Si l'on connait tous l'iconique BB, on se souvient moins de sa soeur, Mijanou Bardot, qui a pourtant elle aussi enflammé les plateaux de cinéma dans les années 1960. On vous en dit plus sur cette ancienne comédienne reconvertie.
Depuis le début du confinement, les contacts avec autrui sont très limités. Et pour ceux qui n'ont ni Internet ni téléphone, c'est un réel parcours du combattant ! Brigitte Bardot, qui vit depuis un mois en complète autarcie dans l'une de ses maisons de Saint-Tropez,s'est livrée sur le sujet dimanche 12 avril 2020 dans leJournal du Dimanche."Je ne comprends pas pourquoi La Poste s’est mise quasiment à l’arrêt,a-t-elle déclaré. "Je ne reçois plus que quatre lettres, trois fois par semaine." Un coup dur pour l'actrice qui n'a pas d'autre moyen pour communiquer avec son fils vivant en Norvège, ni avec sa soeur, expatriée à Los Angeles.
Très viteMarie-Jeanne Bardotmet fin à sa carrière d'actrice
Très jeune,Marie-Jeanne Bardot, dite Mijanou, a, comme sa grande soeur, été attirée par le cinéma.En 1938, alors qu'elle était âgée de 18 ans à peine, elle fait ses débuts dans le film de Ralph Habib,Club des femmes.Elle y campe le rôle de Micheline, au côté d'un Jean-Louis Trintignant qui joue déjà les grands séducteurs. Mijanou enchaîne ensuite les rôles, travaillant avec de grandes figures de la Nouvelle Vague.Le rôle le plus marquant de sa carrière restera celui de Carole, dans le film d'Eric Rohmer,La collectionneuse.Un tournage que la jeune femme n'est pas près d'oublier ! En effet,c'est là qu'elle y a rencontré son mari, le comédien Patrick Bauchau.Ensemble, ils ont eu une fille, Camille.
Longtemps abonné aux seconds rôles, Patrick Bauchau s'est fait connaître du grand public grâce à la série américaineLe Caméléon, diffusée surM6dans la fin des années 1990. En 1970, Mijanou Bardot tourne son dernier film etmet fin à sa carrière d'actrice."J'ai toujours été timide face aux caméras etj'ai décidé assez vite d'arrêter le cinéma car je me sentais mal sur les plateaux : j'avais l'impression de n'avoir rien fait de mes journées", a-t-elle déclaré en 2009 à nos confrères deSoir Magazine.Depuis,Mijanou s'est reconvertie dans la création de meuble, et a monté sa propre entreprise spécialisée dans les lits mezzanines:Espace Loggia.Elle continue également de lutter pour une cause qui lui tient particulièrement à coeur et qu'elle partage avec sa soeur : la défense des animaux.
2 500 flamants ont été comptés, soit près de 1 000
de plus qu'en temps normal...
À Pont de Gau, le mois d'avril sans les 15 000 visiteurs attendus, laisse le champ libre aux flamants roses et même à l'ibis falcinelle (reconnaissable à son bec recourbé) que l'on n'y voyait plus. PHOTO JÉRÔME REY
Dans la plus vaste zone humide de France, la nature reprend ses droits, comme au Parc ornithologique de Pont de Gau, à l'entrée du village des Saintes-Maries-de-la-Mer. "Les vacances de Pâques sont habituellement une période de forte affluence. On reçoit en avril près de 15 000 visiteurs. Mais nous avons fermé le 15 mars. Nous sommes en chômage technique depuis, avec seulement un poste et demi contre 14 personnes habituellement à cette période", confie Frédéric Lamouroux, directeur du parc. Une référence du genre en France. Les oiseaux, eux, ont pris sans tarder la possession des 60 hectares.
Les ibis sont de retour aussi
"Les flamants roses, les aigrettes, les hérons, sont là et l'on voit arriver des espèces plus farouches qui ne venaient jamais avant comme l'ibis falcinelle reconnaissable à son bec recourbé. Il y en a 150 à 200 sur le site." Le flamant se sent particulièrement à l'aise de n'être plus approché par des milliers de touristes en quête de clichés souvenir de la Camargue. "Nous en avons compté près de 2 500 contre 1 500 à 1 600 en temps normal. Ça peut être lié au fait que nous disposons de pompes afin d'avoir toujours le niveau d'eau requis au bien être de l'espèce qui trouve sans difficulté de quoi se nourrir. Les couples sont déjà formés et la période de ponte devrait bientôt commencer. Elle s'étale d'avril à juin. Nous espérons que notre site deviendra un lieu de reproduction, un lieu de substitution à l'étang du Fangassier." Ce spot de reproduction historique du flamant n'offre en effet plus les conditions optimales. L'ilot artificiel entouré d'eau, autrefois régulièrement irrigué par l'activité des salins, ne l'est plus. Depuis quelques années les flamants se reproduisent dans les salins d'Aigues Morte.
