brigitte bardot
Filmographie Brigitte Bardot : Voulez-vous danser avec moi ?
Synopsis
Hervé, dentiste de charme, est le mari de Virginie Decauville-Lachenée, dont le père est industriel. Une scène de ménage crépite. Les portes claquent. Hervé, pour se consoler du départ de Virginie, va se distraire chez Anita, sans savoir qu'il a affaire à une créature pour qui le chantage est un passe-temps. En voulant récupérer des photos compromettantes, Hervé bute sur le cadavre de cette aventurière. Le voici en mauvaise posture. Dès lors, Virginie mène une enquête imprévisible avec une maladresse qui pourtant portera ses fruits et les mènera dans des milieux inattendus. Le film (une histoire de travestis avec Bardot tête d'affiche) en 1959 déplaisait fortement à la centrale catholique du cinéma, qui lui donna la cote à proscrire.
Fiche technique
- Réalisation : Michel Boisrond
- Scénario : d'après le roman Valse blonde (The Blonde Died Dancing) de Kelley Roos
- Adaptation : Annette Wademant, Louis C. Thomas, Gérard Oury, Francis Corse, Jean-Charles Tacchella, Michel Boisrond
- Dialogues : Annette Wademant
- Assistant réalisateur : Jacques Poitrenaud
- Images : Robert Le Febvre
- Opérateur : Roger Delpuech
- Son : William-Robert Sivel
- Décors : Jean André
- Montage : Claudine Bouché
- Musique : Henri Crolla, André Hodeir, Serge Gainsbourg
- Costumes : Rosine Delamare, sur une création de Tanine Autre
- Robes de Jacques Esterel
- Perruques de Carita
- Script-girl : Annie Rozier
- Maquillage : Odette et Pierre Berroyer, Lina Gallet
- Régisseur général : Maurice Hartwig
- Ensemblier : Pierre Charron, assisté de F. Bernardi
- Photographe de plateau : Paul Apoteker
- Production : Franco-Films (Paris), Vidès Cinematografica (Rome)
- Directeur de production : Francis Cosne
- Distribution : U.F.A. - Sofradis
- Tournage dans les studios de La Victorine du 9 juillet au 2 octobre 1959
- Développement dans les laboratoires Franay L.T.C., son Western-Electric
- Format : Pellicule 35 mm, couleur par procédé Eastmancolor
- Durée : 90 min
- Genre : Comédie policière
- Première présentation le 18 décembre 1959
Distribution
- Brigitte Bardot : Virginie Decauville-Lachenée, la femme du dentiste
- Henri Vidal : Hervé Dandieu, dentiste et mari de Virginie
- Noël Roquevert : Albert Decauville-Lachenée, industriel et père de Virginie
- Dawn Addams : Anita Florès, la maître-chanteuse
- Dario Moreno : M. Florès, le mari d'Anita
- Maria Pacôme : Mme Decauville-Lachenée, la belle-mère de Virginie
- Philippe Nicaud : Daniel, professeur de danse travesti
- Paul Frankeur : le commissaire Marchal
- Serge Gainsbourg : Léon, le photographe, associé d'Anita
- Madeleine Bérubet : Clémence, la domestique de Gérard
- Joyce Johnson : Daisy, la maîtresse de Florès
- Pascal Mazzotti : le barman
- François Chaumette : l'inspecteur Joseph
- Georges Descrières : Gérard Lalemand
- Henri Tisot : un joueur
- Lucien Callamand : un patient chez le dentiste
- Gabriel Gobin : l'agent de la circulation
- Georges Demas : un homme dans la salle d'attente
- Bob Lerick : un homme dans la boîte de travesti
- Marie-Thérèse Orain : Mathilde, la bonne du dentiste
- Andrée Florence
- Michel Vocoret : un agent de police
- Jean-Pierre Lorrain : un inspecteur
Notes et références
- Dawn Addams remplaça en plein tournage Sylvia Lopez, qu'une leucémie devait emporter trois mois plus tard. C'est également le dernier film d'Henri Vidal, mort huit jours avant la sortie du film.
