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brigitte bardot

Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
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Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
Brigitte Bardot : Mes dernières acquisitions pour mes collections
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Brigitte Bardot et Jean-Paul Belmondo

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot et Jean-Paul Belmondo
Brigitte Bardot et Jean-Paul Belmondo
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Brigitte Bardot choquée par la mort de Jean-Paul Belmondo : « Je n'ai plus envie d'en parler »

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot choquée par la mort de Jean-Paul Belmondo : « Je n'ai plus envie d'en parler »

Ce lundi 6 septembre, Jean-Paul Belmondo est mort, à son domicile parisien, à l'âge de 88 ans. Si Brigitte Bardot n'a pas pris la parole pour rendre hommage à "Bébel", c'est parce qu'elle a été "bouleversée" par cette triste disparition, comme l'a confié son mari, Bernard d'Ormale, à Nice-Matin.

 

Il faisait partie des légendes du cinéma français. Ce lundi 6 septembre, Jean-Paul Belmondo est mort, à son domicile parisien, à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat Me Michel Godest à l'AFP. Depuis l'annonce de sa disparition, de nombreux hommages lui ont été rendus. Du président de la République Emmanuel Macron à l'animateur Michel Drucker, en passant par son rival Alain Delon, tous ont eu un petit mot pour Le Magnifique. Brigitte Bardot, elle, est restée très discrète dans un premier temps. Ce mardi 7 septembre, auprès de Nice-Matin, son mari Bernard d'Ormale a expliqué que si l'actrice de 86 ans ne s'était pas exprimée la veille à ce sujet, c'est parce qu'elle était "trop bouleversée" pour commenter cette triste nouvelle.

Très peinée par le décès de son ami, Brigitte Bardot a tout de même réagi dans un communiqué transmis par sa fondation ce mardi 7 septembre : "J'ai un gros chagrin comme sa chienne Chipie qui fut sa dernière et si fidèle compagne. Je pense à lui, je l'aimais. Il me manque et je n'ai plus envie d'en parler, les grandes douleurs sont muettes. Brigitte Bardot." Comme l'a précisé sa fondation, celle qui a refusé les avances de Sean Connery a été "dévastée" en apprenant le décès de "Bébel." Car s'ils se sont très peu côtoyés sur les plateaux de cinéma, les deux acteurs ont noué une forte amitié au fil des années...

Elle est la seule qui a résisté à Jean-Paul Belmondo

En 1960, Brigitte Bardot et Jean-Paul Belmondo ont tourné ensemble des essais pour le film La vérité d'Henri-Georges Clouzot. "Clouzot me fit jouer la même scène d'amour pendant une journée complète (...) Le coeur de Jean-Paul battait fort contre moi, mais il était trop sûr de lui. C'est finalement Sami Frey qui fut choisi, ce que Jean-Paul, rétrospectivement, approuva", a raconté la célèbre actrice à nos confrères de Nice-Matin il y a quelques années. Ils se sont retrouvés l'année suivante dans le film, Amours célèbres, réalisé par Michel Boisrond et dans lequel figurait un certain Alain Delon.

Dans son autobiographie Mille vies valent mieux qu'une, parue en 2016, Jean-Paul Belmondo a fait savoir que Brigitte Bardot était la seule actrice qui avait résisté à son pouvoir de séduction : "Seule Brigitte Bardot a échappé, malgré de très convain­cants et torrides essais ensemble, à mon pouvoir de séduc­tion", a-t-il écrit dans cet ouvrage. Une anecdote sur laquelle l'acteur est revenue, sur le plateau du Grand Journal, en 2017 : "Je faisais un essai avec Bardot, je lui pelotais les seins, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, ben ça n'a pas marché", a plaisanté celui qui était réputé pour son humour.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Jean-Paul Belmondo, la réaction de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Jean-Paul Belmondo, la réaction de Brigitte Bardot
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Brigitte Bardot à Tomi Tomek: «Tu es merveilleuse».

Publié le par Ricard Bruno

Les deux militantes sont plus unies que jamais dans leur lutte pour la cause animale. Direction Dubaï!

La photo de TT commentée par BB.

La photo de TT commentée par BB.

La relation entre l’ancienne actrice française Brigitte Bardot et la fervente militante neuchâteloise Tomi Tomek se raffermit au fil des combats. La preuve avec un mot tendre rédigé à la main au dos d’une photo de Tomi Tomek parmi des chats: «Ma Tomi, tu es merveilleuse», lui écrit BB.

