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justice pour les animaux

LES CHEVREAUX MÂLES, « DÉCHETS » DE L’INDUSTRIE LAITIÈRE…

Publié le par Ricard Bruno

LES CHEVREAUX MÂLES, « DÉCHETS » DE L’INDUSTRIE LAITIÈRE…
La Fondation Brigitte Bardot constate depuis quelques jours une multiplication des annonces d’éleveurs de chèvres proposant de vendre ou donner des chevreaux mâle. Tous les moyens sont bons pour se débarrasser de ces animaux nouveau-nés, devenus inutiles en période de confinement ! Focus sur la cruauté de l'industrie laitière...

À PEINE NÉS, LES CHEVREAUX MÂLES SONT RETIRÉS À LEUR MÈRE

Si, dans l’industrie laitière, les petits mâles (veaux, chevreaux) sont retirés de leur mère aussitôt après leur naissance et très vite condamnés à mort (le lait qui leur est naturellement destiné étant commercialisé), la restriction des transports dans le cadre des mesures Covid-19 rend la situation des éleveurs de chèvres critique puisque ces derniers ne savent que faire des chevreaux.

En effet, si en France la consommation de viande de veau couvre en partie la production (malheureux veaux abattus après une courte vie de détresse), il en est tout autrement pour les chevreaux qui ne trouvent pas preneur sur le marché français et sont donc dirigés vers l’export, dans les conditions scandaleuses que nous dénonçons par ailleurs.

C’est pourquoi la Fondation Brigitte Bardot constate, depuis quelques jours, une multiplication des annonces d’éleveurs de chèvres– qui produisent lait et fromages – proposant de vendre ou donner les nouveau-nés. Sites d’annonces en ligne, messages sur les réseaux sociaux, appels aux particuliers, aux boucheries, aux grandes et moyennes surfaces… Tous les moyens sont bons pour se débarrasser de ces chevreaux devenus trop embarrassants !

L’INDUSTRIE DU LAIT EST PARTICULIÈREMENT CRUELLE

Sachant que pour qu’une femelle produise du lait elle doit d’abord donner un petit, des millions de chèvres se retrouvent ainsi enfermées dans des bâtiments où elles sont inséminées à la chaîne

La chèvre donne naissance à son premier chevreau vers l’âge d’un an. Ses petits lui sont rapidement confisqués, souvent quelques heures seulement, après leur naissance afin que la chèvre entre en lactation pendant 9 mois pour produire du lait destiné non plus à son petit, mais aux besoins artificiels de l’homme.

Les chevreaux mâles devenus alors inutiles sont destinés à la production de viande. Ils sont le plus souvent vendus dans des ateliers d’engraissement, puis envoyés à l’abattoir pour être abattus à l’âge de 6 à 8 semaines, transportés encore jusqu’à récemment dans des conditions non conformes à la réglementation : entassés dans des caisses à dindes ou à lapins environ deux fois moins hautes que la taille des chevreaux debout, empêchant ces derniers de se relever, en violation du droit européen sur la protection des animaux.

La chèvre continuera d’avoir des petits et de produire du lait. Après quelques années d’exploitation intensive, elle finira par être « réformée » car moins productive puis transportée, à son tour, dans des conditions particulièrement cruelles à l’abattoir à l’âge de 4 ans en moyenne.

LE COVID-19 MET EN PÉRIL LE COMMERCE DES CHEVREAUX

La majorité des chevreaux mâles sont habituellement vendus pour engraissement au printemps. Le volume de chevreaux abattus pour la période de Pâques représente un tiers des ventes de l’année.

Depuis les mesures de confinement liées au Covid-19, les consommateurs délaissent certains produits. En outre, 70 % de la production est exportée vers des pays comme l’Italie ou le Portugal, dont les frontières sont désormais fermées, réduisant à néant les commandes.

Certains abattoirs, contraints de congeler les animaux invendus, appliquent des prix à la hausse, d’autres ne veulent tout simplement plus acheter les chevreaux qui arrivent par centaines…

LES CHEVREAUX, DES BOUCHES À NOURRIR DEVENUES INUTILES

Les chevreaux, considérés comme des « rebuts » de l’industrie laitière représentent désormais un coût inutile pour les éleveurs. Garder les chevreaux plus longtemps signifie des dépenses en poudre de lait et/ou un gaspillage du lait, désormais destiné à la production de fromage d’où la nécessité de s’en débarrasser au plus vite.

Avec environ un million de têtes, le cheptel caprin français se tient à la quatrième place en Europe après la Grèce, l’Espagne et la Roumanie. Environ 700 000 chevreaux sont abattus chaque année en France dans des conditions cruelles… C’est le prix réel du fromage de chèvre !

Source de l'article : Cliquez ICI

 

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Fondation Brigitte Bardot : après l'enfer, le paradis

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot voue sa vie aux animaux si mal traités par les humains, que dire sur cet engagement hors normes envers les plus faibles, rien sauf un "énorme" coup de chapeau à cette femme d'exception, elle crée sa fondation éponyme, sauve par milliers des animaux sur toute la planète, ses équipes font un travail de dingue, les salariés ne rechignent pas à la tache dès lors qu'il faut secourir les plus faibles ils sont totalement investis, les bénévoles se dévouent corps et âme...
Simplement pour dire que je suis très fier de faire partie de ce bras armé de la protection animale.