Brigitte Bardot Histoire d'une chanson : Noir et Blanc...
Paroles
Et quand je me suis dégantée
Et quand je me suis dégantée
Vous avez vu mes beaux doigts blancs,
C'était pas du tout dégoûtant.
Et quand je me suis déchaussée
Et quand je me suis déchaussée
Vous avez vu mes beaux pieds blancs,
C'était pas du tout dégoûtant.
Quand je me suis déshabillée
Quand je me suis déshabillée
Vous avez mon corps tout blanc,
C'était pas du tout dégoûtant.
Et lorsque j'ai ouvert mon cœur
Il était noir à l'intérieur
Vous êtes restez comme deux ronds de flan,
À mon Dieu que c'était dégoûtant.
Je ne me dégoterais plus,
Je ne me déchausserais
Coronavirus : Brigitte Bardot demande au gouvernement des mesures en faveur de la protection animale
Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, Brigitte Bardot et Rémy Gaillard, notamment, demandent des mesures en faveur de la protection animale française.
L’association Ethics For Animals et le Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire (regroupant 600 associations de protection animale en France) soutenus par ces personnalités dont Brigitte Bardot, Rémi Gaillard, Henry-Jean Servat, Emmanuelle Rivassoux et Gilles Luka et par de nombreuses associations (One Voice, L214, Anymal, Association Stéphane LAMART, etc...) ont lancé une pétition sur le site www.protectionanimale-covid19.com à l’attention du Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, qui a recueilli plus de 70 000 signatures en quelques jours.
Cette pétition demande la mise en place un justificatif de déplacement lié à l’activité d’une association de protection animale permettant aux associations d'œuvrer en toute quiétude en faveur des animaux en prenant toutes les précautions d'usage à l'égard de nos concitoyens et d’appuyer la demande des associations pour obtenir des vétérinaires qu’ils acceptent comme acte vétérinaire urgent, les stérilisations d’animaux errants ou de refuge comme le prévoit le dernier communiqué de l’ordre des vétérinaires.
Lire aussi : "Les animaux ne propagent pas le coronavirus, ne les abandonnez pas !"
« L’ensemble des protecteurs des animaux est confronté à un problème de taille : pouvoir continuer à nourrir les chats libres dont ils ont la charge et porter secours aux animaux en détresse. Si nous comprenons entièrement les règles du confinement, il nous parait essentiel de ne pas abandonner ces chats qui sont pour la plupart nourris par une personne sur le territoire de leur commune. D’autre part, nous constatons que malgré l’Ordre de Méthode publié par le Ministère de l’Agriculture et le dernier communiqué de l’Ordre des vétérinaires, encore trop peu de vétérinaires acceptent aujourd’hui de procéder aux stérilisations des chats errants. Pourtant, il s’agit là d’une véritable nécessité. Les associations voient arriver l’été avec son lot d’abandons, et refuser de stériliser les chats errants fait craindre une situation dramatique pour les refuges et pour les animaux avec une augmentation de la misère animale.» déclarent Brigitte Bardot, Rémi Gaillard, Henry-Jean Servat, Emmanuelle Rivassoux et Gilles Luka dans la lettre ouverte.
