Jill, jolie jeune femme de la bourgeoisiegenevoise, travaille la danse et tombe secrètement amoureuse de Fabio, le mari de sa meilleure amie, Carla. Fabio est éditeur, homme de lettres et de théâtre. Pour fuir cet amour impossible, Jill se rend à Paris où de danseuse elle devienttop modelpuis actrice etsex symbol. Harcelée par les paparazzi et le public, adorée puis honnie, elle n'a plus de vie privée. En dépression, elle se réfugie àGenèveoù elle retrouve Fabio, il tombe amoureux de Jill, ils partagent alors des moments heureux. Fabio monte une pièce aufestival de Spolèteoù elle le rejoint, attirant à nouveau la foule et les journalistes. Traquée, elle ne quitte plus sa chambre. Le soir de la première, elle monte sur le toit du palais pour voir la pièce, un photographe la repère, le flash aveugle Jill qui glisse et tombe du toit. Dans sa chute les traits de son visage apparaissent détendus et presque heureux.
Lauzun : leduc de Lauzunest amoureux de la délicieuseMme de Monaco. Louis XIV a jeté les yeux sur elle. Un soir il charge son fidèle Champagne de lui amener la dame, d'ailleurs consentante, dans son « privé ». Lauzun revient à temps et empêche le roi de satisfaire son désir pourMme de Monaco.
Jenny de Lacour : vers 1880, une demi-mondaine de grande classe, Jenny, est éprise d'un jeune homme séduisant, René, beaucoup plus jeune qu'elle. Craignant de le perdre, elle combine un odieux stratagème. René est vitriolé par un homme à sa solde. Aveugle, son amant lui restera. L'intervention d'un commissaire de police déjoue le plan de Jenny.
Agnès Bernauer : en Bavière, auxve siècle, le ducAlbert de Wittelsbach, héritier du trône, s'est épris de la ravissante Agnès. Il l'épouse secrètement bien que son père s'oppose à ce mariage... Albert prend les armes contre lui, mais Agnès est enlevée. Condamnée à mort pour sorcellerie, la jeune femme est jetée dans le Loch, une pierre au cou. Albert se précipite pour la sauver. Il est emporté avec elle par le courant. Dialogues deJacques Prévert.
Les Comédiennes : comédienne célèbre et adulée,Mademoiselle Raucourtse voit supplantée parMademoiselle Duchesnoisen 1804. Sa colère est d'autant plus violente que son amant, le baron de Jonchère a succombé aux charmes de sa rivale. Mademoiselle Raucourt crée de toutes pièces une nouvelle tragédienne qui deviendra la célèbreMademoiselle George. Cette dernière obtient un triomphe.
La primatologue britannique Jane Goodall au Forum économique de Davos, le 22 janvier 2020
C'est le "mépris" de notre environnement qui a causé la crise du Covid-19, estime Jane Goodall, 86 ans, primatologue britannique qui a voué sa vie à la défense des animaux, notamment les chimpanzés, et de l'environnement. Mais il est temps d'apprendre de nos erreurs et tenter d'éviter de futures catastrophes, plaide-t-elle.
QUESTION: Comment percevez-vous cette pandémie?
REPONSE: C'est notre mépris pour la nature et notre manque de respect pour les animaux avec lesquels nous devrions partager la planète qui ont causé cette pandémie, qui avait été prédite de longue date. Car à mesure que nous détruisons, par exemple la forêt, les différentes espèces d'animaux qui l'habitent sont poussées en proximité forcée et des maladies passent d'un animal à un autre, et un de ces animaux, rapproché par force des humains, va probablement les infecter.
Ce sont aussi les animaux sauvages chassés, vendus sur des marchés en Afrique ou en Asie, notamment en Chine, et nos élevages intensifs où nous parquons cruellement des milliards d'animaux, ce sont ces conditions qui donnent l'occasion aux virus de faire le saut entre les espèces vers les humains.
Q: Concernant ces marchés animaliers, que faire?
R: C'est une très bonne chose que la Chine ait fermé les marchés d'animaux vivants. C'est une interdiction temporaire dont nous espérons qu'elle deviendra permanente et que d'autres pays asiatiques vont suivre. Mais en Afrique il sera très difficile de stopper la vente de viande de brousse, car tant de gens en dépendent pour leur subsistance. Il faudra penser très attentivement à comment faire, car on ne peut empêcher quelqu'un de faire quelque chose quand il n'a absolument pas d'argent pour vivre ou faire vivre sa famille. Mais que cette pandémie nous apprenne au moins quoi faire pour en éviter une prochaine.
