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brigitte bardot

FONDATION BRIGITTE BARDOT : PROTECTION ANIMALE ET ACTION SOCIALE

Publié le par Ricard Bruno

FONDATION BRIGITTE BARDOT  : PROTECTION ANIMALE ET ACTION SOCIALE

La Fondation Brigitte Bardot apporte chaque année son aide à des milliers de personnes dans le besoin, afin de leur permettre de soigner et protéger leurs animaux (prise en charge des soins vétérinaires, don de croquettes, laisses, couvertures, gamelles…). La Fondation Brigitte Bardot assure notamment un service d’assistance aux personnes sans domicile fixe de Paris et Ile-de-France se présentant dans ses locaux à Paris : une aide alimentaire (croquettes) et la prise en charge des soins vétérinaires de l’animal peuvent alors être accordées de façon suivie.

Consciente que détresse humaine et misère animale sont souvent liées, la Fondation Brigitte Bardot a élaboré un livret s’adressant aux bénévoles et salariés œuvrant sur le terrain auprès des personnes en situation de précarité détenant des animaux (associations de maraudes, organismes d’action sociale, centres d’hébergement d’urgence…). Ce livret contient des informations et recommandations élémentaires afin de les aider à détecter les situations nécessitant une surveillance ou une intervention, et à orienter les personnes pour assurer une meilleure protection de leurs animaux.

Malheureusement, rares sont les centres d’hébergement accueillant les animaux, qui sont pourtant la compagnie la plus précieuse et un soutien fondamental pour nombre de personnes se retrouvant à la rue. A Paris, quelques centres d’accueil acceptent les animaux et facilitent ainsi l’accès de leurs propriétaires à des services essentiels.

 

Centre d’accueil Adresse Coordonnées Précisions
LA CLOCHE 16, rue de Beauce, 75 003 Paris
M° Filles-du-Calvaire
ou Arts-et-Métiers
07 69 24 56 91
paris@lacloche.org
www.lacloche.org
Tout public (animaux acceptés)
Jeudi 15h30-17h30
Orientation vers des commerçants offrant des services (recharge de batterie de téléphone, toilettes,
micro-ondes, coupes de cheveux, etc.) et vers les activités et événements de l’association
ITINÉRANCES – ASSOCIATION
AURORE
61, boulevard de Magenta, 75 010 Paris
M° Château-d’Eau, Gare-del’Est
ou Jacques-Bonsergent
01 40 05 54 87
itinerances@aurore.asso.fr
Jeunes adultes en errance de 18 à 30 ans (animaux acceptés)
Lundi, mardi, jeudi et vendredi 14h-17h30
• Accueil, orientation, collation, douches, laverie
Sur rendez-vous :
• Accompagnement individualisé 10h-13h
ESI LA MAISON DANS
LE JARDIN – SAMU SOCIAL
DE PARIS
35, avenue Courteline, 75012 Paris
M° Saint-Mandé
01 41 74 84 50 Tout public (animaux acceptés)
Lundi, mardi, mercredi, vendredi 8h30-20h (dernières entrées 18h30)
• Rencontre avec un travailleur social
• Permanence juridique lundi 9h-17h
• Accueil social et insertion
• Permanences CPAM et consultations médicales
• Douches, laverie
Sur rendez-vous :
• Ateliers (bricolage, musique…) jeudi après-midi
ESI LA MAISON DANS
LA RUE – CENTRE D’ACTION
SOCIALE PROTESTANT
18, rue de Picpus, hall B, 75 012 Paris
M° Nation
01 40 02 09 88 Hommes et femmes majeurs sans hébergement stable, sans enfant (animaux laissés à l’entrée)
Du lundi au vendredi 8h-12h et 14h-17h (sauf mercredi matin)
• Accueil, écoute et accompagnement social
• Orientation
• Cafétéria
• Internet
• Douches, laverie
• Permanence sociale lundi et jeudi 8h-12h
Sur rendez-vous :
• Permanence juridique
• Permanence CPAM et consultations généralistes sur RDV
• Consultations psychologiques
LA CITÉ DES DAMES –
ADSF / FONDATION ARMÉE
DU SALUT
75 013 Paris – Adresse sur demande 01 86 46 01 20 / 01 78 10 79 25 Femmes isolées exclusivement, animaux de compagnie acceptés
24h/24 et 7j/7
Accueil de jour 9h30-18h30
Halte de nuit 20h-8h (dans la limite des places disponibles, sur inscription avant 18h)
• Accueil inconditionnel
• Café, collation
• Accès informatique
• Écoute, évaluation, orientation sociale et médicopsychologique
LA CLOCHE 24, rue Louise Weiss, 75 013 Paris
M° Chevaleret
07 69 24 56 91
paris@lacloche.org
www.lacloche.org
Tout public (animaux acceptés)
Jeudi 15h30-17h30
• Orientation vers des commerçants offrant des services (recharge de batterie de téléphone, toilettes, micro-ondes, coupes de cheveux, etc.) et vers les activités et événements de l’association
ESI CENTRE RENÉ-COTY –
CASVP
6, avenue René-Coty, 75 014 Paris
M° Denfert-Rochereau
01 43 27 54 15 Public parisien sans domicile sauf mineurs non accompagnés (animaux admis dans le sas d’entrée hors chiens de catégories 1/ chien d’attaque et 2/ chien de garde et de défense)
Du lundi au vendredi 8h30-13h et 14h-17h
• Accueil de jour
• Consultations médicales généralistes et soins infirmiers
• Douches, coiffure, pédicure, laverie
LE FLEURON SAINT JEAN Port Javel bas, 75015 Paris 01 45 58 35 35 Capacité pour l’accueil de 50 hommes, animaux acceptés
Hébergement en cabines doubles
Admission via le samu social (appel au 115 ou demandes via assistance sociale)
Accompagnement administratif et social
Consultations médicales généralistes
Accompagnement pour l’insertion professionnelle
LA CLOCHE 128, avenue de Saint-Ouen 75 018 Paris
M° Porte-de-Saint-Ouen
07 69 24 56 91
paris@lacloche.org
www.lacloche.org
Tout public, animaux acceptés
Jeudi 14h30-16h30
Orientation vers des commerçants offrant des services (recharge de batterie de téléphone, toilettes, micro-ondes, coupes de cheveux, etc.) et vers les activités et événements de l’association
RE-PAIRE SANTÉ –
ADSF AGIR POUR LE
DÉVELOPPEMENT DE LA
SANTÉ DES FEMMES
18, rue Bernard-Dimey, 75 018 Paris
M° Porte-de-Saint-Ouen
01 78 10 79 25
contact@adsfasso.org
Femmes en situation d’exclusion, avec ou sans enfant, animaux acceptés
Du lundi au vendredi 10h-17h
Sur rendez-vous :
• Accueil de jour
• entretiens avec professionnels de santé, kit d’hygiène, suivi parcours de soins
LA CLOCHE 85 bis, rue de Ménilmontant, 75 020 Paris
M° Ménilmontant
07 69 24 56 91
paris@lacloche.org
www.lacloche.org
Tout public (animaux acceptés)
Jeudi 14h30-16h30
• Orientation vers des commerçants offrant des services (recharge de batterie de téléphone, toilettes, micro-ondes, coupes de cheveux, etc.) et vers les activités et événements de l’association
CHRS LA MARCOTTE – Œuvre Falret 1 bis rue de Limoges 78000 Versailles 01 39 51 01 00 Accueil de femmes seules 18-30 ans.
Accueil pour 6 mois, renouvelable jusqu’à 24 mois.
Studettes individuelles pour personnes avec animaux
Admission via l’assistance sociale
Centre de stabilisation
ADOMA- hôpital Perray Vaucluse – Pavillons Vendemiaire – Brumaire – Frimaire
12 rue Pierre Médéric 91360 Epinay-sur-Orge 01 70 99 07 59 Accueil d’hommes et de femmes
Accepte uniquement les chiens (sauf cat 1), Les chiens dorment en chenils
Admission via le SIAO 75
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Robert Hossein...un an déjà qu'il nous a quitté...