Bruno Ricard 

En haut, le refuge de Bazoches. Brigitte Bardot a créé sa fondation en 1986. Aujourd’hui, son association est appelée sur tous les fronts, dans des dizaines de pays

En haut, le refuge de Bazoches. Brigitte Bardot a créé sa fondation en 1986. Aujourd’hui, son association est appelée sur tous les fronts, dans des dizaines de paysFondation Brigitte Bardot

L’association créée il y a trente-quatre ans par Brigitte Bardot s’est démultipliée en trois centres qui hébergent au total quelque 6 000 animaux traumatisés, des félins, des bovins, des exotiques... Malgré les alertes, les horreurs persistent. Dans toute la France, les employés s’épuisent à tenter de sauver ces pauvres bêtes. Il y a maintenant de « nouveaux animaux de compagnie » et d’autres sadismes. A se demander qui sont les sauvages...

«Nous avons un superbe matou à vous donner. » Un chat ! Un de plus. Comme si les trois refuges de la Fondation Brigitte Bardot (FBB) en manquaient. Le généreux donateur dit vouloir s’en séparer parce que... Pourquoi au fait ? Ah oui : le fâcheux « fait ses griffes sur le canapé » ! Respirer un bon coup, réfréner son envie de hurler dans le combiné ses quatre vérités à l’irresponsable qui se débarrasse, pardon fait un don, de son animal.

 

A peine raccroché, le téléphone vrille à nouveau. Et pour des causes qui donnent envie de se mettre en quatre. Une dame, voisine d’un monsieur âgé qui vient d’être transporté dans un hôpital parisien, informe qu’une minette de 6 ans est restée orpheline. Elle la nourrit bien sûr, mais ce n’est pas l’idéal. Puis c’est un jeune homme, qui ne sait que faire du chien de ses parents décédés la semaine passée dans un accident de la circulation. Ensuite, c’est une trentenaire cancéreuse qui aimerait savoir si l’on peut recueillir son siamois de 9 ans pendant son hospitalisation, et après... dans le pire des cas. Enfin, c’est le responsable d’un centre d’hébergement qui appelle pour un SDF, trop bronchiteux pour rester dehors, mais qui ne peut y être admis avec ses chiens... Tout ce petit monde à quatre pattes, choyé jusqu’alors, va se retrouver avec d’autres orphelins, dépaysé forcément, mais nourri, protégé, dans un environnement respectueux.

L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».

L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».© Fondation Brigitte Bardot

D’aucuns diront même luxueux. Prenons Bazoches-sur-Guyonne, dans les Yvelines, le refuge le plus proche de Paris. Dans ce qui fut la propriété de Brigitte Bardot – un coup de cœur acquis en 1960, cédé à la fondation en 2006 –, le moindre recoin a des airs de paradis. Chatteries chauffées et spacieuses, allées et pelouses de promenade pour se dégourdir les pattes, plans d’eau, infirmerie, arbres à chats, distractions pour les chiens, personnel aux petits soins. Le 5 octobre dernier, amis des animaux, journalistes, célébrités – Arielle Dombasle, Aymeric Caron, Raphaël Mezrahi, Dave, Yann Arthus-Bertrand, ou encore Max Guazzini qui vient d’offrir sa centaine de disques d’or au profit de la fondation – étaient invités à découvrir ces nouvelles installations. Tous étaient chargés de faire savoir que le refuge est désormais ouvert chaque samedi au public Un dispositif voulu par Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la fondation, pour faciliter l’adoption. Ce n’est pas parce qu’ils sont bien traités que les 200 félins et autres animaux de Bazoches n’ont pas besoin d’une famille. Il y a des chats qui attendent, on le sent bien, une maison rien qu’à eux. Parce qu’un chat préférera toujours partager votre quotidien d’humain, « dédaignant à votre profit la compagnie des siens », selon les mots de Théophile Gautier.

La directrice délaisse deux secondes le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education, Gabriel Attal, pour venir nous glisser deux mots : « Dites-le bien qu’on a besoin de caresseurs ! » On va le dire, promis. Oyez, oyez bonnes gens, si le cœur vous en dit et si vos pas vous conduisent vers Bazoches-sur-Guyonne, ou vers la Mare Auzou, le premier refuge de la fondation près de Bernay dans l’Eure – refuge qualifié de « quatre étoiles » par la Cour des comptes – ou vers le petit dernier, Montpon-Ménestérol, en Dordogne, sachez qu’il y a de la tendresse à distribuer et à recevoir. Les employés de la fondation ne l’oublient pas ; il faut les voir, tee-shirts et pantalons bleus siglés, entre deux remplissages d’écuelles de croquettes, brosser l’un, gratter le cou de l’autre, mais ils ne sont pas Shiva. Les humains s’enthousiasment pour un nouveau jouet et le jettent une fois lassés.

