brigitte bardot
ESSAI RÉTRO Rolls-Royce Silver Cloud II : La Rolls de Brigitte Bardot !
Dans les années soixante, la Rolls-Royce Silver Cloud II était l’incarnation même de la voiture de luxe. Un luxe très british, qui en impose par sa classe et son élégance, deux particularités partagées avec une certaine « BB », qui elle aussi est tombée sous le charme de l’Anglaise…
Le métier de journaliste-essayeur réserve parfois de belles surprises, notamment quand l’occasion vous est donnée de vous installer au volant d’un des plus beaux fleurons de l’industrie automobile. Comment rester de marbre lorsqu’on vous tend les clés du cabriolet Rolls-Royce Silver Cloud II que Charles Aznavour a offert à son amie Brigitte Bardot en 1970 ? Sur le coup, le fait d’apprendre qu’il n’y a eu qu’une vingtaine d’exemplaires construits (en version européenne avec conduite à gauche, pour être précis) relève vraiment de l’anecdote !
Votre esprit est ailleurs : sur une plage de Saint-Tropez, avec la sublime Brigitte qui donne la réplique aux légendaires Curd Jürgens et Jean-Louis Trintignant dans « Et Dieu créa… la femme ».
Du haut de l’impressionnante calandre chromée qu’elle domine avec grâce, Emily (l’un des surnoms de la célèbre statuette officiellement baptisée Spirit of Ecstasy) demeure, elle, impassible. Pourtant, elle a dû en voir des choses en soixante ans, depuis sa sortie des usines de Crewe, fief historique de Rolls-Royce (et de Bentley) !
Si d’importants travaux ont été effectués sur l’auto depuis son acquisition, en 2014, par son actuel propriétaire, ce dernier a veillé à ce que cette restauration n’entache en rien l’aura exceptionnelle de cette Rolls et que son authenticité soit préservée. Le cuir Connolly bleu qui recouvre ses sièges est celui d’origine. Pour pouvoir être gardé, il a subi un traitement spécifique avant d’être recousu de main de maître. La patine naturelle, véritable témoin du vécu de l’auto, a ainsi été conservée.
Omniprésentes dans l’habitacle délicieusement cosy, les boiseries alternant ronce de noyer et loupe d’orme n’ont réclamé qu’une légère couche de vernis pour retrouver leur lustre d’antan. En fait, seule l’épaisse moquette Wilton en laine bleu ciel (donc très salissante) a été changée, tout comme l’imposante capote qui, elle, avait apparemment bien souffert des affres du temps.
Petite anecdote concernant la peinture extérieure : Aznavour, le deuxième propriétaire du véhicule, avait fait repeindre son auto en blanc, alors qu’elle était bleue à sa sortie d’usine cinq ans plus tôt. Charles Jourdan, célèbre chausseur français de renommée internationale, rachètera la Rolls en 1972 à Brigitte Bardot dont il est, lui aussi, une relation proche. En homme de goût, il considère que la teinte originale était bien plus élégante. Du coup, la Rolls repart chez le carrossier pour revêtir cette magnifique robe bleu nuit qu’elle n’a plus quittée depuis.
Refermons l’album de famille pour nous concentrer sur les qualités intrinsèques de cette Silver Cloud II, dont certains spécialistes s’accordent à dire qu’il s’agit ni plus ni moins de la « meilleure Rolls-Royce jamais construite ». Florent Moulin, directeur d’Art&Revs à Luxembourg, est de ceux-là : « A sa sortie en 1955, la Silver Cloud I est une voiture extraordinaire mais qui pêche par son six cylindres d’avant-guerre qui, lui, manque de puissance. En 1959, Rolls-Royce développe un nouveau moteur pour en équiper la Silver Cloud II : il s’inspire du meilleur V8 américain de l’époque, le Buick.
Les ingénieurs anglais construisent un bloc moteur tout en aluminium, ce qui est remarquable pour l’époque. D’une cylindrée de 6.230cc, il développe à peu près 200 chevaux et offre un confort et un silence de fonctionnement absolument incroyables. Une publicité de l’époque montrait un verre d’eau posé sur le tableau de bord ou sur le capot de la voiture. Même au démarrage, l’eau ne bougeait pas, ce moteur n’émettant ni vibration ni bruit mécanique, si ce n’est un léger souffle… »
Aujourd’hui encore, l’effet est saisissant. Il suffit de tourner la clé de contact d’un quart de tour pour que le majestueux V8 s’éveille dans un silence… de cathédrale. My god, quel moteur !