Publié le par Ricard Bruno

Robert Hossein...un an déjà qu'il nous a quitté...

Robert Hossein, de son nom de naissance Abraham Hosseinoff, né le 30 décembre 1927 à Paris 12e (Seine) et mort le 31 décembre 2020 à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un réalisateur, acteur, scénariste, dialoguiste et metteur en scène français. Parmi ses films connus : « Toi, le venin » (1959, policier), « Madame Sans-Gêne » (1961, historique), « Angélique Marquise des Anges » (1964, aventure, avec Michèle Mercier), « Prêtres interdits » (1973, drame), « Liberté, égalité, choucroute » (1985, comédie, avec Michel Serrault) et « Les Misérables » (182, drame, avec Lino Ventura).

Fils d'un compositeur, André Hossein, et d'une pianiste, Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova. Il obtient son premier succès d'estime à 19 ans, avec un rôle dans la pièce "Les voyous". Il se dirige un temps vers la mise en scène, avec notamment "Docteur Jekyll et Mister Hyde", "La chair de l'orchidée" d'après James Hadley Chase, ou bien encore "L'homme traqué", d'après Francis Carco. Il débute sa carrière cinématographique en 1948 dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry, où il tient un petit rôle de figuration. Sa carrière s'accélère avec le film de Jules Dassin, "Du rififi chez les hommes". Il donne la réplique à Brigitte Bardot, dans "Le Repos du guerrier", et à Sophia Loren, dans "Madame sans gêne".

 

En 1955, il réalise son premier film, "Les Salauds vont en enfer", dont il est également metteur en scène et acteur. Après "Pardonnez nos offenses", qu'il réalise en 1956, et "Toi le venin". En 1959, le voilà en héros romantique, incarnant Jeoffrey de Peyrac, dans Angélique Marquise des Anges, et dans un registre plus intimiste, "La musica", de Marguerite Duras, en 1967. En 1968, il retrouve Michèle Mercier, sa partenaire d'Angélique, pour "Une corde, un colt", western français qu'il réalise et interprète.

