brigitte bardot
Exposition de portraits de Brigitte Bardot...
Récemment disparu, Douglas Kirkland était un plus grands photographes de la deuxième moitié du XXème siècle. Ses portraits de Bardot sont devenus iconiques. Ils sont exposés cet été à Paris.
« Ce que la photographie reproduit à l'infini n'a lieu qu'une fois » avait magnifiquement résumé Roland Barthes. Cet instant fragilisé par son essence éphémère ne se laisse pas capter sans protester. Souvent, il se dérobe, s’échappe, s’enfuit, profitant d’un moment d’inattention de l’artiste pour le désespérer. L’immense talent de Douglas Kirkland était précisément de ne pas le laisser s’évader : de star en star, d’Elizabeth Taylor à Marilyn Monroe, sans oublier Coco Chanel, de tournage mythique en tournage mythique, de 2001 : L’Odyssée de l’Espace à Titanic, il a su trouver où placer son regard, définir le point de vue juste sur son sujet, ni irrespectueux ni intimidé. On imagine - on ne peut qu’imaginer - que c’est précisément cette délicatesse teintée d’audace qui lui a permis d’approcher Brigitte Bardot, pour en faire des portraits restés dans l’histoire. Au naturel, spontanée, aussi libre que joyeuse, l’actrice est autant sublime que protagoniste des images, et jamais considérée comme un modèle sans âme ni corps ni cœur. On comprend mieux son attachement au photographe, dont atteste une touchante lettre « Doug my darling, I miss you so much … » commence-t-elle. On laissera aux visiteurs-euses le plaisir de sa découverte dans cette belle exposition qui fera date.
Du 8 juin au 21 juillet 2023. Exposition : Brigitte Bardot : 'Doug my Darling...‘
Galerie GADCOLLECTION. 4 rue du Pont Louis-Philippe. 75004 Paris
Du mardi au vendredi : 14h00 - 19h00. Samedi et dimanche : 14h30 - 19h00
Lundi 19 juin 2023, Canal+ Docs diffusera le documentaire Brigitte Bardot, l'insoumise.
Une rétrospective qui reprend notamment un entretien avec Mireille Dumas en 2006, dans lequel l'actrice s'était confiée sur ses tentatives de suicide répétées, raconte Télé-Loisirs mardi 6 juin 2023.
Le documentaire Brigitte Bardot, l'insoumise présenté par Mireille Dumas sera diffusé lundi 19 juin 2023, à 20h55 sur Canal+ Doc. L'occasion de revenir sur l'incroyable carrière de Brigitte Bardot et d'aborder un sujet peu mis avant s'agissant de l'icône des années 60 : sa santé mentale. Un documentaire bouleversant, comme le décrit Télé-Loisirs mardi 6 juin 2023. En effet, si l'on connaît BB pour ses rôles d'anthologie et sa beauté transcendante, Mireille Dumas s'est intéressée de plus près à sa manière de gérer son succès. Un succès qui l'a parfois dépassée... Pour cause, le jour de ses 26 ans, le 28 septembre 1960, la muse d'Henri-Georges Clouzot a tenté de mettre fin à ses jours en ingérant des barbituriques. Ironie de la situation : elle venait de terminer le tournage du film La Vérité, dans lequel elle interprétait une femme qui se suicide en s'ouvrant les veines... Ce côté sombre et mélancolique, elle l'a confié à Mireille Dumas : "Je porte en moi, au fond de mon âme, un côté très dramatique, dit-elle. Quelquefois , je me réveille le matin et, sans aucune raison, je pleure (...) À 11 ans, j'ai demandé à mon père : 'Pourquoi je vis ?' [...] Elle est difficile la vie, elle est éprouvante, elle est lassante. Je ne dis pas qu'elle ne m'a pas gâté. Mais ce sont les deux plateaux de la balance. Plus vous en avez, plus vous payez ce que vous avez eu. Tout se paye dans la vie !", a-t-elle affirmé.