Frederic Lamouroux surveille de près le comportement de "ses" flamants. "Ce sont des oiseaux grégaires, qui se regroupent donc pour pondre et élever les oisillons sur les îlots. C'est leur façon de se protéger, car ils ne peuvent avec leurs pattes palmées faire de nids sur les arbres. Ils sont imposants et colorés, faciles à repérer par les prédateurs". Se sentir à l'abri, loin des dangers, est indispensable pour les couples de flamants d'autant plus qu'ils ne couvent qu'un oeuf par an. Le confinement, et le calme qu'il induit, pourrait donc voir se concrétiser un vieux rêve : des naissances de flamants roses au parc de Pont-de-Gau.
À quelques kilomètres des Saintes, la Tour du Valat. L'institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes abrite une réserve naturelle régionale de 1800 ha. Pas de changement constaté dans cette partie de la Camargue protégée au coeur du Parc naturel régional de 100 000 hectares. "En revanche, dans les zones peuplées par les hommes on remarque que la nature est résiliente. Les mammifères et les oiseaux, les espèces mobiles réinvestissent les lieux, occupent l'espace. Une bonne nouvelle pour la biodiversité malmenée par l'homme, observe Jean Jalbert, le directeur, les animaux sont en pleine période de reproduction, et de ce confinement pourrait naître un véritable baby-boom. À condition cependant que cette période ne s'arrête pas trop vite... Le déconfinement à très brève échéance, pendant la reproduction, pourrait a contrario avoir des effets néfastes sur la faune de Camargue."
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Après un héritage, une jeune femme riche tombe amoureuse de Renaud. Elle va le sauver du suicide et acceptera toutes ses humiliations et ses infidélités.
Jill, jolie jeune femme de la bourgeoisiegenevoise, travaille la danse et tombe secrètement amoureuse de Fabio, le mari de sa meilleure amie, Carla. Fabio est éditeur, homme de lettres et de théâtre. Pour fuir cet amour impossible, Jill se rend à Paris où de danseuse elle devienttop modelpuis actrice etsex symbol. Harcelée par les paparazzi et le public, adorée puis honnie, elle n'a plus de vie privée. En dépression, elle se réfugie àGenèveoù elle retrouve Fabio, il tombe amoureux de Jill, ils partagent alors des moments heureux. Fabio monte une pièce aufestival de Spolèteoù elle le rejoint, attirant à nouveau la foule et les journalistes. Traquée, elle ne quitte plus sa chambre. Le soir de la première, elle monte sur le toit du palais pour voir la pièce, un photographe la repère, le flash aveugle Jill qui glisse et tombe du toit. Dans sa chute les traits de son visage apparaissent détendus et presque heureux.
Lauzun : leduc de Lauzunest amoureux de la délicieuseMme de Monaco. Louis XIV a jeté les yeux sur elle. Un soir il charge son fidèle Champagne de lui amener la dame, d'ailleurs consentante, dans son « privé ». Lauzun revient à temps et empêche le roi de satisfaire son désir pourMme de Monaco.
Jenny de Lacour : vers 1880, une demi-mondaine de grande classe, Jenny, est éprise d'un jeune homme séduisant, René, beaucoup plus jeune qu'elle. Craignant de le perdre, elle combine un odieux stratagème. René est vitriolé par un homme à sa solde. Aveugle, son amant lui restera. L'intervention d'un commissaire de police déjoue le plan de Jenny.
Agnès Bernauer : en Bavière, auxve siècle, le ducAlbert de Wittelsbach, héritier du trône, s'est épris de la ravissante Agnès. Il l'épouse secrètement bien que son père s'oppose à ce mariage... Albert prend les armes contre lui, mais Agnès est enlevée. Condamnée à mort pour sorcellerie, la jeune femme est jetée dans le Loch, une pierre au cou. Albert se précipite pour la sauver. Il est emporté avec elle par le courant. Dialogues deJacques Prévert.
Les Comédiennes : comédienne célèbre et adulée,Mademoiselle Raucourtse voit supplantée parMademoiselle Duchesnoisen 1804. Sa colère est d'autant plus violente que son amant, le baron de Jonchère a succombé aux charmes de sa rivale. Mademoiselle Raucourt crée de toutes pièces une nouvelle tragédienne qui deviendra la célèbreMademoiselle George. Cette dernière obtient un triomphe.
