brigitte bardot
Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, était l’invité de La Touche Animale cette semaine
Nouvelle année qui commence et nouvel épisode de La Touche Animale, diffusé en direct sur l’application Brut. et animé par Yoann Latouche. L’expert animalier qui s’est entretenu, à l’occasion de ce 16e rendez-vous, avec Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
Diffusé mardi soir, le nouveau numéro de La Touche Animale a donc été consacré à la Fondation Brigitte Bardot, qui mène depuis des décennies son noble combat pour la cause animale tant en France qu’ailleurs dans le monde. C’est Christophe Marie, présent au sein de la Fondation depuis plus de 30 ans et donc témoin privilégié de cette aventure, qui en a parlé à Yoann Latouche et aux internautes.
Si vous n’avez pas vu cet épisode en direct, vous pourrez regarder le replay que voici :
D’emblée, Christophe Marie a exprimé son souhait que l’année 2023 soit celle de la véritable relance de la question animale en France, regrettant le manque d’avancées constaté l’an écoulé et espérant que la Fondation comme les autres associations seront davantage écoutées par les politiques.
Les débuts de Christophe Marie et de la Fondation
Végétarien depuis l’adolescence, d’abord bénévole avant de devenir responsable, il a été aux premières loges pour assister à « l’évolution de la Fondation et de la perception de la condition animale » dans le pays, notamment de la part des décideurs et des médias.
Christophe Marie a tenu à rappeler que bien longtemps avant d’avoir fondé son organisation, Brigitte Bardot défendait déjà les animaux, citant l’un de ses premiers grands combats qu’était l’étourdissement des bêtes avant leur abattage. Après avoir quitté le cinéma, l’artiste militante souhaitait « structurer son action » et lui conférer une tout autre envergure. C’est ainsi qu’est née la Fondation Brigitte Bardot, façonnée à l’image de sa créatrice avec des prises de position « punchy » et des initiatives fortes et concrètes.
La Fondation Brigitte Bardot, ce sont aujourd’hui 4 refuges et environ 150 personnes qui se battent au quotidien pour améliorer la condition animale. Outre le site historique de La Mare Auzou à Mesnil-en-Ouche (27), Christophe Marie cite aussi la structure de Bazoches-sur-Guyonne (78) et les refuges dont la Fondation est partenaire et qu’elle soutient de différentes manières.
Défendre tous les animaux sans exception et partout dans le monde
Son action concerne tous les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques. Pour les animaux de ferme, l’objectif, rappelle le porte-parole de la Fondation, est de faire en sorte qu’ils ne retournent pas dans le circuit de la consommation. Ils sont donc gardés à vie dans ses établissements. La démarche n’est pas la même s’agissant des chiens, chats et autres espèces de compagnie, le but étant de leur trouver des familles aimantes.
Il souligne, par ailleurs, l’importance de la présence de la Fondation Brigitte Bardot à l’échelle internationale, puisqu’elle intervient dans une soixantaine de pays à travers une variété de programmes : campagnes de stérilisation en Inde, protection de primates sur le continent africain, obtention de l’interdiction des ours dansants en Bulgarie, etc.
#Stérilisation
🇮🇳 Inde : Depuis 2004, la Fondation aide les animaux à Bodh Gaya, dans l’état de Bihar, l’un des états les plus pauvres de l’Inde.
Depuis 2013, nous collaborons avec Kagyu Monlam pour des campagnes de stérilisations, traitements de milliers d’animaux de ferme et aussi sensibilisation dans les villages.
👉 Après trois années d’arrêt à cause de la crise Covid, c’est avec beaucoup de joie que nous voyons les activités vétérinaires et d’éducation reprendre.
Contribuer à faire évoluer les mentalités
L’un des plus grands défis auquel ses équipes font face est de faire en sorte que les mentalités évoluent vis-à-vis de l’animal. D’importantes victoires sont enregistrées sur ce plan, Christophe Marie citant l’exemple d’éleveurs qui rechignent de moins en moins à laisser tomber l’abattage systématique. Certains font même spontanément la démarche pour demander l’accompagnement de la Fondation Brigitte Bardot. Ce qui constitue une évolution considérable dans le rapport de ces personnes à l’animal.
Il la constate également au sein de la classe politique, principalement auprès de la nouvelle génération qui la constitue. Des élus qui, pour certains, sont issus de la société civile et sont donc plus sensibles à ces problématiques. Ce qui n’empêche pas d’autres responsables de rester fidèles aux lignes directrices plus traditionnalistes et se laisser influencer par les lobbies de la chasse et de l’élevage intensif notamment, estime Christophe Marie.
