Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le web en parle

Maria Schneider se dérobe...

Publié le par Ricard Bruno

Disparition. Révélée dans «le Dernier Tango à Paris», l’actrice française est morte hier d’un cancer à l’âge de 58 ans.

Maria Schneider, en novembre 2000 - REUTERS

 

Maria Schneider a été l’irréductible vagabonde du cinéma moderne. Née en mars 1952 du mannequin Marie-Christine Schneider et du comédien Daniel Gélin (qui ne l’a pas reconnue), elle quitte le foyer familial à 15 ans et vit d’illustrations pour des menus de restaurant, mannequin junior pour des jeans. Sa vie prend une autre tournure avec sa rencontre, en 1969, de Brigitte Bardot sur le plateau des Femmes, de Jean Aurel, pour lequel elle était engagée comme figurante. BB se prend d’affection pour ce chiot perdu sans collier, lui offre le gîte et la prévient des différents travers du métier ; Alain Delon l’impose dans Madly (Roger Kahane, 1969) et elle est de l’aventure hippy de What a Flash ! de Jean-Michel Barjol.

intelligence. Elle n’a que 19 ans lorsque son amie Dominique Sanda, pressentie pour jouer le rôle principal du Dernier Tango à Paris mais enceinte (de Jean-Louis Trintignant), la présente à Bernardo Bertolucci. Réticente à la lecture du scénario, Maria Schneider repousse la proposition. Son entourage la convainc d’accepter - en face d’elle se trouve le meilleur acteur au monde, Marlon Brando.

A sa sortie en décembre 1972, le Dernier Tango à Paris suscite un tollé prévisible tout en devenant un classique instantané : dans un appartement vide près du pont Bir- Hakeim, un Américain esseulé à Paris vit une liaison désespérée avec cette jeune au charme poupon et au timbre enroué. Détournée, la motte de beurre devient l’insigne du film, et les pour et les contre se l’envoient au visage, le Tango se résume peu à peu à sa sodomie (conspirée par Brando et Bertolucci, sans que l’actrice ait été prévenue. Le cinéaste reconnaîtra plus tard qu’il s’agissait d’une forme de viol). De son propre aveu, elle est «trop jeune, mal préparée» au scandale, et ce film sera sa croix (au point qu’hier soir, en guise d’hommage, Bertolucci lui demandait «pardon»!).

Un film qu’elle jugera toujours avec sévérité, c’est-à-dire à l’horizon de son intelligence redoutable : «Bertolucci, audacieux ? Peu de gens savent qu’à l’origine mon personnage était celui d’un garçon - ce qui rend toute relative la soi-disant modernité provocante du film, non ?» Son admiration, elle la réservait à Marlon Brando : «Il a réalisé une partie de la mise en scène, dictant à un Bertolucci soumis ce qu’il devait faire», dévoilait-elle à Libération en mars 2001. Elle sort épuisée du Tango et se réfugie, littéralement, dans le cinéma - plus traditionnel - de René Clément, tenant la Baby-Sitter comme le premier film où elle fut enfin dirigée. Avant de rejoindre Barcelone, où Michelangelo Antonioni lui offre le premier rôle aux cotés de Jack Nicholson dans Profession reporter. Le film s’impose comme le point d’orgue d’une thématique de l’errance qui ne cesse d’irriguer le cinéma. Maria Schneider y campe, face au reporter pirandellien que joue Nicholson, une jeunesse hors-limite et vivante.

Animal. Ce qui frappe, à revoir le film, c’est à quel point Maria Schneider y est, et pour la dernière fois, absolument présente. Son sex-appeal animal rime encore avec une soif de jouer : elle se sent chez elle chez Antonioni, cinéaste de la femme - elle qui eut le choc cinéphile à 15 ans en découvrant Blow Up. «Lui au moins ne manipule pas», se souvenait-elle en 2001, (suivez mon beau regard de myope…). Le second rôle, au mitan des années 70, la verra se lier d’amitié avec une internationale underground dont elle partageait la radicalité, la virulence et le mode de vie. Rivette lui donne carte blanche pour Merry-Go-Round. Elle suggère pour partenaire Joe Dalessandro, star warholienne. En 2001, elle confiait ne «pas se rappeler» avoir tourné un des films les plus secrets de Philippe Garrel, Voyage au jardin des morts. Sa façon à elle de dire tout à la fois la méthode d’un Garrel mêlant vie et cinéma, et surtout ses absences à elle du fait d’une addiction à la cocaïne et l’héro. La bande décadente Daniel Schmid-Werner Schroeter l’accueille bras ouvert, le premier pour Violanta (1977), le second pour Weisse Reise (1978), tourné en appartement à Zurich. Elle rejoint David Bowie sur le tournage de Just a Gigolo, et Miou Miou sur celui de la Dérobade, de Daniel Duval. Elle est alors, avec Tina Aumont, Juliet Berto ou Christine Boisson, une icône rock dans un cinéma français qui, à l’orée des années 80, est en train de redevenir le plus conformiste qui soit.

Ce sont des personnalités iconoclastes telles que Mehdi Charef, Randa Chahal Sabbag ou Cyril Collard, qui lui feront encore confiance au long de ces années 80. Aux autres, Maria Schneider faisait peur. Malade depuis longtemps, elle a été emportée par un cancer hier matin. On sait qu’elle vivait avec une compagne qui lui avait permis de sortir de la défonce. Qu’une tribu d’ami(e)s l’entourait d’affection, dont Andréa Ferréol, qui n’oubliait jamais de lui amener du champagne.

Source : http://next.liberation.fr/culture/01012317889-maria-schneider-se-derobe

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Haute - Saône: cadavres dans le pré...

Publié le par Ricard Bruno

C’est sur la base de l’alerte de la ligue de protection du cheval que gendarmerie et services vétérinaires se sont déplacés pour effectuer un constat dans un élevage entre Saulx et Lure.

Haute - Saône: cadavres dans le pré 

Ils n’ont pas le droit d’entrer sur la parcelle où sont comptabilisés onze bovins pour vingt-cinq chevaux. Derrière la cloture, les représentants de la ligue de protection du cheval et de l’association Brigitte Bardot semblent scandalisés par les coutumes locales. «D’ordinaire, on accompagne les constatations» fulmine la représentante de la ligue du cheval qui s’est déplacée de Cote-d’Or pour épauler la représentante locale, Rachel Fontaine. C’est elle qui a alerté les services de la gendarmerie de Luxeuil sur l’état des animaux dans ce pré de 25 à 30 hectares où elle dit avoir repéré trois squelettes d’animaux. Les vivants sont pour elle, «en état d’abandon, de maltraitance par absence de nourriture et sans aucun soins». Pointant l’état de maigreur de certains des pensionnaires.

Sur place, le maire de la commune de Dambenoit-lès-Colombe, Marino Locatelli ne semble pas surpris par la venue de tout ce petit monde. «Ça fait trente ans au moins que c’est comme cela. L’éleveur a des bêtes dans trois endroits et j’ai moi-même vu un cadavre il y a deux ans».

