Domaine Bertaud Belieu, événement en direct : happening Aiiroh ! le 20 07 2021
Domaine Bertaud Belieu : Route départemantale 61, 83580 Gassin
Tel : 04 94 56 16 83
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
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En adaptant un roman de Moravia qu’il méprisait, avec une actrice qu’il n’aimait pas, Godard a signé son œuvre la plus envoûtante. Un faux film «classique» devenu emblématique de la modernité
L’histoire imaginée par Alberto Moravia est celle de la fin d’un couple. A l’écran, Paul (Michel Piccoli) doute, presque jusqu’à la folie, de l’amour et du désir de sa femme Camille (Brigitte Bardot).
L'adaptation d'un roman en film est une aventure en soi, humaine, artistique, aux rebondissements multiples. Cet été, nous passons en revue les plus belles de ces sagas.
Prenez une belle plante (Brigitte Bardot), et un bel animal (Michel Piccoli), réunissez-les dans un paysage minéral et déchiré jusqu’à l’os (la villa Malaparte, sur les falaises de Capri). Concevez un film comme vous le feriez d’une sculpture. Voici la recette du Mépris, sorti sur les écrans en 1963. Godard l’indique dès le scénario: le drame entre Camille (Bardot) et son mari Paul (Piccoli) «vient de ce qu’elle existe sur un plan purement végétal, alors que lui vit sur un plan animal». Ajoutez à ce duel solaire la musique composée par Georges Delerue, d’une ample mélancolie brahmsienne, et vous obtenez un film devenu mythique.
L’histoire tient en quelques lignes, et c’est la manière dont elle est racontée et filmée par Godard qui importe. Paul est marié avec Camille. Il est scénariste sur un film adapté de L’Odyssée et tourné par Fritz Lang. Le producteur de ce film, Jérémie Prokosch, courtise Camille et Paul laisse faire. Camille commence à mépriser Paul pour sa lâcheté… Le Mépris raconte la fin d’un couple.
Icône française et sex symbol des années 50 et 60, Brigitte Bardot a marqué le cinéma français. Retour sur le “mythe B.B”, qui traverse les générations.
C’est le 28 septembre 1934 que naît Brigitte Anne-Marie Bardot à Paris. Issue d’une famille bourgeoise, Brigitte grandit au côté de sa sœur, Marie-Jeanne. Très rapidement, la jeune fille se tourne vers des activités artistiques, comme la danse et le chant ; elle se fait remarquer par Hélène Lazareff, directrice du magazine Elle, également amie de sa mère. À 15 ans, la jeune fille fera plusieurs fois la une de l’hebdomadaire du célèbre magazine, et sa beauté ne passera pas inaperçue. En 1952, âgée de 18 ans, Brigitte Bardot décroche son premier rôle au côté de Bourvil dans le film Le trou normand de Jean Boyer.
La même année, elle rencontre le réalisateur Roger Vadim qu’elle épousera quelques mois plus tard. En 1956, Et Dieu… Créa la femme, réalisé par son mari, est le premier film français à se classer au box-office américain, faisant de Brigitte Bardot une icône internationale. Le mythe Bardot est né : les médias et les cinéastes se l’arrachent, les femmes se coiffent et s’habillent de la même façon, cherchant à lui ressembler et les hommes succombent à son charme… Les succès s’enchaînent, et la jeune femme fera son apparition dans de nombreux films, comme Viva Maria ! de Louis Malle, En cas de malheur de Claude Autant-Lara, Shalako de Edward Dmytryk ou encore Les Pétroleuses de Christan-Jacque. De 1951 à 1973, Brigitte Bardot jouera dans près de 50 films et interprétera plus de 70 chansons.
Tout au long de sa carrière, Brigitte Bardot tournera auprès des plus grands metteurs en scène et des plus grandes stars de l’époque. Retour sur quelques films cultes qui ont fait de B.B une légende.
“Et Dieu… Créa la femme”, de Roger Vadim, 1956
En cas de malheur, de Claude Autant-Lara, 1958
La Vérité, d’Henri-Georges Clouzot, 1960
Le Mépris, de Jean-Luc Godard, 1963
Après son apparition dans L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Compeneez (1973), Brigitte Bardot annonce mettre fin à sa carrière cinématographique pour se consacrer à la défense des animaux. C’est en 1986 que la Fondation Brigitte Bardot voit le jour.