L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».
L’ARCHE DE NOÉ DE BB Plus de 6 000 animaux en charge, soit pour 2018 : 2 003 moutons, 913 chats, 828 équidés, 763 bovins, 606 chiens, 382 chèvres, 142 cochons, 243 volailles, 90 daims, 39 lapins, 104 Nac, « nouveaux animaux de compagnie ».© Fondation Brigitte Bardot

Les bénévoles sont plus que bienvenus. Hormis la centaine de salariés, la FBB a toujours compté sur ces 600 anonymes qui sont ses yeux et ses oreilles. C’est eux, dans un premier temps, qui vont vérifier chez l’habitant telle ou telle maltraitance signalée et la font remonter au siège, rue Vineuse à Paris (XVIe). Un labrador laissé grelottant des jours et des nuits entières sur un balcon, un cheval dont on ne voit plus que les os, quatre chats qui miaulent à la mort, enfermés dans un appartement qui lui vaut d’être appelée sans cesse en recours. Pour tout et parfois pour l’impensable. Il y a des jours pires que d’autres. Il n’y a pas que les animaux traumatisés qui ont du mal à regarder les humains dans les yeux, il y a aussi les animaliers de la FBB, à force de réparer l’innommable. Comment oublier par exemple, la semaine dernière, ce cas de zoophilie dénoncé et filmé par le voisinage ?

 
 
 
 

 

A Chartres, récemment, on a recueilli 250 chats enfermés dans un pavillon !

Plus que les appels individuels au standard, c’est généralement la police et la justice qui demandent l’aide de la fondation. Un avis d’expulsion, des chats à prendre en charge ? Hop, les voitures de la FBB partent. « Il n’y a pas longtemps encore, on est arrivés avec une dizaine de cages chez un particulier, se souvient Isabelle, l’une des coursières itinérantes. Une odeur épouvantable nous a cueillis dès l’entrée. A l’intérieur du studio, des montagnes de déchets du sol au plafond, et une trentaine de chats qui survivaient à côté de congénères morts. Il a fallu chercher de nouvelles cages, épucer chaque félin avant de les accueillir à Bazoches... » Le locataire atteint du syndrome de Diogène était un récidiviste. Il y a les dérangés du bulbe, mais aussi les cœurs d’artichaut. « On a pitié d’un chat ou d’un chien errant, on l’emmène chez soi, on le nourrit, nous confirme Ghyslaine Calmels-Bock. On en recueille un autre, un autre encore. Ce petit monde se reproduit allègrement et voilà comment des gens qui les aiment ou croient les aimer perdent peu à peu pied. A Chartres, récemment, on a recueilli 250 chats enfermés dans un pavillon ! »

Lire aussi.Brigitte Bardot: "Je veux vaincre l’indifférence vis-à-vis des animaux"

Irresponsabilité humaine. La loi limite la possession de chiens à 9 par habitation mais ne dit rien pour les chats. Et s’il n’y avait que les toutous et les minous. Mais les « jouets » qu’on dédaigne, il y en a plein les refuges. « Je sais, vous n’allez pas être content, souffle un trentenaire au téléphone, mais on m’a offert deux cochons nains, Roméo et Juliette, pour mon enterrement de vie de célibataire. Je ne sais pas quoi en faire. » Tiens donc. Même scénario avec les Nac, si improprement appelés « nouveaux animaux de compagnie » alors qu’ils n’ont rien à faire dans un appartement. « On recueillait deux ou trois furets il y a trois ans, maintenant on en a des dizaines », atteste Emmanuelle, la responsable du refuge de la Mare Auzou. Oui, un furet, ça peut mordre et émettre des odeurs pas toujours fleuries. Il fallait y penser avant. Cette phrase, on ne l’a jamais entendue prononcer à la FBB. Pas le temps de récriminer ou de soupirer. Trop à faire. Sur tellement de fronts. En déposant les statuts de sa fondation, en 1986, Brigitte Bardot aurait-elle pu imaginer, elle qui pensait surtout alerter les responsables politiques de la planète, qu’un jour elle en viendrait à recueillir des quantités d’animaux, dont plus de 2 000 moutons, près de 1 000 bovins, plus de 900 équidés, pas loin de 600 chèvres et près de 220 cochons ? Une arche de Noé qu’il faut bien dispatcher un peu partout, les trois refuges n’y suffisant pas. Ce qui signifie recourir à des pensions privées – une vingtaine dûment choisies et rémunérées par la FBB.

Lorsqu’un éleveur se suicide ou sombre en dépression, les autorités sont bien contentes de trouver la fondation pour s’occuper des vaches

Quand, chaque année, le jour de l’Aïd el-Kébir, ses salariés, en présence de forces de police conséquentes, déboulent dans les abattoirs clandestins, ce n’est pas pour sauver deux moutons : des centaines échappent au massacre. Même chose pour le cheptel bovin. Lorsqu’un éleveur se suicide ou sombre en dépression, les autorités sont bien contentes de trouver la fondation pour s’occuper des vaches. « Au début, note Romy Turpin, responsable juridique, nous allions au secours des chiens et chats, et puis, un jour, les services véto nous ont appelés parce qu’ils venaient de saisir plus de 2 000 vaches affamées, et nous avons accepté d’en prendre 200... Nous avons dû nous adapter. Même chose pour les poulets et les lapins quand on nous a signalé qu’on les livrait vivants pour nourrir des pitbulls... » La suite : des enclos spécifiques, des pourparlers avec des pensions, des formations régulières pour savoir comment appréhender un cheval maltraité ou transporter des daims blessés. « Nous sommes toujours en mouvement. » Résultat, les vétérinaires viennent, intéressés, voir les vaches de la fondation. « Comme nous ne recourons jamais à l’euthanasie, sauf en cas de souffrance intolérable, poursuit Romy, chez nous un bovin peut vivre vingt ans et plus, alors ils découvrent les pathologies des vaches vieillissantes ! Même chose pour les cochons. » Chacune, chacun a un nom. De Patte Folle à Pelochon, de Willy le Borgne à Mitsy : chat, chien, poule, bouc, poney... tous jouent leur partition au royaume des rescapés. Heureux, malgré tout. Il y a tellement pire.

