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histoires d'animaux

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Publié le par Ricard Bruno

"RANGEZ LES ARMES!": BRIGITTE BARDOT INTERPELLE LE GOUVERNEMENT SUR SA "GESTION CALAMITEUSE" DES LOUPS
La présidente de la Fondation Brigitte Bardot a dénoncé la politique du gouvernement en matière de gestion du loup dans une lettre ouverte publiée ce vendredi. Elle appelle à "la mise en place de systèmes de protection des troupeaux".
 

Pour Brigitte Bardot, Christophe Béchu est le "ministre de la Transition nécrologique". La présidente de la Fondation du même nom, engagée pour la protection des animaux, a interpellé le ministre de la Transition écologique dans une lettre ouverte publiée ce vendredi 29 mars.

L'ancienne actrice y dénonce la "gestion calamiteuse et scandaleuse des loups" en France, "peu nombreux" mais "persécutés et abattus dans des proportions qui mettent en danger cette espèce".

Le gouvernement a présenté fin février le Plan loup de la France pour 2024-2029. Il prévoit d'augmenter les indemnisations pour les éleveurs qui subissent la prédation des loups, +33% pour les ovins et +25% pour les caprins, avec en parallèle une simplification des tirs de défense.

"Rangez les armes!"

Pour Brigitte Bardot, "l'urgence est de veiller à la mise en place de systèmes de protection des troupeaux et non de dédommager aveuglément les éleveurs sans effectuer le moindre contrôle".

"Rangez les armes, il y a urgence!", écrit l'actrice dans sa lettre ouverte.

Après avoir un temps disparu en France, le loup est réapparu au début des années 1990 en traversant les Alpes depuis l'Italie. La population "est en croissance dans plusieurs départements et le front de colonisation s'étend", selon gouvernement. Leur nombre, estimé à 1.107, a plus que doublé depuis 2018 et, selon les autorités, "le seuil de viabilité démographique du loup est atteint". Dans le même temps, les attaques de bétail sont passées de 11.080 en 2017 à 12.500 en 2022. 

Le loup est une espèce protégée, mais des tirs de défense peuvent être autorisés par arrêté préfectoral pour permettre aux éleveurs de protéger leurs troupeaux. "Simplifier les tirs, c'est envoyer un très mauvais signal", avait fustigé auprès de l'AFP Cédric Marteau, directeur général de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), en disant "réfléchir aux moyens de contrer" le nouveau dispositif, y compris par voie judiciaire.

Une pétition sur le statut de protection de l'espèce

Brigitte Bardot a aussi partagé une pétition lancée par onze ONG de protection de l'environnement contre l'abaissement du statut de protection du loup dans l'UE, jugeant que cela "mettrait en péril la survie d'une espèce déjà vulnérable sans résoudre les difficultés auxquelles font face les éleveurs".

 
 

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait mis en garde en septembre 2023 contre le "réel danger" des meutes de loups dans l'Union européenne, ouvrant la voie à une révision du statut de protection pour cet animal. Les onze associations - WWF, FNE, LPO, UICN, ASPAS, Humanité & Biodiversité, SNPN, SFEPM, Ferus, OPIE et SHF - lancent en réponse une pétition appelant "à rejeter sans ambiguïté" cette proposition, qu'elles jugent "ni nécessaire, ni justifiée".

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Publié le par Ricard Bruno

La FBB, aux côtés de députés, du collectif CAP Loup et d’autres organisations du vivant, dénonce la politique d’abattage des loups mise en œuvre en France et appelle le ministre de la Transition Écologique, Christophe Béchu, à soutenir le maintien du statut de protection des loups ! Dans une lettre, la FBB déplore la nouvelle politique du gouvernement visant à renforcer les tirs d’abattage de loups en France et à soutenir l’affaiblissement de cette espèce déjà menacée sur la scène internationale.