La primatologue britannique Jane Goodall au Forum économique de Davos, le 22 janvier 2020
C'est le "mépris" de notre environnement qui a causé la crise du Covid-19, estime Jane Goodall, 86 ans, primatologue britannique qui a voué sa vie à la défense des animaux, notamment les chimpanzés, et de l'environnement. Mais il est temps d'apprendre de nos erreurs et tenter d'éviter de futures catastrophes, plaide-t-elle.
QUESTION: Comment percevez-vous cette pandémie?
REPONSE: C'est notre mépris pour la nature et notre manque de respect pour les animaux avec lesquels nous devrions partager la planète qui ont causé cette pandémie, qui avait été prédite de longue date. Car à mesure que nous détruisons, par exemple la forêt, les différentes espèces d'animaux qui l'habitent sont poussées en proximité forcée et des maladies passent d'un animal à un autre, et un de ces animaux, rapproché par force des humains, va probablement les infecter.
Ce sont aussi les animaux sauvages chassés, vendus sur des marchés en Afrique ou en Asie, notamment en Chine, et nos élevages intensifs où nous parquons cruellement des milliards d'animaux, ce sont ces conditions qui donnent l'occasion aux virus de faire le saut entre les espèces vers les humains.
Q: Concernant ces marchés animaliers, que faire?
R: C'est une très bonne chose que la Chine ait fermé les marchés d'animaux vivants. C'est une interdiction temporaire dont nous espérons qu'elle deviendra permanente et que d'autres pays asiatiques vont suivre. Mais en Afrique il sera très difficile de stopper la vente de viande de brousse, car tant de gens en dépendent pour leur subsistance. Il faudra penser très attentivement à comment faire, car on ne peut empêcher quelqu'un de faire quelque chose quand il n'a absolument pas d'argent pour vivre ou faire vivre sa famille. Mais que cette pandémie nous apprenne au moins quoi faire pour en éviter une prochaine.
Q: Et il y a de quoi espérer ?
R: Nous devons comprendre que nous faisons partie du monde naturel, que nous en dépendons, et qu'en le détruisant, en fait, nous volons l'avenir de nos enfants. J'espère qu'en raison de cette riposte sans précédent, ces confinements partout dans le monde, plus de gens vont se réveiller, commencer à penser des façons dont ils pourraient vivre différemment leurs vies.
Tout le monde peut avoir un impact chaque jour, si vous pensez aux conséquences des petits choix que vous faites: ce que vous mangez; d'où ça vient; est-ce que ça a causé de la cruauté envers les animaux; est-ce que ça provient d'une agriculture intensive, ce qui est le cas en général; est-ce que c'est bon marché grâce à du travail forcé d'enfants; est-ce que sa production a nuit à l'environnement; combien de kilomètres a-t-il fallu le faire voyager; avez vous pensé à marcher au lieu de prendre la voiture; comment pourriez vous lutter contre la pauvreté, parce que les gens pauvres ne peuvent pas faire ce genre de choix éthiques, ils doivent faire ce qu'ils peuvent pour survivre, ils ne peuvent pas se poser ces questions sur ce qu'ils achètent, ça doit être le moins cher et ils abattront le dernier arbre parce qu'ils sont au désespoir de trouver de la terre pour faire pousser quelque chose à manger... Ce que nous pouvons faire chacun dans notre vie dépend de qui nous sommes, mais nous pouvons tous faire une différence, tous.
Propos recueillis lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la sortie d'un nouveau documentaire produit par National Geographic, "Jane, un message d'espoir".
Le gouvernement a répondu à l’appel de la SPA et de nombreuses personnalités qui demandaient depuis plusieurs jours la reprise des adoptions d’animaux.
À partir de jeudi 16 avril, les personnes souhaitant adoptés un animal dans un refuge seront autorisées à le faire malgré le confinement. Photo d’illustration
À partir de jeudi 16 avril, «une tolérance sera accordée» dans les déplacements malgré le confinement pour les personnes souhaitant adopter un animal en refuge, commel'avait demandé la SPA, a annoncé ce samedi le ministère de l'Intérieur.
Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des « victimes collatérales » du #COVID19 : alerté par la SPA sur les risques de saturation de ses locaux, le Gouvernement accorde à partir de jeudi une tolérance concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge.