Q: Et il y a de quoi espérer ?
R: Nous devons comprendre que nous faisons partie du monde naturel, que nous en dépendons, et qu'en le détruisant, en fait, nous volons l'avenir de nos enfants. J'espère qu'en raison de cette riposte sans précédent, ces confinements partout dans le monde, plus de gens vont se réveiller, commencer à penser des façons dont ils pourraient vivre différemment leurs vies.
Tout le monde peut avoir un impact chaque jour, si vous pensez aux conséquences des petits choix que vous faites: ce que vous mangez; d'où ça vient; est-ce que ça a causé de la cruauté envers les animaux; est-ce que ça provient d'une agriculture intensive, ce qui est le cas en général; est-ce que c'est bon marché grâce à du travail forcé d'enfants; est-ce que sa production a nuit à l'environnement; combien de kilomètres a-t-il fallu le faire voyager; avez vous pensé à marcher au lieu de prendre la voiture; comment pourriez vous lutter contre la pauvreté, parce que les gens pauvres ne peuvent pas faire ce genre de choix éthiques, ils doivent faire ce qu'ils peuvent pour survivre, ils ne peuvent pas se poser ces questions sur ce qu'ils achètent, ça doit être le moins cher et ils abattront le dernier arbre parce qu'ils sont au désespoir de trouver de la terre pour faire pousser quelque chose à manger... Ce que nous pouvons faire chacun dans notre vie dépend de qui nous sommes, mais nous pouvons tous faire une différence, tous.
Propos recueillis lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la sortie d'un nouveau documentaire produit par National Geographic, "Jane, un message d'espoir".
Le gouvernement a répondu à l’appel de la SPA et de nombreuses personnalités qui demandaient depuis plusieurs jours la reprise des adoptions d’animaux.
À partir de jeudi 16 avril, les personnes souhaitant adoptés un animal dans un refuge seront autorisées à le faire malgré le confinement. Photo d’illustration
À partir de jeudi 16 avril, «une tolérance sera accordée» dans les déplacements malgré le confinement pour les personnes souhaitant adopter un animal en refuge, commel'avait demandé la SPA, a annoncé ce samedi le ministère de l'Intérieur.
Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des « victimes collatérales » du #COVID19 : alerté par la SPA sur les risques de saturation de ses locaux, le Gouvernement accorde à partir de jeudi une tolérance concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge.
Lundi dernier, la Société Protectrice des Animaux, qui a fermé ses portes au public à cause de l'épidémie, avait réclamé au gouvernement une dérogation pour que les gens puissent venir adopter les pensionnaires de ses 62 refuges, bientôt saturés. «Afin de remédier à cette situation, sur proposition de la cellule interministérielle de crise, il a été décidé qu'une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l'adoption d'animaux en refuge», annonce dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.
L’animal devra être choisi en amont sur le site de la SPA
Des «règles strictes» devront toutefois être respectées, selon Beauvau :l'animal devra être choisi en amont sur le site internet de la SPA, un rendez-vous précis sera fixé et le refuge de la SPA concerné émettra une attestation dématérialisée comportant l'horaire du rendez-vous. En se rendant au rendez-vous, le candidat à l'adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus de l'attestation délivrée par la SPA, d'uneattestation de déplacement dérogatoirepour «motif familial impérieux».
«Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le Gouvernement a entendu l'appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable», a déclaré Christophe Castaner. «Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux», selon le ministre de l'Intérieur.
Après trois semaines de confinement, «on compte 5000 animaux dans nos refuges pour une capacité de 6800. Il nous reste 1800 places ce qui correspond à 15 jours d'activité», alertait lundi Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA. «Nous allons avoir des milliers d’animaux qui seront recueillis par la fourrière, que nous ne pourrons pas héberger et quiseront euthanasiés», avait encore averti Jacques-Charles Fombonne.
Mercredi, Manuela Lopez, Brigitte Bardot, Laurence Boccolini, Valérie Damidot, Michel Drucker et bien d’autres personnalités avaientsigné une lettre ouvertequi demandait au président de la République la reprise des adoptions d’animaux au plus vite.