Nourrir les chats libres sans risque une amende
L’association Ethics For Animals et le Collectif Chats 100 % Stérilisation Obligatoire souhaitent aujourd’hui que les protecteurs des animaux puissent nourrir les chats libres au-delà du kilomètre autorisé sans écoper d’amendes comme cela a pu être le cas dans plusieurs départements en France. L’Italie, l’Espagne et la Belgique ont déjà pris des mesures dans ce sens pour leurs associations et refuges. « Malgré les demandes répétées faites au Ministère de l’Agriculture, personne ne sait exactement ce qu’il est d’usage de faire. Aussi, il est regrettable de constater que des personnes puissent écoper d’une amende de 135 € parce qu’elles sortent nourrir les chats libres de leur commune alors même qu’elles respectent les précautions sanitaires : elles sont seules et suffisamment à distance d’autres individus pour ne pas contaminer ou être contaminées par le COVID-19. Une répression d’ailleurs aléatoire selon les agents et les communes, puisque d’autres peuvent très bien nourrir les chats sans écoper d’amende. Ce manque de réponse est problématique, car ces animaux doivent être nourris et ne peuvent compter que sur ces associations. C’est également une urgence sanitaire de ne pas laisser ces chats errants se reproduire et mourir de faim dans nos rues. », explique encore le texte.
Filmographie Brigitte Bardot : Babette s'en va-t-en guerre
Synopsis
En 1940, Babette, une jeune provinciale française, se retrouve à Londres où le lieutenant Gérard de Crécy la fait engager comme femme de ménage au Quartier Général de la France libre. Le major Fitzpatrick, officier de renseignement britannique, remarque son étrange ressemblance avec Hilda, l'ex-maîtresse du responsable allemand du débarquement en Angleterre, le général von Arenberg. Après un entraînement intensif, elle est parachutée en France avec Gérard afin d'enlever le général. Mais après le parachutage, incapable de retrouver son beau lieutenant, elle prend seule le train pour Paris.
Après diverses péripéties, elle est arrêtée dans un café parisien par "papa Schulz", le chef de la Gestapo, qui l'amène à la Kommandantur, le quartier général des forces d'occupation allemandes à Paris. Ayant lui aussi remarqué l'extraordinaire ressemblance de Babette avec l'ex-maîtresse du général von Arenberg, Schulz arrange une rencontre fortuite de la petite Française avec le général, de façon qu'elle entre dans l'intimité de celui-ci et puisse renseigner la Gestapo sur ses agissements, car Schulz soupçonne Arenberg d'être un traître à la cause nazie. Le général tombe instantanément sous le charme du sosie de son ex et raccompagne Babette dans le septième arrondissement de Paris chez ses prétendus parents (le duc et la duchesse de Crécy-Lozère), qui sont en fait ceux du lieutenant Gérard. La jeune femme y retrouve celui-ci et lui souffle que c'est l'occasion rêvée pour kidnapper Arenberg et l'embarquer à Londres... sauf que des agents de la Gestapo, sur ordre du commandant Schulz, les ont suivis.
Fiche technique
- Réalisation : Christian-Jaque, assisté de Serge Vallin, Raymond Villette
- Scénario : Raoul J. Lévy, Gérard Oury
- Adaptation : Jean Ferry, Jacques Emmanuel
- Dialogues : Michel Audiard
- Décors : Jean André
- Photographie : Armand Thirard
- Opérateur : Louis Née
- Son : William-Robert Sivel
- Montage : Jacques Desagneaux
- Musique : Gilbert Bécaud - Orchestre dirigé par Raymond Bernard, (éditions Raoul Breton)
- Script-girl : Simone Bourdarias
- Régisseur général : Lucien Lippens
- Administrateur : Georges Valon
- Maquillage : Pierre Berroyer
- Photographe de plateau : Paul Apoteker
- Perruques : Carita
