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brigitte bardot

Brigitte Bardot Une très belle enfant document inédit du 11 08 2020

Publié le par Ricard Bruno

BB en quatre lettres, de rikiki à starlette en bikini. Ces deux premiers amours : la danse et Roger Vadim. Brigitte Bardot, partie de loin, entame sa montée vers les étoiles.

La petite Brigeton, bien loin de BB.

La petite Brigeton, bien loin de BB.

Appareil dentaire, lunettes, léger strabisme : enfant, Brigitte Bardot n’avait pas ce qu’il fallait pour être BB. 

Brigeton, comme l’appelait son père, Ma Brizzi, comme l’appelait sa nounou, Dada l’Italiennne, naît le 28 septembre 1934 rue Viollet, dans le quinzième arrondissement de Paris. 

Son père, Louis Bardot dit Pilou, industriel des Usines Bardot à l’origine d’Air Liquide, aime beaucoup la beauté féminine, énormément la poésie, totalement sa fille. 

Louis Bardot utilise son surnom familial pour publier ces poèmes à compte d'auteur.

Louis Bardot utilise son surnom familial pour publier ces poèmes à compte d'auteur.

Sa mère, Anne-Marie Mucel, Toti, s’aime quand elle est regardée,  s’attriste d’être une artiste contrariée, et, comme le veut la morale  bourgeoise, s’attache à être une femme au foyer. 

Brigitte grandit dans cette famille profondément catholique, fière d’être française. 

Le fait qu’elle vienne de ce milieu privilégié lui a donné une assurance, un capital culturel qui va lui permettre de s’assumer.                                                                  
Ginette Vincendeau, professeur d’études cinématographiques

Mais existe-il quelque part une formation pour devenir un phénomène international ? La petite Brigitte Bardot porte un appareil dentaire, de grosses lunettes et souffre d’amblyopie, un handicap visuel à l’œil gauche. Elle n’est pas encore blonde, ses yeux sont châtains. Ils ne soutiennent pas la comparaison avec les prunelles pervenche de Mijanou, sa petite soeur, la préférée des parents. 

Je  pleurais en me regardant dans le miroir - c’est vrai que j’étais laide ! Cette image ne m’a jamais quittée.                                                                  
Brigitte Bardot, Initiales B.B.

Le seul miroir où elle s’aime un peu est celui du studio de danse. Celui du grand professeur russe, Boris Kniaseff, est peut-être le seul endroit au monde où la jeune Brigitte n’est pas paresseuse. Elle s’y exerce plusieurs heures par jour. Entourée de tous ses miroirs qui la reflètent mille fois de la tête aux pieds, elle se distingue des autres petits rats. Elle pourrait devenir professionnelle, peut-être même intégrer l’Opéra de Paris. Devenir une étoile. 

Quand vous travaillez au quotidien votre corps, ça vous marque au fer rouge. Vous voyez tout de suite ce port de tête, cette élégance qui nous  transforme, qui nous transcende. On veut acquérir une perfection – on y  travaille sans cesse. On est toujours dans l’amélioration du soi, on se  critique dans le miroir et c’est quelque chose qui nous prend l’âme.                                                                  
Stéphane Dalle, maître de ballet au Capitole.

Les longues guêtres échauffent les jambes qui deviendront les plus connues du monde.

Les longues guêtres échauffent les jambes qui deviendront les plus connues du monde.

Les  jambes s’étirent, les muscles s’allongent, le menton s’élève vers la fierté. La danse classique transforme la glaise en une statue que l’on se plait à contempler. Hélène Lazareff, la grande  prêtresse du magazine ELLE, découvre la jeune beauté dont elle a tant besoin pour incarner la jeune fille moderne. Y a-t-il une seule photographie ratée de BB ? 

Brigitte Bardot est surnommée the sex kitten, le chaton sexy, par la presse anglo-saxonne. 1955
Brigitte Bardot est surnommée the sex kitten, le chaton sexy, par la presse anglo-saxonne. 1955

C’est sur une couverture de ELLE que Marc Allégret la remarque et lui propose des essais pour le film du tout jeune scénariste des Lauriers sont coupés, Roger Vadim.

Elle arpentait ses chemins habituels du seizième arrondissement, il fréquentait les cafés de Saint-Germain-des-Prés : ils se croisèrent pourtant.
Elle arpentait ses chemins habituels du seizième arrondissement, il fréquentait les cafés de Saint-Germain-des-Prés : ils se croisèrent pourtant.