Après de nombreux débats, la rédaction a réussi à établir sa liste. Hitchcock y figure, mais à quelle place ? Et Chabrol, Bergman, Antonioni, Pixar… en sont-ils ? Découvrez les 100 chefs-d'œuvre du cinéma selon les critiques de “Télérama”.
DansLe Guide du cinéma en 15 000 films publié en 2009 parTélérama, chaque rédacteur du service Cinéma avait répondu à un questionnaire sur sa cinéphilie – son film « un peu au-dessus de tous les autres », celui qu’il « ne cesse de revoir », etc. Restait à établir notre palmarès des cent meilleurs films de l’histoire, depuis la première projection du cinématographe Lumière en 1895 jusqu’à nos jours.
Un top 100 qui, pour les journalistes votants, a viré au casse-tête, comme Pierre Muratvous le raconte ici. Quand on adore un réalisateur, on voudrait citer tous ses films. C’était évidemment impossible – mais alors, lequel choisir ? Pour que la liste soit la plus pertinente possible, il ne fallait pas se limiter aux films hollywoodiens et français – vous verrez que l’Italie, le Japon, et la Russie autres grandes terres de cinéma, mais aussi la Turquie ou Hong-Kong sont également représentés. Nous devions aussi couvrir le plus possible les cent vingt ans de création du 7e art : impossible d’établir un top 100 sans au moins un classique du muet, ni un film réalisé au cours des cinq dernières années. Il ne fallait pas négliger les documentaires, ni le cinéma d’animation. Et ne pas oublier que cinéaste s’écrit aussi au féminin. Un casse-tête, on vous dit !
Alors chacun s’est longuement interrogé, a beaucoup douté, a corrigé ses choix jusqu’au dernier moment. Avec des regrets, sinon des remords. Le résultat, le voici : la liste de nos cent films préférés. Forcément partiale – c’est à notre connaissance, la première fois queVertigod’Hitchcock est considéré comme le meilleur film de l’histoire du cinéma. Forcément incomplète – des pans entiers de la cinématographie mondiale (Amérique du Sud, Afrique, Inde…) sont ignorés. Forcément polémique – pour ne prendre qu’un exemple,Les Enfants du paradis, invariablement cité depuis des décennies comme l’un des meilleurs films français de tous les temps, ne figure même pas dans notre top 100. Mais elle est animée d’une passion intacte, et, nous l’espérons, communicative pour le cinéma. Bonne lecture !
Le chignon de Kim Novak s'enroule en une spirale hypnotique. James Stewart le traque dans les rues de San Francisco. Bouleversant film d'amour, authentique chef-d'œuvre.
Crise conjugale et mise en abyme au soleil de Capri. Inspirée de Moravia, c'est la double histoire d'un film qui se fait et d'un couple qui se défait. Chef-d'œuvre.
L'amour rayonnant d'un couple de paysans est menacé par une vamp venue de la ville. Murnau donne une magnifique ampleur à ce drame conjugal éternel. Un film muet d'une modernité à couper le souffle.
De Betty, la blonde ingénue, ou Rita, la brune amnésique, qui est l'élue des dieux hollywoodiens ? Qui est la fille perdue ? Un grand film schizo et parano, grisant et vénéneux.
Description clinique des non-rapports entre un couple de provinciaux et leurs enfants, débordés ou cupides, installés à Tokyo. Un constat radical sur le Japon d'après-guerre, par Ozu au sommet de son art.
Des boucles d'oreilles en forme de cœur, et celui de Louise, brisé par la passion, sentiment inconnu jusqu'alors de cette coquette mondaine. Le chef-d'œuvre français de tous les superlatifs.
Scénario de rêve, Gene claquette dans les flaques, Donald O'Connor troue le décor, et les jambes de Charisse sont à jamais révélées. La paire Donen-Kelly touche la perfection.
Au fil des années, cela reste un monument d'une intransigeance folle et démesurée. Derrière les petits faits quotidiens qui remplissent la vie d'un dandy pris entre deux femmes se cache la beauté d'une vampirisation.
Unique réalisation de Laughton, pépite scintillante au noir et blanc soyeux pour illustrer la peur et le courage de deux orphelins traqués par un prédicateur criminel. Magique.