Muse de Serge Gainsbourg
Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg se croisent pour la première fois en 1959, sur le tournage de Voulez-vous danser avec moi ?, mais n’osent pas s’adresser la parole. Quelques années plus tard, en 1967, les deux stars se recroisent et entameront une idylle qui durera trois mois. Serge Gainsbourg se met à composer plusieurs titres pour la jeune femme qui deviendront célèbres ; parmi ceux-ci, on retrouve Harley Davidson, Bonnie & Clyde, Je t’aime moi non plus ou encore Comic Strip.
Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg
Elle l’a échappée belle : une jument, que son propriétaire voulait vendre à une boucherie, a pu être rachetée par une centre équestre associatif de Brem-sur-Mer. L’animal, baptisé Océane, va pouvoir vivre une retraite paisible.
Une jument de 19 ans sauvée de l'abattoir… Ça se passe à Brem-sur-Mer, près de Brétignolles, sur le littoral vendéen. Le propriétaire de la jument Océane, un ancien cheval de course, avait décidé de la vendre à un abattoir pour en faire de la viande de boucherie. Hors de question, ont répondu les responsables d'un centre équestre associatif tout proche, les Ecuries du Bois de la Touche. Marnia est la trésorière de l’association : « l’ancien propriétaire était venu ici pour faire une saillie avec un de nos étalons, sauf que cette petite mémère n’a connu que des _inséminations artificielles_. Elle ne connait pas les mâles, il fallait plus de temps, ou alors, payer plus cher pour une insémination artificielle. C’est là que le propriétaire nous a dit qu’il allait l’envoyer à la boucherie. On lui a dit non, pas pour ça. C’est pas humain. On a obtenu un délai, jusqu’en septembre, en la gardant chez nous ».
Puis est venue l’idée de lancer une cagnotte en ligne sur le site leetchi, et ça a marché au-delà de leurs espérances. Il fallait 1.200 euros, ils en sont à plus de 3500 euros. Le surplus servira à entretenir l'animal ou à en sauver d'autres. Océane, elle, va pouvoir couler des jours paisibles : « on s’adapte toujours en fonction des chevaux. Quand on voit qu’ils commencent à fatiguer, on arrête le travail pour eux et on les met à la retraite, tout simplement ».
Quatre ans après son inauguration, la statue de Brigitte Bardot était une nouvelle fois à l’honneur, samedi après-midi place Blanqui. La découverte de son nouvel habillage doré, fruit du travail de l’artisan doreur Émilien Schaefer (pose des quelque 1.400 feuilles à 23,75 carats) a été applaudie par les invités, au premier rang desquels Bernard d’Ormale, l’époux de BB. La star était absente mais dans tous les esprits, comme l’ont rappelé les élus dans leur discours.
L’adjoint à la culture, Michel Perrault, a souligné l’histoire du monument, don du commissaire-priseur parisien Alexandre Millon, représenté samedi par Joachim Cohen. Cette création du célèbre Milo Manara est, depuis sa pose, "photographiée au même titre que notre gendarmerie nationale".
Pour la maire Sylvie Siri, "de toutes les célébrités qui ont laissé une empreinte récente dans notre ville, Brigitte Bardot est sans conteste la personnalité tropézienne qui aura le plus marqué nos contemporains, au point que Saint-Tropez et BB se confondent en termes d’image et de notoriété". Et la première magistrate, qui voyait l’idole se promener quand elle était petite, de livrer un message personnel: "Saint-Tropez l’aime, Saint-Tropez l’embrasse!"
Il s’en inquiète un peu - tout en se réjouissant du nouvel éclat de la statue: le mari de Brigitte Bardot percevait, en découvrant le chef-d’œuvre, la nécessité d’une bulle protectrice. Déjà effleurée par des centaines de main chaque jour, comme un geste censé porter bonheur, la statue a été recouverte de quelque 1.400 feuilles d’or (23 carats) qui lui donnent une aura d’éternité.
Ce nouvel habit d’or a fait l’objet d’une concertation entre Brigitte Bardot et l’artiste Milo Manara, qui a créé une déesse libre de toutes contraintes, commente le commissaire-priseur Alexandre Millon à l’origine de ce cadeau dont la première patine n’avait pas tenu comme elle aurait dû.
"On ne sait pas ce que l’or peut provoquer", confesse celui qui imagine les adorateurs de BB déposer des intentions au pied de celle qui est perçue "quasiment comme une Madone".
En mairie, on a aussi pris conscience qu’il faudrait "trouver un moyen de la protéger". Michel Perrault, en charge des dossiers culturels, imaginait à toute vitesse un dispositif, "une lisse pour éviter que le public touche la statue". Une barrière dans un premier temps (en place samedi), "le temps de réfléchir à quelque chose d’harmonieux". Et la vidéosurveillance. Suffisant?