C’est précisément ce que sont venus vérifier les services de l’Etat, en plus de l’état apparent des animaux. «Cela fait trois fois que la DSV vient (N.D.L.R: branche vétérinaire de la DDCSPP direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) et que rien n’est fait», rue dans les brancards la ligue de protection du cheval. ( ... )

Côté animaux vivants, les inquiétudes des services de l’Etat sont moins catastrophiques que celles des associations. ( ...)

Pour le propriétaire, il n’y a pas de problème d’alimentation. «J’y vais tous les deux jours. Les cadavres, moi, je ne les ai pas trouvés mais j’avais alerté la DSV à l’été 2009 qu’il me manquait deux vaches. Celle qui est maigre, je vais la rentrer demain pour voir ce qu’elle a». ( ...)

Quoi qu’il en soit, les procès verbaux des constatations vont être transmis qu parquet qui décidera ou non de poursuivre l’éleveur qui a déjà eu maille à partir avec la justice. Du côté des injonctions les plus immédiates, «il va lui être demandé de faire enlever les ossements», assure encore Mme Petitot.

Lire demain l'intégralité du reportage de Walérian Koscinski dans nos éditions papier de demain

Source : http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-une-aujourdhui/info/4568224-Haute-Saone-cadavres-dans-le-pre

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot porte plainte pour "provocation au meurtre"..

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot porte plainte pour "provocation au meurtre"
   

 

A gauche l’affiche officielle et à droite l’affiche détournée par Gang des fils de Pub DR

Les démêlés judiciaires autour de son exposition sont, pour un temps, occultés par une nouvelle affaire. Celle de l’affiche détournée... Brigitte Bardot vient en effet de porter plainte après la découverte d’une vidéo montrant un panneau 4 x 3 où son visage est collé par-dessus celui d’un bovin, avec, à côté, le texte : « Cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances. C’est ça un abattage rituel ».

Nouvel appel au piratage
Ce piratage « vache » est signé du Gang des fils de pub. Leur grief : « Une énième tentative de dresser les Français les uns contre les autres et la stigmatisation d’une certaine catégorie de consommateurs. Il y a une ambiguïté gênante dans la manière dont s’enchaînent et se répondent droit des animaux, transparence de l’étiquetage et appel à la méfiance vis-à-vis du halal et du casher », justifient ses mystérieux membres sur leur site. Petit rappel des faits. En janvier dernier, un collectif de huit associations de protection animale, dont la Fondation Brigitte Bardot, lançait - – non sans mal – une pub coup-de-poing pour dénoncer l’abattage rituel. « Malgré l’avis défavorable de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (1), nos organisations ont tout de même réussi, après un bras de fer avec les afficheurs, à maintenir cette campagne », expliquait à l’époque la Fondation Bardot. Quelque 2266 panneaux fleuriront partout en France. Un seul sera « maquillé » (lieu pour l’heure indéterminé), mais c’est surtout le battage qu’a suscité la mise en ligne de l’opération de détournement qui déclenchera la plainte.

« La vidéo est reprise partout sur le Net... Pour moi, nous ne sommes pas dans la plaisanterie. Ce portrait de Brigitte accolé au texte sur l’abattage rituel représente une réelle menace sous-jacente. On ne peut pas tout laisser faire dans ce pays! », expliquait hier à Saint-Tropez son mari Bernard d’Ormale. Mes Gilbert Collard et François-Xavier Kelidjian, qui ont déposé plainte contre X auprès du procureur de Marseille au nom de « Brigitte Bardot, présidente de la Fondation Bardot » vont plus loin en parlant de « provocation au meurtre ». « Il faut une enquête pour savoir qui se cache derrière tout cela. Vous comprenez, on ne peut pas s’indigner quand Georges Frêche tient certains propos et accepter qu’on dise n’importe quoi sur Brigitte Bardot », commentait hier soir Me Gilbert Collard qui se contenterait toutefois d’« une peine de principe » dans cette affaire. Gang de fils de pub ne se démonte pas et appelle carrément au piratage des 2265 autres panneaux publicitaires mobilisés par cette campagne. « Munissez-vous d’un portrait de Brigitte Bardot d’1,80 mètre par deux mètres et le tour est joué! », ironise ce mouvement non identifié, mais qui fait déjà beaucoup parler de lui.

1. L’ARPP considérait que l’affiche était de nature « à ridiculiser ou à choquer » les adeptes des rites halal et casher.

Source : http://www.varmatin.com/article/faits-divers/brigitte-bardot-porte-plainte-pour-provocation-au-meurtre

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Abattage rituel: B.B. vs le Gang des fils de pub...

Publié le par Ricard Bruno

Abattage rituel: B.B. vs le Gang des fils de pub  

Brigitte Bardot a porté plainte contre X pour «provocation au meurtre» après une action menée par le «gang des fils de pub», qui a détourné une campagne publicitaire choc contre l’abattage rituel en utilisant l’image de la défenseure des animaux.

 

Le portrait de Brigitte Bardot à côté du slogan: «Cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances, c'est ça un abattage rituel.» Telle est la campagne choc, et détournée (photo ci-dessous), lancée par le «gang des fils de pub», suite à laquelle B.B. a porté plainte contre X pour «provocation au meurtre», par la voix de ses avocats, Mes François-Xavier Kelidjian et Gilbert Collard, comme nous l'a confirmé Christophe Marie, directeur du bureau Protection animale de la Fondation Bardot. Rappel des faits: le 10 novembre dernier, «face à la généralisation, en France, de l’abattage rituel (Halal et Casher) et l’immobilisme des pouvoirs publics», huit organisations* de protection animale menées par la Fondation lançaient la «première campagne d’information sur la cruauté de l’abattage sans étourdissement et la tromperie des consommateurs». Concrètement, deux affiches chocs ont été présentés à l’Assemblée nationale puis diffusés à grande échelle. Sur l’une, on voit la tête d’un veau en gros plan à côté de laquelle figure le même slogan que celui repris par la campagne détournée. Le but étant donc d’attirer l’attention du grand public sur «les réalités» de cette pratique jugée intolérable par les défenseurs des animaux, qui fustigent aussi la désinformation infligée au consommateur. «Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes chez les bovins (INRA 2009)», dénoncent ces organisations.

Selon elles, cette pratique –qui devait rester une dérogation à la réglementation européenne au nom de la liberté de culte- tend en plus à se généraliser, principalement pour des raisons pratiques et économiques des abattoirs. Résultat : «Jusqu’à 60 % de la viande issue d’animaux abattus selon le rite musulman et jusqu’à 70 % pour le rite israélite se retrouvent dans le circuit classique à l’insu des consommateurs.» Dans les abattoirs d’Île-de-France, c’est même «100% des bêtes destinées à la consommation générale (qui) sont égorgées en toute conscience !» Ce collectif appelle donc, si ce n’est à rendre obligatoire l’étourdissement avant abattage, du moins à «limiter la production de viande provenant d'animaux abattus sans étourdissement aux strictes nécessités prévues par la réglementation européenne», ainsi qu’à mettre en œuvre l’étiquetage systématique de la viande, précisant le mode d’abattage.