«On croirait un conte de fées», écrit Brigitte Bardot en commentant la photo et en espérant qu’un «pauvre chat si maltraité va retrouver avec toi, sa douceur et ses "ronrons"». Pour Brigitte Bardot, 86 ans, «la liberté est la valeur de la vie»., comme elle l’écrit à sa complice neuchâteloise de 68 ans.

Vraiment touchée

«Je suis vraiment touchée, elle est adorable», commente Tomi Tomek, à la réception de ce courrier. Ce qui les unit, après plusieurs combats communs, c’est la défense des chats et des chiens exterminés à Dubaï en prévision de l’Exposition universelle qui doit débuter le 1er octobre prochain.

Dans un courrier commun, la fondation «SOS Chats» de Noiraigue et la «Fondation Brigitte Bardot» de Paris se sont adressées en anglais à Razan Al Mubarak, fondatrice du «Fond de conservation des espèces Mohamed bin Zayed» et directrice de l’«Agence pour l’environnement - Abou Dabi», le plus grand régulateur environnemental de la région du Golfe. Ce n’est pas la première démarche entreprise: Tomi Tomek a déjà publié les photos chocs d’un chien affamé.

Chien amputé

«À Dubaï, selon les défenseurs des animaux, les chats sont assoiffés et affamés, quand ils ne sont pas abattus», assure Tomi Tomek, en évoquant les images d’un chien amputé d’une patte et d’un chat attaché à une brique. «Nous observons que les auteurs d’actes aussi brutaux et criminels font rarement l’objet d’enquêtes et de poursuites», reprennent Tomi Tomek et Brigitte Auloy, directrice internationale de la «Fondation Brigitte Bardot»

Une vidéo insoutenable a été publiée sur «YouTube», qui montre un chat lancé contre un mur et un autre en cage donné en pâture à deux chiens. Tomi Tomek se porte garante de sa véracité, sans dévoiler son auteur qu’elle sait menacé. «Il a produit et veut partager ce reportage pour montrer au monde ce qui se passe en ce moment dans la ville de Dubaï», indique Tomi Tomek.


Très dévoué à la cause animale, le Youtubeur est courageux dans un pays où la critique est punissable. «Cette vidéo est insoutenable mais c’est la réalité de l’impunité accordée aux Émiriens et à tout crime lié aux animaux», prévient une informatrice de Tomi Tomek. Selon ses informations, les coupables ont été identifiés, sermonnés, mais pas condamnés.

 

L’an dernier, c’est pour sauver les chevreuils du cimetière bâlois du Hörnli que Brigitte Bardot s’était investie aux côtés de Tomi Tomek, en s’adressant à la présidente du Grand Conseil de Bâle-Ville. «Il n’est pas utile d’ajouter la violence à la violence», écrivait-elle dans un courrier daté du 18 novembre dernier.

 

À Dubaï, Tomi Tomek lui renvoie l’ascenseur en prenant ce dossier en main. Leur amitié épistolaire remonte à 1985, mais les deux militantes ne se sont jamais rencontrées: elles communiquent par lettres, BB étant réfractaire aux e-mails. Après des années de vouvoiement, elles ont cassé la glace, jusqu’à ce «tu es merveilleuse» de l’été 2021.

 

 

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De Brigitte Bardot à Alain Delon, bienvenue chez les icônes du cinéma français

Publié le par Ricard Bruno

En 1985, Alain Delon pose sur la terrasse de son appartement face à la Tour Eiffel.

En 1985, Alain Delon pose sur la terrasse de son appartement face à la Tour Eiffel.

Qu'il s'agisse du triplex d'Alain Delon avec vue imprenable sur la Tour Eiffel, de la maison de Dalida sur les hauteurs de Montmartre ou encore de l'appartement d'Anna Karina près du Panthéon, ces intérieurs ont vu émerger les légendes du septième art.

Alain Delon et Mireille Darc posent sa la terrasse de leur appartement. (1978)

Alain Delon et Mireille Darc posent sa la terrasse de leur appartement. (1978)

Le triplex avec terrasse d'Alain Delon à face à la Tour Eiffel

Au 42, avenue du Président-Kennedy dans le XVIe arrondissement, se dresse un immeuble de style Art déco en pierre de taille. C’est ici que vécut Alain Delon, avec Romy Schneider dans les années 1960, puis avec Mireille Darc, avec qui il a partagé sa vie durant quinze ans. Si l’adresse est connue de tous, c’est que l’appartement a fait grand bruit lorsqu’il est entré sur le marché immobilier en 2012 chez Sotheby’s – il est mis en vente pour la somme extravagante de 46 millions d’euros. Et pour cause, le triplex de 780 mètres carrés s’étend du 7e au 9e étage, où se déploie la terrasse avec vue sur la tour Eiffel, et où Alain Delon et Mireille Darc avaient pour habitude de jouer au backgammon…

Alain Delon et son chien dans la chambre de son appartement,  dont les murs sont peints couleur bleu nuit.