Nous ne valons guère mieux que ceux qui confinent des ours dans des cages à l’autre bout de l’Europe

Depuis son bureau ou dans les couloirs de l’Assemblée nationale ou des ministères, Christophe Marie, porte-parole de la fondation, plaide le sort de congénères moins chanceux. Les poussins broyés : « Je pense qu’on va y arriver » ; les oies au foie hépatique : « Là, ça va être plus dur, de vieilles résistances » ; les animaux sauvages exploités dans les cirques : « Nous avons prévu des sanctuaires pour les accueillir, dans le Limousin et au Portugal, où se trouvent déjà des éléphants » ; les élevages d’animaux pour leur fourrure : « La France n’en a plus que cinq au lieu du double il y a une décennie. Mais les Pays-Bas, pour qui c’est une vraie activité économique, viennent de s’engager à fermer leurs 150 élevages en dix ans » ; le scandale des animaleries de quartier qui favorisent l’achat impulsif d’animaux mal sevrés, sources de problèmes plus tard, et donc d’abandon : « D’autres pays européens les ont interdites. Il serait temps que la France prenne des dispositions courageuses. Même chose à l’égard des réseaux sociaux, parce que maintenant la mode, c’est de filmer un animal qu’on jette contre un mur ou qu’on traîne derrière une voiture ! » On pourrait parler aussi de nos élevages de lapins dans des conditions indignes, preuve que nous ne valons guère mieux que ceux qui confinent des ours dans des cages à l’autre bout de l’Europe...

En cas de non-stérilisation, les chiffres de prolifération féline donnent le vertige.
En cas de non-stérilisation, les chiffres de prolifération féline donnent le vertige.© Fondation Brigitte Bardot

Dans les bureaux de la fondation, alors qu’Oscar, l’un des 26 matous privilégiés qui partagent la vie des salariés, ronronne sur la photocopieuse, les bipèdes, eux, travaillent. Les uns chiffrent le coût des pensions de chaque vache, cheval ou cochon pour savoir combien on peut en accueillir jusqu’à leur mort, les autres s’occupent de gérer les legs de donateurs décédés – plus de 100 par an –, allant jusqu’à organiser leurs obsèques tant la solitude n’est pas qu’une expérience animale. Des contentieux de maltraitance sont passés au crible : 160 actions en justice par an. Les dossiers de sauvetages d’animaux sont suivis jour après jour, des éléphants de Thaïlande aux chiens de Chine. Présente dans soixante-dix pays, la fondation finance aussi la stérilisation des chats et des chiens. Et chez nous ? La FBB aide les maître nécessiteux qui ne peuvent pas payer l’opération. Une goutte d’eau. Elle souhaiterait que le gouvernement et les services vétérinaires procèdent à de vastes campagnes de stérilisation des chats errants.

Lire aussi."La cause animale est un sacerdoce"

Education, responsabilisation, lois plus contraignantes : encore beaucoup à espérer, beaucoup à défendre, rien qu’au niveau européen, et le Brexit avec l’absence des députés britanniques, plus évolués sur ces questions, ne va rien arranger. De quoi avoir un petit coup de mou, non ? « Non, modère Christophe Marie, parce qu’on constate des avancées, des prises de conscience. Les dernières dénonciations d’abus dans les abattages y ont sans doute contribué. Il faut croire que les mentalités sont prêtes. Les vidéos chocs diffusées autrefois par Brigitte Bardot datent de trente ou quarante ans... Brigitte, elle, vous répondrait peut-être l’inverse, écœurée par toutes ces cruautés, impatiente que les choses progressent... Mais cette fureur, cette façon de s’insurger lui ont toujours servi de moteur. » Un sacré moteur. Trente ans qu’il vrombit. Notre « Pétroleuse » préférée peut être fière du chemin parcouru.

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EXPLOSION DES ACTES DE CRUAUTÉ SUR LES ANIMAUX PENDANT LE CONFINEMENT : LA FBB DEMANDE AU MINISTRE DE L’AGRICULTURE DE RÉAGIR !

Publié le par Ricard Bruno

EXPLOSION DES ACTES DE CRUAUTÉ SUR LES ANIMAUX PENDANT LE CONFINEMENT : LA FBB DEMANDE AU MINISTRE DE L’AGRICULTURE DE RÉAGIR !

Il est incontestable que la fondation Brigitte Bardot fait bouger les lignes, il faut que le pouvoir politique réponde aux doléances totalement justifiées du directeur du pôle protection animale de la fondation, il ne peut en être autrement.
Bruno Ricard 

Face aux innombrables témoignages d’actes de cruauté sur les animaux reçus par la FBB, Christophe Marie, Porte-Parole de la Fondation, demande au ministre de l'Agriculture de sortir de son immobilisme, dans une lettre ouverte publiée ce 15 avril 2020.