Le chef-dœuvre de Cimino, avec un De Niro tout en retenue et une scène qui nous hante à jamais : Christopher Walken, suicidaire, jouant à la roulette russe. Terrifiant.
Cinéaste visionnaire et moraliste, Fellini fait de son héros, Marcello, le témoin d'une société qui ne croit plus en rien. Une fresque inoubliable, grandiose et tragique.
Noël 1907. Helena reçoit sa famille… Ni testament ni autobiographie, un film-somme où Bergman rassemble ses interrogations majeures. Visuellement somptueux.
Un fervent catholique hésite entre une femme rencontrée à l’église et une libre penseuse. Le style unique de Rohmer : densité des dialogues, sobriété, grâce.
Chef-d’œuvre : western post-classique, lyrique et désenchanté, où Cimino s’inspire d’un épisode méconnu de l’histoire de l’Ouest, opposant grands éleveurs et immigrés.
Un écrivain en crise arpente les couloirs d’un maléfique hôtel. Dehors, la neige étouffe tous les cris. Kubrick adapte Stephen King et réalise une brillante symphonie de la terreur.
Viscéral, impulsif, ce film « où soignant et malade deviennent aussi proches que nerf et chair » est plein d'allusion à la thérapie jungienne. Avec l'aide de ses deux comédiennes, stupéfiantes, Bergman avoue avoir fait acte de survie.
La passion, maladie incurable, même des années après. Grâce à son ardente Fanny, évanouie sous le baiser de Depardieu, Truffaut réalise son film le plus incandescent.
Cover-girl en renom, Sophie rêve d'une autre existence que celle toute extérieure qu'elle mène en compagnie de Philippe, un des photographes en vogue, très mondain et remuant. Cependant elle tient à son amant et lorsqu'elle découvre qu'il s'intéresse à Barbara, une richissime Américaine, elle enrage de jalousie au point de songer au crime passionnel, et se venge de l'infidèle en s'affichant avec des garçons de rencontre : Claude et Alain. Un matin, elle dérobe la carabine de Philippe et semble résolue à tirer sur ce dernier et sur Barbara. Alain a bien du mal à la calmer, mais il y arrive en lui proposant de jouer à rendre Philippe jaloux à son tour. Mais comme celui-ci part avec son Américaine aux sports d'hiver, Sophie et Alain doivent y aller aussi. La modicité de leurs ressources mises en commun ne permet à Sophie et à son amant de paille que d'obtenir un lit dans la réserve à matériel du palace où sont descendus leurs amis. Là, Sophie ne songe qu'à faire voler en éclats l’idylle de Philippe. Mais à force de vivre avec elle et de coucher par terre sur un matelas, Alain s'éprend de la cover-girl que Philippe ne songe plus guère à lui disputer. Une soirée dans un night-club où Alain, voyant danser une des étoiles de l'établissement, découvre par transfert la puissance et la nature du lien qui s'est créé à l'égard de Sophie, se termine par une double brouille entre les deux couples. De retour à l'hôtel, Alain décide de brusquer les choses et sous la menace de la fameuse carabine, exige de Sophie une attitude moins indifférente. Dès le lendemain matin, une avalanche persuadera Sophie qu'Alain est l'homme de sa vie et Philippe, que Barbara peut fort bien le consoler.
Dans des interviews pour Europe 1 et Le Figaro, Brigitte Bardot a donné sa vision de la tragique pandémie de Covid-19 qui frappe le monde. Découvrez-les !
Le 5 avril 2020 , dans l’émission « Planète Sauvage » d’Europe 1, Brigitte Bardot a accordé une interview à Wendy Bouchard.
Elle a réagi sur l’abandon de chiens et de chatspar certains propriétaires, l’appel à lasolidarité pour garder les animauxdomestiques des personnes malades ou hospitalisées, la difficile situation deschats errantset la nécessaireempathiedont doit faire preuve l’humanité envers lesanimaux…
« Il faut rappeler aussi que tous les animaux qui sont dans des élevages concentrationnaires vivent la même chose que nous actuellement. Alors il faut voir aussi à ne plus supporter de faire à ce point souffrir les animaux. »
Pour Le Figaro, dans la chronique en ligne « La France d’après » publiée le 7 avril 2020, Brigitte Bardot a répondu aux questions de Paul Carcenac.