Alain Delon et son chien dans la chambre de son appartement, dont les murs sont peints couleur bleu nuit.

Si le dernier étage accueille le bureau de l’acteur – tout en baies vitrées, avec ses stores en paille et ses tomettes ocre –, les niveaux inférieurs comptent deux suites, dont celle de l’acteur. Son décor marie murs bleu nuit, plaids en fourrure et pièces de mobilier d’époque, à l’image du miroir doré et de la commode en bois sculpté. Cinq autres chambres accueillaient les amis du couple le plus prisé du cinéma français.

Alain Delon est installé à son bureau, au dernier étage du triplex. (1978)

Alain Delon est installé à son bureau, au dernier étage du triplex. (1978)

Brigitte Bardot et Roger Vadim chez eux à Paris, 1952.

Brigitte Bardot et Roger Vadim chez eux à Paris, 1952.

L'appartement de Brigitte Bardot à Paris

Si les clichés sont rares, Brigitte Bardot a dévoilé quelques fois l'appartement qu'elle partageait avec le réalisateur Roger Vadim. Meublé dans un style plutôt classique, l'intérieur lui permet également de pratiquer la danse classique. Elle partage ensuite son temps entre la capitale et La Madrague, sa  villa mythique de Saint-Tropez – souvent assiégée par les paparazzis. 

Brigitte Bardot en train de danser dans son appartement parisien 1954.
Brigitte Bardot en train de danser dans son appartement parisien, 1954.
À Paris, Brigitte Bardot prend la pose dans le salon de son appartement, 1962.

À Paris, Brigitte Bardot prend la pose dans le salon de son appartement, 1962.

Brigitte Bardot pose dans son appartement parisien, 1952.

Brigitte Bardot pose dans son appartement parisien, 1952.

Mireille Darc sur son canap dans son appartement  Paris.

Mireille Darc allongée sur le canapé de son appartement parisien.

L'appartement de Mireille Darc dans les années 1960

 

Si elle emménage dans une chambre sous les toits de Montmartre lors de son arrivée à Paris le 21 août 1959, Mireille Aigroz enchaîne rapidement les petits boulots puis les rôles au théâtre et au cinéma pour habiter un intérieur plus confortable. Elle change vite son nom de famille pour Darc, qu’elle choisit par hasard, se teint en blonde et rencontre Alain Delon en 1968. Leur histoire fait basculer sa vie et durera pendant quinze ans. Quelques années plus tard, elle s’installe d’ailleurs avec lui dans son triplex de l’avenue du Président-Kennedy, face à la tour Eiffel. Ces clichés qui datent de 1960 révèlent donc son premier appartement de jeune femme.

Mireille Darc dans sa chambre 1960.

Mireille Darc dans sa chambre, 1960

Assise dans son salon une cigarette  la main Mireille Darc coute de la musique sur une platine vinyle.

Assise dans son salon, une cigarette à la main, Mireille Darc écoute de la musique sur une platine vinyle

Dalida dans le hall d'entre de sa maison  Montmartre.

Dalida dans le hall d'entrée de sa maison à Montmartre.

La maison de Dalida sur les hauteurs de Montmartre

Le 11 bis, rue d’Orchampt est une adresse légendaire du vieux Montmartre où vécut l’écrivain Louis-Ferdinand Céline de 1929 à 1944 avant que le décor ne devienne, dans un genre bien différent, celui de Dalida quelques années plus tard, en mai 1962. La carrière de la chanteuse est alors en plein essor, elle enchaîne les disques à succès et les tournées mondiales – on l’appelle même à l’époque «la Callas des Jukebox». Bien que de nombreuses personnalités aient des vues sur cette maison, elle est l’une des rares à disposer de la somme nécessaire pour l'acquérir. Et pour cause, la propriété est idyllique…

Dans le grand salon Dalida lit un journal avec le chanteur malaisien Dato Shake.