Commence alors un conte de fée que l’on aurait pu appeler La belle et le clochard. Quel charme chez celui qui ne ressemble à rien ni à personne, qui tranche par son rire, son insolence - et sa promesse de faire d’elle une femme !

Mes parents lui proposèrent de dîner avec nous. Je me souviens du contraste entre ce dîner bourgeois et luxueux, avec maître d’hôtel, bougies et argenterie, et la présence de Vadim en col roulé élimé et cheveux longs. Il avait l’air d’un gitan et j’en étais folle !                                                                   
Brigitte Bardot, Initiales B.B.

Charles Bardot, le grand-père de Brigitte, qu'elle appelle "Le Boum", l'accompagne à l'autel. Brigitte se marie pour la première fois en 1952, à 18 ans, avec son premier amour, Roger Vadim.
Charles Bardot, le grand-père de Brigitte, qu'elle appelle "Le Boum", l'accompagne à l'autel. Brigitte se marie pour la première fois en 1952, à 18 ans, avec son premier amour, Roger Vadim. 

BB et Vadim, La belle et l’intello, se marient à Paris et se pavanent sous le soleil aveuglant de Cannes. Cependant, la vraie lune de miel, celle qui fera d’eux deux stars, sera Et Dieu créa la femme

Mais déjà BB s’ennuie…

Virginie Efira lit Brigitte Bardot.

Une série documentaire de Simonetta Greggio, réalisée par Julie Beressi.

Avec les voix de
Sonia Masson
Frédéric Bocquet
Régis Royer

Archives INA
Véronique Jollivet
Amélie Briand-Lejeune

Prise de son
Hélène Langlois
Christophe Papon
Jérémie Tuile
Alexandre Abergel
Laurent Macchietti

Mixage
Régis Nicolas

Source : France Culture

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Discovery Saint-Tropez 2020...

Publié le par Ricard Bruno

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Brigitte Bardot documentaire inédit du 10 08 2020 !

Publié le par Ricard Bruno

Avant d'avoir quarante ans, Brigitte Bardot, la femme la plus belle du monde, arrête le cinéma et devient la précurseur de la cause animale. Un parcours à obstacles.

La vraie vie qu'appelle BB de ses vœux est l'engagement total pour la cause animale. 1979

La vraie vie qu'appelle BB de ses vœux est l'engagement total pour la cause animale. 1979

Toute sa vie, elle a été fidèle à l’amour pour les animaux et à son parfum, L’Heure bleue de Guerlain. 

L’heure bleue, c’est l’intervalle entre le jour et la nuit où le ciel se remplit presque entièrement d'un bleu plus foncé que le bleu clair du jour. C'est le moment, tôt le matin, où les animaux de nuit s'endorment et où les animaux de jour ne sont pas encore réveillés.

On dit aussi de cette heure qu’elle est « entre chien et loup ».

Brigitte Bardot a voulu sauver une chèvre sur le tournage de Colinot Trousse-chemise. Ici en 1975.

Brigitte Bardot a voulu sauver une chèvre sur le tournage de Colinot Trousse-chemise. Ici en 1975.

Sur le tournage de Colinot Trousse-chemise, elle annonce qu’elle arrête définitivement sa carrière. Habituée à faire les gros titres avec ses initiales, la presse se demande ce que va désormais faire l’icône nationale. Elle répond que la vie, la vraie vie, l’attend enfin. En réalité, le combat qu’elle a commencé dès 1962 et qu’elle poursuit encore aujourd’hui, lutter contre les traitements barbares infligés par les humains aux animaux, devient la raison essentielle de son existence.

Il est merveilleux que la beauté et la grâce soient en même temps la bonté. Certains problèmes sont perçus plus tôt par des esprits plus rapides ou des cœur plus profonds.                                                                                                                      
Marguerite Yourcenar, Lettre à Brigitte Bardot

Brigitte Bardot visite le refuge de la SPA à Gennevilliers en 1986.

Brigitte Bardot visite le refuge de la SPA à Gennevilliers en 1986.

BB donne tout, au sens propre. Elle vide ses greniers, ses tiroirs et ses caves pour rassembler la somme nécessaire à la création de la fondation qui portera son nom.