 

ETTRE OUVERTE DE CHRISTOPHE MARIE À DIDIER GUILLAUME (15/04/2020)

 

Paris, le 15 avril 2020

Monsieur Didier Guillaume
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation
78 rue de Varenne
75700 Paris

Monsieur le Ministre,

Tout d’abord, nous tenons à vous remercier d’avoir entendu notre appel afin d’autoriser les personnes qui s’occupent, bénévolement, des chats errants à poursuivre leur action d’intérêt général. Par ailleurs, la reprise (dès demain) des adoptions est une bonne nouvelle, notre Fondation n’aura aucune difficulté à suivre le protocole strict imposé, proche de celui que nous avons déjà mis en place spontanément il y a plusieurs années.

Outre les abandons/adoptions, nous souhaitons vous alerter d’une situation peut-être plus préoccupante encore : l’explosion des témoignages d’actes de cruauté sur animaux !

Le confinement semble multiplier les violences à l’égard des personnes sensibles, mais aussi envers les animaux victimes de mauvais traitements et, semble-t-il, d’actes zoophiles. Mais face aux témoignages reçus, il nous est impossible de diligenter des enquêtes auprès de nos bénévoles, non autorisés à se déplacer, et nous rencontrons les plus grandes difficultés à mobiliser les forces de l’ordre, équipes municipales ou services vétérinaires.

Pourtant les témoignages sont alarmants, y compris suspicions d’abattages clandestins. Nous ne comprenons donc pas cet immobilisme et sollicitons de votre part une intervention auprès des différentes préfectures et DDPP afin de les mobiliser et nous permettre de venir en aide à ces animaux en souffrance.

En 2019, nous avons effectué 3332 enquêtes dont 2358 relatives à des actes de cruauté. Ces actions (en plus des procédures juridiques) nous ont permis de prendre en charge, l’an passé, 952 animaux au sein de nos structures. Il est paradoxal de constater qu’au moment où il y a un pic de plaintes, les services de l’Etat n’ont jamais été aussi peu mobilisés.

Monsieur le Ministre, nous sommes conscients des difficultés rencontrées sur le terrain pour organiser les actions prioritaires, mais celle-ci en est une. C’est pourquoi nous lançons cet appel à l’aide, nous ne voulons pas être simplement informés des actes de cruauté perpétrés sur les animaux mais être en mesure d’agir, comme nous l’avons toujours fait, pour venir en aide à toutes ces victimes silencieuses.

Nous comptons sur votre prompte réaction et vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées.

Christophe Marie
Directeur Pôle Protection Animale

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Coronavirus : les Français seront autorisés à sortir pour adopter un animal dès jeudi

Publié le par Ricard Bruno

Le gouvernement a répondu à l’appel de la SPA et de nombreuses personnalités qui demandaient depuis plusieurs jours la reprise des adoptions d’animaux.

 

À partir de jeudi 16 avril, les personnes souhaitant adoptés un animal dans un refuge seront autorisées à le faire malgré le confinement. Photo d’illustration

À partir de jeudi 16 avril, les personnes souhaitant adoptés un animal dans un refuge seront autorisées à le faire malgré le confinement. Photo d’illustration

À partir de jeudi 16 avril, « une tolérance sera accordée » dans les déplacements malgré le confinement pour les personnes souhaitant adopter un animal en refuge, comme l'avait demandé la SPA, a annoncé ce samedi le ministère de l'Intérieur.

 

Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des « victimes collatérales » du : alerté par la SPA sur les risques de saturation de ses locaux, le Gouvernement accorde à partir de jeudi une tolérance concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge.

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Lundi dernier, la Société Protectrice des Animaux, qui a fermé ses portes au public à cause de l'épidémie, avait réclamé au gouvernement une dérogation pour que les gens puissent venir adopter les pensionnaires de ses 62 refuges, bientôt saturés. « Afin de remédier à cette situation, sur proposition de la cellule interministérielle de crise, il a été décidé qu'une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l'adoption d'animaux en refuge », annonce dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.

L’animal devra être choisi en amont sur le site de la SPA

Des « règles strictes » devront toutefois être respectées, selon Beauvau : l'animal devra être choisi en amont sur le site internet de la SPA, un rendez-vous précis sera fixé et le refuge de la SPA concerné émettra une attestation dématérialisée comportant l'horaire du rendez-vous. En se rendant au rendez-vous, le candidat à l'adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus de l'attestation délivrée par la SPA, d'une attestation de déplacement dérogatoire pour « motif familial impérieux ».

« Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le Gouvernement a entendu l'appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable », a déclaré Christophe Castaner. « Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux », selon le ministre de l'Intérieur.

 

Après trois semaines de confinement, « on compte 5000 animaux dans nos refuges pour une capacité de 6800. Il nous reste 1800 places ce qui correspond à 15 jours d'activité », alertait lundi Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA. « Nous allons avoir des milliers d’animaux qui seront recueillis par la fourrière, que nous ne pourrons pas héberger et qui seront euthanasiés », avait encore averti Jacques-Charles Fombonne.

Mercredi, Manuela Lopez, Brigitte Bardot, Laurence Boccolini, Valérie Damidot, Michel Drucker et bien d’autres personnalités avaient signé une lettre ouverte qui demandait au président de la République la reprise des adoptions d’animaux au plus vite.

