Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

le web en parle;;;;

INTERVENTION D'URGENCE POUR CAFÉ

Publié le par Ricard Bruno

INTERVENTION D'URGENCE POUR CAFÉ
INTERVENTION
D'URGENCE POUR CAFÉ

par 

ASSOCIATION PAPAYE

INTERNATIONAL

Il nous faut intervenir
d'urgence sur l'île de
Pongo pour endormir et
soigner Café qui a été
blessé par notre mâle
dominant Bobby.

URGENCE ! CAFÉ A BESOIN DE

VOUS !

Il a été gravement blessé au visage suite à des conflits sur l’île de Pongo générés par notre mâle alpha Bobby.

Sur cette île et à cause des manquements graves aux protocoles de l’ancienne Direction aucun dortoir d’isolement n’a été réalisé.

Notre vétérinaire n’a ainsi pas pu intervenir en direct sur notre pauvre chimpanzé et il a été administré à Café des médicaments antibiotiques par voie orale.

Cela semblait suffire à la bonne cicatrisation quand presque d’un jour à l’autre Fabrice notre responsable en charge du nourrissage et des soins des adultes des îles est alarmé par un gonflement soudain et impressionnant de la tête de Café.

La bactérie a gagné le pas sur la médicamentation orale et il nous faut le sortir de l’île en urgence pour ne pas risquer de le perdre.

Cette logistique est très compliquée à réaliser car les chimpanzés de l’île sont devenus territoriaux pour certains et ne 

permettraient pas l’accès de l’île à un étranger comme l’est pour eux le vétérinaire.

Aussi nous devons agir dans l’urgence mais avec grande prudence.

Café doit être endormi lors du nourrissage par une équipe de soigneurs pendant que ses congénères seront attirés au loin par une autre équipe de soigneurs.

Il sera porté à la pirogue où l’attendra le vétérinaire et son assistant pour le transporter jusqu’au sanctuaire.

A quoi servira l'argent

collecté ?

Aussi pour pouvoir soigner et garder au sein de notre sanctuaire le mâle adulte qu’il est, 5 à 7 fois plus fort qu’un homme, la construction d’une grande cage de haute sécurité est la seule solution.

Si pour vous aussi sa vie est précieuse nous vous remercions de bien vouloir participer à la cagnotte mise en place en urgence pour la réalisation de cette cage et pour les soins onéreux que cette intervention inédite, risquée mais urgente va générer.

Bien entendu nous vous

tiendrons informés des soins

prodigués à notre précieux

Café.

 

MERCI POUR LUI !!!

Partager cet article
Repost0

L214 : enquête...

Publié le par Ricard Bruno

"J'ai vu des veaux tués à coups de marteau parce qu’ils étaient trop maigres": l'association L214 dévoile des images d'élevages intensifs de veaux laitiers
Des veaux entassés dans un élevage d\'engraissement de veaux du Finistère, entre juillet et octobre 2019.

Cette nouvelle enquête menée par l'association L214 montre le "calvaire" de veaux nés uniquement pour stimuler la lactation des vaches dans des élevages intensifs du Finistère.

L'association L214 révèle mardi 15 octobre une nouvelle enquête sur des élevages intensifs de veaux enfermés pendant cinq mois ou abattus à deux semaines car jugés "indésirables".

Ces images, que dévoile franceinfo, ont été tournées dans un centre de tri de veaux laitiers de la société Ouest Élevage et dans trois élevages d’engraissement du Finistère, dont un élevage de 1 000 veaux. Ces veaux sont issus de l'industrie laitière. Tournées entre juillet et octobre 2019, les images ont été obtenues grâce au concours d’un lanceur d’alerte ayant travaillé comme acheteur de veaux pour cette filière.

Une quinzaine de veaux tués par semaine  

La vidéo, commentée par le lanceur d'alerte, montrent des veaux, âgés de deux semaines, tout juste séparés de leur mère. Ils sont malmenés à coups de pied et de poing. Chaque semaine, ceux qui sont jugés "indésirables" - malades ou trop maigres - sont tués par un vétérinaire qui leur injecte un poison mortel au niveau de la jugulaire. Si certains ne succombent pas immédiatement, ils sont à nouveau piqués avant de s’écrouler. "Certaines grosses semaines, il arrivaient qu'on en tue une quinzaine", raconte le lanceur d'alerte.    