J’étais à la fois fière et terrorisée par toute cette administration qui n’était qu’un pâle début de ce que je subis aujourd’hui. J’appris à mes dépens qu’on n’a rien sans rien, malgré son cœur, son envie, sa sincérité, sa générosité.                                                                                                                
Brigitte Bardot, Le Carré de Pluton

Le siège de la Fondation Brigitte Bardot, rue Vineuse, dans le seizième arrondissement de Paris.
Le siège de la Fondation Brigitte Bardot, rue Vineuse, dans le seizième arrondissement de Paris.

De trop se battre, on s’épuise. De bonne foi, BB ne s’attendait pas à ce qui l’attendait. Les noms d’oiseaux seraient pour elle. Affligée et blessée, fatiguée de la traque, elle se retire à la Madrague loin des hommes, proche des bêtes, sans manquer une occasion de prendre leur défense.

Tous ces gens qui s’engagent, ces combattants, engagent totalement leur vie. On est dans des parcours de saints. […] On se sacrifie pour quelque chose de plus grand que soi, pour la vie, pour le vivant. […] D’où la question : Est-on ce qu’on fait ou est-on ce qu’on dit ? Dans le cas de Brigitte Bardot, je choisis la carte : On est ce qu’on fait.                                                                                                                       
Valérie Dumeige, éditrice

Battante, obsédée, BB dérape dans ses propos une fois, deux fois, encore une énième. Et la Méditerranée, mer d’huile où elle s’est tant baignée, est maintenant souillée des déchets des bateaux qui polluent Saint-Tropez.

Acculée, Bardot jette de l’huile sur le feu.

La meilleure défense est-elle l’attaque, chère BB ?

Vous pouvez consulter le site de la Fondation Brigitte Bardot ici

Le philosophe et psychanalyste, Maryan Benmansour, actualise son article paru dans Libération en 1996.

Virginie Efira lit Brigitte Bardot.

Une série documentaire de Simonetta Greggio, réalisée par Julie Beressi.

Avec la voix de
Sonia Masson

Archives INA
Véronique Jollivet
Amélie Briand-Lejeune

Prise de son
Hélène Langlois
Christophe Papon
Jérémie Tuile
Alexandre Abergel
Laurent Macchietti

Mixage
Régis Nicolas

Source de l'article France Culture

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La mariée est trop belle : Pathé restaure un des premiers films de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Sorti en 1956, le film de Pierre Gaspard‑Huit La mariée est trop belle vient d'être restauré par Pathé et sera disponible le 21 octobre 2020 pour la première fois en Blu‑Ray et DVD.

 

La rédactrice en chef d'un magazine féminin, mariée, entretient une liaison avec le jeune Michel. Pour les besoins de son magazine, elle engage un jeune mannequin, Chouchou, mais s'aperçoit que son amant n'est pas insensible aux charmes de la jeune femme.

 

La mariée est trop belle : Pathé restaure un des premiers films de Brigitte Bardot

Une comédie un peu oubliée

Tiré du roman éponyme publié par Odette Joyeux en 1954, La mariée est trop belle est un film de Pierre Gaspard‑Huit sorti en 1956 dans lequel on retrouve une jeune Brigitte Bardot dans le rôle de Chouchou, quelques mois avant Et Dieu... créa la femme. Un rôle de jeune mannequin qui lui va parfaitement, et qu'elle interprète aux côtés de Micheline Presle et Louis Jourdan dans cette comédie oubliée du milieu des années 1950.

 

Récemment restauré par le studio Pathé, La mariée est trop belle sera disponible pour la première fois en combo Blu‑Ray/DVD à partir du 21 octobre prochain. En guise de bonus, on trouvera des entretiens autour du film, ainsi que des actualités Pathé de l'époque montrant Brigitte Bardot au début de sa carrière. 19,99 € le combo DVD/Blu‑Ray. Image 1.37 N&B, français DTS 2.0, Audiovision, sous‑titres anglais/sourds et malentendants.

 
La mariée est trop belle : Pathé restaure un des premiers films de Brigitte Bardot

 

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Brigitte Bardot : 2ème vente caritative le 12 décembre 2020

Publié le par Ricard Bruno

La 2ème vente caritative au profit exclusif de  la FBB organisée par la Maison de Ventes aux Enchères ROSSINI, est prévue le 12 décembre 2020 à Paris.

Bien entendu cette vente est faites en accord total avec madame Brigitte Bardot.

Il va de soit que je vous tendrais au courant de la sortie du catalogue qui sortira en tirage limité !

