symbol des années 60. Et si elle fait rêver les hommes et encourage les femmes par l'émancipation qu’elle incarne, B.B. n’en est pas moins une icône de style. Si aujourd’hui on observe une tendance enflammée autour des ballerines, de Repetto à Miu Miu, c’est Brigitte Bardot qui les rend célèbres avec son allure de baby doll, en 1963, dans "Le Mépris" de Jean-Luc Godard. S'ensuit le panier en osier à la touche bucolique, sans oublier la marinière ou encore le chapeau de paille. Résolument libérée, B.B. aspire à un style champêtre non moins élégant, et sa garde robe joviale et audacieuse fait d’elle une véritable lanceuse de tendances.

Parmi ses pièces emblématiques, Brigitte Bardot a popularisé les carreaux vichy. Cet imprimé que l’on ne trouvait autrefois que sur nos nappes de pique-nique, ou bien sur la robe à bretelles de la jeune Dorothée du "Magicien d’Oz" de Victor Fleming, est révolutionné en 1959 par la seule et unique B.B. Alors qu’en juin de cette même année, elle dit "oui" à l’acteur Jacques Charrier, Brigitte Bardot apparaît au bras de son mari arborant une robe vichy rose et blanche. Instantanément, son élégance subtilement bourgeoise et sa simplicité champêtre font de ce carreau estival le must-have des garde-robes de l’époque. Alors, en décembre 1959, lorsque sort le film de Michel Boisrond "Voulez-vous danser avec moi ?", Brigitte Bardot est en tête d’affiche et renoue avec son imprimé fétiche, en virevoltant dans une jupe vichy bleue qui marque les annales des tenues mythiques du cinéma français.

FASHION STORY – La jupe vichy de Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

Une jupe qui en dit long sur le phénomène de style B.B.

Si l’imprimé à carreaux vichy propulse Brigitte Bardot au rang d’icône de style à la française, le créateur Jacques Esterel y est certainement pour quelque chose. Couturier avant-gardiste qui prend goût à s’amuser dans ses créations, c’est lui qui conçoit la robe de mariée en vichy rose de B.B. Inspiré des filles de la campagne comme du style simple et jovial de l’actrice, il imagine cette robe aussi élégante que bucolique rien que pour elle.

Un moment de mode important qui en entraîne un autre, celui de l’emblématique jupe à carreaux bleus vichy, portée par Brigitte Bardot lorsqu’elle interprète Virginie dans "Voulez-vous danser avec moi ?". Jacques Esterel est encore une fois derrière cette pièce mythique, qu’il réalise avec de nombreux jupons pour un volume sans égal et une taille ajustée pour une silhouette idéale. Sensuelle et naturelle, l’icône B.B. s'approprie immédiatement la jupe vichy, qui continue de nous inspirer encore aujourd’hui !

Brigitte Bardot a popularisé les ballerines dans les années 60. Rose Repetto a créé la mythique ballerine

Brigitte Bardot a popularisé les ballerines dans les années 60. Rose Repetto a créé la mythique ballerine "Cendrillon" juste pour l'actrice.

L'actrice était une grande adepte de la marinière, qu'elle a porté tout au long de sa carrière.

L'actrice était une grande adepte de la marinière, qu'elle a porté tout au long de sa carrière.

Brigitte Bardot a donné son nom aux robes à épaules découvertes qu'on appelle désormais

Brigitte Bardot a donné son nom aux robes à épaules découvertes qu'on appelle désormais "col Bardot".

Brigitte Bardot était une grande aficionado des couvre-chefs.

Brigitte Bardot était une grande aficionado des couvre-chefs.

Brigitte Bardot, sublime, lovée dans une longue robe bohème. Un modèle qu'elle appréciait tout particulièrement.

Brigitte Bardot, sublime, lovée dans une longue robe bohème. Un modèle qu'elle appréciait tout particulièrement.

Au même titre que Jane Birkin, Brigitte Bardot était particulièrement fan du panier en osier.

Au même titre que Jane Birkin, Brigitte Bardot était particulièrement fan du panier en osier.

Brigitte Bardot a démocratisé le motif Vichy notamment en se mariant avec Jacques Charrier dans une robe à imprimé Vichy rose.

Brigitte Bardot a démocratisé le motif Vichy notamment en se mariant avec Jacques Charrier dans une robe à imprimé Vichy rose.

Brigitte Bardot, sublime dans un micro-short, dévoilant ses gambettes interminables.

Brigitte Bardot, sublime dans un micro-short, dévoilant ses gambettes interminables.

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