 

Il prend en charge en 1970 la Maison de la Culture de Reims, expérimentant un théâtre traité comme un véritable spectacle cinématographique. À son retour à Paris, Il se lance dans une série de grands spectacles au Palais des Sports et du Palais des Congrès de Paris, où le public est invité à prendre parti : "Le Cuirassé Potemkine", "Notre-Dame de Paris", ou bien encore "Danton et Robespierre". La comédie musicale "Les Misérables" connaîtra un succès phénoménal à Paris, et sera reprise à Broadway.

 

Il aura multiplié entre temps les apparitions au cinéma, notamment dans "Le Casse", d'Henri Verneuil, en 1971", "Les Uns et les Autres", de Claude Lelouch, en 1981, ou encore "Vénus beauté (institut)", de Tonie Marshall, en 1999..

Il aura été marié à Marina Vlady, puis Candice Patou. Depuis 2000, il dirige le théâtre Marigny.

En 2007, il présente une pièce intitulée N'ayez pas peur sur la vie de Jean-Paul II. Il voue une dévotion toute particulière à sainte Thérèse de Lisieux.

En 2009, on a pu le voir aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans le film Un homme et son chien réalisé par Francis Huster.

En avril 2016, il est reçu par le pape François, sur la place Saint-Pierre à Rome. Il confie alors à Radio Vatican sa motivation pour la défense d'un théâtre populaire « qui permette aux jeunes de trouver des perspectives de culture, de sens et de foi ».

Robert Hossein est mort le jeudi 31 décembre 2020, à l'âge de 93 ans, du coronavirus, à Essey-lès-Nancy (France).

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Claude Bolling...un an déjà...

Publié le par Ricard Bruno

Claude Bolling...un an déjà...
Claude Bolling...un an déjà...

Claude Bolling, né le 10 avril 1930 à Cannes dans les Alpes-Maritimes et mort le 29 décembre 2020 à Saint-Cloud, est un pianiste de jazz, chef d'orchestre, compositeur et arrangeur français. Il a écrit de nombreuses musiques de films comme celle de « Borsalino » (1970, policier, avec Alain Delon).

Claude Jean Harry Bolling naît le 10 avril 1930 à Cannes, fils d'Henri Bolling et de Geneviève Brannens.

Il étudie au conservatoire de Nice, puis à Paris.

Le 4 juillet 1959, il épouse la journaliste Irène Dervize-Sadyker, morte le 13 décembre 2017. Il a deux fils adoptifs, David, né en 1968, et Alexandre, né en 1969.

Enfant prodige, il joue dès l'âge de 14 ans de façon professionnelle avec Lionel Hampton et participe aux concerts organisés par le Hot Club de France à l'École normale de musique de Paris. En 1948, à la Grande semaine du jazz, il accompagne Chippie Hill. Au début des années 1950, il joue et enregistre avec Roy Eldridge (Fireworks) et Kenny Clarke.

Son orchestre, le Claude Bolling Big Band, est fondé en 1956.

Il compose des hybrides jazz-classique, notamment la Suite pour flûte et jazz piano trio (1973) enregistrée avec le flûtiste Jean-Pierre Rampal en 1975. Il compose une seconde suite pour flûte quelques années plus tard : Suite pour Flûte & Jazz Piano Trio no 2 (1987), puis, avec notamment Alexandre Lagoya (Concerto pour Guitare & Jazz Piano Trio, 1975), Pinchas Zukerman (Suite pour Violon & Jazz Piano Trio, 1977), Maurice André (Toot Suite - Pour Trompette & Jazz Piano trio, 1981) et Yo-Yo Ma (Suite pour Violoncelle & Jazz Piano Trio, 1984). Dans Picnic suite pour flûte, guitare et jazz piano trio (1980), il réunit Jean-Pierre Rampal et Alexandre Lagoya autour de son trio jazz. Sa Toot Suite pour trompette et piano jazz est enregistrée en formation trio jazz avec Maurice André. Il est appelé sur toutes les chaînes de télévision en France et dans tous les pays qu'il visite pour ses concerts, il représente le jazz français comme personne d'autre. En 1984, il est invité par la productrice franco-canadienne Véronique Perez à participer à une rencontre unique sur la scène du Centre national des Arts d'Ottawa, accompagné d'Oscar Peterson et de Michel Legrand, pour une série de solos, duos et trios. Ce spectacle rencontre un immense succès, est enregistré par la CBC et est vendu et diffusé dans presque tous les pays en plus d'être acheté par Air Canada pour être diffusé sur ses vols. En 1985, le International Film & TV Festival de New-York couronne ce spectacle d'une médaille de bronze pour Véronique Perez en tant que conceptrice et réalisatrice.