 

Capture d\'écran d\'une vidéo tournée dans un centre de tri de veaux, entre juillet et octobre 2019, dans le Finistère. 
Capture d'écran d'une vidéo tournée dans un centre de tri de veaux, entre juillet et octobre 2019, dans le Finistère.  (ASSOCIATION L214)

 

 

Les autres veaux sont ensuite transportés dans des élevages intensifs où ils vont être engraissés. Enfermés les premières semaines dans de petites cases individuelles sur un sol nu sans litière, ils sont ensuite parqués en groupe jusqu'à leur départ pour l’abattoir, à l’âge de cinq ou six mois. Nourris avec du lait en poudre reconstitué, leur alimentation est volontairement carencée en fer pour répondre aux attentes des consommateurs qui souhaitent une chair à la teinte pâle.

 

Un veau isolé dans une cage insalubre au sein d\'un élevage d\'engraissement de veaux du Finistère, entre juillet et octobre 2019.
Un veau isolé dans une cage insalubre au sein d'un élevage d'engraissement de veaux du Finistère, entre juillet et octobre 2019. (ASSOCIATION L214)

 

La vidéo montre les veaux entassés dans des parcs recouverts de leurs déjections, sur un sol humide. "De nombreux veaux sont atteints de teigne", assure L214, "symptomatique de l’insalubrité de l’élevage". Les images détaillent des bâtiments infestés de mouches et recouverts d'une épaisse couche de crasse, ou encore une multitude de médicaments périmés et mal conditionnés.

"Des gens s'amusent à jeter les veaux par-dessus les barrières"

"Dans ce milieu, j’ai vu des gens qui ne se préoccupaient que de l’argent, sans aucun respect pour les animaux", témoigne le lanceur d'alerte. "J’ai vu des petits tués à coups de marteau parce qu’ils étaient trop maigres et donc pas rentables, des gens s’amuser à jeter les veaux par-dessus les barrières. Et j’ai vu les lieux dans lesquels on les enferme pour les engraisser. J’étais choqué par l’état sanitaire de certains élevages et par les conditions de vie inacceptables".  

 

Le cadavre d\'un veau dans un élevage d\'engraissement de veaux du Finistère, entre juillet et octobre 2019.
Le cadavre d'un veau dans un élevage d'engraissement de veaux du Finistère, entre juillet et octobre 2019. (L214)

 

"Ici, la douceur et le bien-être animal sont restés à la porte", se désole le témoin qui se dit "choqué" et "profondément dégoûté". Il espère "que les consommateurs vont se réveiller". Il dénonce "l'omerta qui règne dans la filière viande".

L214 rappelle qu'en France, "plus d’un million de jeunes veaux, nés de vaches laitières, sont séparés de leur mère dès la naissance et, pour l’immense majorité, engraissés dans des élevages industriels dans des conditions similaires".  

Un plan concret pour sortir de l'élevage intensif

L'association lance un appel aux élus et aux responsables politiques, exigeant un moratoire immédiat sur l’élevage intensif, un plan concret de sortie de l’élevage intensif et une végétalisation d’ampleur de l’alimentation en restauration collective publique ou privée. La société Ouest Élevage, ciblée dans cette enquête, est une filiale de Laïta, entreprise coopérative laitière du Grand Ouest appartenant au géant Even. Les marques phares de Laïta sont Paysan Breton, Mamie Nova, Régilait. L’entreprise est également spécialisée dans les marques de distributeur.  

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Elisabeth Badinter contre l’accès des mineurs aux corridas

Publié le par Ricard Bruno

Elisabeth Badinter contre l’accès des mineurs aux corridas

Partager cet article
Repost0

Faut-il interdire les chasses à courre ? - Les Vraies Voix

Publié le par Ricard Bruno

Christophe Bordet et son équipe, Philippe Bilger, Laura Tenoudji, Philippe David et Philippe Rossi en parlent avec Christophe Marie porte parole fondation Brigitte BARDOT et Pierre De Roualle, chasseur et president de la Société de Vènerie

Faut-il interdire les chasses à courre ? - Les Vraies Voix

Échanges un peu musclés ce soir avec le président de la vénerie..