L'intégralité de la vente sera reversée à la fondation de madame Brigitte Bardot, la première édition avait permis de réunir prêt de 100.00 euros pour venir en aide aux animaux , chaque personne participant à cette magnifique aventure est bénévole, moi y compris..

Bruno Ricard   

Ci dessous Brigitte Bardot au tel durant la 1ère vente aux enchères en 2016

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Bardot et Marilyn, chanteuses effrontées...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot à La Madrague, 1984...

Brigitte Bardot à La Madrague, 1984...

Bardot et Marilyn ne sont pas seulement les deux plus grands sex-symbols du XXème siècle. Elles ont aussi tâté du micro avec succès, offrant à la musique populaire des airs d’insouciance juvénile parfois épicés, toujours effrontés. 

Descartes, qui voyait en l’animal « une machine animée », s’est trompé. Les animaux ressentent la douleur, sont sensibles et réceptifs à la musique, pas mal pour des mécaniques sur pattes, non ? La question est de savoir si Descartes avait une âme, lui, le cartésien au doute sélectif. Concernant l’animal Bardot, la question ne se pose pas. En effet, pour rappel, son dernier livre en date, Larmes de combat (2018), s’achève par cette phrase testamentaire : « Mon âme est animale ». Mais pour beaucoup, philosophes comme grands clercs, l’âme est insaisissable.

Joli rossignol

Heureusement, en 1956, Dieu créa la femme, longtemps après la bêtise humaine. La face du monde, ainsi que le sort des animaux, en furent – un peu – changés. L’histoire ne dit pas si les animaux, sensibles et réceptifs à la musique le sont à celle de Brigitte Bardot. Pendant une dizaine d’années (1962-1973), ce joli rossignol à la démarche de canard propre aux danseuses a chanté l’insouciance et la beauté du monde, avant de renoncer à siffler dans la nature face à la folie et la cruauté des hommes. Et avant surtout que l’avancée magique des Trente Glorieuses ne s’effiloche. Sur des airs concoctés par Gainsbourg et quelques autres dont Gérard Bourgeois et Eddie Barclay, l’actrice a renforcé son succès par voie de chansons espiègles et chaloupées comme les rivages de Saint-Tropez. Les désormais classiques « La Madrague », « Je t’aime… moi non plus », « Bonnie and Clyde » ou encore « Harley Davidson » ont conforté sans peine le règne de l’insoutenable légèreté de l’être Bardot dans le cœur des Français. Comme au cinéma, elle pouvait changer de registre au gré des microsillons, passant des rengaines yéyés aux déhanchés plus intimistes :

En 1982, elle lancera une dernière bouteille à la mer, un single dédié aux animaux (« Toutes les bêtes sont à aimer »), avec en Face B un plaidoyer anti-chasse. Le cerf brame, le cheval hennit, le corbeau croasse et les admirateurs de Bardot ronronnent de plaisir à chaque sortie médiatique de notre Marianne internationale : ses estocades contre les ennemis des bêtes et de la France sont à chaque fois une boucherie.

Il a fallu qu’une femme d’exception fasse de la cause animale le combat de sa vie pour que les animaux ne soient plus tout à fait considérées comme des objets dans ce pays. Le 28 janvier 2015, l’Assemblée nationale a voté en lecture définitive un projet de loi selon lequel l’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil et n’est plus considéré comme un « bien meuble »… La confirmation que la terre est ronde en quelque sorte. Et encore, ce n’est qu’une infime bataille remportée en quarante ans de luttes, mais la guerre est loin d’être gagnée. Trop de traditions barbares, trop de lobbies, trop de folies veulent encore la peau de l’animal. Surtout celle de l’intrépide Bardot, toujours en 2020. Il est temps que l’humanité se dote d’une âme animale, car un humanisme sans animalisme a la consistance d’une chimère estropiée.

Marylin Monroe : les sirènes peuvent se rhabiller

En parlant d’âme animale, une autre créature échappe à toute tentative d’embrigadement. Par-delà la mort même, depuis près de soixante ans…

Comme Brigitte, Marilyn possédait un bel organe, capable d’envoûter les hommes au premier trémolo. A côté de ses décolletés vocaux, les sirènes de l’Odyssée peuvent se rhabiller :

Cette grande admiratrice d’Ella Fitzgerald et de Frank Sinatra a, mine de rien, poussé la chansonnette dans nombre de films, où les scènes de cabaret et de music-hall relèvent de la performance érotico-ésotérique grâce à son joli brin de voix (et c’est un euphémisme).