Dans le grand salon, Dalida lit un journal avec le chanteur malaisien Dato Shake

La chanteuse confie lors d’une interview télévisée en 1975 avoir eu un coup de foudre pour l’endroit. «Je vis ici depuis treize ans. J’ai toujours aimé Montmartre, j’ai trouvé que c’était tellement paisible et calme que j’ai tout de suite acheté cette maison lorsque je l’ai vue», raconte-t-elle, avant de préciser que le quartier évoque pour elle la campagne en plein cœur de Paris. Au fil des ans et de ses histoires d’amour, elle modifie la décoration car elle «trouve que c’est la moindre des choses, quand on peut le faire, d’imaginer le décor ensemble, tel que nous l’aimons».

La chanteuse pose devant la chemine du petit salon.

La chanteuse pose devant la cheminée du petit salon. (1971)

Ainsi, par exemple, lorsqu’elle emménage avec son compagnon Richard Chanfray, ils repensent entièrement le lieu, lui installant un atelier d’artiste au sous-sol pour qu’il peigne ses toiles, qu’elle accroche ensuite dans ce qu’elle appelle La Galerie. Si elle dit ne pas être attachée aux objets, elle collectionne les bibelots chinés lors de ses voyages, comme un grand buste de bouddha ramené de l'Himalaya, mais aussi les livres. Dans le petit salon comme dans sa chambre à coucher, les bibliothèques ont une place de choix – «les livres ne trompent pas», dit-elle en riant. Éprise de son quartier, Dalida avait ses habitudes au Moulin de la Galette où elle s’attablait toujours près de la fenêtre à la table numéro trois. Après sa mort, la maison est scindée en plusieurs appartements, dont un duplex aux troisième et quatrième étages vendu pour une somme astronomique.

Dalida pose  la fentre de sa maison.

Dalida pose à la fenêtre de sa maison.

visite maison de Dalida hauteurs montmartre paris 1976. La chanteuse pose sur sa terrasse avec le chanteur Dato Shake.

FRANCE - MAY 17: Dalida at home with the young singer Shake in Paris, France on May 17, 1976

En 1974 Anna Karina dans son appartement prs du Panthon  Paris.

En 1974, Anna Karina dans son appartement près du Panthéon à Paris.

L’appartement d’Anna Karina dans le Quartier Latin

Figure emblématique de la Nouvelle Vague et muse de Jean-Luc Godard, Anna Karina vécut dans un grand appartement parisien du Quartier Latin, à deux pas du Panthéon. Un intérieur légendaire qui a servi de décor à son film Vivre Ensemble (1973).

 

En 1973, très exactement treize ans après ses premiers pas à l’écran, Anna Karina passe derrière la caméra en tant que réalisatrice de son premier film Vivre Ensemble au côté de Michel Lancelot. À la fois scénariste (bien qu’elle l’écrive sous pseudonyme masculin), interprète principale et réalisatrice, elle finance entièrement seule ce film au petit budget.

Anna Karina chez elle dans son appartement du Quartier Latin .

Anna Karina chez elle, dans son appartement du Quartier Latin (1966).

« Avec mes petits sous, on n’avait pas de quoi faire un film hollywoodien. On a construit un petit décor dans mon appartement du Panthéon », confie-t-elle avant d’en détailler les rouages lors d’un entretien accordé aux Cahiers du Cinéma le 9 janvier 2018 pour la ressortie du film en salles : « Mon appartement était devenu un petit studio de cinéma. Claude Agostini [le chef opérateur du film] a eu la gentillesse de fabriquer un décor à l’intérieur, chez moi, rue Toullier. Il a pris un marteau et a fait ça très rapidement. »

Anna Karina allonge sur son lit le tlphone  la main .

Anna Karina allongée sur son lit, le téléphone à la main (1966).

Elle poursuit l’interview en décrivant comment elle aperçoit la Tour Observatoire de la Sorbonne depuis sa terrasse, tout comme le dôme du Panthéon et Notre-Dame-de-Paris visibles dans la première séquence du long-métrage. Si l’appartement dans lequel vit l’actrice est particulièrement grand avec sa mezzanine et son escalier en colimaçon, une infime partie a été utilisée pour tourner : « J’habitais alors un très grand appartement dans le Quartier Latin à Paris mais on s’est fabriqué un petit studio dans un coin », explique t-elle au magazine Studio Ciné Live en 2018. Après le relooking opéré par Claude Agostini pour les besoins du tournage, les poutres apparentes demeurent le seul élément identifiable… L’intérieur d’Anna Karina étant assez chargé, fait d’une chaise à porteurs d’époque, de poupées mystiques pendues aux murs, d’un confessionnal et de bibelots religieux.