Du "shockvertising"

Mais comme le regrette Christophe Marie, les ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture sont «restés sourds» à leurs demandes, alors que Nicolas Sarkozy s'était lui-même «engagé, en 2004, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, à carrément imposer l’étourdissement des animaux, puis à nouveau en 2007 à l’Elysée.» Leur campagne va donc se poursuivre au niveau de la commission européenne, et ils préparent également un recours contre les ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture «qui ne veillent pas à ce que l’exception rituelle reste une exception, comme la réglementation l’exige.»

Ce à quoi le «gang des fils de pub» a réagi en dénonçant mi-janvier un «matraquage médiatique» et décryptant l’affiche à sa manière. «Retouche photoshop au niveau du regard de l’animal pour (…) humaniser l’animal, pour mieux mettre en valeur la barbarie de l’exécution», «codes couleurs (…) utilisés habituellement lors des alertes-enlèvement ou encore des demandes de libération d’otage»… «On appelle ce type de procédé du "shockvertising"». Tout est fait pour amadouer le quidam. Le collectif rappelle en outre que les méthodes d’étourdissement utilisées dans les abattoirs ne sont pas toujours efficaces et n’épargnent pas toujours les souffrances aux animaux. Et de conclure par une interrogation: le pub est-il de «sensibiliser les consommateurs sur les conditions d’abattage des animaux? Ou (de) diaboliser l’abattage rituel (ceux qui abattent; ceux qui consomment) ?» Poursuites judiciaires ou pas, les deux parties ne sont pas près de s’entendre sur le sujet.

* Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs ; Fondation Brigitte Bardot ; Fondation Assistance aux Animaux ; Protection Mondiale des Animaux de Ferme ; Conseil National de la Protection Animale ; Société Nationale pour la Défense des Animaux ; Confédération Nationale des SPA de France ; Association Stéphane Lamart

 

Source : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Abattage-rituel-B.B.-vs-le-Gang-des-fils-de-pub-247765/

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Huitième Nuit blanche : de Brigitte Bardot à Loco Locass...

Publié le par Ricard Bruno

Au cours de la huitième Nuit blanche de... (Photo: Archives AFP)

Au cours de la huitième Nuit blanche de Montréal, qui aura lieu le 26 février, les oiseaux de nuit pourront passer la nuit avec Brigitte Bardot à la Cinémathèque.

Source : http://www.cyberpresse.ca/arts/201102/01/01-4365840-huitieme-nuit-blanche-de-brigitte-bardot-a-loco-locass.php

 

(Montréal) Une huitième année, 170 activités dans trois quartiers avec 57 arrêts de navette et le métro ouvert toute la nuit. Autant les oiseaux de nuit peuvent passer la nuit avec Brigitte Bardot à la Cinémathèque, autant ils peuvent aller patiner sur les Quais du Vieux-Port, se faire couper les cheveux chez Coupe Bizzarre ou voir du cinéma en plein air dans le Quartier Latin.

La Nuit blanche de Montréal en lumière aura lieu du samedi 26 février au lendemain matin. «C'est la nuit où l'on défie l'hiver», a dit en conférence de presse Alain Simard, président du festival hivernal. «L'an dernier, nous avons eu 350 000 personnes.»

Cette année, la Société de transport de Montréal (STM) a mis sur pied une application mobile. Les utilisateurs pourront localiser les activités grâce à une fonction radar et ils pourront bâtir leur propre itinéraire.

Laurent Saulnier, qui remplacera dorénavant Pascal Lefebvre à la barre de la programmation de la Nuit blanche, a énuméré en conférence de presse quelques-unes des 170 activités au programme, dont plusieurs sont gratuites et/ou reprennent le thème de la prochaine présentation de Montréal en lumière: des femmes à l'honneur.

 

Au programme: ateliers de calligraphie chinoise au Musée des beaux-arts, un cabaret qui revient sur la Révolution tranquille à la Bibliothèque nationale, soirée salsa à l'hôtel de ville, un spectacle de l'Orchestre symphonique de Montréal avec les gars des Pieds dans la marge au complexe Desjardins, le cinéma de l'équipe de SPASM au Café Cléopâtre, les désastres télévisuels de Total Crap aux Katacombes, karaoké avec musiciens à la Place des Arts ou encore la centaine de projets d'art contemporain présentés dans le Montréal souterrain.

Bande à part au Métropolis

Bande à part fêtera ses 10 ans au Métropolis avec notamment Loco Locass, Fred Fortin, Holy Fuck, Mara Tremblay, La Patère rose, Dany Placard et We Are Wolves. Et il reste à annoncer un spectacle avec un artiste mystère «qu'on aime tellement» à la place Jacques-Cartier du Vieux-Montréal.

Tous les détails au www.montrealenlumiere.com

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Brigitte Bardot : Reportage sur M6...

Publié le par Ricard Bruno

Samedi 29 janvier 2011 sera diffusé (sous réserves de déprogrammation) un reportage sur Brigitte Bardot dans l’émission de M6 « Accès privé » à 17 h 35.

Sujet de l'émission du jour : 

Plongée dans l'univers fascinant des vedettes pour découvrir des aspects moins connus du quotidien de ces stars qui font la une des magazines.

Accès privé

 

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Chasse commerciale du phoque: diffamation et propagande haineuse

Publié le par Ricard Bruno

Des observateurs de la chasse au phoque menacés par un chasseur

Nous vivons, semble-t-il, en démocratie. Mais au Canada il est présentement périlleux, voir impossible, de s’opposer à la chasse commerciale du phoque. Insultes, menaces et  propagande haineuse pleuvent sur les opposant(e)s. Les couteaux volent bas, surtout au niveau du dos.

Impossible de donner son opinion, d’émettre un commentaire, de citer des sources scientifiques ou de présenter des vidéos montrant la cruauté de la chasse. Quand cela provient des opposant(e)s, ce n’est que de la désinformation, des cris émotifs et démagogiques de Brigitte Bardot sentimentales, des trucs pour ramasser des dons. Pire encore, ceux et celles qui osent élever la voix pour la survie des phoques sont taxés «de dangereux animalistes », des terroristes à la solde de puissantes organisations qui font de l’argent sur le dos des pauvres chasseurs de phoques.

La sénatrice Céline Hervieux-Payette, dans un récent communiqué sur l’ouverture de la Chine aux produits de la chasse commerciale du phoque, s’en prenait encore une fois et comme à son habitude depuis plusieurs années, aux « extrémistes végétariens» : « Le gouvernement fédéral se porte à la défense des phoquiers canadiens victimes du cynique boycott européen et des campagnes calomnieuses des groupes de pression animalistes.»

Les chasseurs et ceux qui les soutiennent devraient être satisfaits de ce nouveau marché. Pourquoi ne savourent-ils pas leur victoire?  En lieu et place, leur campagne de diffamation se poursuit envers les végétariens et les défenseurs des animaux. Alors que le débat sur les tueries de phoque devrait se concentrer sur la chasse elle-même, on assiste plutôt à un lynchage généralisé sur ceux et celles qui osent s’y opposer.  Faire peur, discréditer, intimider, voilà des procédés dignes de pays totalitaires, à l’image de ceux avec qui le Canada est si fier de faire du commerce.