Monsieur le Ministre,

Par la présente, nous, organisations membres du collectif CAP Loup et députés soucieux de la préservation des espèces, souhaitons vous interpeler concernant la politique du gouvernement visant à renforcer les tirs d’abattage de loups en France et à soutenir l’affaiblissement de cette espèce menacée sur la scène internationale.

En effet, nous déplorons que, bien que soit déjà autorisée en France la destruction de 19 à 21% de la population de loups gris chaque année, le gouvernement entende davantage assouplir les autorisations de tirs d’abattage par la mise en œuvre d’un nouveau Plan National d’Action Loups encore plus permissif.

Nous regrettons également que la France plaide activement auprès de la Commission européenne pour voir le statut de protection du loup affaibli au niveau européen, arguant du danger non maitrisable que représente cette espèce pour les troupeaux au pâturage.

Cette politique anti-loup, qui met à mal des années d’efforts de conservation, va à l’encontre des avis scientifiques du Conseil National pour la Protection de la Nature (CNPN) défavorables à la politique d’abattage jusqu’à présent mise en place en France, et est d’autant plus incompréhensible qu’elle contrevient à l’engagement pris par la France dans sa Stratégie Nationale Biodiversité 2030, laquelle prévoit notamment de renforcer la protection et inverser le déclin des espèces menacées (mesure 26).

Fondée sur aucune évaluation scientifique permettant d’affirmer l’efficacité de la chasse aux loups en faveur d’une meilleure protection des troupeaux, cette demande a malheureusement été entendue par la présidente de la Commission européenne qui a proposé, en décembre dernier, que la protection du loup soit révisée et affaiblie dans le cadre de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, dite Convention de Berne (propositions identiques rejetées en 2006, 2018 et 2022, à défaut, justement, de base scientifique légitimant ce changement de statut de protection).

Pourtant, dans le même temps, la Commission européenne publiait un rapport confirmant une série de constats régulièrement pointés pour dénoncer cette politique déraisonnée :
– La France est le pays qui abat le plus de loups proportionnellement à la population estimée sur son territoire qui est d’environ 1000 loups, population bien inférieure à celle de l’Espagne, de la Roumanie, de la Pologne ou de l’Italie qui en comptent 2 à 3 fois plus ;
– La France est le pays qui dépense le plus pour les mesures de protection des troupeaux (32,7 millions d’euros en 2022 et 175 millions d’euros prévus sur la période 2023-2029) ;
– Pourtant, la France est le pays, après l’Espagne, qui comptabilise le plus d’attaques mortelles de loups sur les troupeaux (avec un taux de mortalité restant cependant faible, soit 0,22% du cheptel ovin français) et qui dépense le plus d’argent public en indemnisation des dommages causés par les loups (4,1 millions d’€ pour 12 526 animaux tués en 2022).
La Commission rappelle également que les loups ont un rôle écologique non négligeable et que les études menées en France ne permettent pas de démontrer l’efficacité de la politique d’abattage mise en place.

Le gouvernement français alloue en effet des budgets colossaux à la protection des troupeaux et à l’indemnisation des éleveurs en cas d’attaques sur leurs troupeaux, sur simple déclaration, sans s’assurer que les troupeaux attaqués sont effectivement protégés par les moyens de prévention subventionnés (4,2 % de contrôles de terrain en 2021). Pour autant, vous allez mettre en place un nouveau Plan National d’Actions (2024-2029), qui assouplit les autorisations de tirs et déclarera certaines zones nouvellement concernées par la présence du loup, comme des « zones non protégeables » donnant droit à des indemnisations alors même qu’aucun effort de protection n’a été mis en place.

Par ces nouvelles mesures, vous confirmez la volonté du gouvernement de détruire les nouvelles populations de cette espèce menacée, plutôt que de généraliser la protection des troupeaux et d’adapter les mesures préventives et modes d’élevages aux zones concernées par la présence du loup.