Par ailleurs, a-t-on déjà chanté « Happy Birthday » avec autant de dévotion irréelle que Marilyn souhaitant un joyeux anniversaire à JFK, dans une robe conçue sur mesure en train de craquer sous toutes les coutures (alors qu’elle tournait son dernier film resté inachevé, le bien nommé Quelque chose va craquer…) ? Personne ne peut plus atteindre cette quintessence tragico-glamour, sans parler de sa reprise transcendante du voluptueux « I Wanna Be Loved By You », interprété à l’origine par Helen Kane.

Mais l’icône avait à son actif beaucoup d’autres standards taillés dans l’étoffe des étoiles. Enfiler l’intégrale de ses titres torrides, c’est un peu comme savourer une compilation des B.O. de James Bond, car les diamants, en plus d’être les meilleurs amis des femmes, sont éternels.

Il existe encore un point commun d’importance entre Bardot et Monroe. Les deux baby dolls au souffle chaud ont fait l’objet de nombreux hommages discographiques, par des figures elles-mêmes populaires : « Brigitte Bardot » (Dario Moreno), « Initials BB » (Gainsbourg), « Chanson pour Marilyn » (Nougaro), « Norma Jean Baker » (Jane Birkin), etc. Qui peut en dire autant ?

Voix graciles et sourires extatiques

Traquées comme des bêtes sauvages par les paparazzis, Brigitte et Marilyn demeurent insaisissables, et surtout irrécupérables, au sens désormais noble du terme. Trop libres, trop vivantes, trop vibrantes. Car en plus d’avoir été des sex-symbols, affront ultime, elles tiennent toujours le haut du pavé de nos rêves interdits… et enchantés.

Depuis qu’elles ont disparu des affiches de cinéma, comme les neiges d’antan sur l’écran noir de nos nuits blanches, le charme demeure, de leurs prestations ingénues. Et leurs voix graciles passent le cap des saisons de l’éternel féminin, dans un sourire extatique.

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9 ans sans l'acteur Henri Tisot : sa mort est un drame qui a marqué la vie de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

9 ans sans l'acteur Henri Tisot : sa mort est un drame qui a marqué la vie de Brigitte Bardot

J'ai eu la chance de le côtoyer lors de manifestation pour les animaux, on se téléphonais de temps à autre, un sacré personnage très gentil et sympathique...

Bruno Ricard   

Henri Tisot était un homme qui a marqué l'histoire de l'hexagone et qui a porté de nombreuses casquettes au cours de son parcours impressionnant, preuve de son grand talent.

Imitateur, comédien, humoriste, metteur en scène, écrivain, cet artiste à la joie de vivre communicatrice semblait capable de tout et exceller dans tous les domaines auquel il décidait de dévouer son temps et son attention.

Il nous a malheureusement quittés le 6 août 2011 à l'âge de 74 ans, plongeant toute la France en deuil et brisant le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître. Parmi eux on retrouve notamment la célèbre Brigitte Bardot qui a semblé être particulièrement affectée par son décès.

LA COMÉDIENNE DÉVASTÉE

Il faut dire que les deux artistes étaient particulièrement proches et qu'ils se soutenaient beaucoup comme l'a laissé entendre Brigitte Bardot au cours d'un entretien publié à l'époque dans les colonnes de Var Matin :

"Nous étions très proches. Il émanait de lui une joie de vivre extraordinaire et un sens de l'humour exceptionnel. Sauf lorsqu'il était confronté à la souffrance animale... Il me soutenait dans tous mes combats. Je perds quelqu'un que j'aimais infiniment."

Leur amitié n'était un secret pour personne et Henri Tisot n'avait d'ailleurs pas hésité à écrire une lettre ouverte afin de soutenir officiellement les ambitions de Brigitte Bardot qui avait envisagé de se présenter aux élections présidentielles afin de faire face à Nicolas Sarkozy qu'elle n'apprécie guère.

Henri Tisot le 22 mars 1990. l Source : Getty Images

Ils partageaient beaucoup de points communs et une vision de la vie, étant tous les deux passionnés par la défense des animaux et pensant tous les deux que la France ferait mieux de quitter l'Europe. C'est sans mâcher ses mots que l'humoriste avait ainsi déclaré son soutien à l'ancienne comédienne :

"Chère Brigitte, si vous avez des velléités de vous présenter aux responsabilités, vous n'avez besoin de personne que de vous-même. Gardez surtout vos béquilles qui vous permettront de balayer devant vous à coups de canne."