Il est à l'origine de la création d'un quatuor féminin au style yéyé qui collectionnera les tubes dans les années 1960, Les Parisiennes. Il leur fournit ses compositions, des arrangements, des clips, etc. Parmi leurs titres les plus connus figurent Il fait trop beau pour travailler, Le 30 février, L'argent ne fait pas le bonheur, Quand il y aura le tunnel sous la Manche. Claude Bolling apparaît même, fouet en main, habillé en dompteur de cirque avec les quatre filles en tenues « panthère » pour une séquence photo publiée dans le magazine Paris Match en 1969.

Il compose l'indicatif sonore de France Inter ORTF « 24h/24 » (car la radio diffusait des programmes 24 heures sur 24) et de son réseau Inter (radios locales) en 1964. Il produit la chanson 24 heures, enregistrée en août 1966 par le groupe Les Parisiennes. L'indicatif retentira à l'antenne d'abord jusqu'en 1975 au moment du passage de l'ORTF à Radio France puis de 1975 à 1982 dans une version plus électronique.

Dans les années 1970 et les 1980, il compose une centaine de bandes originales de films, français pour la plupart, dont la plus célèbre est celle du film Borsalino. Tous ses concerts et enregistrements font appel aux meilleurs musiciens du moment. En 2006, André Paquinet à Jazzaparc, avec les meilleurs musiciens français (dont ceux de Claude), avec Roger Guérin et Maurice André, déclarent au public du festival venu voir le Big Band de l'Olympia reconstitué, « Claude Bolling parmi les meilleures baguettes de Paris, fait de la musique de jazz sa vie, ses repas, il en mange, il mange avec ses notes... » Un film est tourné au sujet de ces journées, intitulé Najac an un.

Passionné de modélisme ferroviaire et du chemin de fer, surtout américain, il inaugure le 2 juillet 1988 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) le musée du chemin de fer HistoRail, dont il est président d'honneur.

Il est le parrain d'une école de musique intercommunale située à Trouville-sur-Mer (Calvados) qui porte son nom.
Claude Bolling est mort le mardi 29 décembre 2020, à l’âge de 90 ans, à Saint-Cloud (France).

Claude Bolling...un an déjà...

Il compose des hybrides jazz-classique, notamment la Suite pour flûte et jazz piano trio (1973) enregistrée avec le flûtiste Jean-Pierre Rampal en 1975. Il compose une seconde suite pour flûte quelques années plus tard : Suite pour Flûte & Jazz Piano Trio no 2 (1987), puis, avec notamment Alexandre Lagoya (Concerto pour Guitare & Jazz Piano Trio, 1975), Pinchas Zukerman (Suite pour Violon & Jazz Piano Trio, 1977), Maurice André (Toot Suite - Pour Trompette & Jazz Piano trio, 1981) et Yo-Yo Ma (Suite pour Violoncelle & Jazz Piano Trio, 1984). Dans Picnic suite pour flûte, guitare et jazz piano trio (1980), il réunit Jean-Pierre Rampal et Alexandre Lagoya autour de son trio jazz. Sa Toot Suite pour trompette et piano jazz est enregistrée en formation trio jazz avec Maurice André. Il est appelé sur toutes les chaînes de télévision en France et dans tous les pays qu'il visite pour ses concerts, il représente le jazz français comme personne d'autre. En 1984, il est invité par la productrice franco-canadienne Véronique Perez à participer à une rencontre unique sur la scène du Centre national des Arts d'Ottawa, accompagné d'Oscar Peterson et de Michel Legrand, pour une série de solos, duos et trios. Ce spectacle rencontre un immense succès, est enregistré par la CBC et est vendu et diffusé dans presque tous les pays en plus d'être acheté par Air Canada pour être diffusé sur ses vols. En 1985, le International Film & TV Festival de New-York couronne ce spectacle d'une médaille de bronze pour Véronique Perez en tant que conceptrice et réalisatrice.

Il est à l'origine de la création d'un quatuor féminin au style yéyé qui collectionnera les tubes dans les années 1960, Les Parisiennes. Il leur fournit ses compositions, des arrangements, des clips, etc. Parmi leurs titres les plus connus figurent Il fait trop beau pour travailler, Le 30 février, L'argent ne fait pas le bonheur, Quand il y aura le tunnel sous la Manche. Claude Bolling apparaît même, fouet en main, habillé en dompteur de cirque avec les quatre filles en tenues « panthère » pour une séquence photo publiée dans le magazine Paris Match en 1969.

Il compose l'indicatif sonore de France Inter ORTF « 24h/24 » (car la radio diffusait des programmes 24 heures sur 24) et de son réseau Inter (radios locales) en 1964. Il produit la chanson 24 heures, enregistrée en août 1966 par le groupe Les Parisiennes. L'indicatif retentira à l'antenne d'abord jusqu'en 1975 au moment du passage de l'ORTF à Radio France puis de 1975 à 1982 dans une version plus électronique.