- Production : Iéna-Films, Les Films Ariane
- Chef de production : Raoul Lévy
- Directeur de production : Roger Debelmas, Louis Wipf
- Producteur associé : Alexandre Mnouchkine
- Distribution : Columbia
- Tournage du 15 janvier au 4 avril 1959 dans les studios Franstudio de Joinville et Saint-Maurice
- Enregistrement sonore Westrex - Poste Parisien
- Tirage : Laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud
- Effets spéciaux : L.A.X
- Remerciement aux forces armées françaises de l'association des Français libres et les villes de : Paris, Londres, Sète
- Genre : Comédie
- Pellicule 35 mm, couleur par Eastmancolor, Cinémascope
- Durée : 100 minutes
- Date de sortie :
- France -
Distribution
- Brigitte Bardot : Babette, la jeune et naïve domestique / Hilda en photo
- Jacques Charrier : Le lieutenant Gérard de Crécy-Lozère
- Francis Blanche : Le commandant Obersturmführer dit "Papa Schulz", chef de la Gestapo
- Hannes Messemer : Le général Franz von Arenberg
- Ronald Howard : Le colonel Fitzpatrick
- Yves Vincent : Le capitaine Darcy
- Pierre Bertin : Le duc Edmond de Crécy-Lozère
- Viviane Gosset : La duchesse Hélène de Crécy-Lozère
- Mona Goya : Madame Fernande
- Noël Roquevert: Le capitaine Gustave Brémont
- Gunter Meisner : Le premier gestapiste
- Michael Cramer : Heinrich
- Jean Carmet: Antoine
- René Havard : Louis, le copain de Crécy
- Jacques Hilling : Le capitaine français
- Charles Bouillaud : Pierrot, un résistant
- Alain Bouvette : Émile
- Max Elloy : Firmin
- Robert Berri : Le sergent Hill, instructeur radio
- Françoise Belin : Mado, une fille
- Ariane Lancell : Une fille
- Jenny Orléans : Une fille
- Jean-Pierre Zola : Le major allemand.
- Roland Barthrop : Le répartisseur
- Lutz Gabor : Un opérateur A1
- Claude Vernier : Un opérateur A1
- André Dalibert : Un paysan
- Albert Michel : Un homme en exode
- Edouard Francomme : Un homme au café
- Bernard Celeyron : Un cascadeur
- Philippe Clair : Un résistant
- Carl Schell
- Jean Valmont
- Max Montavon
- Pierre Durou
Autour ou à propos du film
Il s'agit du premier film français à traiter de la Seconde Guerre mondiale sur le mode de la comédie.
Les extérieurs ont été tournés en partie à Sète.
C'est le seul film dans lequel Brigitte Bardot et Jacques Charrier jouent ensemble et forment un couple à l'écran (si on néglige leur apparition, d'ailleurs non créditée au générique, dans L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil).
C'est, par ailleurs, le 54e film de Christian-Jaque, un réalisateur qui a notamment à son actif Les Disparus de Saint-Agil, L'Assassinat du père Noël et Fanfan la Tulipe.
Avec Babette s'en va-t-en guerre dit Christian-Jaque, « j'ai voulu, pour la première fois, montrer Brigitte Bardot aux moins de seize ans. Prouver, enfin, que son talent ne résidait pas seulement dans sa ravissante plastique, mais qu'elle était aussi capable de jouer la comédie ».
Critiques
« Il sera loisible à certains de s'insurger contre le ton badin, caricatural, adopté à l'égard de souvenirs restés héroïques et douloureux. Inconsciemment, Babette vient à l'appui de la thèse de Resnais dans Hiroshima mon amour sur l'oubli. Il sera loisible aussi à ceux qui saluent Hiroshima mon amour de faire la fine bouche; mais les ambitions de l'auteur ici sont autres et plus limitées. Babette est à la France Libre ce que la Belle Hélène d'Offenbach est à la Guerre de Troie. On peut donc savoir gré à l'auteur d'avoir su trouver un rythme très enlevé et diriger une équipe d'interprètes dont émergent un étourdissant Francis Blanche et une Brigitte Bardot bonne comédienne. »
Brigitte Bardot Histoire d'une chanson : Rose d'eau...
