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brigitte bardot

Brigitte Bardot l'éternelle petite fiancée de Paris Match

Publié le par Ricard Bruno

Mai 1957. Brigitte Bardot prend la pause à l'occasion du 10e Festival de Cannes.

Mai 1957. Brigitte Bardot prend la pause à l'occasion du 10e Festival de Cannes.

Elles incarnent des modèles qui traversent le temps et les époques. Adulées hier, toujours célébrées aujourd’hui: Brigitte Bardot.

Brigitte Bardot nous écrivait cette lettre il y a dix ans. L’amitié entre celle qui fut la plus grande star du monde dans les années 1950 et notre journal demeure intacte.

Brigitte Bardot l'éternelle petite fiancée de Paris Match

Elle se souvient encore de sa première une en 1951, dans le numéro 99 : « J’étais affreuse sur cette photo. On aurait dit une noix de coco avec une perruque ! Personne ne me connaissait puisque je n’avais jamais fait de cinéma. D’ailleurs mon nom n’était même pas mentionné sur la couverture. Il s’agissait d’illustrer un reportage sur le thème : “Restez toujours jeune en appliquant la méthode du Dr Gayelord Hauser”. »

Couverture du Paris Match numéro 99 du 10 février 1951. Couverture du Paris Match numéro 1453 du 1er avril 1977. Couverture du Paris Match numéro 1843 du 21 septembre 1984. Couverture du Paris Match numéro 3405 du 21 août 2014.

Couverture du Paris Match numéro 99 du 10 février 1951. Couverture du Paris Match numéro 1453 du 1er avril 1977. Couverture du Paris Match numéro 1843 du 21 septembre 1984. Couverture du Paris Match numéro 3405 du 21 août 2014.

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Bardot pour Toujours par Dominique Choulant

Publié le par Ricard Bruno

Je vous recommande ce très beau livre fort bien écrit...

Résumé :
Bardot pour toujours" retrace en priorité point par point à travers des extraits d'interviews, résultats du box-office et panorama critique la carrière artistique de Brigitte Bardot. Une figure hors norme. Il bénéficie de témoignages inédits notamment de Mijanou Bardot (la soeur de Brigitte), la comédienne Judith Magre, etc.

Biographie:
Dominique Choulant, né en 1963 à Barentin, réside à Toulouse. Passionné par les grandes figures féminines du cinéma, il essaie de poser un regard vif (et parfois ironique), mais néanmoins plein de respect sur des icônes du cinéma d'hier et d'aujourd'hui. Il a déjà publié des biographies sur Brigitte Bardot, Martine Carol, Marilyn Monroe (ces 2 derniers livres sont préfacés par B.B.), Isabelle Adjani et Marion Cotillard et encore et toujours, Brigitte Bardot... sa préférence !

Bardot pour Toujours par Dominique Choulant

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Brigitte Bardot exposition à la mairie du 16ème arrondissement

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot exposition à la mairie du 16ème arrondissement

A l'occasion du festival 16 arts, venez découvrir durant 3 jours seulement une très belle et magnifique exposition sur la sublime Brigitte Bardot à la mairie du 16ème arrondissement à Paris...des photographies rares et/ou inédites du célèbre photographe et ami de Brigitte Bardot Léonard de Raemy...

 Cette exposition est organisée par L’office de Tourisme de St Tropez. Elle sera suivie Samedi à 17 h 30 par la dédicace du livre de Simone Duckstein De Saint-Tropez, lettre à une amie et par une conférence d’Henri-Jean Servat à 18h30 toujours à la mairie du XVI

Attention la soirée du 14 juin est uniquement sur invitation !

 

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Brigitte Bardot réagit au commerce de viande de cheval entre la Creuse et le Japon

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot n'a pas apprécié l'annonce de l'ouverture d'un marché entre la France et le Japon pour l'export de viande de cheval

Brigitte Bardot n'a pas apprécié l'annonce de l'ouverture d'un marché entre la France et le Japon pour l'export de viande de cheval

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'Agriculture du Japon, monsieur Takamori Yoshikawa, Brigitte Bardot a réagi avec virulence à notre article annonçant les prochaines relations commerciales entre la France et le pays du Soleil-Levant sur le marché de la viande de cheval.