Dans les années 1970 et les 1980, il compose une centaine de bandes originales de films, français pour la plupart, dont la plus célèbre est celle du film Borsalino. Tous ses concerts et enregistrements font appel aux meilleurs musiciens du moment. En 2006, André Paquinet à Jazzaparc, avec les meilleurs musiciens français (dont ceux de Claude), avec Roger Guérin et Maurice André, déclarent au public du festival venu voir le Big Band de l'Olympia reconstitué, « Claude Bolling parmi les meilleures baguettes de Paris, fait de la musique de jazz sa vie, ses repas, il en mange, il mange avec ses notes... » Un film est tourné au sujet de ces journées, intitulé Najac an un.

Passionné de modélisme ferroviaire et du chemin de fer, surtout américain, il inaugure le 2 juillet 1988 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) le musée du chemin de fer HistoRail, dont il est président d'honneur.

Il est le parrain d'une école de musique intercommunale située à Trouville-sur-Mer (Calvados) qui porte son nom.
Claude Bolling est mort le mardi 29 décembre 2020, à l’âge de 90 ans, à Saint-Cloud (France).

Claude Bolling...un an déjà...

Il compose l'indicatif sonore de France Inter ORTF « 24h/24 » (car la radio diffusait des programmes 24 heures sur 24) et de son réseau Inter (radios locales) en 1964. Il produit la chanson 24 heures, enregistrée en août 1966 par le groupe Les Parisiennes. L'indicatif retentira à l'antenne d'abord jusqu'en 1975 au moment du passage de l'ORTF à Radio France puis de 1975 à 1982 dans une version plus électronique.

Dans les années 1970 et les 1980, il compose une centaine de bandes originales de films, français pour la plupart, dont la plus célèbre est celle du film Borsalino. Tous ses concerts et enregistrements font appel aux meilleurs musiciens du moment. En 2006, André Paquinet à Jazzaparc, avec les meilleurs musiciens français (dont ceux de Claude), avec Roger Guérin et Maurice André, déclarent au public du festival venu voir le Big Band de l'Olympia reconstitué, « Claude Bolling parmi les meilleures baguettes de Paris, fait de la musique de jazz sa vie, ses repas, il en mange, il mange avec ses notes... » Un film est tourné au sujet de ces journées, intitulé Najac an un.

Passionné de modélisme ferroviaire et du chemin de fer, surtout américain, il inaugure le 2 juillet 1988 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) le musée du chemin de fer HistoRail, dont il est président d'honneur.

Il est le parrain d'une école de musique intercommunale située à Trouville-sur-Mer (Calvados) qui porte son nom.
Claude Bolling est mort le mardi 29 décembre 2020, à l’âge de 90 ans, à Saint-Cloud (France).

Claude Bolling...un an déjà...
Claude Bolling...un an déjà...
Claude Bolling...un an déjà...
Claude Bolling...un an déjà...
Claude Bolling...un an déjà...
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Brigitte Bardot Le portrait de Matthieu Noël Dans Historiquement Vôtre le 28 12 2021

Publié le par Ricard Bruno

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ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !

Publié le par Ricard Bruno

Dans les années soixante, la Rolls-Royce Silver Cloud II était l’incarnation même de la voiture de luxe. Un luxe très british, qui en impose par sa classe et son élégance, deux particularités partagées avec une certaine « BB », qui elle aussi est tombée sous le charme de l’Anglaise…

Le métier de journaliste-essayeur réserve parfois de belles surprises, notamment quand l’occasion vous est donnée de vous installer au volant d’un des plus beaux fleurons de l’industrie automobile. Comment rester de marbre lorsqu’on vous tend les clés du cabriolet Rolls-Royce Silver Cloud II que Charles Aznavour a offert à son amie Brigitte Bardot en 1970 ? Sur le coup, le fait d’apprendre qu’il n’y a eu qu’une vingtaine d’exemplaires construits (en version européenne avec conduite à gauche, pour être précis) relève vraiment de l’anecdote !

 

ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !
ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !
ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !

Votre esprit est ailleurs : sur une plage de Saint-Tropez, avec la sublime Brigitte qui donne la réplique aux légendaires Curd Jürgens et Jean-Louis Trintignant dans « Et Dieu créa… la femme ».

Cuir d’origine, pas la peinture

Du haut de l’impressionnante calandre chromée qu’elle domine avec grâce, Emily (l’un des surnoms de la célèbre statuette officiellement baptisée Spirit of Ecstasy) demeure, elle, impassible. Pourtant, elle a dû en voir des choses en soixante ans, depuis sa sortie des usines de Crewe, fief historique de Rolls-Royce (et de Bentley) !

Si d’importants travaux ont été effectués sur l’auto depuis son acquisition, en 2014, par son actuel propriétaire, ce dernier a veillé à ce que cette restauration n’entache en rien l’aura exceptionnelle de cette Rolls et que son authenticité soit préservée. Le cuir Connolly bleu qui recouvre ses sièges est celui d’origine. Pour pouvoir être gardé, il a subi un traitement spécifique avant d’être recousu de main de maître. La patine naturelle, véritable témoin du vécu de l’auto, a ainsi été conservée.

