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Turquie : Brigitte Bardot dénonce un projet de loi visant à euthanasier des millions de chiens errants
a défenseure des animaux a écrit au président turc Erdogan pour faire part de son indignation
CONTROVERSE - La défenseure des animaux a écrit au président turc Erdogan pour faire part de son indignation
La Turquie ne sait plus quoi faire des quatre millions de chiens qui errent dans ses rues. Face à cette prolifération, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a trouvé une solution pour le moins radicale et controversée. Un projet de loi, en cours d’examen, vise à capturer, stériliser et pucer les animaux afin de les répertorier, et à les euthanasier s’ils ne sont pas adoptés dans les trente jours suivant leur inscription.
« Nous avons un problème de chiens errants qui n’existe dans aucun pays développé », avait estimé fin mai le président turc, évoquant notamment l’augmentation des cas de rage et d’accidents dus ou causés par ces chiens errants, qui ont fait 55 décès et plus de 5.000 blessés ces cinq dernières années.
« Une menace effroyable » pour BB
En découvrant ce projet de loi, qui suscite de vives protestations en Turquie, Brigitte Bardot a vu rouge. Dans un courrier adressé à Erdogan, BB l’alerte « sur la menace effroyable qui pèse sur les animaux errants » dans le pays. « La Turquie a été jusqu’à présent un exemple de compassion pour les chats et les chiens errants qui peuvent vivre en harmonie avec la population », écrit-elle.
Avant de poursuivre : « Ne laissez pas la Turquie devenir un pays mal aimé et critiqué pour son indifférence et sa cruauté envers des êtres sensibles qui sont nos compagnons les plus fidèles ». Mardi soir, une nouvelle manifestation était organisée dans les rues d’Istanbul pour protester contre cette loi qui est, pour l’heure, examinée en commission parlementaire avant sa présentation aux députés.
Le militant écologiste Paul Watson a demandé la nationalité française
L’avocat de Paul Watson, farouche opposant à la chasse à la baleine, a annoncé que l’activiste avait demandé la nationalité française, ce jeudi. Une requête qui « prend tout son sens » selon Maître Tamalet.
Jean Tamalet, l’avocat de Paul Watson, a annoncé que son client, détenu au Groenland et réclamé par le Japon pour des faits liés à son combat contre la chasse à la baleine, a annoncé, ce jeudi, que le militant écologiste avait demandé la nationalité française. Selon lui, cela « prend tout son sens quand on réalise que, depuis 1977, il met tout en oeuvre pour protéger l’écosystème marin là où la France possède la deuxième façade maritime au monde ». Paul Watson a ainsi demandé l’asile politique en France, dans une lettre adressée au président Emmanuel Macron.
« Les faits qui lui sont reprochés ne justifient pas une détention »
Toutefois, cette demande sera difficile à appliquer car le demandeur doit en principe se trouver sur le sol français afin de pouvoir la formuler. Auprès de BFM TV, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a répété « à titre personnel » son « admiration pour son action et sa cause ». Elle n’a, en revanche, pas effectué de commentaire sur sa demande de nationalité. Ce jeudi matin, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a précisé que la France appellerait à la libération de Paul Watson auprès du Danemark. « Les faits qui lui sont reprochés, de notre point de vue, ne motivent pas, ne justifient pas une détention », a-t-elle expliqué. Maître Tamalet espère alors que le gouvernement danois puisse entendre « cet appel ».
Mercredi, alors qu’il sortait du tribunal, Paul Watson a été interrogé par la chaîne groenlandaise KNR. Il a adressé un « Merci » en français à Emmanuel Macron. Il a ajouté être impatient de « retourner en France et devenir un citoyen français ». Pour rappel, le militant écologiste a été maintenu en détention mercredi jusqu’au 13 novembre par la justice groenlandaise.
Bourvil et Bardot y tournaient un film culte, en 1952. 72 ans après, le souvenir reste indélébile dans les rues du village.