Dans une bonne histoire il faut des bons et des méchants. Ceux qui tuent des milliers de  phoques sous le faux prétexte de sauver les morues, alors qu’il s’agit en fait d’alimenter l’industrie de la fourrure, sont maintenant les bons. Ceux qui défendent les animaux contre la souffrance et l’environnement contre les dérives des multinationales de la fourrure, sont devenus les méchants. (La chasse commerciale du phoque, n’en déplaise à leur lobby, est avant tout liée au commerce de  la fourrure. La viande de phoque a énormément de difficulté à plaire aux consommateurs.  Selon des rapports scientifiques de l’Union Européenne, elle ne répond pas aux normes de bien-être animal d’un abattoir commercial. De plus, elle est contaminée au mercure et à divers polluants cancérigènes et mutagènes.)

CHASSE AUX PHOQUES : STOP AUX MENSONGES

Ce site hébergé par Facebook – Chasse aux phoques : Stop aux mensonges –  est public et peut être lu par tous. Il se targe d’avoir plus de 3 000 sympathisants et parmi les modérateurs, on y retrouve des chasseurs de phoques ainsi que des membres du gouvernement canadien :  Céline Hervieux-Payette, son conseiller politique Maximilien Depontailler, Reynald Blais, député Gaspésie, Iles de la Madeleine et Annie Landry son attachée politique.

Cette alliance de sympathisants se définit comme « un groupe d’information sur la chasse aux phoques. » A lire les commentaires et les textes mis en ligne, on pourrait plutôt penser qu’il s’agit d’un groupe ayant une fixation maladive sur les végétariens, les dangers présumés du végétarisme ou du tofu.

M. Dupontailler met à la disposition de ce groupe des articles sur le foie gras, sur « Les dangers de la pensée végétarienne au service des droits des animaux » ou pour affirmer que « Les Inuits prennent les végétariens à rebrousse-poil.» (On peut se demander ce que  les Inuits viennent faire dans le débat puisque le boycott des produits du phoque par l’Union Européenne n’a jamais visé cette communauté. Mais il semble que le gouvernement canadien, là aussi, se sert des Inuits pour encourager  la diffamation envers des groupes ciblés de citoyens.) M. Depontailler va même jusqu’à se plaindre aux chasseurs, le pauvre, qu’il est « la cible des véganas (végétariens/animalistes/anti-spécistes) », suite à ses articles faisant des amalgames douteux entre  le terrorisme et le végétarisme.

Pourquoi cette propagande haineuse envers les végétariens ou les défenseurs des animaux dans un groupe d’information sur la chasse au phoque?  Quel est le but de détourner ainsi le débat au lieu d’apporter des faits et des arguments crédibles et sensés?

Est-ce que la chasse commerciale du phoque est si difficile à défendre d’un point de vue éthique et environnemental que le lobby gouvernemental et les chasseurs québécois se voient obliger de tirer sur ces « hippies fascistes nourris aux grains, comme l’écrit un membre du groupe, Pascal Hébert? Avec une bonne farce, ça peut faire un criss de gros buffet. » « Faudrait les battre à coup d’agapik pour attendrir la viande », répond un autre du nom de Sébastien Bourgeois. Ces « PETAconassses », si elles mangeaient du phoque et du poisson, « elles auraient plus de cerveaux », selon Luc François.

(A noter que les citations sont rapportées telles qu’elles apparaissent sur le site Facebook Chasse aux phoques : Stop aux mensonges, fautes d’orthographes comprises.)

Un de leur maître à penser, Léonce Arseneau, écrit beaucoup et sous différentes identités. Il semble avoir plusieurs disciples et ce même lorsqu’il se met à montrer des signes de racisme et de misogynie. En parlant d’un activiste du nom de David : « Ce français qui a encore son maudite accent français des villes, qui est venu au canada incognito, a infiltré un parti politique et veut empêcher les canadiens de vivre en harmonie. Je l’ai reconnu à son maudite accent français.»

En commentant la nomination de Sameer Mulden comme porte-parole au Parti Vert canadien  – qui est contre la chasse au phoque -, M. Arseneau poursuit son analyse politique : « Toutes les organisations contre la chasse aux phoques viennent de l’étranger. Des étrangers qui viennent nous dire comment vivre chez-nous.  Rufleux avec sa maudite accent, patricia tulasne l’hystérique, une hostie de française immigrée chez-nous,  George Laraque un haitien,mamer mulden (il vient pas de Chicoutimi celui-là)…»

Patricia Tulasne qui a eu le courage, à de multiples reprises, de participer à des débats publics contre la chasse au phoque semble cristalliser la haine autant envers les opposant(e)s que les étrangers. Pour J.E. Beaulieu « c’est une comédienne ratée, qui a des problèmes entre les deux oreilles. J’ai rien contre le toffu, mais j’ai l’impression que ça affecte beaucoup les neurones dans son cas.»

Pour Michelle Painchaud : « Elle doit maintenant être bien rémunérée par PETA un autre organisme-prêteur pour montrer sa face dans quelques événements».

« Juste bonne à flatté les chiens pis à leur liché l’oreille», rétorque Lou Marin, qui  sous son anonymat, alimente beaucoup les échanges par des insultes le plus souvent incohérentes : « Savez-vous comment on appelle la maladie mentale dont souffre Sylvie, Marjolaine Jolicoeur, la reine de la désinformation : la RIFFIEULOGUS !!!!.  Elle me fait tellement rire avec sa non violence c est une adepte et militante enragé et dangereuse pour la société actuel …Meme le Dalai Lama n ont voudrais pas comme amie !!!..Marjo attache ta tuque avec de la Broche… ¨Je me souvient ¨ eux ils ont pas fini avec moi . »

En parlant d’une activiste, un dénommé Thériault assure qu’il peut lui régler son cas facilement : « Qu’elle vienne me voir, je suis un chasseur de 45 ans d’expérience et un coup dans le mille bien placé entre les deux hémisphères…elle va être sur le dos pour un boutte.»

De l’humour noir, des plaisanteries malicieuses? De la prose typique des Iles de la Madeleine ? Un sketch de Rock et Belles Oreilles sur Hérouxville, peut-être? On pourrait le croire si ces messages ne revenaient pas régulièrement depuis près de deux ans, jour après jour, inlassablement. Des messages haineux enrobés de paranoïa, alimentés par M. Depontailler et relayés par Mme Hervieux-Payette dans les médias.

A maintes reprises, des activistes ont subi de l’intimidation et des menaces. Sur ce site qui est public, on n’a pas hésité à mettre leurs noms véritables, à publier, sans leur consentement, leurs photos et celles de leurs enfants. Dans certains cas, leur adresse personnelle a été mise en ligne ainsi que leur numéro de téléphone.  Des actions illégales que les administrateurs ont laissé passer.

FARCES ET ATTRAPES

Comme dans tout bon film mettant en vedette des membres du gouvernement et leurs sympathisants, une taupe est toujours la bienvenue pour mettre de l’action.  Deux défenseurs des animaux  m’ont rapporté cette histoire qui, en bout de ligne, est révélatrice du comportement des chasseurs face à ceux qui ne pensent pas comme eux.

Croyant qu’une taupe, sous un nom d’emprunt évidemment, venait  lire leurs messages sur leur mur privé de Facebook, les deux activistes ont voulu en avoir la preuve, au début janvier.  Ils se sont mis à raconter qu’ils étaient présentement aux Iles de la Madeleine en vacances avec des membres de leur famille, que Steeve le frère de l’un d’eux voulait venir de France prendre un cours de chasseur et participer à la chasse pour prendre des photos, etc.