Source de l'article : Cliquez ICI

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L'appel de Brigitte Bardot à Emmanuel Macron pour que les adoptions d'animaux reprennent au plus vite

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot. Photo DR archives

Brigitte Bardot. Photo DR archives

Personnalité de premier plan et voix qui compte pour la cause animale, Brigitte Bardot a interpellé le président Emmanuel Macron pour demander à ce que les adoptions d'animaux puissent reprendre dans les refuges. Elles sont pour l'instant interdites à cause du confinement. Les associations de protection animale craignent une "vague d'euthanasie sans précédent".

Depuis le début du confinement, l'adoption des animaux dans les refuges et auprès des associations de protection animale est interdite.

Brigitte Bardot a rejoint l'appel lancé par l'association Ethics For Animals et du Collectif Chats 100% Stérilisation Obligatoire pour que celles-ci puissent reprendre au plus vite.

Un appel signé par de nombreuses personnalités et qui interpelle directement le Président de la République qui "ne peut ignorer le travail difficile et irremplaçable des associations de protection animale, plébiscité par une très grande majorité de français".

Ceux-ci craignent qu'une "vague d'euthanasies d'animaux sans précédent risque de s'abattre sur notre pays".

"La mesure consistant à interdire les adoptions d'animaux abandonnés pris en charge par les associations de protection animale, sonne le glas de la mission de ces associations. Les animaux, victimes collatérales de la pandémie, pourraient mourir par milliers, euthanasiés en masse, faute de pouvoir être confiés à des familles responsables, volontaires pour les accueillir, sélectionnées et suivies par les associations. Autoriser les adoptions c'est sauver des vies animales!", déclarent les personnalités.

 

Pétition : Cliquez ICI 

Elle a réuni plus de 60.000 signatures en moins de 48 heures! 

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Brigitte Bardot sur la cruauté animale en Chine : “Je suis écœurée par le manque de réaction des dirigeants mondiaux”

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot sur la cruauté animale en Chine : “Je suis écœurée par le manque de réaction des dirigeants mondiaux”

La pandémie de coronavirus n’épargne rien ni personne. Et surtout pas les animaux. En Chine, où ils sont accusés d’être à l’origine du fléau mondial, ils sont toujours maltraités, massacrés et vendus sur des marchés dans des conditions barbares. En France, chiens et chats domestiques sont aussi lâchement abandonnés. L’ancienne actrice et militante historique de la cause animale, Brigitte Bardot, dénonce “les atrocités” pratiquées en Asie, “l’indifférence totale” du gouvernement d'Emmanuel Macron et la mondialisation. Entretien révolté.

Valeurs actuelles. La pandémie de coronavirus a mis en lumière la terrifiante réalité des marchés d’animaux en Chine et en Asie plus largement, où chiens, chats et de nombreuses autres espèces sont massacrés et vendus en toute liberté. Que vous inspirent ces images ?
Brigitte Bardot. 
Il est inadmissible et révoltant que de telles atrocités soient toujours tolérées au XXIe siècle, dans un monde moderne mais toujours aussi inhumain, hélas ! La Chine est connue pour le raffinement de ses supplices, son indifférence à toute critique, la puissance de sa dictature, et sa progression de mainmise sur le monde. Leurs « marchés humides » sont leurs traditions ancestrales. Ils y accumulent des cages contenant leurs animaux de prédilection vivants qu’ils tuent devant leurs clients, leur garantissant ainsi la fraîcheur du produit. Ce sont des chiens, des chats, des tortues, des civettes, des serpents, des pangolins (en voie de disparition), etc. Le tout dans une saleté innommable, dans une odeur pestilentielle. Le fait qu’ils soient vivants multiplie les risques de maladies.

Que répondez-vous à ceux qui défendent ces pratiques culturelles barbares au nom de la tradition ?
Je suis écœurée par le manque de réaction des dirigeants mondiaux qui laissent perdurer ces atrocités dans l’indifférence la plus totale. Les traditions dans leur ensemble sont barbares, n’ont pas évolué depuis la nuit des temps où les sacrifices mettaient les humains à l’abri des forces occultes. Je pense qu’à l’époque actuelle où l’homme rêve de conquérir l’univers, il y a un décalage monstrueux qui doit être aboli. C’est pareil pour les « rituels » halal et casher, qui pratiquent les égorgements sans étourdissement avant la saignée. Idem pour les « Macumbas » brésiliennes et les « Vaudous » d’Haïti qui se pratiquent encore un peu partout dans les îles où des habitants gardent leurs sorcelleries ancestrales africaines.

Comment expliquez-vous que ces pratiques ne suscitent pas davantage de scandale en Europe et en France ?
Parce que tout le monde s’en fout ou est ignorant quand on dénonce les horreurs que subissent les animaux en France, on n’a pas de retour. Les gouvernements ferment les yeux au nom des rapports économiques. Alors en Chine, ils n’en ont rien à foutre… c’est loin !

Il y a partout dans le monde des gens formidables qui tentent avec des moyens souvent dérisoires de sauver ce qu’ils peuvent sauver. Mais c’est un combat de David contre Goliath.