Brigitte Bardot : "Ou je crève, ou je me suicide"
Une vie de paillettes en apparence, qui cachait une noirceur pensante chez la star de Et Dieu créa la femme : "Il faut avoir le courage de l'affronter cette vie et de se dire : ou je crève, ou je me suicide - ce qui m'est arrivé -, ou je vais vaincre. Il faut essayer." Pourtant, s'est étonnée son interlocutrice, l'actrice semblait chérir la vie. Ce qu'elle n'a pas hésité à réfuter : "Je n'aime pas tellement la vie. Je déteste la mort. Mais la mort, parfois, me paraissait la seule issue à des problèmes que je croyais insurmontables [...]. C'est toujours un mélange de choses qui arrivent en même temps, une accumulation de désespoir. Quelqu'un a dit que le suicide était la possibilité de vivre les cinq prochaines minutes, et c'est vrai. Il arrive un moment où l'on dit: 'Je ne veux plus.' Et c'est à ce moment-là qu'on fait une connerie."
LE MÉPRIS : TOTALEMENT, TENDREMENT, TRAGIQUEMENT
« Il y a Brigitte Bardot et Michel Piccoli…Et Jack Palance et Georgia Moll…Et Fritz Lang »….Le générique parlé du Mépris commence sur fond de travelling où l’on voit la caméra de Raoul Coutard qui avance en partant du fond du plan et on se trouve déjà au cinéma puissance mille… Ce générique a été repris en intégralité, paraît-il, par l’émission cinéphilique de Frédéric Mitterrand, Etoiles et toiles, à l’époque où elle concurrençait plus ou moins celle d’Anne Andreu, Michel Boujut et Claude Ventura, Cinéma Cinémas. Ceci explique à quel point Le Mépris est l’un des plus beaux films sur le cinéma et son générique, accompagné par la musique sombre et vénéneuse de Georges Delerue, représente presque à lui seul l’amour du cinéma, avec cette phrase apocryphe d’André Bazin, qui appartient en fait à Michel Mourlet : « le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs« . Il suffit à Godard de rajouter à la suite de cette phrase : « Le Mépris est l’histoire de ce monde », pour que le long métrage prenne d’emblée une dimension symbolique et mythique.
L’écrivain-scénariste Paul Javal mène une vie heureuse avec sa femme Camille. Le célèbre producteur américain Jeremy Prokosch lui propose de travailler à une adaptation de l’Odyssée, réalisée par Fritz Lang à Cinecittà. Le couple se rend alors sur les lieux et rencontre l’équipe du film. Prokosch fait bientôt des avances à Camille sous les yeux de Paul. Cette tentative de séduction va sonner le glas de leur couple…
Godard, en filmant des statues grecques ou romaines sur fond de ciel bleu ou de Méditerranée, donne toute une dimension lyrique et symbolique à son oeuvre, au départ un drame de la jalousie, ou plutôt de la non-jalousie.
Si Le Mépris, adapté d’un roman d’Alberto Moravia, est l’une des plus belles évocations du cinéma, « una invenzione sine avenire« , il ne s’inscrit pourtant pas parmi les hommages trop louangeurs vantant le plaisir collectif du travail en équipe, tel La Nuit Américaine de François Truffaut. Non, Le Mépris n’occulte pas ce qui se trouve souvent au centre du travail cinématographique : la beauté de l’art, le sexe et l’argent. Godard en fait justement le sujet de son film, comment l’art parvient à survivre au milieu de facteurs aussi disruptifs que le sexe et l’argent? Contrairement à des hommages enjoués dans le style de Chantons sous la pluie, le film de Godard se situe plutôt du côté de Prenez garde à la sainte putain de Rainer Werner Fassbinder, où le tournage n’a pas grand’chose d’agréable et le metteur en scène s’avère quasiment despotique. Ce qui s’impose pourtant, c’est la beauté sublime des images du film dans cette version restaurée, permettant au bleu du ciel et de la Méditerranée d’illuminer chaque plan par leur magnificence. Une luminosité qui est pour beaucoup dans le fait que Le Mépris est l’un des plus beaux Godard, aimé et respecté y compris par les détracteurs de JLG.