Une rose d'eau
Jamais les rochers de grès
N'auront mes regrets
Baladin, offrez-nous les mots qui nous dénouent
Le vent du Nord qui revient va les emporter
Dans les étangs
De forêts plus en alarme
Depuis longtemps
Les amours d'hier voient les chagrins d'aujourd'hui
J'ai beau chanté "Revenez", la chanson s'enfuit
Ce qui m'était dû
Rien ne pourra remplacer
Le moindre baiser
Allez dire par les jardins
"Je ne viendrai point
À la fontaine qui emporte
Les amours mortes"
J'ai laissé dans les roseaux
Une rose d'eau.
Filmographie Brigitte Bardot : La Femme et le Pantin
Synopsis
Stanislas Marchand, autrefois écrivain à succès, a trouvé asile politique en Espagne où, remarié avec Manuela, il vit très modestement à Séville avec sa fille Éva. Cette dernière est fiancée depuis longtemps à Albert, un jeune conducteur d'autocar. Éva, attirée par la danse, aimerait en faire son métier. Lors de la feria de Abril où elle se produit, elle est courtisée par Matteo Diaz, riche manadier et grand séducteur, mais s'en amuse. Dès lors, Matteo est obsédé par le désir de la posséder jusqu'à subir les ultimes humiliations. C'est à un Matteo déchu, enfin défait de sa superbe, qu'Éva se donnera.
Fiche technique
- Titre original : La Femme et le Pantin
- Titre italien : Femmina
- Réalisation : Julien Duvivier
- Scénario : Albert Valentin d'après le roman éponyme de Pierre Louÿs (Éditions Mercure de France, 1898)
- Adaptation : Julien Duvivier, Jean Aurenche, Albert Valentin
- Dialogues : Marcel Achard
- Assistants-réalisateurs : Fabien Collin, Alain Gouze
- Décors : Georges Wakhévitch
- Costumes : Jacqueline Moreau, Barbara Karinska
- Photographie : Roger Hubert
- Cadreur : Adolphe Charlet
- Son : William-Robert Sivel
- Montage : Jacqueline Sadoul
- Musique : Jean Wiener, José Rocca
- Photographe de plateau : Roger Corbeau
- Production : Christine Gouze-Rénal ; producteurs délégués : Pierre Cabaud, René Bézard, Louis Dolivet
- Sociétés de production : Dear Film Produzione (Italie), Gray-Film (France), Progéfi (France), Pathé (France)
- Directeur de production : Fred Surin
- Société de distribution : Pathé
- Pays d'origine : France, Italie
- Tournage :
- Année : 1958
- Intérieurs : Studios de Boulogne (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine)
- Extérieurs : en Camargue dans les (Bouches-du-Rhône (France), Séville en Andalousie (Espagne)
- Format : couleur par Technicolor - 35 mm - 2.35:1 Dyaliscope - son monophonique
- Genre : drame
- Durée : 102 minutes
- Dates de sortie :
- (fr) Mention CNC : tous publics (visa d'exploitation no 20026 délivré le )
Distribution
- Brigitte Bardot : Éva Marchand
- Antonio Vilar : Don Matteo Diaz
- Lila Kedrova : Manuela
- Jacques Mauclair : Stanislas Marchand
- Michel Roux : Albert
- Daniel Ivernel : Berthier
- Dario Moreno : Arbadajian
- Jess Hahn : Sidney
- Espanita Cortez : Maria Teresa
- Claude Godard : Mercedes
- Rivers Cadet : l'homme en voiture
- Germaine Michel : la femme en voiture
- Paul Bonifas : le chef du restaurant français
- Dominique Zardi : un marin
- Bob Ingarao : un marin
- Betty Beckers : une danseuse
- Anne-Marie Mersen : une danseuse
- Marie-José Guil : Pilar
- Denise Carvenne
- Gisèle Grimm
- Marcel Loche
- Roger Stefani
- Yolaine Dangly
- Monique Just
- Elvira Guerrero : une danseuse
- Salvador Diaz : un chanteur
Appréciation critique