« Les Français ne mangent plus de cheval, les marchands de misère aimeraient donc faire du Japon l'immense poubelle d'une viande qui suscite, en Europe, dégoût et suspicion ». Brigitte Bardot tape fort, et là où ça fait mal, dans une lettre adressée directement au ministre japonais de l'Agriculture.

Une réaction à l'export de viande de cheval française au Japon

La créatrice de la fondation Brigitte-Bardot n'a pas apprécié l'annonce de l'ouverture d'un marché entre la France et le Japon pour l'export de viande de cheval. Comme nous l'annoncions dans un article paru précédemment, la société Equid'export, filiale de la Société française des équidés de travail, souhaite mettre en place un partenariat entre la France et le Japon pour exporter la viande de cheval au pays du Soleil-Levant. 

Pour cela, Equid'export nous dévoilait devoir investir dans un abattoir spécial pour respecter les règles d'hygiène japonaises, et répondre de manière privilégiée aux besoins du Japon. Un pays dans lequel la population raffole de la viande de cheval, considérée comme un produit de luxe. À tel point que, d'après la directrice d'Equid'export, la filière élevage aurait presque disparu là-bas. 

Suspicion sur fond de « scandale sanitaire »

Et de tacler, pour Brigitte Bardot, la directrice d'Equid'export, qui a reconnu « ne pas respecter actuellement les standards d'hygiène japonais pour l'abattage » actuellement. La présidente de la fondation Brigitte-Bardot s'agace du fait « que les chevaux de trait (qu’aimerait vous vendre Equid’export) ont tendance à être plus touchés par l’infection, que la France est une zone enzootique pour l’infection par Babesia caballi et Theileria equi alors que le Japon en est indemne », citant la thèse de d'Alix Garnier parue en 2018, doctorante et maître de conférences à l'université Lille 3.

Brigitte Bardot va jusqu'à affirmer que « les abattoirs équins et les boucheries chevalines ferment les uns après les autres en France, cette viande est celle du passé » (une affirmation que nous n'avons pas pu vérifier, même si une simple recherche sur internet "boucherie chevaline" permet de constater que nos confrères ont récemment plus parlé de fermetures d'établissements de ce type que d'ouvertures N.D.L.R.) , avant de conclure : « Le Japon est un pays d’innovations et de progrès, alors ne soyez pas complice de cette barbarie ! ».

Source de l'article : Cliquez ICI

LES ANNÉES BARDOT (1952 - 1973 ) Mardi 09 Juillet 2019 14:00

Publié le par Ricard Bruno

LES ANNÉES BARDOT (1952 - 1973 ) Mardi 09 Juillet 2019 14:00

Vente aux enchères spéciale Brigitte Bardot : Mardi 09 Juillet 2019 14:00...à Nice ! Millon Riviera 2 rue du Congrès 06000 Nice

Exceptionnelle vente d’affiches, documents, photos,  disques de Brigitte Bardot.
Toute la filmographie vue par tous les pays du Monde.
Revivez cette époque qui a marqué la condition féminine et a changé la société, de "Et Dieu créa la Femme" à "Colineau Trousse Chemise", en passant par "Le Mépris" de Jean Luc Godard.
Il est passionnant de voir, en feuilletant le catalogue de la vente, que chaque pays a eu sa Bardot.
Une occasion rare de pouvoir de rapporter chez vous ces magnifiques affiches, photos et revivre cette page d’histoire contemporaine.


INFORMATIONS SUR LA VENTE :
Expositions Publiques : 
Lundi 8 Juillet 2019 de 10 à 18 heures
Mardi 9 Juillet 2019 de 10 à 12 heures

Millon Riviera, 2, rue du Congrès 06000 Nice

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Brigitte Bardot en photos...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot en photos...une pure merveille...

Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
Brigitte Bardot en photos...
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Ma visite chez Brigitte Bardot Lettre ouverte à ses détracteurs

Publié le par Ricard Bruno

Article par Emmanuelle Guilcher
Ma visite chez Brigitte Bardot Lettre ouverte à ses détracteurs
Brigitte Bardot n’a besoin de personne pour penser. Brigitte n’aime pas tant le scandale que la vérité et la simplicité. Elle a été autant adulée qu’haïe. Finalement, le plus souvent, traquée comme une bête. Il ne faut pas s’étonner qu’elle les aime tant. Récit d’une rencontre.