Ce film de Godard, on le retrouve a minima dans trois autres immenses films. Tout d’abord dans L’Important c’est d’aimer d’Andrzej Zulawski, où le Polonais tourmenté a également fait appel aux services de Georges Delerue pour livrer une musique sombre et tortueuse, illustrant les déboires d’un couple déséquilibré où, d’après le même schéma scénaristique, la femme finit par mépriser le mari. Ensuite dans Casino de Martin Scorsese où l’Italo-américain frénétique réutilise le thème de Camille dans cette histoire de couple désaccordé où l’épouse trompe le mari avec son meilleur ami. Enfin, dans Mulholland Drive où David Lynch a réparti sur deux personnages les personnalités de la brune et de la blonde que Camille Javal incarnait toute seule au moyen d’une perruque. Notons qu’il n’est sans doute pas innocent que les deux films se terminent exactement par le même mot, Silenzio, renvoyant au silence des plateaux de tournage ou à celui définitif de la mort.
Sans forcer du tout la métaphore, Godard, en filmant des statues grecques ou romaines sur fond de ciel bleu ou de Méditerranée, donne toute une dimension lyrique et symbolique à son oeuvre, au départ un drame de la jalousie, ou plutôt de la non-jalousie. Godard met ainsi en parallèle l’histoire de Paul et Camille Javal et celle d’Ulysse et de Pénélope dans L’Odyssée que Paul adapte dans le film existant au sein du Mépris, le producteur Jérémy Prokosch (Jack Palance) prétendant que Pénélope a été fondamentalement infidèle à Ulysse, ce qui pourrait expliquer le temps qu’il a mis pour revenir à Ithaque. Dans le film, Ulysse-Paul pousse quasiment sa femme Pénélope-Camille dans les bras de Prokosch, par intérêt, pour se faire bien voir du producteur et avoir une augmentation de salaire pour son travail de scénariste. Dans Le Mépris, Godard essaie de comprendre comment une personne peut en aimer une autre et en quelques secondes, décider de le mépriser. Cela se joue à quelques secondes près et une poignée de regards boudeurs de Bardot. Quelques simples plans de Méditerranée et de statues grecques suffisent à Godard pour donner à son film une résonance mythique, en étant bien aidé par la sublime musique de Georges Delerue, l’une des plus belles bandes originales de toute l’histoire du cinéma.
Le Mépris, serait-il le plus beau des Godard? Peut-être mais 1) bien que commençant en trombe par ce fameux générique, puis la scène du lit avec Bardot et Piccoli, et le travelling à Cinécitta, il s’étiole légèrement dans sa partie centrale dans la villa, partie un peu trop longue mais fondamentale, avant de reprendre brillamment dans sa dernière demi-heure où Godard tutoie de toute évidence l’éternité. 2) Pierrot le fou, deux ans plus tard, fera au moins aussi bien sinon mieux, jouant la virtuosité du montage fragmenté contre l’amplitude des plans-séquences, et ne souffrant guère de problèmes de rythme. 3) Quoi qu’il en soit, ces deux chefs-d’oeuvre font d’ores et déjà partie des plus beaux films de l’histoire du cinéma, à côté d’autres films de Godard comme Vivre sa vie, A bout de souffle, Une Femme mariée, Sauve qui peut (la vie) ou Nouvelle Vague.
Et si on évoque ces statues grecques, on peut souligner que Bardot est justement filmée dans Le Mépris comme une statue grecque, sans une once de pornographie, mais avec au contraire tous les égards dus à sa beauté, avec sobriété et pudeur. Cela rend absolument inopérante et stérile cette maladroite tentative de Cancel culture, en 2019, lorsque, aux Beaux-Arts de Marseille, une projection du Mépris a été interrompue par des étudiantes qui ont débranché le projecteur au motif que Godard se rendait coupable de male gaze. Dans Le Mépris, au contraire, Jean-Luc Godard contemple ses personnages du point de vue de la beauté et de l’éternité. Vouloir arrêter la projection d’un aussi beau film, c’est non seulement un acte de censure mais surtout de censure complètement infondée. On ne censure pas la beauté.