Elle s’est exprimée sur la pandémie, le confinement, la Chine et les changements qui devront s’imposer face à cette tragédie, en particulier dans lerespect de la vie animale.
« La connerie reste l'un des plus gros fléaux de l’être humain. Il y a des abandons d’animaux domestiques à cause du coronavirus. Leurs maîtres pensent que ces derniers transmettent la maladie. Pourtant, ça a été démenti par tous les vétérinaires, les médecins, les professeurs... »
Dominique Marceau (Brigitte Bardot), une séduisante jeune femme, est jugée encour d'assisespour le meurtre de son amant, Gilbert Tellier (Sami Frey). Au cours des audiences, le véritable visage de l'accusée se dessine peu à peu.
Gilbert, un jeune chef d'orchestre, promis à Annie (Marie-Josée Nat), violoniste, tombe amoureux de Dominique, la sœur de celle-ci. C'est la première fois que Dominique se sent amoureuse. Néanmoins cela devient aussi pour elle un engagement trop important pour sa jeunesse instable. On lui reprochera ses mœurs légères durant le procès.
C'est pour Gilbert la révélation d'une passion dévorante, mais trop possessive pour Dominique. Pour Annie c'est un drame. Dominique, cependant, trompe Gilbert pour se venger après qu'il l'a quittée en croyant qu'elle l'avait préalablement trompé.
Ce dernier retourne auprès d'Annie et se fiance avec elle. Dominique sombre dans la dépression en apprenant la nouvelle. Elle tente alors de revoir Gilbert. Gilbert aura encore une dernière aventure, secrète et fugace avec Dominique, mais lui dira au matin qu'il n'est plus amoureux. Dominique, dépressive, se trouve un pistolet pour éventuellement se suicider. Des semaines plus tard, Dominique, encore amoureuse, vient au domicile de Gilbert. Alors qu'elle vient menacer de se suicider devant lui, il la repousse avec une grande violence verbale, elle le tue spontanément. Elle cherche immédiatement à se suicider, mais sans effet, ayant vidé son chargeur dans la fureur de son acte. Elle tente alors de se suicider au gaz. Sauvée in extremis, elle passe devant les assises pour meurtre.
« Un scénario dont l'architecture est un modèle d'ingéniosité et de précision, une mise en scène qui ne laisse pas l'ombre d'une chance au hasard, une interprétation dirigée de main de maître, voilà ce que nous offreLa Vérité. »
Le film fait salle comble durant de nombreuses semaines, provoquant un bouche à oreille de qualité. Le film tiendra l'affiche de nombreux mois et deviendra encore un énorme succès pourHenri-Georges ClouzotetBrigitte Bardotavec 5 692 000 entrées en France.
Autour du film
Clouzot a déclaré avoir eu l'idée du scénario après avoir assisté à différents procès d'assises.Le film est notamment l'adaptation d'un fait divers bien réel, l'histoire dePauline Dubuisson, jugée en 1953 pour le meurtre de son ex-fiancé, qu'elle a tué après qu'il a rompu avec elle et s'est fiancé avec une autre jeune femme. Si Pauline Dubuisson avait quelques traits communs avec le personnage du film, notamment les mœurs légères, ce n'était pas la jeune femme oisive du film. Le réalisateur a, par ailleurs, écarté l'épreuve subie par Pauline lors de l'épuration à la Libération, où elle fut tondue et violée pour avoir été la maîtresse d'un médecin-colonel allemand.
La Véritérévéla le talent de tragédienne de Brigitte Bardot dont l'interprétation fut soulignée unanimement par la critique[réf. nécessaire].
Brigitte Bardot et Sami Frey vécurent une histoire d'amour après le film.
Henri-Georges Clouzot, connu pour sa grande dureté, sa misogynie et sa technique consistant à pousser à bout nerveusement les actrices de ses films, poussa tellement Brigitte Bardot à « cracher ses tripes », que cette dernière, trop imprégnée de son personnage bien après la fin du tournage, commit une tentative de suicide, comme Dominique à la fin du film. Jacques Perrin a d'ailleurs révélé qu'avec Sami Frey ils avaient tous les deux menacé Clouzot de quitter le tournage si ce dernier continuait à crier sur les acteurs.