Cette notion de « zone non protégeable », qui ne repose sur aucune réalité de terrain, créera par ailleurs un déséquilibre injuste entre les éleveurs « historiquement » concernés par la présence du loup, qui ont fait l’effort d’adapter leurs pratiques et de mettre en place des moyens de protection des troupeaux, et les éleveurs de ces nouvelles zones, lesquels n’auront pas à s’adapter à la présence du loup mais bénéficieront d’indemnisations sur simple déclaration.

La protection des loups en Europe n’est pas seulement une question d’importance écologique, mais aussi le reflet de notre engagement en faveur de la conservation de la biodiversité et des valeurs de coexistence et de tolérance. Les loups font partie intégrante du patrimoine naturel de l’Europe, jouant un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes et de la biodiversité, soutenu par l’opinion publique.

En effet, dans un sondage réalisé en novembre 2023 dans 10 Etats membres de l’Union européenne interrogeant les populations rurales sur leur rapport aux grands carnivores, celles-ci se prononçaient majoritairement en faveur du maintien de la protection stricte des loups et d’autres grands carnivores (lynx, ours). 75% des ruraux français estimaient que les loups ont le droit d’exister dans l’Union européenne et 74% se déclaraient en faveur du maintien d’une protection stricte pour garantir leur survie à long terme.

Nous avons parfaitement conscience des challenges que représente la cohabitation entre les populations de loups et les activités humaines. Cependant, nous vous appelons, Monsieur le Ministre, à prendre en compte la voix des scientifiques et l’attente des Français, en évaluant les actions mises en place ces dernières années, en développant une ingénierie de protection avec toutes les parties prenantes et en structurant la politique française de cohabitation entre loups et élevage, afin d’optimiser les moyens engagés et de minimiser le recours aux procédés létaux.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

Députés Signataires :
Corinne VIGNON, députée de Haute-Garonne et Présidente du groupe d’études condition et bien-être des animaux
Anne-Laurence PETEL, députée des Bouches-du-Rhône et Vice-Présidente du groupe d’études
Vincent LEDOUX, député du Nord et Vice- Président du groupe d’études
Anne-Laure BABAULT, députée de Charente-Maritime
Yannick HAURY, député de Loire-Atlantique
Thierry FRAPPÉ, député du Pas-de-Calais
Andy KERBRAT, député de Loire-Atlantique
Pascal DURAND, député européen

Organisations Signataires :
Collectif CAP Loup
Fondation Brigitte Bardot – Christophe MARIE, Directeur adjoint
Animal Cross – Benoît THOMÉ, Président
ASPA Vosges – Nicolas SIMONET, Responsable du dossier Loup
Association Justice Animaux Savoie (AJAS) – Pauline DI NICOLANTONIO, Présidente
AVES – Sylvie CARDONA, Responsable du dossier Loup
Education Ethique Animale – Marie-Laure LAPRADE, Présidente
FERUS – Bertrand SICARD, Président
Focale pour le Sauvage – Sébastien TESTA, Président
Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) – David GERMAIN-ROBIN, Directeur
FRANE – Monique et Hervé BOCQUET, Délégués faune sauvage
LAEO France – Noëlle SAUGOUT-SEPTIER, Fondatrice
Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) – Allain BOUGRAIN DUBOURG, Président
Mille Traces – Jean-Marc OUARY, conseiller Loup
One Voice – Muriel ARNAL, Présidente
Pôle Grands Prédateurs – Michèle BUDNA CHAUDERON, Présidente

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Publié le par Ricard Bruno

Sept chiens de chasse tués en Ardèche : le procès reporté au 19 novembre

Palais de Justice Tribunal Ardèche Privas

Palais de Justice Tribunal Ardèche Privas

Le tribunal judiciaire de Privas a décidé mardi 19 mars que le procès de Manuel Merlhiot, soupçonné d'avoir tué sept chiens de chasse le 20 décembre dernier à Chanéac (Ardèche), aurait lieu le 19 novembre. La raison : il risque de durer longtemps.