RÉALISATEUR : Jean-Luc Godard NATIONALITÉ : franco-suisse GENRE : drame AVEC : Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance, Giorgia Moll, Fritz Lang DURÉE : 1h45 DISTRIBUTEUR : Carlotta Films SORTIE LE Prochainement
Adieu Nellie...
ÉDITO - Savoie : "Brigitte Bardot sort de ses gonds" et elle a raison, selon Alba Ventura À Frontenex, en Savoie, trois voisins ont écrit au maire, puis appelés les gendarmes pour se plaindre du chant de trois grenouilles.
"Brigitte Bardot et les groupes ploucs". Cela pourrait être le titre d'un film, mais non. "Gros ploucs", c'est la façon dont l'actrice a désigné les voisins d'une dame de 92 ans, gênés par le coassement des batraciens. Colette habite à Frontenex, en Savoie. Son mari avait créé il y a 40 ans une mare au fond du jardin avec des petits poissons rouges.
Puis, trois grenouilles sont venues s'y installer. Trois grenouilles, pas une colonie. Trois grenouilles qui dérangent, donc trois voisins. Ils ont écrit à Colette il y a deux ans, avec copie au maire. Ils ont même envoyé les gendarmes il y a quelques semaines. C'est ce qui a fait sortir BB de ses gonds.
Quand Brigitte Bardot, la présidente de la Fondation de protection des animaux, rédige une lettre ouverte, ça déménage. "Je viens d'apprendre, dit-elle, que certains imbéciles voisins de madame Colette Ferri se plaignent du chant de trois grenouilles qui les empêche de dormir. Je conseille à ces gros ploucs d'aller s'installer proche d'un aéroport ou d'une autoroute afin de profiter du bruit des moteurs qui leur permettront de rêver et de dormir. La campagne, ça se mérite".
Une loi protège le patrimoine sensoriel des campagnes, bruits et odeurs.
Je ne suis pas souvent d'accord avec Brigitte Bardot, mais j'avoue que c'est bien envoyé. Elle a tout à fait raison parce que ce sont les mêmes qui se plaignent du chant du coq, des vaches qui meuglent ou des cloches qui sonnent trop fort. Je rappelle quand même que depuis deux ans, il y a une loi qui protège le patrimoine sensoriel des campagnes, bruits et odeurs.
Je rappelle aussi que les bruits de la nature sont bons pour le moral. Mieux qu'une séance chez le psy, c'est prouvé. Je rappelle enfin que les grenouilles mangent les moustiques.
Le coassement des grenouilles de Colette gêne ses voisins : Brigitte Bardot conseille "à ces gros ploucs" de déménager
Simplement BRAVO Brigitte !
Bruno Ricard
À Frontenex en Savoie, les voisins de Colette Ferry, 92 ans, se disent dérangés par le coassement des grenouilles ayant élu domicile dans son jardin. Dans une lettre ouverte, Brigitte Bardot s’est exprimée à ce sujet et qualifie notamment les plaignants de "gros ploucs".
"La campagne ça se mérite !" Dans une lettre ouverte partagée ce vendredi 26 mai, Brigitte Bardot, à travers sa Fondation de protection des animaux, s’est exprimée, au sujet des complaintes des voisins de Colette Ferry à Frontenex en Savoie. Ceux-ci disent leur tranquillité perturbée en raison des coassements des grenouilles ayant élu domicile depuis plusieurs années dans la petite mare du jardin de la nonagénaire.
#LettreOuverte « La campagne, ça se mérite ! »
interpelle le maire d’une commune de Savoie où certains se plaignent… du chant des grenouilles ! « La nature déjà bien endommagée doit vaincre la connerie humaine. » fondationbrigittebardot.fr/lettreouverte-
En avril 2021, les occupants de trois maisons voisines ont ainsi adressé un courrier à Colette Ferry avec copie à la mairie, pour demander à Colette Ferry de faire quelque chose concernant "les nuisances apportées par la présence de grenouilles dans le bassin du jardin de (sa) propriété". Il y a quelques semaines, la gendarmerie s'est même rendue sur place.