Quand on évoque André Raimbourg, les Normands ont tout de suite deux communes qui leur viennent à l'esprit. Prétot-Vicquemare, où il vit le jour, un matin de l'été 1917. Et Bourville, le village de son enfance qui lui donna son nom de scène. C'est oublier Doudeville, où Bourvil fit ses études d'instituteur, Fontaine le Dun, où il rejoignit la fanfare, Saint Laurent en Caux, où il fut mitron, Rouen, où il devint boulanger... Sauf que, 54 ans après la disparition de l'acteur, s'il y a bien une commune qui vit à fond dans son souvenir, c'est La Vieille Lyre, dans le sud de l'Eure. Et pour cause, son passage dans le village, en 1952, a laissé une trace indélébile.
Il y a 72 ans, Bourvil jouait le pompiste, dans le Trou Normand, à l'endroit même où sa statue est aujourd'hui installée, à la Vieille Lyre -
DE LA VIEILLE LYRE À COURTEVILLE
Imaginez l'effervescence dans La Vieille Lyre, ce beau jour de 1952 quand déboule l'équipe au complet du tournage du nouveau film du très prolifique Jean Boyer. Aux côtés du réalisateur, deux personnages qui deviendront des icônes du cinéma français. À l'époque, Bourvil émerge, mais il n'en est qu'à son 6ème film. Il n'est pas encore la star qu'il deviendra. Brigitte Bardot, quant à elle, n'en parlons pas, c'est son tout premier film. Tout ce beau monde s'installe quelques semaines dans La Vieille Lyre, qui pour l'occasion sera rebaptisée Courteville. Ici, on s'apprête à tourner un classique du cinéma français. Il prendra comme titre Le Trou Normand.
Ce qui était à l'origine le bar du Trou Normand est devenu la cuisine du gîte -
UN VILLAGE QUI N'A PAS CHANGÉ
Le Trou Normand, c'est le nom de l'auberge du village. À la disparition de Célestin, l'aubergiste, c'est son benêt de neveu, Hippolyte qui doit hériter de l'endroit. Sous réserve qu'il passe son certificat d'études. À 30 ans, Hippolyte devient donc l'élève le plus âgé de l'école du village. Un village dont on reconnaît les contours, aujourd'hui encore, quand on savoure le film. L'église et son cimetière, la mairie et bien entendu la célèbre auberge n'ont quasiment pas changé. C'est touchant de voir les gamins de l'époque courir dans les rues du village, après la voiture qui ramène au bercail un Bourvil victorieux. Ces gamins, aujourd'hui, ce sont nos grands-parents. Parmi eux, la maman de Marc, le maire actuel de La Vieille Lyre.
Regardez bien, sur la façade du Trou Normand, les portraits de Bourvil et Brigitte Bardot ont été posés -
D'AUBERGE À GÎTE
Même si le tournage a lieu essentiellement à La Vieille Lyre, les communes toutes proches de La Neuve Lyre et Conches en Ouche ont aussi l'occasion de servir de décor. Une belle émulation, dans les campagnes du Pays d'Ouche. Et on ne veut pas oublier, bien au contraire. On veut figer ce moment. L'auberge, par la suite, restera baptisée Le Trou Normand. Jusqu'à sa fermeture, le lieu va vivre dans le souvenir du film. Après que Maman et Marguerite, les dernières tenancières de l'auberge, ont lâché l'affaire, la mairie rachète les murs. En 2006, on lui trouve une nouvelle destination. Le lieu devient un gîte de groupe. On peut y héberger une quinzaine de personnes.
Sur les murs du Trou Normand, des portraits de Bourvil ont été posés un peu partout
L'ÂME DU FILM TOUJOURS PRÉSENTE
Le Trou Normand est totalement refait. Au point qu'on peine à reconnaître le décor du film. Ce qui était le bar de l'auberge est devenu une cuisine. C'est Marc, le maire du village, qui me sert de guide. C'est un beau gîte, oui. Refait à neuf. Certes, le décor a changé, mais on sent que l'âme du film plane toujours sur l'endroit. Des photos de Bourvil et Bardot bardent les murs. Il y en a partout. Devant l'auberge, une statue de Bourvil s'apprête à faire le plein de votre auto. On a même retrouvé une pompe d'époque. On a même apposé les portraits des deux icônes sur la façade du Trou Normand. La petite place offre un point de vue qui n'a pas tant bougé que ça, sur l'église, la mairie et le Trou Normand. Visionnez le film, et venez vous poser là. En plissant légèrement les yeux, vous le verrez, Bourvil, sortir de l'auberge en sautillant. Et vous la verrez, Javotte, descendre les marches du cimetière, flanquée de sa jolie petite moue.