Omniprésentes dans l’habitacle délicieusement cosy, les boiseries alternant ronce de noyer et loupe d’orme n’ont réclamé qu’une légère couche de vernis pour retrouver leur lustre d’antan. En fait, seule l’épaisse moquette Wilton en laine bleu ciel (donc très salissante) a été changée, tout comme l’imposante capote qui, elle, avait apparemment bien souffert des affres du temps.

Petite anecdote concernant la peinture extérieure : Aznavour, le deuxième propriétaire du véhicule, avait fait repeindre son auto en blanc, alors qu’elle était bleue à sa sortie d’usine cinq ans plus tôt. Charles Jourdan, célèbre chausseur français de renommée internationale, rachètera la Rolls en 1972 à Brigitte Bardot dont il est, lui aussi, une relation proche. En homme de goût, il considère que la teinte originale était bien plus élégante. Du coup, la Rolls repart chez le carrossier pour revêtir cette magnifique robe bleu nuit qu’elle n’a plus quittée depuis.

Ni vibration, ni bruit mécanique…

Refermons l’album de famille pour nous concentrer sur les qualités intrinsèques de cette Silver Cloud II, dont certains spécialistes s’accordent à dire qu’il s’agit ni plus ni moins de la « meilleure Rolls-Royce jamais construite ». Florent Moulin, directeur d’Art&Revs à Luxembourg, est de ceux-là : « A sa sortie en 1955, la Silver Cloud I est une voiture extraordinaire mais qui pêche par son six cylindres d’avant-guerre qui, lui, manque de puissance. En 1959, Rolls-Royce développe un nouveau moteur pour en équiper la Silver Cloud II :  il s’inspire du meilleur V8 américain de l’époque, le Buick.

Les ingénieurs anglais construisent un bloc moteur tout en aluminium, ce qui est remarquable pour l’époque. D’une cylindrée de 6.230cc, il développe à peu près 200 chevaux et offre un confort et un silence de fonctionnement absolument incroyables. Une publicité de l’époque montrait un verre d’eau posé sur le tableau de bord ou sur le capot de la voiture. Même au démarrage, l’eau ne bougeait pas, ce moteur n’émettant ni vibration ni bruit mécanique, si ce n’est un léger souffle… »

Aujourd’hui encore, l’effet est saisissant. Il suffit de tourner la clé de contact d’un quart de tour pour que le majestueux V8 s’éveille dans un silence… de cathédrale. My god, quel moteur !

Situé à droite de la colonne de direction, le sélecteur de la boîte de vitesses automatique permet de déterminer le nombre de rapports auxquels on compte faire appel : de un à quatre, sans oublier la marche arrière et la position neutre. Si l’on se place en position « 3 », la boîte n’utilisera que trois rapports, et ainsi de suite.

Merci Emily !

Malgré ses dimensions impressionnantes – près de 5,4 mètres de long pour une largeur de 1,9m et un peu plus de deux tonnes sur la balance – cette Silver Cloud II Cabriolet est plus facile à conduire qu’il n’y paraît. Au bout de l’interminable capot, la bienveillante « Emily » vous aide à délimiter la partie avant de l’auto à laquelle il ne faudra toutefois pas oublier d’ajouter une marge d’une bonne dizaine de centimètres correspondant à la largeur des imposants pare-chocs chromés.

Sur les côtés, ce rôle de « jauge » incombe aux ailes dont on ne se lasse d’admirer la perfection des galbes. Bravo en tout cas aux artisans du célèbre carrossier londonien HJ Mulliner, auquel Rolls-Royce avait confié la métamorphose de « notre » Rolls en cabriolet. Quelle maestria, sachant que tout a été façonné à la main !

Sur un nuage d’argent

En l’espace de quelques kilomètres seulement, la Silver Cloud II, à la manière d’un majordome aguerri, vous donne l’impression qu’elle vous accompagnera jusqu’au bout du monde en veillant sur vous à chaque instant. Aussi massive soit-elle et malgré son âge plus que respectable, notre forteresse anglaise ne rechignera pas à croiser le fer avec d’autres prétendantes bien plus jeunes qui auraient la mauvaise idée de venir la défier… A titre indicatif seulement, sachez que l’aiguille du magnifique compteur de vitesse Smiths peut très facilement rester pointée sur le chiffre 180 !

Bien plus que cette aptitude à atteindre des vitesses élevées, c’est la manière d’y arriver qui fait de cette Rolls un véhicule vraiment exceptionnel. Comme promis par le constructeur, la puissance, synonyme de capacité d’accélération, se révèle « suffisante » en toutes circonstances. Mais c’est bien le confort de cette auto qui laissera aux passagers un souvenir impérissable. Une voiture de luxe dotée d’une suspension adaptative dernier cri ne sait pas mieux faire. Les aspérités de la route sont gommées comme par enchantement par des solutions techniques (leviers triangulés combinés à des ressorts hélicoïdaux et essieu rigide à l’arrière) imaginées il y a plus d’un demi-siècle… et l’on a vraiment l’impression d’être sur un nuage !