Situé à droite de la colonne de direction, le sélecteur de la boîte de vitesses automatique permet de déterminer le nombre de rapports auxquels on compte faire appel : de un à quatre, sans oublier la marche arrière et la position neutre. Si l’on se place en position « 3 », la boîte n’utilisera que trois rapports, et ainsi de suite.
Malgré ses dimensions impressionnantes – près de 5,4 mètres de long pour une largeur de 1,9m et un peu plus de deux tonnes sur la balance – cette Silver Cloud II Cabriolet est plus facile à conduire qu’il n’y paraît. Au bout de l’interminable capot, la bienveillante « Emily » vous aide à délimiter la partie avant de l’auto à laquelle il ne faudra toutefois pas oublier d’ajouter une marge d’une bonne dizaine de centimètres correspondant à la largeur des imposants pare-chocs chromés.
Sur les côtés, ce rôle de « jauge » incombe aux ailes dont on ne se lasse d’admirer la perfection des galbes. Bravo en tout cas aux artisans du célèbre carrossier londonien HJ Mulliner, auquel Rolls-Royce avait confié la métamorphose de « notre » Rolls en cabriolet. Quelle maestria, sachant que tout a été façonné à la main !
En l’espace de quelques kilomètres seulement, la Silver Cloud II, à la manière d’un majordome aguerri, vous donne l’impression qu’elle vous accompagnera jusqu’au bout du monde en veillant sur vous à chaque instant. Aussi massive soit-elle et malgré son âge plus que respectable, notre forteresse anglaise ne rechignera pas à croiser le fer avec d’autres prétendantes bien plus jeunes qui auraient la mauvaise idée de venir la défier… A titre indicatif seulement, sachez que l’aiguille du magnifique compteur de vitesse Smiths peut très facilement rester pointée sur le chiffre 180 !
Bien plus que cette aptitude à atteindre des vitesses élevées, c’est la manière d’y arriver qui fait de cette Rolls un véhicule vraiment exceptionnel. Comme promis par le constructeur, la puissance, synonyme de capacité d’accélération, se révèle « suffisante » en toutes circonstances. Mais c’est bien le confort de cette auto qui laissera aux passagers un souvenir impérissable. Une voiture de luxe dotée d’une suspension adaptative dernier cri ne sait pas mieux faire. Les aspérités de la route sont gommées comme par enchantement par des solutions techniques (leviers triangulés combinés à des ressorts hélicoïdaux et essieu rigide à l’arrière) imaginées il y a plus d’un demi-siècle… et l’on a vraiment l’impression d’être sur un nuage !
Certaines choses ont bien moins vieilli même si, à l’époque, elles faisaient référence. C’est notamment le cas du système de freinage confié à quatre tambours. De conception très complexe, il offre certes une assistance mais celle-ci dépend de la vitesse du véhicule. Plus on roule doucement, moins l’aide au ralentissement est efficace et il faut donc augmenter la pression sur la pédale au fur et à mesure.
En 2015, la Rolls Silver Cloud II participe au concours d’élégance de Chantilly et sera primée dans la catégorie réservée aux « voitures des stars ». Mise au courant de cette bonne nouvelle, BB enverra un mot au nouveau propriétaire pour le remercier de s’être si bien occupé de celle qu’elle a « tant aimée ».
Un grand merci à Art & Revs pour la mise à disposition de cette Rolls Royce Silver Cloud II ainsi qu’au Domaine Thermal de Mondorf qui nous a accueillis pour notre séance photos.
BB : France 2 lance une mini-série signée Danielle Thompson sur l'icône Brigitte Bardot
Les fans de Brigitte Bardot peuvent se réjouir : selon Closer, l'icône du cinéma français va faire l'objet d'un biopic. Histoires d'amour, rôles iconiques... Toute la vie de la star sera dévoilée en quelques épisodes.
Selon une exclusivité signée Closer, la star du cinéma français connue à l'international, Brigitte Bardot, va faire l'objet d'un biopic sous forme de mini-série qui sera diffusée sur France 2. Nos confrères rapportent que cette personnalité iconique a en effet été choisie pour être au cœur d'une mini-série qui sera réalisée par Danièle Thompson mais aussi par son fils, Christopher Thompson, également acteur et scénariste. Toujours selon Closer, la série biographique serait simplement intitulée "BB", des intitiales de Brigitte Bardot qui ont également été un de ses surnoms, et reviendrait sur tous les grands événements de sa vie.