Lundi dernier, la Société Protectrice des Animaux, qui a fermé ses portes au public à cause de l'épidémie, avait réclamé au gouvernement une dérogation pour que les gens puissent venir adopter les pensionnaires de ses 62 refuges, bientôt saturés. «Afin de remédier à cette situation, sur proposition de la cellule interministérielle de crise, il a été décidé qu'une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l'adoption d'animaux en refuge», annonce dans un communiqué le ministère de l'Intérieur.
L’animal devra être choisi en amont sur le site de la SPA
Des «règles strictes» devront toutefois être respectées, selon Beauvau :l'animal devra être choisi en amont sur le site internet de la SPA, un rendez-vous précis sera fixé et le refuge de la SPA concerné émettra une attestation dématérialisée comportant l'horaire du rendez-vous. En se rendant au rendez-vous, le candidat à l'adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus de l'attestation délivrée par la SPA, d'uneattestation de déplacement dérogatoirepour «motif familial impérieux».
«Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le Gouvernement a entendu l'appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable», a déclaré Christophe Castaner. «Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux», selon le ministre de l'Intérieur.
Après trois semaines de confinement, «on compte 5000 animaux dans nos refuges pour une capacité de 6800. Il nous reste 1800 places ce qui correspond à 15 jours d'activité», alertait lundi Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA. «Nous allons avoir des milliers d’animaux qui seront recueillis par la fourrière, que nous ne pourrons pas héberger et quiseront euthanasiés», avait encore averti Jacques-Charles Fombonne.
Mercredi, Manuela Lopez, Brigitte Bardot, Laurence Boccolini, Valérie Damidot, Michel Drucker et bien d’autres personnalités avaientsigné une lettre ouvertequi demandait au président de la République la reprise des adoptions d’animaux au plus vite.
Après de nombreux débats, la rédaction a réussi à établir sa liste. Hitchcock y figure, mais à quelle place ? Et Chabrol, Bergman, Antonioni, Pixar… en sont-ils ? Découvrez les 100 chefs-d'œuvre du cinéma selon les critiques de “Télérama”.
DansLe Guide du cinéma en 15 000 films publié en 2009 parTélérama, chaque rédacteur du service Cinéma avait répondu à un questionnaire sur sa cinéphilie – son film « un peu au-dessus de tous les autres », celui qu’il « ne cesse de revoir », etc. Restait à établir notre palmarès des cent meilleurs films de l’histoire, depuis la première projection du cinématographe Lumière en 1895 jusqu’à nos jours.
Un top 100 qui, pour les journalistes votants, a viré au casse-tête, comme Pierre Muratvous le raconte ici. Quand on adore un réalisateur, on voudrait citer tous ses films. C’était évidemment impossible – mais alors, lequel choisir ? Pour que la liste soit la plus pertinente possible, il ne fallait pas se limiter aux films hollywoodiens et français – vous verrez que l’Italie, le Japon, et la Russie autres grandes terres de cinéma, mais aussi la Turquie ou Hong-Kong sont également représentés. Nous devions aussi couvrir le plus possible les cent vingt ans de création du 7e art : impossible d’établir un top 100 sans au moins un classique du muet, ni un film réalisé au cours des cinq dernières années. Il ne fallait pas négliger les documentaires, ni le cinéma d’animation. Et ne pas oublier que cinéaste s’écrit aussi au féminin. Un casse-tête, on vous dit !
Alors chacun s’est longuement interrogé, a beaucoup douté, a corrigé ses choix jusqu’au dernier moment. Avec des regrets, sinon des remords. Le résultat, le voici : la liste de nos cent films préférés. Forcément partiale – c’est à notre connaissance, la première fois queVertigod’Hitchcock est considéré comme le meilleur film de l’histoire du cinéma. Forcément incomplète – des pans entiers de la cinématographie mondiale (Amérique du Sud, Afrique, Inde…) sont ignorés. Forcément polémique – pour ne prendre qu’un exemple,Les Enfants du paradis, invariablement cité depuis des décennies comme l’un des meilleurs films français de tous les temps, ne figure même pas dans notre top 100. Mais elle est animée d’une passion intacte, et, nous l’espérons, communicative pour le cinéma. Bonne lecture !
Le chignon de Kim Novak s'enroule en une spirale hypnotique. James Stewart le traque dans les rues de San Francisco. Bouleversant film d'amour, authentique chef-d'œuvre.
Crise conjugale et mise en abyme au soleil de Capri. Inspirée de Moravia, c'est la double histoire d'un film qui se fait et d'un couple qui se défait. Chef-d'œuvre.
L'amour rayonnant d'un couple de paysans est menacé par une vamp venue de la ville. Murnau donne une magnifique ampleur à ce drame conjugal éternel. Un film muet d'une modernité à couper le souffle.