Anna Karina dans la salle  manger de son appartement parisien .

Anna Karina dans la salle à manger de son appartement parisien (1966).

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NTRETIEN EXCLUSIF AVEC BRIGITTE BARDOT : « J’OBSERVE LA FRANCE AVEC DÉSOLATION. »

Publié le par Ricard Bruno

NTRETIEN EXCLUSIF AVEC BRIGITTE BARDOT : « J’OBSERVE LA FRANCE AVEC DÉSOLATION. »

Ce n’est pas la première fois que Brigitte Bardot s’attaque au gouvernement. Elle avait déjà sollicité le ministre de la Transition écologique, madame Barbara Pompili, afin que soit interdite la chasse en enclos. « La chasse en enclos sur des animaux captifs, dans l’incapacité de fuir, est d’une lâcheté plus effroyable encore, une honte pour les hommes qui s’y adonnent et pour nos dirigeants qui laissent faire. » L’ancienne actrice lutte bec et ongles pour une prise de conscience des souffrances animales, mais aussi face à l’indifférence de nos politiciens malgré leurs promesses qui, systématiquement, restent lettre morte une fois les élections gagnées. Cette tribune, publiée le 7 juillet sur le compte Twitter de la Fondation Brigitte Bardot, dénonce la lâcheté face à l’horreur ; et notre BB nationale de s’en prendre aux écologistes : « Aucun parti ne parle des animaux, même pas les écologistes dont ça devrait être la priorité », avant d’apostropher directement le Président de la République : « Vous avez fait de la France un monticule de douleurs animales et humaines qui vous sert de trône, Monsieur Macron. »

Notre dernière conversation remonte à juillet 2013 ; en huit ans, quelles sont les progrès notoires que votre fondation a obtenus en matière de protection animale ?
BB : Je ne prends jamais la parole pour évoquer les combats gagnés mais pour soutenir ceux en cours. C’est la raison de ma dernière tribune. Voilà presqu’un demi-siècle que je suis vent debout au bénéfice des animaux ; le dernier bilan de ma Fondation atteste que 75% de nos ressources vont à la protection animale directe. Je vais vous donner les chiffres pour que vous les transmettiez car nous sommes l’un des organismes qui redistribuent le plus à sa cause. Disons que, en huit ans, nous avons pris conscience qu’il était essentiel d’associer les jeunes dès l’enfance à notre combat, raison pour laquelle la fondation a créé un espace Internet Junior et un Instagram Junior… et tant d’actions parallèles que votre interview ressemblera à une liste si je les énumère toutes.

[La répartition des dépenses de l’année 2019 est de 75% pour la protection animale directe (66% France, 9% international) – 5% en frais de fonctionnement – 5% pour les actions de sensibilisation – 3% d’actions juridiques contre la maltraitance – 6% de frais de recherche de fonds – 5% de fonds dédiées – 1% en charges diverses.]

Évoquons alors les combats en cours…
BB : Idem. Ils sont très nombreux. Parmi lesquels l’interdiction de la corrida et, faute de l’obtenir, au moins son interdiction aux mineurs… le bannissement définitif des animaux sauvages dans les cirques… le stricte contrôle de ce qui se passe réellement dans les abattoirs… la fin de l’abatage rituel… tout cela et bien d’autres choses n’ont malheureusement pas été résolus depuis notre dernière conversation.

Quel est le pays le plus avancé en matière de protection animale ?
BB : Il n’y a pas de pays modèles. Pour autant, certains états font de petits efforts réguliers afin d’améliorer la cause animale ; j’observe avec désolation que ce n’est hélas ! pas le cas de la France.

A Tel Aviv et à Lisbonne, des gamelles d’eaux sont disposées à l’entrée des magasins pour que les chiens puissent boire, ils sont d’ailleurs acceptés presque partout sauf dans les boutiques alimentaires. Idem en Italie où une chaîne de supermarchés a conçu des Caddy pour recevoir les petits chiens. En France, impossible de faire ses courses avec un animal et la majeur partie des restaurants les refusent, même chose chez certains coiffeurs… La réduction des abandons ne serait-elle pas substantielle si les animaux n’étaient pas refusés quasiment partout ?
BB : Absolument. Comme je viens de vous le dire, la France n’a engagé aucun effort concret pour, non seulement la protection, mais aussi l’acceptation animale. Rien. Les animaux sont considérés comme des objets jetables ou/et corvéables à merci, pour l’essentiel dans le but d’en tirer un maximum de profit. Nous sommes la lanterne rouge de la protection animale des pays occidentaux. Les abandons sont la conséquence de toute cette indifférence.