 

Bravo à Christophe Marie

 

Vidéo et lien de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Au Népal, la FBB aide à protéger les éléphants à touristes

Publié le par Ricard Bruno

Au Népal, la FBB aide à protéger les éléphants à touristes

La Fondation Brigitte Bardot est heureuse d’apporter son premier soutien à l’association StandUp4Elephants, qui vient en aide aux éléphants utilisés pour le tourisme au Népal. 

Avec ce premier financement, la FBB a participé à la construction d’un enclos et d’un bassin thérapeutique, ainsi qu’aux soins d’un éléphant recueilli.

 

Des éléphants durement exploitÉs pour le tourisme

Des éléphants durement exploitÉs pour le tourisme

L’association StandUp4Elephants (SU4E) a été créée en 2017 pour améliorer les conditions de vie pitoyables des éléphants d’Asie au Népal et, à plus long terme, sauver le plus d’éléphants possibles.

Une part importante de sa mission consiste à sensibiliser et éduquer les touristes au triste sort des éléphants asiatiques, en profitant du développement de l’écotourisme.

Les éléphants d’Asie sont utilisés jusqu’à 5 fois par jour pour des jungle ride, les promenades de touristes à dos d’éléphants.

Ils doivent porter sur leur dos l’équipement nécessaire à l’accueil des touristes, ainsi que les touristes eux-mêmes, parfois jusqu’à 7 personnes ! Ils  sont mal nourris et ne reçoivent pas les soins vétérinaires nécessaires.

L'ACCOMPAGNEMENT DES MAHOUTS

Au Népal, on dénombre environ 250 éléphants captifs qui sont la propriété d’hôtels ou de particuliers fortunés.  

Ceux-ci paient au plus bas prix des gardiens d’éléphants, les mahouts, qui s’occupent des animaux et récupèrent l’argent des jungle rides  (soit environ 25 USD par personne).

Au Népal, la FBB aide à protéger les éléphants à touristes

L’action de StandUp4Elephants s’intéresse aussi aussi aux mahouts, qui comptent parmi les populations les plus pauvres et les moins considérées de la société népalaise. Elle vise à améliorer leur niveau de vie, mais aussi à leur faire mieux connaître les éléphants pour qu’ils puissent leur apporter les soins nécessaires.

Les mahouts sont intégrés à l’activité du refuge pour les éléphants retraités créé par StandUp4Elephants. Ils peuvent ainsi continuer à s’occuper des animaux, dans de bonnes conditions, tout en assurant leur propre subsistance.

Union Européenne : maltraitance d’animaux exportés

Publié le par Ricard Bruno

Union Européenne : maltraitance d’animaux exportés

L’association Welfarm a diffusé vendredi 15 novembre des images tournées par l’organisation Animals International dans plusieurs abattoirs du Maroc, de la Tunisie et du Liban, comme le rapporte le journal Le Monde.

 

Les conditions de vie des animaux y sont tout bonnement insoutenables. Pire encore, ces bêtes ont été exportées par l’Union Européenne, qui a pourtant mis en place une réglementation stricte quant aux traitements des animaux dans les abattoirs.

 

 

Mais ces règles ne semblent plus s’appliquer une fois les bêtes sorties de l’UE. Même le transport, en camion ou en bateau, ne respecte en rien les normes : selon les associations, il s’agit de véritables poubelles où croupissent les animaux. Certains ne survivent même pas au trajet.

Union Européenne : maltraitance d’animaux exportés

Welfarm a remis une lettre cosignée par L214, Eurogroup for Animals, la Fondation Brigitte Bardot, Compassion In World Farming  et la Fondation Droit animal, à Édouard Philippe afin d’exiger l’interdiction de l’exportation d’animaux vers des pays ne respectant aucune règle quant à la maltraitance.