La taupe s’est bien sûr manifestée – publiquement sur le site des chasseurs ainsi que sur leurs babillards -  en ameutant le groupe sur la présence de deux animalistes sur leur territoire. « Ils sont en visite sur les iles jusqu’au 8 janvier. Leur maison est situé prêt de celle de mario st-amant à la montagne », a lancé en avertissement M. Arseneau. Pendant plusieurs jours, une chasse aux sorcières s’est organisée. « Il faut identifier ces deux pourries là, pis les mépriser solide. Ne les server pas au resto, refuser de les servir à l’épicerie, à la phamacie, à la station-service, les iles ont pas besoin de ses 2 osties là », assure Sylvain Bernier tout en ajoutant «qu’ils doivent venir du plateau mont-royal, ces deux innocents-là, ça mange du tofu pis ca boit de la bière de péteux de broue

On se met alors à plusieurs pour démasquer les étrangers qui semblent introuvables : « J’ai quand même eu vent que quelqu’un avait vu une de ces têtes sur notre territoire cette semaine….Il faut regarder du côté d’une famille Poirier, aussi. Ils sont plusieurs à militer cette gang-là (Carl, Jack, Sébastien, Véronique), assure Mme Painchaud. »

M. Arseneau semble tout excité dans sa chasse au gibier à deux pattes  : «  Je vient tout juste de Havre Aubert et on a tout fouillé les maisons alentour de m. st.amant et on a rien trouvé. Demain on ira a la grande entrée.»

Si on trouve les animalistes, sur ces Iles qui pourtant appartiennent à tous les québécois, que faut-il leur faire? «Attacher les dans le bois pour quand je passe », dit M. Hébert. « A coup de botte dans le derrière, pis fouter les dehors, conseille Germaine Doyle. On devrais leur bannir l’accès aux iles ses qui se monde la pour venir nous dire quoi chasser ou pas chasser.» Une idée qui semble faire presque l’unanimité : « Comme la Bardot à l’époque, à coup de pied dans le cul jusqu’au quai ou à l’aéroport », répond M. Turbide.

Certains membres plus modérés tentent de calmer les discussions en soulignant que la violence appelle la violence et que leurs propos haineux sont illégaux et déplacés sur un site public qui peut être vu par tous . « Avez-vous oublier la fierté d’être des hommes caliss,  leur rétorque M. Hébert. Pas des osties d’intellectuelles politisées…habitez-vous le plateau déjà, caliss.»

M. Arseneau semble d’accord avec M. Hébert : « Tout aux iles nous dit : ne parlez pas de la chasse aux phoques, l’industrie touristique dit : parlez du blanchon, mais pas de la chasse. En se taisant, on laisse les autres interpréter à notre place, ça alimente la contreverse, que les madelinot sont fins l’été et barbares l’hiver.»  On se souviendra que M. Arseneau a déclaré, dans un média télévisé le printemps dernier, qu’il ne chassait pas le phoque par nécessité, mais bien « pour alimenter la polémique. » Sur le site des chasseurs, il s’est de plus vanté que c’est lui qui a conseillé Raoul Jomphe pour son documentaire « objectif », Phoques.( Un documentaire financé en grande partie par la télévision d’état, faut-il le rappeler. ) Ce même Léonce Arseneau a ouvert, il y a quelques mois,  un groupe du nom de George Laraque et la chasse aux phoques où il traitait M. Laraque de  « tueur d’humain ». Les propos qu’on y trouvait étaient tellement haineux, que suite à de nombreuses plaintes, Facebook a fermé le groupe.

Finalement, malgré des recherches intensives et l’excitation générale, les deux dangereux animalistes sont restés introuvables. Et pour cause. Jamais ils n’ont mis les pieds aux Iles!  Leur mystification visait simplement à débusquer les intrus qui venaient lire leurs messages sur leur mur privé de Facebook.  Comme quoi les rumeurs courent aussi vite sur l’Internet qu’aux Iles de la Madeleine.  Encore aujourd’hui, des pro-chasse au phoque tentent de s’infiltrer avec de faux profils sur Facebook, en laissant croire qu’ils militent pour les animaux et  en se forgant des  identités.

PATRICIA TULASNE ET LE PARTI VERT

Ce  groupe qui a pour mission, selon lui, d’informer sur la chasse au phoque fait aussi du lobbying auprès des partis politiques.  M. Arseneau  « en vrai écologiste », comme il dit, est lié au Parti Vert du Québec qui est, contrairement à son homologue fédéral ou même européen, en accord avec la chasse  commerciale du  phoque.

Patricia Tulasne, le 12 janvier dernier, a reçu cette missive signée par Gilbert Caron, membre du comité exécutif du Parti Vert et ami du groupe de chasseurs : « Nous sommes en politique pour prendre des positions et ces ce que nous faisons. Vous pouvez etre contre notre positions ce votre droits.  Mis vous n’êtes pas obliger de nous salir. Nous aussi on pourrait peut etre vous critiquer mais on a trop de respect pour vous. On aimerait la meme chose si les gens qui sont contre la chasse aux phoque veule se prononcer ces leur droit vous sa ne vous regarde pas. Occuper vous de faire de la tele. Nous aussi on pourrait vous critiquer sur la place public, on récolte ce qu’on a semé.»  A lire cette prose, on ne peut qu’espérer que  le Parti Vert du Québec engage au plus vite un attaché de presse sachant écrire. Heureusement Marcel Plamondon, également du Parti Vert, s’est excusé par la suite, écrivant à Mme Tulasne que cela ne correspondait pas à la ligne de pensée de son parti.

LES CHASSEURS DES BONS GARS…

On tente présentement, par tous les moyens, de faire croire au public et aux médias, que les opposant(es) à la chasse commerciale du phoque sont tous, sans exception, des « militants végétariens extrémistes et violents » dont le travail est de salir l’image des chasseurs. Les chasseurs n’ont pas besoin de personne pour salir leur image, les faits parlent d’eux-mêmes.

En avril 2006, afin de documenter et de filmer la chasse au phoque, une quinzaine d’observateurs et la Fondation Franz Weber accompagnent  Carl Schlyte, membre de la commission chargée des questions d’environnement au Parlement européen ainsi qu’un groupe de journalistes internationaux. Alors qu’ils tentaient de quitter leur hôtel de Blanc Sablon pour rejoindre leur hélicoptère, le groupe d’observateurs  a été assiégé par une soixante de chasseurs  qui n’hésitèrent pas à leur proférer des menaces de mort.  Les observateurs purent finalement sortir mais le véhicule de la fondation Franz Weber fut  heurté en pleine course par le camion d’un chasseur, provoquant une collision et une sortie de route.  Vera Weber a ressenti cette situation comme menaçante pour sa vie : «Des foules déchaînées ont fait usage de moyens violents pour nous empêcher de partir vers les lieux des massacres. La police locale n’a rien fait pour nous protéger ou nous aider. Il est navrant d’être témoin de première main de la connivence entre le gouvernement canadien et cette industrie corrompue. J’ai honte pour le Canada.»