Outre un sentiment de désolation, comment le ressentez-vous ?
BB : Pour moi qui suis considérée partout dans le monde comme la « fée des animaux », que mon pays soit si cruel et en retard m’attriste au-delà de tout. Chaque fois que j’y pense, j’ai les larmes aux yeux.

La ville d’Obernai, en Alsace, vient de passer la contravention de « non ramassage de crotte » à mille euros….
BB : Ces imbéciles me font rigoler avec leurs crottes de chien ! Il existe bien d’autres sujets de pollution autrement plus dommageables contre lesquels il serait préférable de lutter.

Par exemple ?
BB : Pas exemple ?! Les drogués qui « vomissent » leur seringues sur les trottoirs et dans les caniveaux. Il y a suffisamment d’argent gaspillé pour tous ces traine-savates – à qui on ne demande rien et contre lesquels on ne fait rien – pour que les services d’hygiène payés par nos impôts nettoient les crottes de nos chiens. Voilà encore une raison d’abandon !

Vous dénoncez « les lâches » qui nous gouvernent sans pourtant jamais vous être présentée à aucune élection…
BB : Mon combat est également politique dans la mesure où je lutte afin que soient modifiées les lois au bénéfice des animaux. Chacun ne pense qu’à son nombril, sa futur échéance électorale, son nombre de voix : être élu à tout prix, il n’y a que ça qui compte ; le reste, on n’en parle pas, surtout ne pas choquer par des propos intelligents qui pourraient se retourner contre vous. Alors oui ! Je n’ai jamais été candidate à des élections, précisément pour ne pas entrer en compétition avec ces Guignols qui détruisent la France. Éric Zemmour donne toutefois un peu d’espoir.

Y a-t-il quelques courageux parmi ces « lâches » ?
BB : La seule courageuse dans ce magma de connards, c’est moi, et c’est triste !

Pourriez-vous donner votre voix à un parti en désaccord avec vos obédiences s’il promettait de légiférer à l’avantage de la cause animale ?
BB : Ah, oui alors ! Je le bénirai ce parti, de quel bord qu’il soit ! Mais hélas…

Le coronavirus nous a privé de nos libertés pendant presque un an, chacun a donc pu se projeter sur ce qu’est l’enfermement. Pensez-vous que cette expérience ait fait comprendre ce que vivent les animaux enfermés toute leur vie ?

BB : Vous rêvez ? Peau de balle et balais de crin ! La connerie ambiante ne mène pas à réfléchir, et moins encore à l’essentiel ; en revanche, le superficiel, ça oui. Les animaux encagés le sont parce que certains acceptent de s’en nourrir, et parce que d’autres (souvent les mêmes) vont les voir dans des zoos en rigolant devant l’enclos des singes : ils se moquent de leurs pauvre désespérance. Voilà la vérité. Tant qu’il y aura une clientèle pour donner son argent à ce spectacle, les zoos existeront. Tiens ! Encore un combat à gagner.

 

Êtes-vous optimiste pour l’avenir de la protection animale, Brigitte Bardot ?
BB : Je ne suis optimiste pour rien du tout. La seule chose que je souhaite est de voir la planète retrouver l’équilibre qu’elle a perdu, victime d’une démographie incontrôlée, polluante, ravageuse et destructrice. Autant vous dire que ça n’aide pas à l’optimisme.

Pythagore débattait du droit des animaux dans l’Antiquité ; la première loi de protection animale du monde moderne – le Martins’s Act, du député irlandais Richard Martin – date de 1822 et « interdit les actes de cruauté à l’encontre du bétail » ; très récemment, Israël est devenu le premier pays à prohiber le commerce de la fourrure animal pour la mode… N’y a-t-il pas un peu d’espoir ?
BB : L’espoir fait vivre ! Mais il faut parfois plusieurs vies pour qu’il se concrétise…

Quelle est la première décision à prendre, la plus urgente, celle qui vous amènera des cauchemars tant qu’elle ne sera pas effective ?
BB : Ne plus se nourrir d’animaux. C’est impératif, urgent, vital.