De Betty, la blonde ingénue, ou Rita, la brune amnésique, qui est l'élue des dieux hollywoodiens ? Qui est la fille perdue ? Un grand film schizo et parano, grisant et vénéneux.
Description clinique des non-rapports entre un couple de provinciaux et leurs enfants, débordés ou cupides, installés à Tokyo. Un constat radical sur le Japon d'après-guerre, par Ozu au sommet de son art.
Des boucles d'oreilles en forme de cœur, et celui de Louise, brisé par la passion, sentiment inconnu jusqu'alors de cette coquette mondaine. Le chef-d'œuvre français de tous les superlatifs.
Scénario de rêve, Gene claquette dans les flaques, Donald O'Connor troue le décor, et les jambes de Charisse sont à jamais révélées. La paire Donen-Kelly touche la perfection.
Au fil des années, cela reste un monument d'une intransigeance folle et démesurée. Derrière les petits faits quotidiens qui remplissent la vie d'un dandy pris entre deux femmes se cache la beauté d'une vampirisation.
Unique réalisation de Laughton, pépite scintillante au noir et blanc soyeux pour illustrer la peur et le courage de deux orphelins traqués par un prédicateur criminel. Magique.
Le chef-dœuvre de Cimino, avec un De Niro tout en retenue et une scène qui nous hante à jamais : Christopher Walken, suicidaire, jouant à la roulette russe. Terrifiant.
Cinéaste visionnaire et moraliste, Fellini fait de son héros, Marcello, le témoin d'une société qui ne croit plus en rien. Une fresque inoubliable, grandiose et tragique.
Noël 1907. Helena reçoit sa famille… Ni testament ni autobiographie, un film-somme où Bergman rassemble ses interrogations majeures. Visuellement somptueux.
Un fervent catholique hésite entre une femme rencontrée à l’église et une libre penseuse. Le style unique de Rohmer : densité des dialogues, sobriété, grâce.
Chef-d’œuvre : western post-classique, lyrique et désenchanté, où Cimino s’inspire d’un épisode méconnu de l’histoire de l’Ouest, opposant grands éleveurs et immigrés.
Un écrivain en crise arpente les couloirs d’un maléfique hôtel. Dehors, la neige étouffe tous les cris. Kubrick adapte Stephen King et réalise une brillante symphonie de la terreur.
Viscéral, impulsif, ce film « où soignant et malade deviennent aussi proches que nerf et chair » est plein d'allusion à la thérapie jungienne. Avec l'aide de ses deux comédiennes, stupéfiantes, Bergman avoue avoir fait acte de survie.
La passion, maladie incurable, même des années après. Grâce à son ardente Fanny, évanouie sous le baiser de Depardieu, Truffaut réalise son film le plus incandescent.
Cover-girl en renom, Sophie rêve d'une autre existence que celle toute extérieure qu'elle mène en compagnie de Philippe, un des photographes en vogue, très mondain et remuant. Cependant elle tient à son amant et lorsqu'elle découvre qu'il s'intéresse à Barbara, une richissime Américaine, elle enrage de jalousie au point de songer au crime passionnel, et se venge de l'infidèle en s'affichant avec des garçons de rencontre : Claude et Alain. Un matin, elle dérobe la carabine de Philippe et semble résolue à tirer sur ce dernier et sur Barbara. Alain a bien du mal à la calmer, mais il y arrive en lui proposant de jouer à rendre Philippe jaloux à son tour. Mais comme celui-ci part avec son Américaine aux sports d'hiver, Sophie et Alain doivent y aller aussi. La modicité de leurs ressources mises en commun ne permet à Sophie et à son amant de paille que d'obtenir un lit dans la réserve à matériel du palace où sont descendus leurs amis. Là, Sophie ne songe qu'à faire voler en éclats l’idylle de Philippe. Mais à force de vivre avec elle et de coucher par terre sur un matelas, Alain s'éprend de la cover-girl que Philippe ne songe plus guère à lui disputer. Une soirée dans un night-club où Alain, voyant danser une des étoiles de l'établissement, découvre par transfert la puissance et la nature du lien qui s'est créé à l'égard de Sophie, se termine par une double brouille entre les deux couples. De retour à l'hôtel, Alain décide de brusquer les choses et sous la menace de la fameuse carabine, exige de Sophie une attitude moins indifférente. Dès le lendemain matin, une avalanche persuadera Sophie qu'Alain est l'homme de sa vie et Philippe, que Barbara peut fort bien le consoler.