À l'origine l'audience était prévue à 16 heures ce mardi 19 mars au tribunal judiciaire de Privas, mais vu l'ampleur de l'affaire, tout le monde a préféré repousser : ce sera le mardi 19 novembre, à 9 heures. En effet, le procès risque de s'éterniser vu le nombre de parties civiles et les nouveaux éléments que la défense souhaite apporter. Le prévenu est Manuel Merlhiot, 51 ans, membre de l'association Longo Maï, dont les membres vivent en communauté à Chanéac, sur la montagne ardéchoise. Le 20 décembre dernier, il reconnaît avoir tué sept chiens de chasse qui étaient en train d'attaquer ses cochons domestiques.

 

Du côté des parties civiles, le monde de la chasse dans son intégralité s'est mobilisé : les propriétaires des chiens, la Fédération départementale de chasse de l'Ardèche, l'association communale des chasseurs d'Arcens, la Fédération des associations de chasse aux chiens courants (et son itération locale). À ceux-là s'ajoutent des noms plus surprenants : la Fondation Brigitte Bardot, la SPA Paris. "J'ai réussi à allier contre moi les chasseurs et Brigitte Bardot", sourit jaune Manuel Merlhiot.

Les avocats du prévenu, pour qui l'enquête a été faite à charge, ont décidé de faire citer de nouveaux témoins à la barre, ce qui promet une audience d'autant plus rallongée. Elle sera probablement très tendue, opposant des chasseurs défenseurs de la "tradition" à Longo Maï, coopérative autogérée et libertaire. Manuel Merlhiot précise bien que selon lui, c'est le "comportement" d'une minorité de chasseurs qui est en cause et rejaillit négativement sur la majorité.

L'enjeu sera aussi médiatique, puisque le prévenu n'est autre que la fils de Pierre Conty, ancien ennemi public numéro 1 dans les années 80, qualifié à l'époque de "tueur fou de l'Ardèche".

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Publié le par Ricard Bruno

Sainte-Livrade-sur-Lot : Après deux ans de travaux, la nouvelle chatterie a été inaugurée

Le refuge Inaya a connu un week-end actif, les 9 et 10 mars. Le samedi soir, la responsable du sanctuaire animalier livradais, Héléna Daelmans, a inauguré, en compagnie des bénévoles, la toute nouvelle chatterie, qui a nécessité environ deux ans de travaux. Les parcs ont été financés par la Fondation Brigitte Bardot, et tout le reste (sols, murs, plafond) a nécessité une grande implication...

Suite et source de l'article : Cliquez ICI

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Publié le par Ricard Bruno

Les galgos, souvent appelés “lévriers espagnols”, sont connus pour leur vitesse et leur élégance. Malheureusement, comme les Podencos, ils sont victimes d’une cruauté terrible dans certaines régions d’Espagne, où ils sont élevés pour la chasse et abandonnés ou maltraités après la fin de la saison.

Même si les mentalités évoluent en Espagne (un important travail de sensibilisation dans les zones rurales est réalisé par les associations), si une fédération nationale de protection des chiens utilisés pour la chasse s’est créée (FENPCA) et si les lois sur la cruauté faite aux animaux se sont durcies, ces pauvres chiens connaissent toujours un sort terrible.

Ils ne sortent que pour la chasse (d’octobre à février) et sont traités sans considération, comme des “outils”. Pour augmenter leurs performances, ils sont « entraînés », attachés à des véhicules, contraints de suivre et tenir sur des dizaines de kilomètres. 
A deux ou trois ans, lorsque leur efficacité diminue, les Galgos et Podencos sont alors torturés ou tués.

Les « mauvais chasseurs » peuvent être pendus “haut” ou “court”, les pattes arrière touchant à peine le sol : leur agonie peut alors durer plusieurs jours !

D’autres sont jetés dans des puits, traînés à mort à l’arrière de voitures, piqués à l’eau de javel, brûlés vifs, battus, mutilés au couteau, abandonnés à l’entrée des autoroutes se faisant écraser par les automobilistes. Les chasseurs leur ouvrent le cou pour arracher leurs puces électroniques afin qu’il ne soit pas possible d’identifier les maîtres. 