Dès son retour en Europe le député Carl Schlyte a œuvré, avec d’autres parlementaires européens, en faveur d’un boycott des produits dérivés du phoque. Il a témoigné devant le parlement européen : « Je suis allé suivre au printemps dernier avec un groupe de journalistes européens la chasse aux phoques. Nous sommes parvenus à assister à cette chasse cruelle de bébés phoques abandonnés à leur souffrance sur la glace. Les changements climatiques et le recul de la calotte glacière menacent leur survie, car leur bien-être nécessite la présence de glaceMa présente demande représente une extension de l’interdiction et elle permettra enfin à l’éco-tourisme de remplacer les carnages.»

Le sénateur  canadien Mac Harb n’est pas un activiste pour les droits des animaux, ni même un  végétarien. Comme plusieurs, il milite contre la chasse commerciale du phoque suite à des voyages d’observation. Il a reçu, en guise d’appui, plus de 800 000 courriels, téléphones ou lettres pour l’encourager à poursuivre ses campagnes d’information sur la face cachée des tueries de phoque : « J’ai vu de mes propres yeux les conditions dangereuses et la brutalité révoltante de la chasse. Malgré tous ses efforts, le gouvernement canadien ne peut tout simplement pas réglementer une activité commerciale exercée dans des conditions aussi dangereuses et dans un laps de temps aussi court. »

Source : http://www.centpapiers.com/chasse-commerciale-du-phoque-diffamation-et-propagande-haineuse/57029

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Corrida le 22 août dernier en Espagne...

Publié le par Ricard Bruno

Le banderillo espagnol Pedro Muriel est encorné lors d'une corrida à malaga, Espagne, le 22 août 2010.

Pour une fois je vais me lâcher : " il l'a bien eut dans le ..." BRAVO au taureau...

Bruno Ricard

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0

Nouveau livre avec préface de Brigitte Bardot...

Publié le par Ricard Bruno

Plus cabot que moi… toi !

Ouvrez le livre et préparez-vous à vivre une véritable vie de chien! Mais pas n’importe quelle vie de chien, celle de François-Patrice, maître des nuits tropéziennes, qui a côtoyé Johnny, Sylvie et Cloclo… Une existence pas toujours facile, certes, mais bourrée d’anecdotes croustillantes, intimes, drôles ou touchantes, qui sauront vous émouvoir et vous faire sourire bien après que vous ayez fini de lire les aventures d’Iggy, ce chien pas si ordinaire…
Vous êtes-vous jamais demandé ce que révèlerait le meilleur ami de l’homme s’il était doué de parole? Raconterait-il vos pires souvenirs? Confierait-il vos moments les plus embarrassants? Comprendrait-il pourquoi vous quittez la maison si souvent et si longtemps? Sauriez-vous enfin ce qu’il fait quand vous avez le dos tourné? Ce qu’il pense de vous, en toute sincérité? "Plus cabot que moi… toi!", préfacé par Brigitte Bardot, détient toutes les réponses à vos questions, même à celles que vous n’osez pas vous poser!

François-Patrice débuta comme jeune premier au théâtre et au cinéma. Il "attirait bien la lumière" et fut le partenaire des grands comédiens de l’époque (Michel Simon, Gabin, Morgan, Ventura et d’autres encore). Mais la lumière de la nuit remplaça celle des projecteurs, car il créa, en 1961, son premier Club Saint-Hilaire suivi par vingt-neuf autres en France et à l’étranger. De nombreuses personnalités fréquentèrent ces lieux de fêtes : Ava Gardner, Sinatra, Gainsbourg, Romy Schneider, Michel Audiard, Henri Salvador, mais aussi La Callas et Onassis, le duc et la duchesse de Windsor… Grâce à eux, François-Patrice imposa sa "griffe" et sut rendre ses lettres de noblesse… à la futilité.

 

Vous pouvez également voir un très bel article sur ce livre et ce sur le blog de François.B : http://livres.rencontres.bardot.barbara.star.over-blog.com/article-le-livre-de-fran-ois-patrice-preface-par-brigitte-bardot-64031379.html

 

Première pages :  

Préface

Qui aurait pu prévoir que François-Patrice, le roi des nuits

pailletées et bouillonnantes des années 60, entre Paris et Saint-

Tropez, m’aurait un jour demandé d’écrire une préface pour le

livre qu’il a consacré à son adorable labrador Iggy ?

Quel bonheur pour moi de renouer cette amitié avec celui

qui partagea mes années folles, et qui aujourd’hui partage mon

amour pour les chiens.

Iggy, labrador surdoué, a « écrit » ce livre avec humour et

amour, jalousie et lucidité. Il sait qu’il fait partie des privilégiés

ayant un maître fidèle à son chien ; qu’importe si cette fidélité

n’est pas la même pour toutes les jolies créatures qui le rendirent

quelquefois jaloux…

Iggy sait bien qu’il n’ira jamais grossir la cohorte des chiens

abandonnés qui remplissent les fourrières de France au moment

des vacances, redoutant l’arrivée du vétérinaire qui leur fera la

piqûre d’euthanasie fatale afin de laisser la place aux nouveaux

arrivants.

Iggy, comme tous les labradors, est capable d’une complicité

étonnante avec celui dont il partage la vie. C’est pour ça qu’on

les choisit comme chiens d’aveugles ou chiens de handicapés,

ou même chiens d’avalanche…

Si Iggy a un destin exceptionnel, il ne faut pas oublier tous

ses petits compagnons, ces laissés-pour-compte qui croupissent

dans les refuges en attente d’un maître, tous ces yeux implorants,

ces pattes tendues au travers des barreaux, ces

gémissements, ces détresses, ces appels au secours que peu

savent entendre !

Iggy qui a du coeur, vous demande de ne pas les oublier.

Mais Iggy en a marre de tout mon bla-bla-bla !

Il a hâte que vous lisiez ses aventures, il est impatient de

vous raconter sa vie de chien heureux grâce à son merveilleux

et charmant maître : François-Patrice.

Que la fête commence !

Brigitte Bardot

Avant-propos

Quand on a une vie aussi chargée que la mienne, il me semble

essentiel d’entretenir sa forme. Certains se détendent en

fumant une cigarette. D’autres se nettoient l’esprit à grands jets

de whisky. Très peu pour moi. Je suis un modèle de santé.

Mon secret ?

Des footings réguliers au Bois de Boulogne, mon havre.

J’y peaufine depuis des années mes performances. Personne

ne peut rivaliser avec mon endurance. Cent mètres, slalom entre

les arbres, j’ai réinventé les jeux olympiques à moi tout seul.

Aucune faiblesse. Mis à part les jolies femmes qui, parfois,

peuvent me détourner de mes activités sportives. Hier, une magnifique

créature m’a accidentellement frôlé sans même me

remarquer.

Quel affront !

Un athlète tel que moi peut-il admettre cela ?

Au pas de course, j’ai rattrapé l’insolente.

Elle eut droit au grand jeu.

Ventre à terre et bave aux lèvres, je me suis roulé à ses pieds

sans me soucier de la boue qui m’engluait. Charmée, elle m’a

concédé de divins baisers. Ma queue frétillait comme jamais.