Certaines choses ont bien moins vieilli même si, à l’époque, elles faisaient référence. C’est notamment le cas du système de freinage confié à quatre tambours. De conception très complexe, il offre certes une assistance mais celle-ci dépend de la vitesse du véhicule. Plus on roule doucement, moins l’aide au ralentissement est efficace et il faut donc augmenter la pression sur la pédale au fur et à mesure.

« Je l’ai tant aimée ! »

En 2015, la Rolls Silver Cloud II participe au concours d’élégance de Chantilly et sera primée dans la catégorie réservée aux « voitures des stars ». Mise au courant de cette bonne nouvelle, BB enverra un mot au nouveau propriétaire pour le remercier de s’être si bien occupé de celle qu’elle a « tant aimée ».

Un grand merci à Art & Revs pour la mise à disposition de cette Rolls Royce Silver Cloud II ainsi qu’au Domaine Thermal de Mondorf qui nous a accueillis pour notre séance photos.

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Info Journal fondation Brigitte Bardot 4ème trimestre 2021

Publié le par Ricard Bruno

n°119 du 4ème trimestre 2021

n°119 du 4ème trimestre 2021

Info Journal fondation Brigitte Bardot 4ème trimestre 2021
Info journal junior n°69 du 4ème trimestre 2021

Info journal junior n°69 du 4ème trimestre 2021

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BB : France 2 lance une mini-série signée Danielle Thompson sur l'icône Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

BB : France 2 lance une mini-série signée Danielle Thompson sur l'icône Brigitte Bardot

Les fans de Brigitte Bardot peuvent se réjouir : selon Closer, l'icône du cinéma français va faire l'objet d'un biopic. Histoires d'amour, rôles iconiques... Toute la vie de la star sera dévoilée en quelques épisodes.

 

Selon une exclusivité signée Closer, la star du cinéma français connue à l'international, Brigitte Bardot, va faire l'objet d'un biopic sous forme de mini-série qui sera diffusée sur France 2. Nos confrères rapportent que cette personnalité iconique a en effet été choisie pour être au cœur d'une mini-série qui sera réalisée par Danièle Thompson mais aussi par son fils, Christopher Thompson, également acteur et scénariste. Toujours selon Closer, la série biographique serait simplement intitulée "BB", des intitiales de Brigitte Bardot qui ont également été un de ses surnoms, et reviendrait sur tous les grands événements de sa vie.

Romances enflammées, enfance parisienne, rôle titre dans Et Dieu... créa la femme, premier mariage à 18 ans avec Roger Vadim, amants iconiques parmi lesquels ont compte Jean-Louis Trintignant, Gilbert Bécaud ou encore Sacha Distel... Plusieurs aspects de la vie mouvementée de cette icône des années 60 seront explorés par la réalisatrice Danielle Thompson. Closer dévoile également que "BB" devrait voir son tournage débuter d'ici le mois de février 2022. Le gros mystère reste cependant de savoir quelle actrice aura l'honneur mais aussi la lourde tâche d'incarner Brigitte Bardot à l'écran.

Qui jouera la mythique Brigitte Bardot dans la série de France 2 ?

Si Closer explique que l'actrice a déjà été castée et qu'une comédienne de 22 ans a obtenu le rôle, la production tient pour le moment à garder le secret sur son identité. Et ce n'est pas la seule à bénéficier de ce traitement puisque, pour l'instant, aucune information sur le casting n'a été dévoilée. Il faudra donc patienter jusqu'à début 2022 pour en savoir un peu plus sur "BB". En attendant la série, tous les fans de Brigitte Bardot peuvent toujours revoir son tout premier film de 1952, Le Trou normand de Jean Boyer, ou se replonger dans quelques classiques dans lesquels elle a tourné après avoir acquis son incroyable notoriété, parmi lesquels La Vérité ou encore Le Mépris.

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SHALAKO ce soir sur C8 à 21h18

Publié le par Ricard Bruno

Résumé du film

En 1880, au Nouveau-Mexique, l'arrogant baron von Hallstat, d'origine prussienne, propose à ses invités une chasse en territoire indien. Les accords passés entre les tribus indiennes et le gouvernement étant manifestement violés, les Apaches attaquent. Shalako, un agent fédéral, chasseur et trappeur à ses heures, se porte à leur secours pour tenter d'éviter le massacre.
Shalako...
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Café Littéraire : Célébrades

Publié le par Ricard Bruno

Café Littéraire : Célébrades

Le recueil des Célébrades : Poèmes a été édité chez Les impliqués au printemps 2021. On y découvre l’univers très intime et classique de son auteur, Bernard Anton. Les sujets principaux que l’on retrouve dans ce livre sont la contemplation de la nature, la célébration de l’amour, le constat de la mort (et du renouveau), la simplicité des scènes du quotidien, le plaisir, l’écologie ainsi que l’urgence de s’évader : de découvrir le monde. L’homme derrière le livre est pluridisciplinaire : professeur de théologie, auteur et même thérapeute québécois.