 

 

En 2017, Welfarm avait déjà visité un abattoir marocain et en avait tiré les mêmes conclusions. Les vaches y étaient mal nourries, déshydratées, et évoluaient parmi le cadavre de leurs congénères, égorgées de plusieurs coups de couteau. Gabriel Paun, directeur de la branche Europe d’Animals International, conclut :

 

J’ai visité de très nombreux abattoirs dans le monde, mais ce que j’ai vu ce jour-là est l’abattoir le plus chaotique et horrifique que j’ai vu.

 

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Une femme enceinte de 6 mois meurt après une attaque de chiens, Bardot "profondément scandalisée"

Publié le par Ricard Bruno

Illustration forêt. AFP/Archives / PHILIPPE DESMAZES

Illustration forêt. AFP/Archives / PHILIPPE DESMAZES

Le corps d'une femme enceinte, victime d'une attaque de chiens, a été retrouvé samedi dans une forêt de l'Aisne, où elle était elle-même partie promener son chien, et où se tenait au même moment une chasse à courre, a annoncé mardi le parquet de Soissons (Aisne).

Le décès de cette femme de 29 ans dans la forêt de Retz a "pour origine une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu'à la tête", a indiqué le procureur de Soissons, Frédéric Trinh, dans un communiqué.

"Des prélèvements ont été effectués sur 93 chiens, ceux appartenant à la victime", qui en possédait cinq au total, ainsi que d'autres "ayant participé à une chasse à courre (...) organisée à proximité", selon le parquet.

 

Il s'agit "notamment (...) d'identifier le ou les chiens mordeurs", poursuit le parquet, précisant que les morsures sont à la fois "ante mortem" et "post mortem".

La victime, enceinte, originaire du Béarn, avait appelé son concubin pour, selon celui-ci, "lui signaler la présence de chiens menaçants" alors qu'elle "était partie promener son chien", selon le parquet. C'est lui qui a ensuite découvert le corps de sa compagne, samedi après-midi.

L'enquête ouverte pour "homicide involontaire par agression de chien" a été confiée à la SR d'Amiens.
La Société de Venerie a souligné, dans un communiqué publié dans la soirée, que "rien ne démontre l'implication des chiens de chasse dans le décès de cette femme".

Selon elle, les meutes de chasse à courre comptent en France plus de 30.000 chiens, répartis dans 390 équipages. "Ces chiens sont dressés pour chasser un animal particulier et obéir en toute circonstance à l'homme", indique-t-elle.

RÉACTION DE BARDOT

Brigitte Bardot, via sa fondation, a réagi à ce fait divers sordide. Pour elle, l'attaque de la meute de chiens de l’équipage de chasse à courre ne fait aucun doute. 

"Bouleversée et profondément scandalisée", la plus célèbre Tropézienne a interpellé Elisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique, dans une lettre ouverte. 

"Madame la Ministre, vous avez le devoir d’agir d’urgence, suspendez immédiatement toute autorisation de chasse à courre pour cette saison. Je suis consciente que nos ministres successifs ont TOUS été d’une totale lâcheté sur ce sujet, notre pays est devenu un concentré de barbarie avec des pratiques plus cruelles les unes que les autres, que ce soit la chasse à courre, le déterrage, les pièges à glu…

Les Français, dans leur grande majorité, n’en veulent plus ! Alors que la France est submergée par une révolte qui risque de devenir une révolution, comment peut-on encore autoriser des assassinats légaux au nom de la chasse ? Même si votre président est responsable de ces atrocités, vous les ministres avez le devoir moral de vous y opposer !"