Aller à la rencontre de Brigitte Bardot relève du parcours de marathonienne. Il faut d’abord passer l’examen Bernard. Bernard d’Ormale, son mari devant Dieu, mais pas devant les hommes, son époux protecteur (et controversé) depuis 1992. Ce n’est pas l’exercice le plus facile. L’homme appartient à la droite nationaliste – « je suis un facho comme ils disent », aime-t-il ironiquement et très souvent rappeler… et le fait est qu’il faut pouvoir supporter ses longues diatribes sur l’immigration clandestine, la décadence de la France, l’islamisation du pays, j’en passe, monologues difficiles à supporter pour tout esprit libéral.

L’amour de la vérité

Pourtant, au fil des rencontres, si l’on accepte de sortir des sentiers balisés par le politiquement correct, il faut se rendre à l’évidence : Bernard n’est pas aussi sectaire que ses ennemis, ceux qui pensent à tort qu’il influence Brigitte.

Car Brigitte Bardot, et ce n’est pas sa moindre qualité, n’a besoin de personne pour penser. Brigitte n’aime pas tant le scandale que la vérité et la simplicité… non feinte. Toute nue, osons le mot. Elle a été autant adulée qu’haïe. Finalement, le plus souvent, traquée comme une bête. Il ne faut pas s’étonner qu’elle les aime tant, pas la peine de convoquer Lacan. « Avant on disait que j’étais une ravissante idiote, que je jouais mal, maintenant on dit que je suis un mythe », a-t-elle déclaré un jour, sans amertume, juste lucide sur… l’imbécilité humaine.

A lire aussi: Brigitte Bardot, portrait de la liberté

Brigitte, sa force définitive c’est qu’elle s’en fout de tout ce qu’on peut penser sur elle. Sa vie, les bons comme les mauvais jours, ce sont les animaux à qui elle a dédié sa seconde vie.

La première, celle des chefs d’œuvres du cinéma classique et de la Nouvelle vague, elle la résume à la notoriété encombrante du mythe BB qui l’a privée de ce qu’elle avait incarné pour les autres, la liberté. La célébrité n’a jamais été pour elle une fin, juste un moyen. « Si ma vie aura servi le combat contre la souffrance animale, au moins elle n’aura pas été inutile », répète t’elle souvent.

La Madrague, c’est pour la légende

Le cinéma c’était… l’enfer. Le Mépris, un film… dégueulasse. Ce sont ses mots. De Capri, il ne lui reste que la rencontre avec Le livre de San Michele d’Axel Munthe qu’elle me confiera avoir relu il y a peu. On ne s’étonnera pas que l’histoire de ce médecin suédois tombé en arrêt devant une chapelle en ruine à Anacapri, décidant du jour au lendemain, d’y passer le restant de sa vie, lui ait parlé. Coïncidence(s) : le récit de cet esthète, amoureux des animaux, est paru en 1934, l’année de la naissance de Brigitte.

Le paradis existe-t-il ? Nul ne sait. Alors, elle a décidé un jour de 1973 de le créer pour elle, et ceux qu’elle aime. La Madrague, c’est pour la légende. Pour les photographes et les touristes. C’est son passé qui ne la hante pas. Elle aimait chanter mais elle ne veut plus fredonner Sur la plage abandonnée. Trop mélancolique. Trop de souvenirs, si lointains, qu’on ne sait plus, s’ils sont bons ou mauvais.

La Garrigue, sa maison où parfois elle reçoit quelques rares visites, c’est l’arche de Noé. Sa Villa San Michele à elle, chapelle incluse.

Nous avions échangé une fois au téléphone sur l’idée de mon livre1. Un portrait parallèle de deux actrices phares du XXe siècle que tout semble en apparence opposer, notamment sur l’échiquier politique, mais dont le destin est marqué par d’étonnantes ressemblances. Elle m’avait gentiment engueulée : « J’admirais l’actrice Simone Signoret mais je n’aimais pas beaucoup l’être humain, je ne vois pas ce que vous nous trouvez en commun. » Mais elle avait conclu notre bref entretien par un affectueux « je vous embrasse ». J’avais compris qu’elle ne me découragerait pas dans mon projet.