Afin de peindre tous les aspects de l’existence, l’écrivain Bernard Anton choisit le haïku. Grâce à ce poème japonais à la forme brève et légère, le poète souhaite capturer l’âme de Brigitte Bardot et exposer sa vision de cette muse qu’il considère comme « immortelle ». Son héroïne n’est pas la seule à être mise en lumière : il s’agit également de saisir la merveille et la particularité de chaque élément du quotidien.

Bernard Anton étant une figure très impliquée dans la protection de l’environnement et de la nature en général, on retrouve dans son Art la volonté de se servir de l’icône de Brigitte Bardot comme le porte-étendard de ses idées : une femme libre, qui se dévoue corps et âme à la défense des animaux et de la planète Terre. L’imaginaire collectif l’associe à ses passions amoureuses et à sa recherche constante de liberté, son refus de l’anticonformisme et son obsession pour la sérénité. Malgré le statut extraordinaire et intouchable de Brigitte Bardot dans ce recueil, le lecteur engagé et soucieux des enjeux climatiques quant à la protection de l’environnement se sentira proche de la muse, mais également du poète. On note ce passage particulièrement : « Esprit de justice / infinie compassion / l’animal en témoigne. »

Ce recueil pourrait être une compilation d’observations diverses. Si Brigitte Bardot ouvre l’ensemble, il est également question de présenter la saison de l’hiver, la seule des 4 saisons qui bénéficie ici d’une section complète : les Hivernades. L’auteur met à distance les règles des « bienséances poétiques classiques et traditionnelles » en faisant volontairement des écarts, au regard du haïku et de ses syllabes. Par exemple, dans la section consacrée à la plus froide des périodes de l’année, Bernard Anton s’essaie à un quintil : « Moins

Même si le poète divise son recueil en plusieurs thématiques, il est indéniable que chacune s’entrecroise dans l’autre, à la manière d’un monstre tentaculaire. Par exemple, les Amourades mêlent les émotions et sentiments liés au vertige amoureux avec la beauté de la nature : « pleine lune ce soir/habiter la plénitude/de tes pensées ». Aussi bien les sujets ne sont pas tranchés et séparés les uns des autres.

Ce recueil est donc un arbre aux branches proches les unes des autres. Même les évènements les plus simples du quotidien méritent d’exister, dans l’œil du poète dans ses Quotidienades : « salle d’attente/une chanson que j’apprécie/joue sur les ondes/la pluie d’annonces qui suit/sabote mon plaisir ». La légèreté de la forme permet au lectorat d’identifier exactement la scène décrite et surtout l’émotion que ressent le poète au moment de l’écriture. Ce recueil parfaitement dosé se recentre aussi bien sur le vivant sauvage que les hommes et femmes en milieu urbain et société. En ce sens, il permet de peindre un quotidien aussi triste que joyeux, mais malheureusement en péril, par les ambitions décousues d’un homme obsédé par la réussite et le progrès technologique, même s’il doit sacrifier la sérénité de la nature pour parvenir à ses fins…

Pour autant le recueil des Célébrades de Bernard Anton n’est pas l’œuvre d’un pessimiste, bien au contraire. Comme le livre l’insinue, grâce à un titre évocateur et efficace, il s’agit -là de présenter l’éloge et de fêter la beauté de toutes les choses qui composent la vie, à commencer par Brigitte Bardot, qui incarne les grands combats et thématiques si chers à l’auteur Bernard Anton. Un style épuré, toujours brut et sans artifices, humble dans son exécution. Cette lecture multiple fait voyager son lecteur, à la manière d’une suite de photographies, prises à différents endroits du monde, transmettant des émotions complexes et pourtant si simples à la fois…

Bernard Anton présente et dresse ici un récit très poétique, gorgé de couleurs et de situations qui parlent à tout le monde et toutes les générations. Un ouvrage qu’on peut ancrer à l’actualité, surtout concernant les problématiques liées à l’écologie et l’urgence de protéger et défendre les droits des animaux. À travers ses propres inspirations, et grâce à l’exploitation de l’image de son héroïne Bardot, le lecteur découvre le monde entier à différentes époques 

de l’année. Comment parvenir à vivre dans ce monde en changement perpétuel ? Que se passe-t-il quand on s’arrête de marcher et de courir à toute allure ? Lorsqu’on cesse de maltraiter la nature insoumise, et qu’on décide de l’écouter ?

C’est un peu l’objectif de Bernard Anton, que l’on semble déceler au fil des pages. Cet ouvrage peut faire l’objet d’une introduction au monde de la poésie auprès des plus sceptiques. Plutôt que de se livrer à la lecture complexe d’un ouvrage étouffant de complexité, de symbolisme et de messages cachés, l’écrivain ne perd pas son temps avec des formules alambiquées et va droit au but dans son travail, fluide et riche en images fortes. L’humour est également au rendez-vous, avec la trivialité d’une vie que l’on prend souvent « trop au sérieux ».

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