Des "gros ploucs"
L’ancienne actrice et défenseuse des animaux n’y va pas de main morte pour qualifier les riverains agacés par les coassements des grenouilles de la nonagénaire. "Je viens d’apprendre que certains imbéciles, voisin de Madame Colette Ferry, se plaignent du chant de trois grenouilles qui les empêchent de dormir !!!", s’étonne-t-elle.
Je conseille à ces gros ploucs d’aller s’installer proche d’un aéroport ou d’une autoroute, afin de profiter du bruit des moteurs qui leur permettront de rêver et de dormir.
Brigitte Bardot
Celle-ci ajoute : "La nature déjà bien endommagée doit vaincre la connerie humaine, avant de conclure : Les grenouilles sont encore la voix d’un monde rural décimé par le béton et la nuisance du fric."
C’était en 1963 … la sortie du Mépris de Jean-Luc Godard
Pour ses 60 ans, Le Mépris de Godard a été projeté le 17 mai à Cannes.
Mercredi 17 mai, le film culte du cinéaste a été sélectionné dans la catégorie Cannes Classics et projeté en version restaurée 4K. Drame moderne sur fond de tragédie antique, Le Mépris est aujourd’hui considéré comme un des plus grand films du cinéma français. Godard nous ayant quittés en septembre dernier à l’âge de 91ans, malgré une relation compliqué avec le festival, il est célébré à titre posthume.
Après avoir été révélée grâce à des longs-métrages comme Une femme est une femme ou A bout de souffle, avec ce sixième film, la figure emblématique de la Nouvelle Vague rêve d’accomplir son fantasme du “ film hollywoodien à 5 millions”. Avec Le Mépris, Jean-Luc Godard impose sa révolution : il introduit la couleur, le format Scope, et fait jouer l’icône mondiale Brigitte Bardot.
Le tournage a lieu entre les célèbres studios de Cinecittà à Rome et Villa Malaparte à l’est de Capri.
Godard décrit son film comme étant “un film simple sur des choses compliquées“. Adapté du célèbre roman d’Alberto Moravia, Le Mépris parle de cinéma, d’amour et de malentendu et raconte l’effondrement du couple formé par Paul (Michel Piccoli), un scénariste chargé de terminer l’écriture d’une adaptation de l’Odyssée (le film de Fritz Lang ndlr), et de sa femme Camille, (Brigitte Bardot). Brusquement, Camille se détache de son mari et commence à le mépriser.
Godard a par ailleurs son propre rôle, il incarne un assistant de Fritz Lang (réalisateur de L’Odyssée).
LE MÉPRIS de Jean-Luc Godard
Sur le tournage, les relations entre le réalisateur et Brigitte Bardot sont houleuses. Godard se montre tyrannique et agressif avec ses acteurs. Il les fait jouer sans leur donner de véritables indications. Jack Palance, excédé, jette même une bobine de film à Godard. Non prévu dans le scénario, la séquence est cependant conservée par le réalisateur.
Si Le Mépris fut un échec à sa sortie en salles en 1963, par la suite il est devenu l’un des films cultes du cinéma français. Aujourd’hui considéré par plusieurs grands noms du cinéma (comme Tarantino), comme l’une des références absolue du 7ème art, ses films sont d’ailleurs souvent cités dans d’autres œuvres.
Si cette année Godard a été célébré à titre posthume, le réalisateur a cependant toujours eu une relation tumultueuse avec le festival. Il a longtemps été frustré et en colère, et pour cause, il n’obtient sa première sélection pour Cannes qu’en 1980, 20 ans après A bout de souffle. Quelques années plus tard, le cinéaste reçoit une tarte à la crème pendant la projection de son film Detective. Heureusement, il réagit avec humour en se léchant les babines. En 2010, attendu sur la Croisette après que son long-métrage Film Socialisme aie été sélectionné, il fait pourtant faux bonds au festival à la dernière minute avec pour motif : “la crise économique grecque”. Plus les années passent plus Godard se fait rare. En 2014, il annonce une nouvelle fois, cette fois ci dans un message vidéo, son intention de rester chez lui “par esprit de contradiction”.
Le Mépris ressortira dans les salles de cinéma le 24 mai prochain…