Pour ce dernier, les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie ne donnent pas l’impression d’avoir une réelle volonté de faire avancer la cause animale. En revanche, du côté des parlementaires, l’attitude est bien différente, avec, par exemple, les démarches menées pour aboutir à l’interdiction des colliers électriques pour chien.
Loi contre la maltraitance et interdiction de la chasse : des avancées, mais aussi des blocages
Interrogé sur la loi contre la maltraitance animale, Christophe Marie se montre plutôt optimiste, la qualifiant même de « grande révolution ». L’arrêt de l’élevage d’animaux pour la fourrure, celle de la vente de chiots et chatons en animalerie, la fin de l’exploitation des animaux de cirque ou encore des cétacés dans les delphinariums constituent, à ses yeux, de véritables pas en avant.
Le directeur adjoint de la Fondation Brigitte Bardot y relève néanmoins quelques limites, comme le manque de sévérité à l’égard des ventes d’animaux via les petites annonces, ainsi que dans les foires.
Autre grande bataille menée par la Fondation, celui contre la chasse est l’un des plus complexes, notamment en raison du poids qu’ont ses défenseurs auprès des politiques. C’est pourquoi Christophe Marie et ses collègues ont opté pour une démarche pragmatique, par étapes, jusqu’à l’obtention de l’interdiction totale de la chasse un jour. Il s’agit, dans un premier temps, de lutter contre des pratiques telles que la chasse en enclos, la chasse à courre, le déterrage et les lâchers de gibier.
Sans oublier l’action majeure ayant marqué la fin de l’année écoulée, qui est la plainte déposée par la Fondation Brigitte Bardot contre la foire chevaline de Maurs. Les images filmées lors de cet évènement sont particulièrement choquantes, dévoilant les maltraitances et les violences dont les équins sont victimes. Des agissements tendant à être banalisés par les acteurs du marché.
Comment peut-on aider la Fondation Brigitte Bardot dans son œuvre au profit des animaux ? C’est l’ultime question posée par Yoann Latouche à Christophe Marie, qui indique que l’on peut le faire en étant bénévole et en faisant un don, mais aussi en agissant chacun de son côté et à son échelle ; aider les petites structures locales, changer ses habitudes de consommation en se tournant moins vers les produits d’origine animale…
Pour en savoir plus sur la Fondation Brigitte Bardot, son histoire, sa mission et les possibilités d’en prendre part, rendez-vous sur son site et sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, Twitter et YouTube.
"Un biopic à la con": Brigitte Bardot pas tendre avec la série de France 2 consacrée à sa vie
France 2 diffusera cette année une mini-série consacrée à Brigitte Bardot. Une initiative pas franchement du goût de la défenseuse de la cause animale.
Il n'est pas certain que Brigitte Bardot regardera le biopic que France 2 s'apprête à lui consacrer.
Celle qui vient d'intégrer pour la première fois le Top 50 des personnalités préférées des Français s'est montrée peu tendre avec la série qui racontera les coulisses du mythe Bardot, de ses débuts à 15 ans jusqu'à la naissance de son fils.
"Je ne suis même pas au courant de ce truc!"
"Je ne suis même pas au courant de ce truc! Mais je m'en moque: la seule chose qui importe, c'est ma vraie vie avec moi dedans, et pas des biopics à la con!", a-t-elle ainsi déclaré à nos confrères du Journal du Dimanche.
Co-écrit et réalisé par Danièle Thompson et son fils Christopher, le biopic sera diffusé cette année sous la forme de 6 épisodes de 52 minutes.
Julia de Nunez dans la peau de Brigitte Bardot
"Ce sera romanesque et librement inspiré de la réalité. C’est à la fois le portrait d’une jeune femme de 15 à 26 ans au destin insensé, et à travers elle, celui d’une époque, les années cinquante-soixante et de la condition féminine", pitchait la fille de Gérard Oury dans nos colonnes en mai dernier, alors que le tournage s'est déroulée dans le Var.
Pour rappel, la jeune comédienne choisie pour incarner le mythe Brigitte Bardot aujourd'hui devenue défenseuse de la cause animale se nomme Julia de Nunez.
Elle est la première star française dont l’image franchit toutes les frontières et influence toutes les modes. "Bardot", votre mini-série événement, avec Julia de Nunez, bientôt sur France 2 !
“Il ne fait rien pour…” : Brigitte Bardot pas tendre avec Emmanuel Macron
Alors qu’elle a fait son entrée dans le classement des personnalités préférées des Français du Journal du dimanche paru ce 31 décembre, Brigitte Bardot a accordé une interview au journal et s’en est pris à Emmanuel Macron.