Source de l'article Cliquez ICI

 

Une femme enceinte de 6 mois meurt après une attaque de chiens, Bardot "profondément scandalisée"

La députée Naïra Zohrabyan félicitée par la Fondation Brigitte Bardot pour ses actions en faveur de la vie animale en Arménie

Publié le par Ricard Bruno

La députée Naïra Zohrabyan félicitée par la Fondation Brigitte Bardot pour ses actions en faveur de la vie animale en Arménie

La député Naïra Zohrabyan (Arménie Prospère) est l’une des plus actives du Parlement arménien par ses interventions. Sur sa page facebook Naïra Zohrabyan s’affiche avec ses belles tenues. Elle s’affiche égaelement avec des animaux -cheval, chien- dont elle a épousé la cause animale. Au Parlement elle intervint pour la mise en place en Arménie de lois de protection des animaux et des punitions plus sévères pour ceux qui sont impliqués dans le mauvais traitement des animaux. Naïra Zohrabyan vient de recevoir une lettre de soutien pour son action, émise par la Fondation Brigitte Bardot. Cette dernière l’encourage dans la voie de diffusion en Arménie de textes visant à protéger les animaux ainsi que de sensibiliser la population au respect de la vie animale.

Krikor Amirzayan

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Des animaux d’élevage sont victimes de traitements atroces lorsqu’ils sont exportés hors d’Europe

Publié le par Ricard Bruno

Des animaux d’élevage sont victimes de traitements atroces lorsqu’ils sont exportés hors d’Europe

Les ONG révèlent des pratiques glaçantes filmées avec des caméras cachées

 

Ce vendredi 15 novembre, des ONG ont dénoncé par de glaçantes images les conditions déplorables des exportations de bovins français vers des pays du Moyen-Orient ou du Maghreb. Selon elles, ces animaux subissent d’atroces conditions d’abattage qui ne sont absolument pas encadrées.

LE TRAITEMENT ABOMINABLE DE CES ANIMAUX

Voici ce qui a été dénoncé à travers d’horribles images filmées en caméra cachée par l’organisation Animals International au Maroc, en Tunisie et au Liban et diffusées par l’association Welfarm. Les bovins y sont pendus par les pattes avant d’être indignement égorgés. « Nous cautionnons à l’étranger des choses que nous interdisons sur notre propre territoire. C’est une hypocrisie que la France ne peut plus se permettre », s’est indignée Adeline Colonat, chargée de la campagne contre l’export d’animaux vivants de Welfarm.

Les ONG à l’origine de ces dénonciations font référence à un arrêté de 1997 du code rural relatif aux conditions de mises à mort des animaux ou à la réglementation européenne en matière d’abattage. Elles précisent également que « tous les textes en vigueur en France s’opposent à ces pratiques. La France exporte des animaux vers des pays dont la majorité des abattoirs n’ont pas les infrastructures nécessaires pour respecter les normes établies par l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE). »

Afin de mettre fin à ces atrocités, Welfarm et cinq autres associations, Compassion In World Farming (CIWF), L214, Eurogroup for Animals, la Fondation droit animal (FDA) et la Fondation Brigitte Bardot, ont adressé une lettre à Edouard Philippe. Elles souhaitent que le gouvernement agisse d’urgence afin d’interdire les exportations d’animaux vers les pays qui ne sont pas en mesure d’établir les normes européennes exigées. Ces bovins français subissent donc des traitements qui sont purement contraires aux réglementations françaises, mais aussi européennes. Ils sont transportés tels de vulgaires déchets dans des moyens de transport ressemblant fortement à des « camions poubelles ».

En 2017, des images filmées dans un abattoir marocain ont dénoncé les conditions de vie d’une vache française qui vivait entre des cadavres gisant sur le sol. D’autres images révèlent que l’une d’entre elles a été placée seule, en plein soleil et sans eau une journée entière, tout simplement parce qu’elle était plus âgée et plus grosse que les autres. « J’ai visité de très nombreux abattoirs dans le monde, mais ce que j’ai vu ce jour-là est l’abattoir le plus chaotique et horrifique« , s’est horrifié Gabriel Paun, directeur d’Animals International Europe et à l’origine de ces dénonciations. En 2018, c’est au Liban que d’autres images ont été filmées. On y aperçoit un taureau français accroché par les pattes, les yeux crevés par un abatteur avant d’être égorgé sans pour autant avoir été immobilisé. Des méthodes horrifiques totalement interdites par l’OIE.