S’ils survivent, ils sont livrés à eux-mêmes, couverts de tiques sur le corps et le visage, de parasites qui les affaiblissent jusqu’à leur mort.

Les femelles, quant à elles, sont résignées à mettre au monde des petits tout au long de leur vie, avant d’être, elles-aussi, exécutées.

Brigitte Bardot a lancé plusieurs appels au Roi d’Espagne dans le quotidien El Pais pour dénoncer cette “tradition” perverse qui voit “le pire de l’homme ». Mais la pratique inacceptable perdure.

Heureusement, de nombreuses associations s’investissent pour sauver les lévriers espagnols.

Des refuges les prennent en charge (mais sont saturés). D’autres les proposent à l’adoption, notamment en France. Vous aussi pouvez agir : adoptez un Galgo ou un Podenco et offrez-lui le bonheur qu’il mérite tant !

Le samedi 1ᵉʳ juin 2024 se déroulera La Marche des Galgos à Strasbourg. Venez nombreux soutenir le combat contre la maltraitance des Lévriers en Espagne qui aura lieu devant le Parlement Européen.

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Publié le par Ricard Bruno

Bonjour,

Je ne comprends pas du tout comment on peut laisser faire ça, quelle honte..

Bruno Ricard

Le puppy yoga, qui mêle le yoga au câlinage de chiots, fait fureur à Bordeaux. Nous avons assisté à une séance et rencontré des professionnels du secteur, plus ou moins convaincus.

Les participantes d’une séance de puppy yoga à Bordeaux.

Les participantes d’une séance de puppy yoga à Bordeaux.

La position du chien tête en bas n’a jamais aussi bien porté son nom. Depuis plusieurs mois, le « puppy yoga » séduit de plus en plus de Bordelais. L’activité mêle la pratique de ce sport méditatif à celle – qui n’en est pas une à part entière – du câlinage de chiots.

À Bordeaux, où les entreprises de puppy yoga sont de plus en plus nombreuses, Philippe Périn et sa compagne Victoria ont ouvert leur propre business début 2024. Chaque samedi et dimanche, les trois séances quotidiennes à 40 euros par personne affichent complet. Une aubaine pour les gérants, mais aussi pour les éleveurs et les professeurs de yoga avec qui ils travaillent.

Le hic : l’implication de chiots âgés de 8 à 10 semaines pose question. Si Philippe assure avoir à coeur leur bien-être, le syndicat national des professions du chien et du chat (SNPCC) et la fondation Brigitte Bardot (FBB) ne sont pas du même avis. 

Les séances de puppy yoga

Les standards du puppy yoga diffèrent selon les entreprises, étant donné qu’elles ne sont soumises à aucun contrôle. « J’ai assisté à des séances à Paris où les chiots se promenaient pendant que les participants pratiquaient leurs positions, parfois ils faisaient 8 séances par jour », s’indigne Philipe Périn.

Lui a décidé de diviser ses séances en deux, avec une première demi heure de yoga sans les chiots avant de les introduire dans la salle. Les participants les accueillent assis en cercle sur leurs tapis pendant un bon quart d’heure, avant quinze minutes de relaxation où ils sont couchés au sol – et souvent distraits par les animaux.

De quoi donner le sourire aux yogis qui découvrent souvent ce sport par la même occasion, comme l’explique Louise Dupré, professeure partenaire de Puppy Yoga Bordeaux. « Je n’en avais jamais fait et ça m’a donné envie de continuer même sans les chiots », confirme Margot, une participante, à la sortie d’une séance.

Pour Louise Dupré, la pratique du yoga est compatible avec le câlinage de chiots justement grâce à la demi-heure de séance qui ne les inclut pas. « Sinon, ce serait presque dangereux de faire des positions de yoga au-dessus d’eux », soutient-elle. Mais le type de séances pratiqué par Puppy Yoga Bordeaux est rare, et l’activité reste décriée par les défenseurs de la cause animale.