BB sans chichi

Dans le parcours obligé de la promotion, j’avais commencé le tout début par une séance de signature à Saint-Tropez, hôtel de la Ponche, chez Simone Duckstein, qui l’a connue là où tout avait commencé pour elle, sur la plage, à 25 mètres de ce qui n’était à l’époque qu’un bar de pêcheur tenu par ses parents.

Il avait plu tout le week-end. Des pluies diluviennes. Brigitte était fatiguée, elle n’avait pas eu le courage de m’ouvrir sa maison.

Six mois plus tard, j’avais choisi de revenir, Il faisait beau. Bernard était toujours là au rendez-vous. Je n’avais pas eu l’audace de faire la demande… Comment vient-on à BB quand on n’a rien à réclamer ?

Ce dimanche 5 mai, elle avait décidé que c’était le moment. Je n’avais pas fait le voyage pour rien. Dans mon imaginaire, elle était au cœur de Saint Tropez. Partout. Dans la réalité, il faut aller au bout du bout du monde. Penn Ar Bed comme disent les Bretons. Je ne sais pas le traduire en provençal. Pas de GPS pour me guider. Juste l’instinct et une envie. Dans les rêves je l’avais déjà rencontrée plusieurs fois, elle m’avait accueillie dans son monde qui ressemblait à celui de Blanche Neige, au réveil, elle était bien devant moi mais c’était la Bardot d’un poster, figée dans une figure, pas celle que j’allais rencontrer dans son univers singulier.

Brigitte m’a accueillie sans chichi. Je n’avais pas voulu prévoir un cadeau, par superstition sans doute. J’avais consulté Bernard, la veille en catastrophe, qui m’avait conseillé du thé noir de Chine qu’elle adore. Je lui ai tendu en arrivant sur le perron de sa maison, en m’excusant de mon classicisme.

Dans sa maison de poupée

Elle m’a mise à l’aise tout de suite: « J’aime tout, c’est très gentil ». J’ai ouvert le paquet devant elle pour occuper mes mains et calmer mon émotion. J’ai eu le temps de penser que tout cela n’allait durer que quelques minutes, elle ne proposait pas de m’asseoir, mais bizarrement je ne sentais pas de gêne, cela me rassurait plutôt cette absence de convenance et la place laissée à l’improvisation de la suite… Je ne me souviens pas bien des minutes qui ont suivi, sauf qu’elle a assez vite enchaîné, nous étions toujours debout près de la porte. A un moment elle m’a dit : « Allez on va boire un petit rosé, aidez-moi à sortir les verres, Emmanuelle. » J’ai compris que j’étais acceptée. Elle est entrée dans sa maison et m’a fait signe de la suivre. Une maison de poupée. Une grande pièce à vivre, chargée d’armoires, de bibliothèques et de bibelots, une table de travail qui lui sert à répondre à l’abondant courrier qu’elle reçoit chaque jour du monde entier et auquel elle répond à la main, à l’ancienne. Bernard parfois intercepte une lettre (souvent assorties de demandes d’argent) parmi toutes celles qui lui déchirent le cœur et la rendent consciente plus que quiconque de la misère du monde qui va ou ne va plus. Sa présence, il y a quelques semaines, parmi les gilets jaunes varois: « Je suis venue parce que je voulais leur dire que j’étais sensible à leur combat que je trouve courageux », elle qui ne sort jamais de sa retraite, a pu faire sourire mais en la voyant là, devant son bureau sans luxe, même pas face à la mer, encore à la tâche à plus de quatre-vingt ans, je me suis dit qu’elle savait ce qu’on appelle le courage…

L’arche de Bardot

J’ai sorti les verres sur ses instructions – des verres à moutarde (!), nous nous sommes installées l’une à côté de l’autre. Bernard et Jacques qui m’accompagnaient étaient restés dans le jardin près de l’enclos où vivent cochons, oies, chèvres, sangliers, moutons rescapés de l’Aïd… ils se sont joints à nous.

Je ne me demandais plus du tout ce que je faisais là, ni comment cela allait se passer. On a très vite parlé de tout et de rien, de politique, de la vie, des animaux.

 

A un moment, Bernard a dit : « C’est dingue, on dirait que vous vous connaissez depuis toujours. » Il semblait détendu, comme s’il avait redouté – un peu – la réaction de Brigitte… qui aurait pu nous mettre à la porte en cinq minutes. Ça arrivait, parfois.