Comment jugez-vous justement le silence assourdissant des autorités et des politiques français sur ces horreurs qui perdurent pourtant depuis plusieurs décennies ?
Peut-être que l’apocalypse actuelle redonnera un peu de sens des responsabilités sur ce sujet aux dirigeants du monde. Car c’est le monde entier qui est impacté, affaibli par une Chine triomphante à laquelle nous mendions le strict nécessaire pour assurer notre salubrité. Se pose aussi une question cruciale : un laboratoire de recherches bactériologiques est implanté à proximité de la ville de Wuhan d’où est partie la pandémie. Ce labo a été en partie financé par la France. Bernard Cazeneuve en a averti le public avec des termes élogieux dans les années 2013, lors de sa mise en service. Alors ? Je pose la question : ce virus se serait-il échappé volontairement ou involontairement ? Une guerre bactériologique serait-elle envisageable ?

Malgré tout, de plus en plus de voix dénoncent ces pratiques arriérées, y compris en Asie. En Corée du Sud, des activistes sauvent des animaux par milliers tous les ans. Et des associations occidentales mobilisent sur le terrain. Y voyez-vous tout de même une lueur d’espoir ?
Oui, on dénonce, on se révolte, il y a partout dans le monde des gens formidables qui tentent avec des moyens souvent dérisoires de sauver ce qu’ils peuvent sauver. Mais c’est un combat de David contre Goliath. Pendant ce temps, tous les ans, le 21 juin, perdure « le festival de la viande de chien » à Yulin où 10 000 à 15 000 chiens sont battus à mort, brûlés vifs ou jetés dans de l’eau bouillante avant d’être dépecés puis mangés par une population en liesse, se riant de l’horreur et de la douleur animale. Je n’ai aucune lueur d’espoir mais une rage, une haine, une révolte, un désespoir et un écœurement, qui me donnent des envies de meurtre ! Ce ne sont plus des êtres humains mais des monstres ! C’est une révolte mondiale qui peut faire cesser de pareilles tortures inhumaines. Il faut boycotter le « made in China ».

En France, des comportements liés à la pandémie suscitent aussi l’inquiétude des associations. Demandes d’adoption « temporaire » et « locations » de chiens en ligne pour échapper au confinement, transports d’animaux dans des conditions infernales, hausse des abandons et même promenades interdite par un arrêté municipal… Comment jugez-vous la situation ?
Malheureusement, en France, ce n’est pas la pandémie qui inquiète les associations et les fondations, c’est une indifférence totale du gouvernement au sort des animaux. Bien sûr, le coronavirus apporte un énorme problème de plus à ceux que nous avons déjà. Des imbéciles se débarrassent de leurs chiens et de leurs chats, pensant qu’ils sont vecteurs et porteurs du virus, alors que des vétérinaires et des médecins ont déclaré dans la presse et à la télé que ces animaux étaient sains et en aucun cas dangereux pour l’homme. Mais on est cerné par les cons, même confinés !

Cette mondialisation est une catastrophe humaine et animale. Tous ces échanges de marchandises, tous ces échanges animaliers d’un pays à l’autre sont vecteurs de traumatismes et de maladies.

D’autres les passent à la javel. Résultat : des brûlures atroces qui font hurler de douleur ces pauvres animaux qui garderont à vie leur chair à vif où aucun poil ne repoussera. La bêtise est le mal du siècle et aucun traitement ne pourra y remédier. Les transports d’animaux sont une des tortures les plus abominables que l’humain puisse faire aux animaux, entassés, bourrés dans des camions, des petits veaux à peine sevrés arrachés à leurs mères, affolés, épouvantés, assoiffés, étouffés, subissent des dizaines d’heures de transport, cargaison agonisante d’un pays à un autre, pour y être engraissés avant l’abattoir.

Pour moi, cette mondialisation est une catastrophe humaine et animale. Tous ces échanges de marchandises, tous ces échanges animaliers d’un pays à l’autre sont vecteurs de traumatismes et de maladies. Dans le temps, la peste et le choléra étaient importés par des navires, aujourd’hui par le tourisme affolant, par les migrations incontrôlées. Nous accueillons tous les microbes, les insectes destructeurs, maladies inconnues qui détruisent nos arbres, nos légumes, nos fruits. Y’en a marre ! Contrôlons nos frontières, vivons de nos ressources avec ce que nous offrent nos cultivateurs, nos horticulteurs, nos agriculteurs, nos paysans merveilleux. « Labourages et pâturages furent les deux mamelles de la France.»

Quelles actions votre Fondation mène-elle pour lutter contre la maltraitance et contre les dérives liées au confinement en France ? Quel message souhaiteriez-vous adresser au Président Macron ?
Ma Fondation mène un combat permanent sur le terrain, en France comme dans 70 pays dans le monde pour lutter contre toutes les formes de maltraitance. A ce jour, « l’Arche de BB » recueille plus de 6 500 animaux sur notre territoire. Pour tous savoir de nos actions, je vous invite à visiter notre site : fondationbrigittebardot.fr. Concernant le confinement, nous redoutons une vague d’abandons liés à l’hospitalisation ou au décès de maîtres. Nous appelons donc à la responsabilité, à l’entraide et à la solidarité afin de trouver des solutions pour les pauvres animaux concernés, car tous les refuges de France sont déjà saturés. Je n’ai aucun message à faire passer à Macron. Par contre, je tiens à vous remercier de m’avoir accordé cette interview. Je vous embrasse sans masque mais avec reconnaissance.


Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement, Brigitte Bardot et d’autres personnalités réclament des mesures en faveur de la protection animale française. Pour signer la pétition, rendez-vous sur le site protectionanimale-covid19.com.

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Chasse : des dérogations pour les chasseurs !

Publié le par Ricard Bruno

Chasse : des dérogations pour les chasseurs !

La question de la chasse durant le confinement s’est posée dès le début de la pandémie de coronavirus en France. Autorisée dans un premier temps dans des conditions strictes, elle avait finalement été interdite après un rétropédalage du Ministère de l’Agriculture, comme le rapporte le magazine Huffington Post.

Certaines préfectures ont cependant décidé d’accorder de rares dérogations aux chasseurs afin que ceux-ci puissent réguler la population d’animaux sauvages et éviter la survenue de dégâts dans les villes au sein desquelles ils s’aventurent désormais ou dans les cultures. Car alors que l’activité humaine est désormais suspendue, la nature continue de vivre.

 

Chasse : des dérogations pour les chasseurs !

Mais l’exercice de ces chasses spéciales devra se faire dans des conditions strictes qui respectent les gestes barrières édictés par le gouvernement : les chasseurs seront seuls. Les battues collectives sont strictement interdites. Ces dérogations, pour le moment, se comptent sur les doigts d’une main.

 

Dans les Landes, la préfecture en a délivré pour permettre de chasser les sangliers qui menacent les cultures. En Aude et en Côte-d’Or, ces mêmes sangliers seront nourris de grains sur leur lieu de vie afin d’éviter qu’ils ne s’en prennent aux champs. La Fédération Nationale des Chasseurs, de son côté, explique que les personnes ayant obtenu une dérogation doivent se munir de leur permis de chasse, ainsi que de l’autorisation de sortie émise par les autorités et d’une copie de l’arrêté préfectoral.

#Covid_19 Alors que la France est confinée, les chasseurs (cet Etat dans l'Etat) s'autorisent à poursuivre leurs nuisances et à perturber la nature, notamment en continuant à agrainer, favorisant ainsi la reproduction des sangliers... pour ensuite légitimer leur abattage !
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Pierre Rigaux
 
@RigauxNature
·
Tir nocturne des sangliers autorisé à certains chasseurs dans l'Eure (Arrêté préfectoral du 20/3). Nourrissage des sangliers en forêt autorisé en Haute-Marne (AP du 20/3) et Côte d'Or (AP du 24/3), théoriquement pour les éloigner des cultures.

La Fondation Brigitte Bardot a dénoncé ses dérogations sur son compte Twitter :

 

Alors que la France est confinée, les chasseurs (cet Etat dans l’Etat) s’autorisent à poursuivre leurs nuisances et à perturber la nature, notamment en continuant à agrainer, favorisant ainsi la reproduction des sangliers… pour ensuite légitimer leur abattage.

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La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire

Publié le par Ricard Bruno

La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
Des milliers de lapins, cochons d’Inde, rats, souris et autres pauvres animaux étaient détenus dans d’abominables conditions dans un élevage-usine à Lapte (43). Suite à son interpellation, l'éleveur avait cessé son activité. La Fondation Brigitte Bardot est donc venue leur porter secours, aux côtés d'autres organisations de protection animale...

UN ÉLEVAGE-USINE DE NACS

Notre mission : venir au secours de milliers de NACs – cochons d’Inde, lapins, rats… – vivant dans d’atroces conditions. En arrivant nous avons découvert l’horreur : des centaines d’animaux étaient entassés dans de minuscules cages, au milieu de leurs excréments et des cadavres de leurs congénères…

La FBB a pris sous son aile 250 petits protégés pour leur offrir une vie meilleure dans un des refuges de l’Arche de BB

Découvrez notre sauvetage en vidéo et, quelques semaines plus tard, ces petits NACs en train de se régaler de légumes et fruits frais préparés spécialement pour eux par nos animaliers !

 

La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire
La FBB sauve 250 NACs d’un élevage intensif en Haute-Loire

LA SORDIDE RÉALITÉ DES ANIMALERIES

Pour Christophe Marie, Porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot : 

« Derrière les vitrines des animaleries se cache la sordide réalité des élevages, usines à chiots, à lapins et autres peluches vivantes de plus en plus nombreuses à être abandonnées après avoir servi de jouets pendant les fêtes. 

Les lapins nains font partie des animaux les plus abandonnés en France. Alors que la Grande-Bretagne vient d’annoncer l’arrêt de la vente des chiots et chatons en animalerie, la Fondation Brigitte Bardot appelle le gouvernement français à prendre les mêmes dispositions, et à contrôler scrupuleusement les élevages qui se multiplient et amplifient un trafic que nous n’arrivons plus à endiguer. 

A quoi sert de considérer, en droit, l’animal comme un être doué de sensibilité si, dans les faits, il est réduit au rang d’objet de consommation ? ».

 

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Brigitte Bardot : Article dans un journal Espagnol...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : Article dans un journal Espagnol...
Brigitte Bardot : Article dans un journal Espagnol...

Merci à mon ami B'DO pour cette information...

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