Adoptions impulsives ?

« Tout le monde y gagne, sauf les chiens », s’insurge Anne-Marie Le Roueil, présidente de la SNPCC. Les éleveurs traversent une passe difficile face à la concurrence des particuliers, certes, « mais il faut penser au bien-être du chiot ». 

Même son de cloche à la Fondation Brigitte Bardot, qui s’inquiète que présenter des chiots à des clients qui ne seraient pas dans une démarche d’achat pousse à des adoptions irréfléchies. Mélanie Fourrier, éleveuse en Gironde et partenaire de Puppy Yoga Bordeaux, assure pourtant qu’aucun participant n’a jamais souhaité adopter ses chiots, souvent réservés avant même d’atteindre les 8 semaines d’âge légal pour participer aux séances.

Et Philippe Périn d’ajouter que les éleveurs ne sont « pas rémunérés mais seulement payés une compensation pour leur trajet ». Ils n’y gagneraient donc qu’en visibilité, rien de plus. « Et puis ça permet aux chiots de sociabiliser », précise aussi Mélanie Fourrier, immédiatement contredite par la FBB et le SNPCC. 

« Ils ont besoin d’être familiarisés aux autres espèces, mais là ils sont sollicités pour le seul bien-être de l’humain sans possibilité de se soustraire aux manipulations », tranche Anne-Marie Le Roueil. « Celui qui a inventé ça ne devait pas avoir ses chacras si alignés que ça », termine-t-elle en citant les paroles d’une éleveuse membre du syndicat.

Boire ou ne pas boire, telle est la question

« Ce qui pêche, ce sont les conditions dans lesquelles les animaux sont présentés et détenus pendant la séance », souligne Lorène Jacquet, responsable campagnes et plaidoyer à la FBB. Selon elle, ils sont souvent sous-alimentés et très peu abreuvés, pour éviter qu’ils ne défèquent sur les tapis lors des séances. 

Et actu Bordeaux a pu constater la situation inverse lors d’une séance chez Puppy Yoga Bordeaux. Aucun doute là-dessus, ce dimanche 17 mars, les chiots avaient été abreuvés et nourris : les deux gérants et l’éleveuse ont passé la moitié de leur temps à nettoyer derrière eux pendant la séance, parvenant à couvrir l’odeur de leurs déjections à coups de désinfectant sans déranger les participants, trop affairés à caresser les chiots.

Pas prête de disparaître

Quant à leurs conditions de détention, pendant les demi-heures où ils n’intéragissent pas avec les yogis, les petits chiens étaient installés sur la terrasse de Puppy Yoga Bordeaux. Un accueil en extérieur assez rare dans le milieu pour le souligner. 

Les bébés golden retriever et bouledogue présents ce dimanche 17 mars (mélangés depuis la naissance suite au décès de la mère des bouledogues, assure l’éleveuse) ne devraient participer qu’à quatre matinées de yoga.

Après ça, ils iront dans leurs familles d’adoption et seront remplacés par d’autres chiots venant de différents élevages. Car l’activité n’est pas prête de disparaître. Pas de quoi ravir la FBB, qui continue d’affirmer que « c’est un attrape-couillons (sic)«  et espère que « l’effet de mode » passera aussi vite qu’il est arrivé.

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Publié le par Ricard Bruno

JUSTICE Sans eau, le chien enfermé dans une cage ne pouvait pas bouger

Le maître a été condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes à 18 mois de prison et à un mandat d'arrêt. Il est reconnu coupable de maltraitances sur son chien et de menaces et violences sur les policiers.

"Il n'y a aucun doute sur la maltraitance, cet animal a encore aujourd'hui des séquelles. Pourtant les faits datent de 2020", estime la procureur de la République. "Il a un retard de développement et le chien est en grande souffrance", ajoute-t-elle.