Pour voir le film gratuitement: tokyvideo.com
- Gîte le Trou Normand
2, place de l'église
27330 La Vieille Lyre
06 07 75 58 25
www.gite-le-trou-normand.com
Brigitte Bardot s'affiche, elle aussi, sur les murs du Trou Normand -
Un square Brigitte Bardot voit le jour à Ligny-en-Barrois
Samedi 28 septembre, à Ligny-en-Barrois dans la Meuse, a eu lieu, l’inauguration du « Square Brigitte Bardot » en hommage à l’iconique actrice française. Elle s’est dit très heureuse de cet honneur.
Il y a un nouveau square dans la Meuse. L’inauguration d’un puits de carbone, dont le coût des travaux est estimé à 50 000 euros et subventionné à hauteur de 65%. A donné l'occasion à certains de découvrir un lien méconnu entre la commune de Ligny-en-Barrois et Brigitte Bardot. Puisque ce puits de carbone a été baptisé « Square Brigitte Bardot » en l’honneur de l’iconique artiste française.
Liée à la commune meusienne par son père, originaire du coin, Brigitte Bardot, nostalgique, voue une affection toute particulière à cette ville. C’est pourquoi, tout naturellement, elle a accepté de céder son nom à ce square quand Fabrice Varinot, adjoint en charge de l’environnement, lui en a fait la proposition : « elle en était très heureuse », confie-t-il.
Le square a été inauguré pour son 90e anniversaire.
Fraîcheur et convivialité
Il y avait du monde ce samedi, au quartier des Aouisses pour l’inauguration de cet îlot végétal. Ce nouvel écrin de verdure d’une superficie de 3 500 mètres a été pensé pour redonner de l’âme à ce quartier bien trop longtemps délaissé. Mais aussi, afin d’apporter un peu plus de fraîcheur aux habitants lors des fortes chaleurs.
L’idée de créer un puits de carbone, réservoir qui le capte et le garde, a émergé il y a quatre ans, au cours d’une promesse de campagne. Depuis, le projet est devenu réalité, et les Linéens disposent d’un nouvel espace convivial.
Au-delà de la réhabilitation de ce terrain en friche, la municipalité a fait le pari de créer un îlot de fraîcheur, afin de contrer les fortes chaleurs que ressentent les habitants dans ce quartier exposé plein sud. Entre autres, grâce à la création de deux pergolas de 400m2 chacune, qui abriteront tables et bancs.
3 500 tonnes de terre nécessaire
Afin de relever le terrain de 90 cm, 2 000 tonnes de terre, complétées par 1 500 tonnes de terreau cultivé par leur service d’Espaces verts, auront été nécessaires.
Une fois la terre nivelée, il a fallu ajouter quelques éléments végétaux. Tels que : des vignes qui courons le long d’un treillis, un mirabellier, un groseillier, un fraisier, un pommier, deux minis forêts composées de noyer d’Amérique, de cèdre de l’atlas et d’un olivier.
Les habitants auront également des plantes aromatiques (sauge, romarin, thym…). Le tout est bien évidemment comestible et récoltable.
Ursula von der Leyen prête à relancer le massacre des phoques ?
Depuis un règlement de 2009 relatif au commerce des produits dérivés du phoque, il n’est plus possible d’importer sur le territoire européen des biens obtenus par le massacre de ces animaux polaires. Mais discrètement, la Commission européenne a lancé en mai un audit de cette restriction à la demande de pays scandinaves. Brigitte Bardot et l’eurodéputée Marion Maréchal craignent que le sang des bébés phoques coule à nouveau sur la banquise.