Romances enflammées, enfance parisienne, rôle titre dans Et Dieu... créa la femme, premier mariage à 18 ans avec Roger Vadim, amants iconiques parmi lesquels ont compte Jean-Louis Trintignant, Gilbert Bécaud ou encore Sacha Distel... Plusieurs aspects de la vie mouvementée de cette icône des années 60 seront explorés par la réalisatrice Danielle Thompson. Closer dévoile également que "BB" devrait voir son tournage débuter d'ici le mois de février 2022. Le gros mystère reste cependant de savoir quelle actrice aura l'honneur mais aussi la lourde tâche d'incarner Brigitte Bardot à l'écran.
Qui jouera la mythique Brigitte Bardot dans la série de France 2 ?
Si Closer explique que l'actrice a déjà été castée et qu'une comédienne de 22 ans a obtenu le rôle, la production tient pour le moment à garder le secret sur son identité. Et ce n'est pas la seule à bénéficier de ce traitement puisque, pour l'instant, aucune information sur le casting n'a été dévoilée. Il faudra donc patienter jusqu'à début 2022 pour en savoir un peu plus sur "BB". En attendant la série, tous les fans de Brigitte Bardot peuvent toujours revoir son tout premier film de 1952, Le Trou normand de Jean Boyer, ou se replonger dans quelques classiques dans lesquels elle a tourné après avoir acquis son incroyable notoriété, parmi lesquels La Vérité ou encore Le Mépris.
SHALAKO ce soir sur C8 à 21h18
Résumé du film
Café Littéraire : Célébrades
Le recueil des Célébrades : Poèmes a été édité chez Les impliqués au printemps 2021. On y découvre l’univers très intime et classique de son auteur, Bernard Anton. Les sujets principaux que l’on retrouve dans ce livre sont la contemplation de la nature, la célébration de l’amour, le constat de la mort (et du renouveau), la simplicité des scènes du quotidien, le plaisir, l’écologie ainsi que l’urgence de s’évader : de découvrir le monde. L’homme derrière le livre est pluridisciplinaire : professeur de théologie, auteur et même thérapeute québécois.
Afin de peindre tous les aspects de l’existence, l’écrivain Bernard Anton choisit le haïku. Grâce à ce poème japonais à la forme brève et légère, le poète souhaite capturer l’âme de Brigitte Bardot et exposer sa vision de cette muse qu’il considère comme « immortelle ». Son héroïne n’est pas la seule à être mise en lumière : il s’agit également de saisir la merveille et la particularité de chaque élément du quotidien.
Bernard Anton étant une figure très impliquée dans la protection de l’environnement et de la nature en général, on retrouve dans son Art la volonté de se servir de l’icône de Brigitte Bardot comme le porte-étendard de ses idées : une femme libre, qui se dévoue corps et âme à la défense des animaux et de la planète Terre. L’imaginaire collectif l’associe à ses passions amoureuses et à sa recherche constante de liberté, son refus de l’anticonformisme et son obsession pour la sérénité. Malgré le statut extraordinaire et intouchable de Brigitte Bardot dans ce recueil, le lecteur engagé et soucieux des enjeux climatiques quant à la protection de l’environnement se sentira proche de la muse, mais également du poète. On note ce passage particulièrement : « Esprit de justice / infinie compassion / l’animal en témoigne. »
Ce recueil pourrait être une compilation d’observations diverses. Si Brigitte Bardot ouvre l’ensemble, il est également question de présenter la saison de l’hiver, la seule des 4 saisons qui bénéficie ici d’une section complète : les Hivernades. L’auteur met à distance les règles des « bienséances poétiques classiques et traditionnelles » en faisant volontairement des écarts, au regard du haïku et de ses syllabes. Par exemple, dans la section consacrée à la plus froide des périodes de l’année, Bernard Anton s’essaie à un quintil : « Moins
Même si le poète divise son recueil en plusieurs thématiques, il est indéniable que chacune s’entrecroise dans l’autre, à la manière d’un monstre tentaculaire. Par exemple, les Amourades mêlent les émotions et sentiments liés au vertige amoureux avec la beauté de la nature : « pleine lune ce soir/habiter la plénitude/de tes pensées ». Aussi bien les sujets ne sont pas tranchés et séparés les uns des autres.