Les animaux étaient autour de nous, chiens, chats, jument, poney et même un âne. Tranquilles comme des animaux domestiques. Je n’ai jamais été entourée d’animaux de manière aussi naturelle. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui dégageait autant de bonnes ondes. Aucun cabotinage. Aucune coquetterie. Aucune posture. J’avais l’impression étrange d’être entrée en relation avec un être d’exception.

Trois heures de conversation

Les mots de sa sœur Mijanou me sont revenus1 : « Adolescente quand j’allais l’admirer à son cours de danse, elle avait l’air d’une biche égarée dans un troupeau d’une autre espèce. Certains disent qu’elle a des défauts, c’est possible mais si c’est le cas, ils sont éclipsés par des qualités si exceptionnelles qu’ils ne méritent pas d’être mentionnés. » 

Trois heures ont passé, nous allions rater le train qui devait nous ramener à Paris. Je ne sais pas qui a donné le signal du départ, je me souviens juste qu’au moment de partir, elle m’a dit avec franchise : « Votre livre était vraiment bien, enfin vous savez que Bernard m’a fait la lecture par petits bouts »

Je lui ai répondu que l’essentiel c’était cela : sa reconnaissance. Bernard a répété : « C’est dingue on dirait que vous vous connaissez depuis toujours ». Je crois bien qu’il était soulagé.

Elle a ajouté simplement avec sa diction traînante, en me regardant avec ses grands yeux noirs (c’est drôle, dans les films, ils m’avaient toujours semblé noisette) droits dans les miens: « Ben oui, on se connaît depuis longtemps, sinon vous ne seriez pas là, je n’ai pas l’habitude de faire entrer chez moi des étrangers, vous savez Emmanuelle. »

J’ai dit merci pour la confiance et je l’ai embrassée. Elle m’a semblé fragile, gracile, à vif, presque innocente. La porte du paradis s’est refermée. J’avais eu rendez-vous avec une personne unique que la civilisation n’avait pas sali.

La trace de l’icône

J’avais rencontré une icône qui avait tourné avec les plus grands metteurs en scène, Godard, Clouzot, Louis Malle et avait choisi de tourner la page sans amertume et sans regret.

Elle avait trouvé l’apaisement et la plénitude grâce à une force intérieure tranquille qui avait eu raison de son intranquillité.

Elle avait été BB, une personnalité hors norme qu’on avait voulu réduire à un personnage, elle avait triomphé en se réincarnant de son vivant, en reprenant le pouvoir sur ceux qui avaient décidé à sa place. Elle avait construit son existence.

Je revenais d’une visite au pays de Blanche Neige, de Sœur Sourire, du Dalaï Lama, je revenais de chez quelqu’un qui vivait dans un monde qui n’existait pas, qui n’avait jamais existé et qui pourtant avait été là devant mes yeux pour quelque moment. C’était une expérience unique dont on ne se sortait pas indemne. Qui rendait différent. Il y aurait un avant et un après. On ne regarderait plus les choses de la même façon. On voudrait faire du bien qui ne fait pas de bruit, ne jamais juger, ne plus mépriser. Brigitte avait un don, sûrement, celui de démontrer qu’on pouvait retrouver la pureté originelle que rien ne pourrait jamais abîmer, juste parce qu’on l’avait décidé. Qu’on pouvait malgré tout, envers et contre tous, et tout, décider que l’on pouvait se retirer du monde sans le quitter tout à fait, en y laissant plus encore son empreinte.

Sainte Brigitte

Vadim celui qui avec l’aide de Dieu avait créé la femme avait tout dit quand il racontait le choc de sa première rencontre avec Brigitte. « Cette fille est une extra-terrestre. Elle vient d’une autre dimension ». Il parlait alors de sa beauté et de sa grâce, de sa présence unique, il découvrirait plus tard le rayonnement intérieur, la « chouette » fille que décrira Jane Fonda, qui lui succédera dans son cœur de pygmalion. Une femme vraie, qui mérite plus que tout autre d’être qualifiée d’icône. Une sorte de Sainte, Brigitte ou tout au moins une moniale, qui un jour avait fait un serment aux animaux et un vœu de solitude et qui n’avait jamais dévié de sa promesse.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Cette année j'ai envie de vomir Brigitte Bardot s'en prend à Emmanuel Macron sur l'abattage de loups supplémentaires

Publié le par Ricard Bruno

Cette année j'ai envie de vomir Brigitte Bardot s'en prend à Emmanuel Macron sur l'abattage de loups supplémentaires

BB a réagi ce mercredi aux mesures prises par le gouvernement face à l'extension de l'espèce en France et notamment l'abattage supplémentaire de loups.