« L’année dernière, les pays tiers du pourtour méditerranéen ont importé 2,8 millions de bovins vivants, soit deux fois plus qu’en 2012 », expliquent également les ONG. Les importations des pays du pourtour méditerranéen ont doublé en l’espace de six années. L’Algérie a importé plus de 50 000 bovins français en 2018, le Maroc 4 000 en 2012 contre 11 000 en 2017 et l’Israël, nouveau marché de l’élevage français, 17 000 agneaux entre les mois de février et de juin 2019.

DES CONDITIONS ATROCES QUI PROFITENT À L’INDUSTRIALISATION

Ce commerce d’animaux d’élevage avait rapporté jusqu’à 118 millions d’euros à la France en 2018. La branche de l’industrialisation semble donc avant tout vouloir faire le maximum de bénéfices, au détriment du bien-être animal et en faisant subir à ces animaux des conditions de vie atroces. Exporter les animaux vivants plutôt que des carcasses a un intérêt purement économique.

« Leur objectif est de conserver des emplois et de la valeur ajoutée locale, en faisant travailler les engraisseurs, les abatteurs. Si on fait venir de la viande prête à consommer, elle va directement du port au supermarché. » Une manière pour la France d’exporter davantage d’animaux. Malheureusement, après les avoir vendus, les éleveurs sont bien souvent inconscients des conditions atroces qu’ils subissent. « Ces images choquantes illustrent les dérives de l’industrialisation, qui chosifie les animaux, et en font une matière première sur laquelle on spécule », réalise Guillaume Betton, éleveur dans la Creuse.

UN MANQUE CRUCIAL DE CONTRÔLES

Lors des exportations, divers contrôles sont réalisés de manière imprévue, et ce avant les départs des camions et aux abords des frontières européennes. Néanmoins, les contrôles restent insuffisants, majoritairement peu pertinents et parfois inexistants une fois les frontières franchies, explique Francesca Porta, membre de l’association Eurogroup for Animals, alors que « la Cour de justice européenne a statué en 2015 que les normes de l’UE relatives au transport d’animaux doivent s’appliquer pendant toute la durée du trajet, y compris à l’extérieur de l’Union européenne ».

« Les autorités européennes peuvent effectuer des inspections dans les abattoirs des pays tiers, seulement si la viande est destinée au marché européen », explique également Francesca Porta au sujet des abattoirs de destination tout en précisant que l’Union européenne n’a aucun mandat afin des les contrôler.

« FAVORISER, LORSQUE CELA EST POSSIBLE, UNE TRANSITION VERS LE TRANSPORT DE VIANDE OU DE CARCASSES, PLUTÔT QUE D’ANIMAUX VIVANTS » ?

« Outre l’état de l’animal et la feuille de route de transport, le vétérinaire doit s’assurer que l’animal ne sera pas soumis à des souffrances inutiles dans son pays de destination. S’il est avéré qu’un pays enfreint les règles élémentaires de protection animale, le vétérinaire se doit de refuser de signer l’autorisation de sortie. Autrement il se rend complice de mauvais traitement », explique Alexander Rabitsch, vétérinaire autrichien en Carinthie ayant réalisé diverses inspections de transports d’animaux vers des pays tiers. Ce manque de considération envers le bien-être animal a donc mené, au mois de février 2019, à l’annulation d’exportations de bêtes depuis l’Allemagne vers l’Ouzbékistan. Par ailleurs, au mois de mars 2019, en Bavière, ce sont des exportations vers 17 pays qui ont été suspendues.

Au mois de février 2019, le Parlement européen a constaté que les animaux subissaient « des souffrances aiguës et prolongées » au sein des abattoirs. Des ONG et le Parlement ont donc fait appel à la Commission européenne en lui demandant de « favoriser, lorsque cela est possible, une transition vers le transport de viande ou de carcasses, plutôt que d’animaux vivants ». « Une réflexion approfondie entre acteurs publics et privés » est nécessaire selon le ministère de l’Agriculture français. Une problématique qui pose, selon lui, la question « des équilibres économiques, en premier lieu pour les éleveurs ». « La France s’est impliquée pour qu’un observatoire des normes internationales, y compris sur le bien-être animal, placé au sein de l’OIE, puisse être créé. »

Source de l'article et vidéo : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0