« Un héros ridicule, une héroïne au caractère finalement assez mal défini, des comparses sans intérêt (l'écrivain exilé est un minable et sa compagne une mégère) : nous n'avons pour nous consoler que le pittoresque andalou et la beauté de B. B.. Julien Duvivier, le réalisateur, et Roger Hubert, le chef opérateur, se sont efforcés de nous dépeindre le grouillement des rues et des places de Séville et l'austère grandeur des paysages qu'arrose le Guadalquivir, sans tomber dans les lieux communs touristiques. On ne peut dire que leur réussite ait été constante, et c'est de tel ou tel « intérieur » dû au talent du décorateur Georges Wakhévitch que je me souviendrai plutôt. Quant à Brigitte Bardot, vierge folle et vierge sage, tout à tour aguichante, pudique et rêveuse, elle traverse le film avec l'assurance des jeunes déesses qui n'ont rien à craindre des humains. »
— Jean de Baroncelli, Le Monde, 19 février 1959
« L'Espagne aidant, La Femme et le Pantin est un film extraordinairement pudique.[...] Cette beauté classique, à la fois morale et physique, faite d'élégance, de spontanéité et d'exigence presque abstraite, Duvivier la rejoint plus directement que Vadim, ne l'envisageant que dans ce qu'elle a de plus épuré. »
— Luc Moullet, Cahiers du cinéma, n°94, avril 1959
Bardot sur Duvivier
- Brigitte Bardot : « Le père Duvivier, surnommé « Dudu » par l’équipe, n’était pas à proprement parler un rigolo. Coiffé éternellement d’un chapeau il passait son temps à mâchouiller sa langue, ou à remettre son dentier en place. Cela ne retirait rien à son talent, mais je subodorais immédiatement que nos rapports seraient difficiles, sinon impossibles. Il scrutait tout, avec ses petits yeux de souris malicieuse, et peut-être que lui-même pensait de moi la même chose de son côté.
Nous devions commencer le tournage pendant la fameuse feria de Séville. […] Une foule bigarrée, bruyante et excitée, se désaltère à la sangria tous les trois mètres. Comme le soleil est déjà très chaud et que le sang espagnol n’a rien à lui envier, je vous laisse imaginer l’état dans lequel se trouvent les gens au bout de 24 heures… […] Maguy qui me doublait a été lâchée là-dedans pour que le cameraman puisse repérer le parcours que je ferais au moment du tournage. Les gens ont cru que c’était moi et Maguy a failli mourir étouffée, piétinée, violée. On l’a sortie de ce flot monstrueux, hagarde, les vêtements déchirés, le visage tuméfié ! Je l’avais échappé belle ! Il était impossible de tourner avec moi un plan pareil ! Eh bien Dudu pensait le contraire, pour lui c’était la vérité et il fallait que j’y aille ! Je refusai net ! […] Après une perte de temps considérable, il fut convenu que j’irais au milieu de cette foule délirante, encadrée par une sérieuse escorte d’hommes de l’équipe. […] C’est ainsi que je fus jetée en pâture au milieu de cette foule hurlante. […] J’ai été littéralement soulevée de terre. Ma robe était remontée sous mes bras, quant à ma culotte, des milliers de mains venues de je ne sais où essayaient de me l’enlever, se glissant partout sur mon corps. […] Comment m’a-t-on sortie de là, je ne m’en souviens pas car j’avais à moitié perdu connaissance ! […] Seul Dudu était ravi, il se frottait tranquillement les mains, tout content de lui : « Tu vois, tu n’es pas morte. » […] Le film reprit aux studios de Boulogne dans des décors de Georges Wakhevitch, extraordinairement reconstitués. […] Pendant les répétitions d’une scène où je devais envoyer promener Antonio Vilar, Dudu décida que je lui tirerais la langue ! Moi, tirer la langue et en gros plan par-dessus le marché… Je refusai net !
— Et pourquoi ?
— Parce que c’est mal élevé, que mes parents m’ont toujours interdit de tirer la langue, et qu’une langue en gros plan n’a rien d’esthétique.