Ma condition canine ne me permet pas d’exprimer ma joie autrement.

Je tiens à préciser que je suis un chien, sinon vous

m’auriez certainement pris pour un vieux satyre.

Qui a dit prétentieux ?

Je n’y peux rien si j’ai du succès auprès des femmes…

Au-delà de mon pedigree avantageux, je brille surtout par les

relations simples que j’entretiens avec elles. Un chien a peu

d’efforts à fournir pour séduire ces dames. Un petit numéro,

dont moi et mes congénères avons le secret, suffit. Le tour est

joué. Elles sont emballées. Parfois, cela demande plus d’investissement.

Il n’est pas rare de devoir leur rapporter la balle ou le

morceau de bâton qu’elles vous lancent. La phase « drague » en

quelque sorte. Un chien a moins de travail qu’un homme pour

faire briller leurs yeux.

Qui a dit cabot ?

Mauvais jeu de mots.

Si vous connaissiez mon maître, vous apprendriez qu’il

existe plus cabot que moi. Lui ! Il regarde attentivement mon

petit manège depuis tout à l’heure. Ça me fait rire –

intérieurement –, les chiens ne peuvent pas rire. Mais ce n’est

pas pour autant qu’ils s’en privent. Les gens ont une image trop

réductrice des chiens. Souvent, j’entends dire de la part des

humains : « Il ne lui manque que la parole ». Peut-être. Moi, ça

ne m’empêche pas d’avoir la langue bien pendue.

Depuis que je vis avec mon maître et ami, François-Patrice,

j’ai appris à écrire. Parfaitement. Bien sûr, il ne connaît pas

mon petit secret. Je ne me contente pas d’observer son monde

avec mes yeux de biche ou d’aigle selon mon humeur… ou la

sienne. J’ai aussi raconté sa vie, notre histoire. Notre existence à

deux, liés pour le meilleur et pour le pire, rythmée par mes

aboiements.

Qui a dit présomptueux ?

Lisez. Vous serez surpris.

Parole de chien !

Derrière les barreaux d’une cage…

La vie d’un chien se rapproche de celle d’un politicien.

Le chenil m’a permis de débuter une carrière de « leader ».

Je haranguais la foule depuis ma cage exposée dans une vitrine

des bords de Seine. Chaque personne qui scrutait cette

devanture pouvait devenir un de mes électeurs – de coeur, bien

entendu. Je menais ma campagne tambour-battant. Je n’hésitais

jamais à m’imposer face aux autres chiots, en jappant vivement.

Comme ces messieurs de l’Assemblée Nationale ! Je redoublais

d’ardeur à l’heure de la gamelle. Aucune compromission avec

les autres dans ce domaine. Il fallait ruser pour arracher sa part

de bouffe : un de mes plus grands combats idéologiques.

Mais le soir, au terme de ces meetings endiablés, les rivalités

tombaient en même temps que nos paupières. Et avant de reprendre

les hostilités, nous faisons tous alliance, endormis

fraternellement les uns contre les autres. Mais j’avais du mal à

dormir. Je réfléchissais trop. Ces barreaux dressés autour de

moi n’étaient pas dignes d’un Q.G. de campagne. Et moi, je

n’étais qu’un chien, après tout. J’eus soudain envie

d’abandonner la politique. Le sommeil m’empêcha de terminer

mon raisonnement.

Le lendemain de ma crise existentielle, la victoire sonna

avec mon réveil. Élu à la majorité absolue. Par trois charmantes

dames : Katia et ses deux filles. J’ai quitté ma cage, dans les

bras de mes trois nouvelles maîtresses, laissant derrière moi une

bande de candidats dépités par mon bonheur. Mes nouvelles

amies prenaient bien soin de moi. Je vivais à présent dans un

appartement luxueux, en rapport avec ma condition.

Je devins rapidement le maître de la maison.

Choyé, adulé.

Ma langue se desséchait tant je m’éparpillais en léchouilles

affectueuses sur ces femmes. Leurs joues avaient un goût de

liberté. Seule ombre au tableau, une grosse chatte blanche et

noire qui me regardait d’un oeil méfiant. Elle sentait que les

lieux ne lui appartenaient plus. Ma jeunesse insouciante ne lui

prêtait pas attention. Cependant sous mes airs patauds,

j’étudiais cet animal de près. La peur d’une trahison, sans doute.

Mais on m’admirait tellement au sein de ce petit univers ! Mes

craintes s’envolaient par les fenêtres qui donnaient sur une rue,

une artère célèbre où je me régalais en chipant des gâteries sur

les stands du marché.

Luxe, calme et volupté.

Le paradis idéal.

Une rencontre me démontra par la suite qu’il s’agissait d’une

douce utopie.

Mes premières habitudes

Deux, trois jours, je ne sais pas exactement, c’est évident,

mais ce que je peux dire : des moments de rêve… J’étais le roi

de la maison, je le sentais bien. Bien sûr, il y avait la présence

de cet animal (on dit ça comme ça, je crois) que je découvrais

pour la première fois : un chat, ou plutôt, paraît-il, une chatte,

Myrtille. Un nom drôle, ne trouvez-vous pas, pour une chatte ?

D’abord, elle m’observait de loin, d’autant plus loin que je

m’approchais d’elle, curieux, sans méfiance.

Moi, je voulais faire connaissance, jouer ; elle, pas du tout.

Elle m’a fait une espèce de gros dos, ses yeux verts fixés sur

moi sans indulgence, assis sur son train arrière, et lorsque je fus

tout près d’elle, sans méfiance, mais prudent tout de même, elle

sauta brusquement sur une table. Une fois installée sur son perchoir,

elle continuait à me fixer. Je levai les yeux, un peu

décontenancé par cette attitude qui contrastait avec l’accueil si

chaleureux de mes trois amies qui se précipitaient sur moi, des

sourires encourageants au bord des lèvres, sans doute pour

m’éloigner de leur copine Myrtille. Après un coup d’oeil presque

triste vers celle-ci, je me laissai prendre avec plaisir dans

des bras plus hospitaliers.

En moi-même, je me jurai de faire copain-copine avec cette

drôle de race qui s’appelle un chat. Je ne voulais pas, par une

attitude hostile, gâcher mon plaisir et celui de mes amies,

d’autant plus que je sentais bien que cette Myrtille semblait

chez elle… alors prudence.

Et ces premières nuits furent un délice, allongé sur le grand

lit de la maîtresse de maison qui m’avait accepté (!) près d’elle

en me câlinant. Oubliées mes nuits de galère dans ma cage avec

des barreaux et à la paille pas très douillette. Oubliées mes nuits

du quai de la Mégisserie avec mes anciens copains. Oubliés eux

aussi ! Les bébés autant que les jeunes enfants sont déjà égocentriques,

moi aussi.