C’est au terme de longues années de bataille, depuis son coup d’éclat provoqué par l’arrêt brutal de sa carrière au cinéma en se faisant photographier auprès des blanchons (bébés phoques) de la banquise canadienne en 1977, que Brigitte Bardot a enfin obtenu sa « plus grande victoire » en 2009, avec l’arrêt de la commercialisation et de l’importation des produits dérivés de phoques sur le sol européen.
Un règlement qui a sauvé des milliers de phoques
Plus connu sous le nom de Règlement sur le commerce des produits dérivés du phoque, le Règlement 1007/2009 avait pour objectif d’harmoniser les règles commerciales dans l’ensemble du territoire et, de là, sauver chaque année plusieurs centaines de milliers de phoques d’une mort brutale et douloureuse selon les mots de la chanteuse de La Madrague : « Chaque année plusieurs centaines de milliers de phoques sont tués à coups de gourdins qui leur fracassent le crâne avant d’être dépiautés, vivants, pour alimenter le marché de la fourrure… ».
Le Règlement en question permettait également de répondre aux préoccupations grandissantes des citoyens européens sur le bien-être animal. « Des individus tirent sur ces êtres sensibles ou leur fracassent le crâne (…) ils agonisent fréquemment sur la banquise, dans la douleur », affirme l’association de protection des animaux, PETA, sur son site, et rappelle que leur peau ou leur fourrure est ensuite utilisée pour des vêtements ou des sacs par exemple.
Encore des accords commerciaux douteux sur le dos des animaux
Dans un récent dossier publié sur Frontières au sujet de l’affaire Paul Watson, il était question d’étranges rapports de force et accords commerciaux douteux entre le Danemark et le Japon autour de l’éolien, au cœur des potentiels motifs de l’arrestation invraisemblable du défenseur des baleines qui entravait la chasse nippone des cétacés, pourtant illégale. Sur le bureau de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ce serait cette fois des revendications de certains États membres de l’Union Européenne bordant la mer Baltique, à savoir l’Estonie, la Finlande, la Lettonie et la Suède, qui auraient poussé la cheffe de la CE à remettre en doute les avancées obtenues sur la protection des phoques depuis 2009.
Parmi ces revendications, la problématique d’une « population grandissante de phoques causant des dommages aux stocks de poissons et aux engins de pêche ». Y voyant un risque pour la situation socio-économique de ces territoires, von der Leyen a immédiatement donné raison aux lobbies et acteurs commerciaux en leur promettant un audit complet dudit règlement. Mais selon l’ONG IFAW, ce règlement devrait être « célébré » et « non évalué », craignant qu’il ne soit assoupli. De fait, c’est la première fois que la Commission Européenne se prête à un tel exercice pour l’ensemble du règlement sur le commerce des produits dérivés du phoque.
Brigitte Bardot et Marion Maréchal montent au créneau
« Madame la Présidente, je ne demande pas de cadeau pour mes 90 ans mais j’aimerais qu’on ne piétine pas les trop rares avancées obtenues durant ces décennies de combats ! ». Ces mots sont adressés à la Ursula von der Leyen sous la plume de Brigitte Bardot qui fêtait récemment ses 90 ans. L’icône du bien-être animal craint en effet une marche arrière sur ces avancées difficilement acquises. Plus étonnant, car d’habitude discrète sur ces questions, c’est la fraichement élue députée européenne Marion Maréchal qui se saisit du sujet en adressant ce lundi 07 octobre une question écrite au Parlement européen, dans laquelle elle interroge : « Pourquoi la Commission a-t-elle estimé nécessaire d’entreprendre un bilan de la règlementation européenne concernant le commerce des produits dérivés du phoque alors que celle-ci comporte déjà des dérogations strictes qui semblent correctement remplir leurs objectifs ? ». On savait Marine Le Pen et Brigitte Bardot main dans la main sur les questions animales, désormais Marion Maréchal semble vouloir elle aussi mener la bataille pour les phoques. Un problème toutefois : à ce stade, aucune réponse de la Commission Européenne quant au résultat de cet audit. À suivre, donc.