Et Dudu se mit à mâchouiller la sienne en attendant que je tire la mienne. […] Fred Surin, le directeur de production pour qui chaque minute valait des milliers de francs, était hors de lui. « Comment, toute cette histoire pour une langue ? » […] Et tout le monde se mit à me tirer la langue pour me montrer que ce n’était pas si terrible que ça ! Et plus je voyais ces langues pendantes, plus je décidais de ne surtout pas leur ressembler et fermais la bouche hermétiquement. J’eus le dessus ! Le tirage de langue fut remplacé par une grimace que j’essayais de faire la moins horrible possible ! À la suite de cet incident les mauvaises langues s’en sont donné à cœur joie ! »
Versions
- Le film de Duvivier est la cinquième adaptation cinématographique du roman, après les versions de Reginald Barker (1920), Jacques de Baroncelli (1929), Josef von Sternberg (1935), Wali Eddine Sameh3 (1946), suivie par celle de Luis Buñuel (Cet obscur objet du désir en 1977), sans compter les adaptations télévisées.
Brigitte Bardot histoire d'une chanson : Everybody Loves My Baby
But my baby don't love nobody but me
Nobody but me
Yes
Everybody wants my baby
But my baby don't want nobody but me
That's plain to see!
I'm his sweet Judy
And he is my loving man!
No time to do his duty
Loves me like no other can!
Everybody loves my baby
But my baby don't love nobody but me
Nobody but me
Everybody wants my baby
But my baby don't want nobody but me
That's plain to see!
Now when my baby kisses me
Upon my rosy cheeks
I just let those kisses be
Don't wash my face for weeks!
Everybody loves my baby
Filmographie Brigitte Bardot : En cas de malheur
Synopsis[modifier | modifier le code]
En 1957 à Paris, la belle, naïve et immorale Yvette Maudet, tapineuse occasionnelle de 22 ans, assomme l'épouse d'un horloger qu'elle tente de dévaliser. Me André Gobillot, avocat quinquagénaire, accepte de la défendre et, séduit par sa sensualité, en tombe amoureux. Grâce à un faux témoignage, il obtient son acquittement. Il entame alors une liaison avec elle, l'installe et l'entretient, ne peut plus se passer d'elle. Mais Yvette aime en cachette un jeune étudiant en médecine, jaloux et possessif, qui vit misérablement et paie ses études en travaillant dans une usine. Gobillot est soupçonné d'avoir payé le faux témoin ; sa carrière est menacée. Son couple - épouse tolérante mais inquiète - est menacé quand il achète un appartement pour Yvette qui attend un enfant de lui et accepte de vivre cachée. Mais elle ne peut se résoudre à renoncer au jeune étudiant.
Fiche technique
- Titre : En cas de malheur
- Réalisation : Claude Autant-Lara
- Assistants réalisateur : Ghislaine Autant-Lara, Michel Pezin
- Scénario : Pierre Bost, d'après le roman éponyme de Georges Simenon paru en 1956
- Adaptation et dialogues : Jean Aurenche, Claude Autant-Lara
- Décors : Max Douy, assisté de Jacques Douy, Raymond Lemoigne
- Costumes : robes de Pierre Balmain et Louis Féraud ; costumes de J. Gabin : Opelka
- Photographie : Jacques Natteau
- Opérateur : Alain Douarinou
- Son : René-Christian Forget, assisté de Guy Villette
- Montage : Madeleine Gug, assistée de Inès Collignon
- Musique : René Cloërec
- Photographie de plateau : Walter Limot
- Script-girl : Claude Vériat
- Mixage : Jean Neny
- Régisseur général : Michel Choquet, André Rameau
- Maquillage, Coiffures : Yvonne Fortuna, Odette Berroyer, Robert de chez Carita
- Production : Raoul Lévy et Ray Ventura