 

Le prévenu est absent de cette audience correctionnelle où il a été convoqué, il n'est pas non plus représenté par un avocat. "Il avait pris un chien alors qu'il n'avait pas le droit d'en accueillir. Mais, plus grave, ce chien a subi de mauvais traitements. Par exemple, il ne pouvait pas se retourner dans cette cage de 1,30m sur 1,30 qui était entreposée sur un petit balcon. Il était aussi sans eau ", indique la fondation Brigitte Bardot. 

Si ce dossier est arrivé devant une juridiction pénale, c'est suite à une rixe en mai 2020 dans les rues de Beaucaire. Ce 3 mai 2020, un homme avec son chien "Staff American" classé en catégorie 1, et donc soumis à de nombreuses règles, participe à une rixe dans les rues de la ville. Le lendemain, le chien et le maître sont identifiés et la police va saisir l'animal dont le maître n'a aucun papier valable de propriété. Mais au domicile du propriétaire de l'animal, le trentenaire refuse le contrôle et menace de mort les policiers. Le mis en cause âgé de 32 ans est connu de la justice, et il a déjà 19 mentions au casier judiciaire avec "des extorsions, des violences, des menaces de mort". 

Il a été condamné à 18 mois de prison ferme assortis d'un mandat d'arrêt. Son animal est définitivement saisi et donné à une association. Il lui est interdit d'avoir à nouveau un chien. 

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Publié le par Ricard Bruno

Depuis plusieurs années, la Fondation Brigitte Bardot vient en aide à l'association ACAMA (Association contre l'abandon et la maltraitance animale) à travers une subvention annuelle de 4500 €, destinée à financer l'achat d'aliments et les soins vétérinaires.

Actuellement, l'ACAMA accueille 33 chats, 12 chiens, 17 chevaux, 1 âne, 4 brebis, 8 chèvres, 2 vaches et 5 cochons. Mercredi, Romane, qui est en charge des aides aux associations depuis deux ans et demi, a rendu visite à Nathalie Monier, la présidente de l'ACAMA, et plusieurs bénévoles, et découvert la ferme où sont accueillis ces animaux abandonnés ou confiés par la justice.

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Publié le par Ricard Bruno

À Marignane, la Fondation Brigitte Bardot au secours des cochons errants menacés d’euthanasie

Plusieurs centaines de cochons vietnamiens divaguant sur une zone industrielle ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars, à Marignane (Bouches-du-Rhône). En décembre, 350 d’entre eux avaient été euthanasiés.

Ils ont été sauvés de l’euthanasie grâce aux opérations de capture menée par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars. Des centaines de cochons noirs de type vietnamien prolifèrent et divaguent en effet depuis plusieurs années à l’entrée de la zone industrielle La Palun à Marignane (Bouches-du-Rhône) après s’être échappé du bois clôturé dans lequel ils étaient censés vivre.

En proliférant, sans doute à partir de quelques couples détenus par des particuliers, ces suidés étaient devenus une telle nuisance que la mairie avait fait abattre 350 d’entre eux en décembre dernier, au grand dam des associations de défense des animaux qui dénonçaient une décision « sans concertation ».

Depuis, le dialogue a repris et la Fondation Brigitte Bardot, qui avait déjà évacué une quarantaine de cochons le 21 février, vient de relancer une opération de capture. L’objectif est d’abriter ensuite les animaux dans une pension près de Salon-de-Provence où, pour éviter toute surpopulation, les femelles sont séparées des mâles.

« Ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés »

« Le but c’est de vider la zone et d’installer ces cochons ailleurs chez d’anciens éleveurs partenaires », résume Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot qui s’est rendu sur place mercredi 13 mars. « Nous travaillons avec la mairie et les services vétérinaires car ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés. »

Après une période de quarantaine, ces centaines de cochons seront installés dans des enclos sécurisés pour éviter les visites de sangliers dans les box des femelles, les opérations de stérilisation étant compliquées chez les cochons adultes.

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