« Honteux, écœurant et sordide » sont les trois adjectifs que vous avez utilisés pour définir la cérémonie des César 2021. Ce sont aussi des adjectifs que l’on retrouve dans votre qualification de la maltraitance animale. Le monde serait-il devenu ainsi ?
BB : Ne me parlez plus de cinéma, et surtout pas du cinéma actuel devenu sordide, social, vulgaire et violent ; il est le reflet de notre société décadente… On a tué le rêve et la beauté alors que ce sont eux qui ont toujours sauvé l’homme.

Je ne vous demanderai pas si vous êtes vaccinée contre le Covid-19, c’est un choix personnel, mais ces vaccins n’ont pu être élaborés que grâce aux essais sur les animaux. J’aimerais votre avis…
BB : Vous ne me le demandez pas mais je vais vous répondre : je ne me ferai jamais vacciner. Ce que vous appelez « essais sur animaux », je l’appelle vivisection. Quant à ces vaccins, précisément, j’en parle dans mon « Requiem pour les animaux », car des milliers de cobayes ont été victimes d’une mort lente et douloureuse afin de mettre au point des traitements qui enrichissent les laboratoires par milliards.

En fait, lorsque l’on observe votre vie, on constate que les animaux vous ont sauvée autant que vous essayez de le faire pour eux…
BB : Vous avez tout à fait raison.  C’est un curieux échange, et je leur dois ma survie car sans eux je ne serai plus là.

 Vous avez été mariée trois fois, mais votre plus belle histoire d’amour n’est-elle pas celle entre vous et les animaux ?
BB : Toutes les histoires d’amour sont belles et rares. Celle que je partage avec les animaux est unique, c’est ce qui en fait la précieuse valeur.

A propos d’amour et de valeur, accepteriez-vous de confirmer cette anecdote qui prétend que votre troisième mari, Günter Sachs, vous avait offert un magnifique diamant mis aux enchères par vous-même afin de récolter les fonds nécessaires pour créer votre fondation ; Günter Sachs aurait racheté le diamant pour vous le réoffrir ensuite…
BB : Mais c’est vrai ! Un geste d’une rare élégance. En revanche, Günter ne me l’a pas réoffert, il avait trop peur que je le revende pour les animaux. Sa générosité pour ma Fondation a été fidèle et grandiose jusqu’à sa mort.

La fille de ma voisine – Apolline, six ans – m’a demandé de vous poser cette question : « Peux-tu demander à la dame si elle parle la langue des chiens et si elle les comprend quand ils aboient ? ».
BB : Alors petite Apolline (c’est un joli prénom), oui je comprends le langage des chiens et toi aussi tu peux le comprendre. Ils aboient de façons différentes s’ils sont joyeux ou en colère, et ils font aussi des petits jappements de joie ou des gémissements de douleurs.

Votre dernier livre, Larmes de combat, date de 2018… Les éditions Grasset ont réédité vos mémoires, Initiales B.B., en 2020… Bernard Swysen et Christian Paty vous ont dernièrement consacré une bande dessinée… Y-a-t-il un autre livre en cours ?
BB : Un nouveau livre que je n’ai pas écrit vient de sortir, Vérité BB, de Pascal Louvrier.

L’avez-vous lu ?
BB : Non. Je ne lis pas les livres qui me sont consacrés. Je connais ma vie mieux que ceux qui l’écrivent ; toutes ces biographies sont d’ailleurs un puit sans fond.

 « Celui qui sauve une vie sauve l’humanité entière », c’est une citation de Primo Levi. Je vous demanderais de compléter celle-ci : Celui qui sauve un animal…
BB : Malraux a écrit : « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie », je poursuis en ajoutant « qu’elle soit animale ou humaine ». La vie est sacrée. Celui qui sauve un animal sauve le sacré. Dieu est clair à ce propos : « Tu ne tueras point »…

Cet article sera illustré par une photo que je vous laisse choisir : soit un portrait de vous actrice, soit un portrait de vous aujourd’hui, éventuellement celui d’un animal de votre choix, ou bien une photo de ma chienne : elle s’appelle Java, le plus beau teckel du monde,  évidemment ! c’est ma chienne, dont voici quelques images…
BB : Honneur à Java, et je laisse à son papa Jérôme le soin de choisir la photo.

Merci de votre temps et de votre gentillesse…
BB : Je suis très émue d’avoir répondu à ces questions intelligentes et profondes, ça change des conneries habituelles.

Ultime question. Si vous aviez le dernier mot, Brigitte Bardot ?
BB : Merci Jérôme, merci Java, je vous aime et je vous embrasse. Ce sera mon dernier mot !

