Son passage dans les Landes, pile entre les deux tours des primaires socialistes, a failli passer inaperçu. Entre un saut à Bergerac et une halte à Toulouse, Jean-Marc Governatori a pris le
temps d'un déjeuner dans un restaurant biologique dacquois avec quelques supporteurs landais.
À 53 ans, l'ancien chef d'entreprise niçois se présente aux élections présidentielles en mai prochain sous la bannière de l'Alliance écologiste indépendante, parti né pour les élections
européennes de 2009 : « Je sillonne la France depuis deux mois. Nous nous distinguons des partis écologistes classiques dans la mesure où nous nous situons au-delà du clivage droite-gauche.
Notre mouvement est issu du monde associatif et milite pour le bon sens et l'action. »
Médecines douces
Premier franchisé de l'enseigne Fly devenu actionnaire de plusieurs PME, Jean-Marc Governatori a quitté l'univers de l'entreprise il y a dix ans pour se lancer dans l'action politique après
avoir été élu meilleur gestionnaire France en 1991 et 1997. Cofondateur de la Ligue nationale contre la drogue, il préside la fédération Agissons à but humanitaire et écologique. À son actif
déjà, neuf livres dont le dernier, « Politique écologique = plein emploi », préfacé par Albert Jacquard.
Pas encore de mandat en revanche pour le candidat, mais le soutien des praticiens de santé tels les homéopathes, acupuncteurs ou naturopathes, l'Alliance écologiste indépendante militant pour
la reconnaissance des médecines non conventionnelles. « Pour nous, l'écologie ne se limite pas à l'environnement, et nous regrettons la stratégie d'Europe Écologie les Verts qui s'attelle au
Parti socialiste, pourtant pro-nucléaire et pro-pétrole. »
Pour l'Alliance écologiste indépendante, « l'écologie est un projet de société global à huit facettes : écologie éducative, relationnelle, sanitaire, économique et sociale, financière, fiscale
et démocratique. L'écologie environnementale accompagnera ce qui précède ». Dans son programme, le nouveau parti met notamment en avant la création d'une monnaie locale à côté de l'euro, la
reconnaissance du vote blanc et l'abolition de la corrida. « Nous misons sur un schéma de coresponsabilité, conclut le candidat Governatori. Parce que nous avons tous une part de responsabilité
dans ce qui se passe. »
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