Le lendemain matin, j’ai retrouvé Myrtille à la cuisine, enfin,

pour être exact, nous nous sommes croisés, l’un et l’autre,

surtout préoccupés d’avaler notre petit-déjeuner, chacun dans

notre coin. On prend vite ses repères. Puis, elle s’est approchée

à pas de loup – non plutôt à pas de chat – vers mon assiette. Je

la laissai faire sans broncher ; de toute façon, il n’y avait plus

rien à manger. Mais je pensais que c’était une démarche sournoisement

intelligente pour faire mieux connaissance. Un bon

moment, elle me renifla, me regarda, s’avança un peu plus,

prête à me toucher. Je ne bougeais pas, tout de même sur mes

gardes, mais content de cette cohabitation qui annonçait un bon

voisinage ; non pas que je pensais à une nouvelle amitié, mais

seulement m’amuser avec une nouvelle copine. Je quittai donc

la cuisine, détaché, tranquille, laissant Myrtille lécher de sa

langue râpeuse (oh, j’aime pas ça) les miettes de mon assiette.

Ce matin de liberté, j’ai pu à loisir regarder attentivement

cette belle grande pièce où – je le crus alors – j’allais passer des

jours heureux. Il y avait des coins et des recoins qui me convenaient

déjà, il y avait des divans, des fauteuils, des chaises, il y

avait des fleurs, des plantes et cette moquette qui plaisait bien à

mes pattes ; aussi, je me baladais et reniflais partout, cherchant

la place que j’allais préférer. Je lorgnais vers le divan tandis

qu’un va-et-vient incessant tournait autour de moi, un ballet

animé par chacune de mes maîtresses, l’une déboulant du petit

escalier qui se trouvait dans un coin de la pièce, en tee-shirt,

l’autre sortant de la douche, à côté de la cuisine, en robe de

chambre, la troisième, la plus grande, habillée comme pour

sortir. Ça se parlait, ça riait, ça chantait, ça m’embrassait et me

caressait en passant.

C’était gai, c’était tendre ; bref, c’était le paradis !

Un soleil d’hiver inondait la pièce à travers les petits carreaux

des quatre cinq fenêtres que je devinais, car elles étaient

haut placées sur le mur un peu arrondi de la grande pièce. On

devait être au dernier étage de l’immeuble, vu le nombre de ces

sacrés escaliers que je n’avais pas su monter.

Au bout de la pièce, il y avait un petit arbre, avec de larges

branches, à l’intérieur d’une sorte de caisse posée sur la moquette.

Je n’avais pas encore l’habitude de la campagne, et j’ai

appris plus tard que c’était un sapin, habillé de petites et grosses

boules, scintillant de toutes les couleurs. Cet arbre se trouvait

près d’une cheminée – c’est vrai, j’ai oublié de vous raconter

qu’il y avait aussi une cheminée –, mais pour moi, une cheminée…

Tout ceci signifiait que Noël approchait.

Bien sûr, à ce moment-là, ça ne me disait rien « Noël », mais

plus tard, j’aimerai beaucoup cette fête, avec des cadeaux, des

gâteaux, des friandises (ah, les chocolats que l’on m’offrait ou

que je volais), des embrassades, des câlins pour moi.

La nuit où tout le monde semble s’aimer pour la vie.

J’en étais là dans mes découvertes lorsque ma grande maîtresse

s’approche de moi pour me mettre au cou ce fameux

collier qui m’embarrassait, mais je me laissais faire. À chacun

ses manies, et j’étais disposé à ne contrarier personne, mon

caractère n’étant pas encore très affirmé ; et puis, philosophe, je

me disais « tout nouveau, tout beau ». Par contre, la laisse –

déjà – je ne la supportais pas, sans doute une hérédité venant de

mes parents qui, je le supposais, dans leur région du Nord, ne

devaient pas être soumis à ce genre de supplice… Ils couraient

sûrement dans la campagne en toute liberté, mais après quelques

coups de tête de droite et de gauche, en avant, en arrière, je

finis par céder, d’autant plus que je sentais une certaine autorité

à vouloir m’imposer ce ridicule « cordon » qu’elle attachait à

mon collier.

J’ai donc fait semblant d’accepter ce système stupide.

Cependant, lorsque je me suis trouvé devant l’escalier que

l’on m’invitait à descendre, alors j’ai freiné de mes quatre pattes

sur le palier : pas question d’aller plus loin, c’était pire que de

les monter, ces foutus escaliers. « Elle » l’a compris très vite, et

m’a pris dans ses bras. Comme ça, OK ! Pas suicidaire, moi. Et

je ne saurais jamais tenir une rampe d’escalier pour éviter la

chute qui peut être provoquée par une marche inégale avec la

suivante, par le tapis qui n’est pas bien fixé d’un étage à l’autre.

C’est traître, un escalier, mais ma belle maîtresse avait sans

doute l’habitude, car elle descendait d’un pas ferme, avec moi

dans ses bras.

J’admirais sa maîtrise, et je ne bronchais pas, tant j’avais

peur de cette espèce de gouffre qui s’ouvrait devant nous au fur

et à mesure que nous descendions non pas vers l’abîme mais la

ville, ce qui me paraissait plus confortable. Ce sentiment optimiste

m’aida à accepter d’essayer de faire quelques pas sur le

trottoir lorsque ma grande amie me posa par terre.

Mais avec toute ma bonne volonté, ce fut bien délicat, ces

premiers pas dans la grande ville. Cahin-caha, tiraillé par cette

maudite laisse, je m’efforçai de poser une patte devant l’autre

pour avancer, car j’avais bien compris que c’était là le problème

: il fallait avancer et suivre petit à petit les pas de ma

maîtresse. Ce ne fut pas commode, mais enfin j’y arrivai en

trébuchant de temps en temps. Je fus récompensé de cette corvée

lorsque nous sommes arrivés tous les deux dans la grande

rue, dont j’ai appris le nom bien plus tard, la rue Montorgueil –

une large artère que je vous recommande si vous ne la connaissez

pas. Elle est gaie, pleine de bruits, de gens qui vont, qui

viennent, beaucoup de commerçants qui vantaient à haute voix

leur marchandise. Je m’y intéressai vivement, car il me semblait

que je pouvais attraper quelque nourriture pour satisfaire ma

gourmandise. J’y arrivais quelquefois lorsque je n’étais pas trop

tiraillé par des coups de laisse pour me remettre dans le droit

chemin – le droit chemin, c’est quoi ?

Il y avait aussi dans cette grande rue – la première de toutes

celles que j’ai connues bien après – , des animaux, des chiens

comme moi, grands, petits, bruyants, dissipés, de toutes les

couleurs, et bien sûr, j’essayais de faire connaissance avec tout

ce que je pouvais voir ou renifler devant ou à côté de moi.

Enfin, grande satisfaction pour mon côté cabot que j’avais

déjà, j’entendais plein de compliments à mon égard : « Oh qu’il

est mignon, qu’il est beau, qu’il est drôle ». Et, comme je sentais,

d’après ses sourires, que ma maîtresse en était heureuse,

pour ne pas dire fière, j’étais d’autant plus ravi : j’en remuais la

queue avec frénésie et m’essayais à quelques aboiements timides.

J’aimais déjà me faire remarquer. Mais j’observais que les

gens sont parfois indiscrets : « Quel âge a-t-il ? Est-ce qu’il est

sage ? C’est une fille ou un garçon ? ». Ma grande amie répondait

avec le sourire, moi je me disais : « Ils sont bien curieux,

Publié dans le web en parle

Partager cet article
Repost0