Alors que Brigitte Bardot a intégré le Top 50 des personnalités préférées des Français du Journal du dimanche, cette dernière s’est confiée dans les colonnes du journal. Si elle a reconnu volontiers qu’elle n’avait "jamais compris pourquoi, jusqu'à maintenant", elle n’apparaissait pas dans ce classement car elle reçoit "plein de lettres de gens merveilleux" qui lui "déclarent leur amour", l’ancienne actrice a avoué : "Ça me fait très plaisir."
Mais elle ne s’est pas arrêtée là puisque la militante des droits des animaux en a profité pour attaquer le président de la République. Et ce n’est pas la première fois qu’elle fait part de ses récriminations envers Emmanuel Macron. À la question de savoir ce qu’elle attendait pour 2023, Brigitte Bardot a répondu cash : "Que Macron ne soit plus là. Il ne s'occupe de rien. Il ne fait rien pour les gens, ni pour les animaux. Et encore moins pour la France."
"On n’avance jamais"
Début décembre déjà, celle qui a joué dans le film culte de Jean-Luc Godard, Le Mépris, s’en était déjà pris au chef de l’État dans Le Parisien, à propos de la loi qui doit interdire le broyage des poussins mâles dès le 1er janvier. Une loi qui devrait connaître quelques exceptions, ce qui a le don d’exaspérer Brigitte Bardot : "Oh non, ce n’est pas possible. Voilà, c’est ça le gouvernement. Ils disent 'oui, oui', et après il y a toujours des dérogations, et on n’avance jamais."
La créatrice de la Fondation Brigitte-Bardot qui a pour mission de protéger les animaux avait aussi admonesté Emmanuel Macron concernant l’hippophagie : "Il pensait qu’on ne mangerait plus de cheval depuis longtemps, mais il n’a rien fait pour autant", avait-elle indiqué. Très active sur les réseaux, en octobre, elle s’était émue sur Twitter d’un mutisme généralisé concernant le traitement des animaux : "Chaque jour, trois millions d’animaux sont égorgés dans les abattoirs en France, qui s’en soucie ?" À 88 ans, Brigitte Bardot poursuit son combat et continue d’interpeller jusqu’aux plus hautes sphères de l’État.
Et Brigitte Bardot rencontra Pelé..
Et Brigitte Bardot rencontra le roi Pelé...
Le 31 mars 1971, le stade Yves-du-Manoir à Colombes est le théâtre de la rencontre de deux monstres sacrés : Pelé, le meilleur footballeur du monde, est présenté à l’étoile du cinéma Brigitte Bardot.
C’est à l’occasion d’un prestigieux match amical au stade de Colombes que Brigitte Bardot a rencontré Pelé. Le magazine Télé 7 Jours avait en effet obtenu que le Santos FC puisse venir disputer un match exhibition sur le sol français au profit de la recherche pour le cancer. Le magazine opposa au club brésilien une équipe composée des meilleurs joueurs des deux clubs phares du championnat de France de l’époque : l’AS Saint-Etienne et l’Olympique de Marseille.
L’ours et la Poupée
Mais le clou de la soirée était bien le coup d’envoi donné par Brigitte Bardot. L’actrice se dirige vers le rond central dans une tenue aussi patriote que sexy : un léger pull bleu, un mini-short blanc et des bottes rouges. Assaillie par les journalistes, elle jure “adorer” le football et avoir suivi la Coupe du Monde 1970. Quand à Pelé, elle le trouve “extraordinaire“.
S’en suit une présentation des joueurs dans une cohue qui ne semble pas inquiéter la star, laquelle garde son sourire en toute circonstance. Ce n’est pas le cas du roi Pelé, dont les photos trahissent un certain agacement. Le Stéphanois Robert Herbin quand à lui avoue être tout chose après la bise que lui a accordé l’actrice.
Le match, diffusé en direct par le télévision française, est plutôt décevant. Les deux équipes se séparent sur le score de 0-0. Alors que les joueurs se saluent et commencent à échanger leurs maillots, l’arbitre Michel Kitabdjian leur rappelle qu’il faut désigner un vainqueur et donc procéder aux tirs au but.
Pelé voulait tirer les cinq
Dans une certaine confusion, le terrain étant déjà envahi par les spectateurs et les journalistes, Pelé tire le premier et marque avec le maillot de la sélection française sur les épaules. Après l’égalisation de Salif Keita, Pelé se prépare à tirer le deuxième tir au but de son équipe. L’arbitre s’y oppose. Pelé voulait tirer lui-même les cinq tirs ! Finalement les trois coéquipiers de Pelé manquent leur tir, et la sélection française l’emporte 3-1.
Brigitte Bardot revient sur le terrain, où elle est chargée de remettre un trophée. L’actrice a ajouté à sa tenue une écharpe de fourrure du meilleur effet. Colombes garde le souvenir d’une belle soirée pleine de mondanités avec un peu de football dedans.