Ce recueil est donc un arbre aux branches proches les unes des autres. Même les évènements les plus simples du quotidien méritent d’exister, dans l’œil du poète dans ses Quotidienades : « salle d’attente/une chanson que j’apprécie/joue sur les ondes/la pluie d’annonces qui suit/sabote mon plaisir ». La légèreté de la forme permet au lectorat d’identifier exactement la scène décrite et surtout l’émotion que ressent le poète au moment de l’écriture. Ce recueil parfaitement dosé se recentre aussi bien sur le vivant sauvage que les hommes et femmes en milieu urbain et société. En ce sens, il permet de peindre un quotidien aussi triste que joyeux, mais malheureusement en péril, par les ambitions décousues d’un homme obsédé par la réussite et le progrès technologique, même s’il doit sacrifier la sérénité de la nature pour parvenir à ses fins…
Pour autant le recueil des Célébrades de Bernard Anton n’est pas l’œuvre d’un pessimiste, bien au contraire. Comme le livre l’insinue, grâce à un titre évocateur et efficace, il s’agit -là de présenter l’éloge et de fêter la beauté de toutes les choses qui composent la vie, à commencer par Brigitte Bardot, qui incarne les grands combats et thématiques si chers à l’auteur Bernard Anton. Un style épuré, toujours brut et sans artifices, humble dans son exécution. Cette lecture multiple fait voyager son lecteur, à la manière d’une suite de photographies, prises à différents endroits du monde, transmettant des émotions complexes et pourtant si simples à la fois…
Bernard Anton présente et dresse ici un récit très poétique, gorgé de couleurs et de situations qui parlent à tout le monde et toutes les générations. Un ouvrage qu’on peut ancrer à l’actualité, surtout concernant les problématiques liées à l’écologie et l’urgence de protéger et défendre les droits des animaux. À travers ses propres inspirations, et grâce à l’exploitation de l’image de son héroïne Bardot, le lecteur découvre le monde entier à différentes époques
de l’année. Comment parvenir à vivre dans ce monde en changement perpétuel ? Que se passe-t-il quand on s’arrête de marcher et de courir à toute allure ? Lorsqu’on cesse de maltraiter la nature insoumise, et qu’on décide de l’écouter ?
C’est un peu l’objectif de Bernard Anton, que l’on semble déceler au fil des pages. Cet ouvrage peut faire l’objet d’une introduction au monde de la poésie auprès des plus sceptiques. Plutôt que de se livrer à la lecture complexe d’un ouvrage étouffant de complexité, de symbolisme et de messages cachés, l’écrivain ne perd pas son temps avec des formules alambiquées et va droit au but dans son travail, fluide et riche en images fortes. L’humour est également au rendez-vous, avec la trivialité d’une vie que l’on prend souvent « trop au sérieux ».
Source de l'article : Cliquez ICI
Vente aux enchères : SUITE DE TROIS BAGUES AYANT APPARTENU A BRIGITTE BARDOT.
METAL: platinum (950) and 18k (750) white gold (customs marks)
DIAMONDS: calibré-cut diamonds with an approximate total weight of 1.5-2.0 carats
SAPPHIRES: calibré-cut sapphires with an approximate total weight of 1.5-2.5 carats
RUBIES: calibré-cut rubies with an approximate total weight of 2.0- 2.5 carats
SIZE/DIMENSIONS: FR: 50 / US: 5
GROSS WEIGHT: 10.94 grams
La véritable Joséphine Baker par Emmanuel Bonini
Paris, 2 octobre 1925 : celle qui deviendra la Vénus d'ébène apparaît nue sur la scène du théâtre des Champs-Élysées, vêtue d'un simple pagne de plumes, qu'elle troquera dès l'année suivante contre sa fameuse ceinture de bananes. Dans la salle, c'est du délire, et un énorme scandale ! Propulsée au sommet, Joséphine Baker entre dans la légende Née dans la misère d'un ghetto de Saint Louis aux États-Unis, elle devient l'incarnation de la générosité absolue. Elle distribue sa fortune sans compter, abandonne ses cachets au profit d'œuvres de charité, ne rêve que de fraternité et d'amour entre les peuples. Totalement mobilisée contre le racisme, inventant avant l'heure les restaurants du cœur, elle s'engage pour de Gaulle pendant la guerre, adopte des enfants de toutes couleurs, parvient à faire de son domaine des Milandes, dans le Périgord, un château de conte de fées, symbole de l'amour universel. Ni les humiliations, ni les calomnies, ni les deuils, ni les soucis de santé et de cœur, ni les graves déboires financiers n'auront raison de son indestructible énergie, jusqu'à sa mort en 1975.C'est cette fulgurante carrière artistique et humaine qu'Emmanuel Bonini raconte au terme d'une enquête de quinze années et d'interviews d'intimes de l'artiste, il ressuscite l'une des figures mythiques les plus extraordinaires du XXᵉ siècle.
Pour commander le livre cliquez ci dessous au choix
Le plus du blog Brigitte Bardot, l'appel de Brigitte Bardot en faveur de Joséphine Baker et sa réaction à l'appel de BB...
Bruno Ricard