- Directeur de production : Yves Laplanche, Roger Debelmas
- Administrateur de production : Jacqueline Leroux-Cabuis
- Sociétés de production : Iena Productions et Union Cinématographique Lyonnaise (UCIL) - CEI-INcom
- Société de distribution : (France) Cinédis, Italie CEI-INcom
- Tournage aux studios Franstudio de Joinville ainsi qu'à Paris (Place de la Concorde, Île de la Cité, Palais de Justice, Préfecture de Police), du au
- Pays d'origine : France, Italie
- Langue originale : français
- Format : Noir et blanc — Pellicule Pyral 35 mm — 1,65:1 — son Mono (Enregistrement Poste Parisien - Western Recording System)
- Tirage : laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud
- Trucage : LAX
- Caméra de location Chevereau
- Genre : Drame
- Durée : 122 minutes
- Date de sortie :
- France : (Paris, cinémas Colisée et Marivaux)
- Censure : K16 (Finlande), 15 (Finlande, à partir de 2001), 16 (Italie)
- Visa de censure italien no 49568
Distribution
- Brigitte Bardot : Yvette Maudet
- Jean Gabin : Maître André Gobillot
- Edwige Feuillère : Viviane Gobillot
- Franco Interlenghi (V.F : Michel Roux) : Mazetti, amant d'Yvette
- Nicole Berger : Jeanine, femme de compagnie d'Yvette
- Madeleine Barbulée : Bordenave, secrétaire d'André Gobillot
- Annick Allières : Noémie, complice d'Yvette
- Jacques Clancy : Duret
- Claude Magnier : Gaston
- Gabrielle Fontan : Madame Langlois
- Georges Scey : Monsieur Blondel, le bijoutier
- Julienne Paroli : Madame Blondel (non créditée)
- Mathilde Casadesus : Anna, la tenancière du restaurant
- Hubert de Lapparent : l'avocat de Blondel et rival de Gobillot
- Julien Bertheau : le commissaire de police
- Albert Michel : Eugène, le patron du bazar
- Albert Rémy : un agent de police
- Jacques Marin : le réceptionniste du Trianon Hôtel
- Suzanne Grey : la fleuriste
- Madeleine Suffel : la concierge du meublé
- Germaine Delbat : une femme au tribunal
- Henri-Jacques Huet : l'employé de la préfecture
- Jean-Pierre Cassel : le trompettiste (non crédité)
- Roger Saget : le patron de l'hôtel du Midi
- Clément Harari : un témoin au procès
- René Berthier : un journaliste
- Jean Daurand : un inspecteur de police
- Claude Darget : le commentateur télé
- Jacques Butin : un inspecteur de police
- Andrès : un consommateur
- Roger Lecuyer : un avocat sur un banc
- Claire Nobis
- Edith Cérou
- Claude Achard
- Pierre Durou
- Françoise Rasquin
- Gaëtan Noël
- Daniela Bianchi
Critique
François Truffaut l'a qualifié de meilleur film d'Autant-Lara et l'a comparé aux pièces de théâtre de Jean Anouilh , en notant: "Nous en sortons avec un mélange de dégoût et d'admiration, un sentiment de satisfaction qui est réel mais incomplet. C’est 100% français, avec toutes les vertus et les vices que cela implique: une analyse à la fois subtile et étroite, une compétence mêlée de méchanceté, un esprit d’observation sans faille dirigée vers le sordide, et un tour de passe-passe talentueux qui délivre un message libéral à la fin."
Autour du film
- Deux reprises de ce film ont été réalisées : En plein cœur de Pierre Jolivet (1998) avec Gérard Lanvin, Virginie Ledoyen et Carole Bouquet et En cas de malheur (2010), un téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe, avec Line Renaud et Mélanie Bernier (dans ce dernier cas, la relation entre l'avocate et la cliente est plus maternelle que charnelle).
- Dans la scène où Yvette montre ses cuisses à André Gobillot, un plan des fesses de Brigitte Bardot a été retiré du film.