Elle avait tapé l'an dernier sur Nicolas Hulot après l'annonce de l'abattage supplémentaires de loups.

Cette fois, Brigitte Bardot s'en prend au président de la République, Emmanuel Macron. Et à sa façon: sans filtre.

Car BB reproche, évidemment, les mesures prises par le gouvernement pour gérer le nombre croissant de loups sur le territoire. Et bien sûr les prélèvements supplémentaires autorisés, c'est à dire l'abattage de bêtes qui passe de 10% en 2018 à 17% en 2019.

Une décision prise après le résultat des élections européennes, "comme par vengeance", assure-t-elle.

"Cette année, j'ai envie de vomir devant cette lâcheté gouvernementale qui fait de la France un bain de sang et un vaste chantier sur lequel il et difficile de survivre!" écrit notamment Brigitte Bardot.

Source de l'article : Cliquez ICI

Cette année j'ai envie de vomir Brigitte Bardot s'en prend à Emmanuel Macron sur l'abattage de loups supplémentaires

Européennes 2019 le Parti animaliste crée la surprise parmi les petits

Publié le par Ricard Bruno

Le parti, créé en 2016, obtient 2,2 % des voix, doublant son score des législatives de 2017. C’est presque autant que les voix obtenues par le Parti communiste (2,5 %).

L’une des affiches de campagne du Parti animaliste.

L’une des affiches de campagne du Parti animaliste.

Parmi les petites listes, c’est celle qui a le plus créé la surprise : sans avoir été invité à aucun des débats entre candidats organisés sur les principales chaînes télévisées, le Parti animaliste a recueilli, selon les résultats quasi définitifs, 2,2 % des suffrages exprimés en France aux européennes dimanche 26 mai. C’est plus que la liste Urgence écologie, de Dominique Bourg (1,8 %), l’Union populaire républicaine, de François Asselineau (1,2 %) ou Lutte ouvrière (0,8 %), et presque autant que les voix qui se sont portées sur le Parti communiste, emmené par Ian Brossat (2,5 %).

Pour sa deuxième participation à un scrutin, le jeune parti créé en novembre 2016 double son score obtenu aux élections législatives de 2017 (1,1 %), et ce, malgré des accusations d’irrégularités et de non-distribution de ses bulletins dans certains bureaux. Sa tête de liste, Hélène Thouy, avocate au barreau de Bordeaux, qui a notamment défendu l’association L214, peut se targuer d’une enviable progression, qui s’explique notamment par un positionnement monothématique sur un sujet longtemps dédaigné par les partis politiques – la condition animale –, mais qu’un nombre croissant d’associations veulent porter à l’agenda.

A Bruxelles, des organisations en défense de la cause animale se sont regroupées au sein d’une plate-forme, Eurogroup for Animals, pour faire avancer leurs dossiers au sein du Parlement et de la Commission européenne, et ont fait signer un « plaidoyer pour les animaux » par plus de 1 000 candidats. Car c’est bien à l’échelon bruxellois que se jouent de nombreux dossiers affectant le bien-être animal, notamment à travers la politique agricole commune, mais aussi plusieurs directives déterminant les conditions de transport d’animaux d’élevage, ou les modalités de pêche, pisciculture ou d’expérimentation animale.

Le soutien de personnalités médiatiques

Le Parti animaliste propose près de 150 mesures dans son programme, ciblant dans leur grande majorité la souffrance des animaux d’élevage, mais portant également sur la chasse, la corrida, les cirques ou les expérimentations scientifiques. La formation peut compter sur un militantisme de terrain, qui permet à ses drapeaux violets de figurer en bonne place dans les rassemblements anticorrida ou contre l’utilisation de la faune sauvage dans les cirques, et sur une présence marquée sur les réseaux sociaux.

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