UN IMITATEUR INOUBLIABLE

Henri Tisot s'est éteint dans sa demeure de Sanary-sur-Mer à l'âge de 74 ans après avoir été victime d'un malaise. S'il n'est plus parmi nous, son souvenir continue de le garder en vie dans nos mémoires.

Il faut dire que ses imitations du Général de Gaulle étaient absolument incroyables mais il a aussi prouvé son talent de comédien que ce soit au théâtre, au cinéma ou bien encore à la télévision. Il excellait bien entendu dans le registre comique et a notamment marqué les mémoires avec la série "Le Temps des copains" qui comporte pas moins de 115 épisodes de 13 minutes.

Source de l'article : Cliquez ICI

 

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Briigitte Bardot en couverture de Point de vue !

Publié le par Ricard Bruno

Briigitte Bardot en couverture de Point de vue !

Interview exclusive de Brigitte Bardot dans le "Point de vue " de cette semaine disponible en kiosque.

 

Bruno Ricard 

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L'histoire de la jupe vichy de Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

Publié le par Ricard Bruno

Parmi les tenues qui ont marqué le cinéma, la jupe vichy de B.B fait partie des plus surprenantes. Pas de décolleté plongeant ou de coupe révélatrice mais un simple jupon à carreaux qui entrera dans la légende.

L'histoire de la jupe vichy de Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

Son bandeau dans Le Mépris, ses ballerines Repetto dans Et Dieu… créa la Femme, sa jupe vichy dans Voulez-vous danser avec moi ? de Michel Boisrond Brigitte Bardot était bel et bien une lanceuse de tendances. Après avoir posé en couverture du magazine ELLE en 1953 vêtue d’une robe froufroutante à carreaux roses, l'actrice remet le couvert dans le film Voulez-vous danser avec moi ? sorti en 1959. L’actrice interprète Virginie, une jeune femme qui enquête sur la mort de la maîtresse de son mari. Pour trouver des indices, elle se fait passer pour une professeure de danse. Juchée sur des escarpins vernis noirs, elle virevolte d’un bout à l’autre de la pièce en faisant bouger sa merveilleuse chevelure blonde. Mais le détail que l’on retiendra le plus, c’est cette jupe à carreaux vichy bleue et blanche qui danse autour de ses jambes. Une pièce dotée de nombreux jupons pour ajouter du volume et resserrée à la taille pour souligner la silhouette gracile de cette véritable danseuse aux mensurations de rêve. Débordante de sensualité, Brigitte Bardot exécute chaque pas de danse avec un naturel et une audace certaine. Si cette pièce est aussi iconique, c’est avant tout parce que Brigitte Bardot était l’icône absolue du motif vichy.

 

  Brigitte Bardot dans “Voulez-vous danser avec moi ?”

 

Comment la tendance du vichy est-elle née ?

L’imprimé à carreaux, autrefois réservé aux nappes de pique-nique, devient un incontournable du vestiaire féminin après un évènement pas comme les autres. À 25 ans, Brigitte Bardot épouse l’acteur Jacques Charrier et demande au couturier Jacques Esterel de lui confectionner sa robe de mariée. Le 18 juin 1959, elle apparaît dans un cliché devenu mythique au bras de son nouveau mari, vêtue d’une robe aux carreaux vichy roses et blancs avec un col Claudine en dentelle anglaise. L’intention du couturier : créer une robe élégante mais inspirée des tenues de filles de campagne. Cette ré-interprétation champêtre de la robe de mariée sied parfaitement à la personnalité joviale et simple de Bardot. D’ailleurs, ce choix inattendu fait son effet : grâce à la popularité de l’actrice, le modèle fait le tour du monde et à l’été 59, le tout Paris se ballade en imprimé vichy. Cette création nuptiale bien particulière a inspiré le couturier à continuer sur sa lancée et surfer sur la tendance du célèbre carreau estival. Sous la direction de la costumière Rosine Delamare, Jacques Esterel imagine les tenues de Brigitte Bardot dans le rôle de Virginie. C’est ainsi que la fameuse jupe vichy de Voulez-vous danser avec moi ? est entrée dans les annales des tenues les plus iconiques du cinéma. 

 

Source de l'article : Cliquez ICI

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