Propos recueillis par Jérôme ENEZ-VRIAD le 13 juillet 2021
© Juillet 2021 – J.E.-V. & Bretagne Actuelle

Initiales B.B. Autobiographie de Brigitte Bardot aux éditions Grasset, 640 pages – 24,90€

Fondation Brigitte Bardot – Reconnue d’utilité publique (Tous les dons sont déductibles à 66% des impôts sur le revenu), 28, rue Vineuse – 75116 Paris

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Nouveautés dans mes collections sur Brigitte BARDOT

Publié le par Ricard Bruno

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Yvelines. Les derniers renards de La Celle-Saint-Cloud graciés par la justice

Publié le par Ricard Bruno

La justice a décidé de suspendre l’arrêté du préfet des Yvelines qui prévoyait l’abattage d’une famille de renards à La Celle-Saint-Cloud.

Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a suspendu l’arrêté qui prévoyait l’abattage de renards, à La Celle-Saint-Cloud.

Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a suspendu l’arrêté qui prévoyait l’abattage de renards, à La Celle-Saint-Cloud.

Le tribunal administratif de Versailles vient de suspendre l’arrêté du préfet des Yvelines qui demandait l’abattage d’une famille de renards à La Celle-Saint-Cloud. Ce jeudi 26 août, la justice a ordonné que la campagne de capture soit immédiatement stoppée, donnant ainsi raison à l’association pour la protection des animaux sauvages. L’Aspas était à l’origine de la procédure.

 

Ces derniers mois, ce sujet a fait couler beaucoup d’encre.

Courant mai, une habitante avait découvert qu’une famille de renards avait élu domicile dans sa propriété. Les semaines suivantes, des habitants du quartier s’étaient plaints de la mort de chats ou de poules. L’abattage avait été annoncé puis validé par arrêté du préfet des Yvelines, le 9 août dernier. Sept goupils devaient être capturés puis tués, notamment pour des raisons sanitaires ; risque de gale sarcoptique ou encore échinococcose alvéolaire.

Tout cela avait entraîné de nombreuses protestations dans les rangs des défenseurs de la cause animale. Une pétition, toujours en ligne, avait été lancée. À ce jour, elle flirte avec les 38 000 signataires.

« Irréversible »

Entre-temps, le Conseil d’État avait annulé le classement du renard dans la liste des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts dans le département des Yvelines. Et puis, Brigitte Bardot était sorti du bois, le mercredi 18 août, indignée que dans l’Oise, un arrêté ait été publié prévoyant l’abattage de 3 000 renards d’ici le mois de mars 2022.

C’est dans ce contexte que l’Aspas, dont le siège social est situé à Strasbourg (dép. 67 – Bas-Rhin), s’est présentée au tribunal administratif de Versailles.

Face au juge des référés, l’association a fait valoir l’urgence de la situation. Urgence logique puisque tout nouvel acte serait irréversible.

« Le risque sanitaire n’est pas établi »

Dans sa plaidoirie, le porte-parole de l’association a soutenu qu’il n’était pas démontré « que la présence du renard entraînerait une pression excessive sur la petite faune sauvage […] Le risque sanitaire invoqué n’est pas établi. La gale sarcoptique est peur répandue et ne représente aucune gravité pour l’homme. L’échinococcose alvéolaire est très rare, surtout présente dans l’Est de la France et le Massif central et ne se transmet pas par contact direct avec le renard mais par l’intermédiaire des végétaux contaminés par leurs excréments. »

« Pas de dommage important »

Dans sa décision, le tribunal a estimé que « la disparition de deux chats domestiques ainsi que de poules, en nombre indéterminé, ne caractérisait pas un dommage important. »

Du point de vue sanitaire, le juge a conclu que les deux maladies visées étaient très peu fréquentes dans les Yvelines. Et que la destruction des renards « ne constituait pas un moyen efficace pour éviter leur propagation. »

Sur son site, L’Aspas a immédiatement crié victoire. « Elle celle de tout un collectif de citoyens, d’associations, de personnalités qui se sont massivement mobilisés ces dernières semaines pour sauver ces renards. »

Contactée, la préfecture des Yvelines nous a indiqué qu’elle n’interjetterait pas appel de cette décision.

Selon l’association, il resterait trois renards en vie sur les sept qui avaient élu domicile à La Celle-Saint-Cloud.

Source de l'article : Cliquez ICI

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