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tout ou presque sur brigitte

Cannes Festival. 1955, année décisive…

Publié le par Ricard Bruno

Fernand Dartigues, alors correspond permanent sur la Côte d’Azur du quotidien genevois « La Suisse », vivait la 8ème édition d’un Festival du film qui balbutiait encore sans aucune certitude pour l’avenir. Quelques trente ans plus tard, en mars 1986, il revenait sur cet événement marquant à plus d’un… titre :

- l'ancien Palais, 1960..

- l'ancien Palais, 1960..

Brigitte Fossey et Brigitte Bardot, sur la plage de Cannes, et cela de façon simultanée, ça s'est vu quand ? Eh bien, je vais vous le dire : en 1955. L'une était une gamine qu'un film venait de rendre célèbre, par un de ces miracles dont le cinéma était alors coutumier. Les « Jeux interdits » de René Clément faisaient en effet partie de ces œuvres qu'on n'oublie pas. L'autre connaissait déjà l'art d'attirer les regards sur elle et figurait parmi les rares starlettes appelées à faire leur chemin vers la gloire. Et quel chemin ! Je la revois encore, très jeune fille, mettant volontiers sa silhouette en valeur devant l'objectif des photographes qu'elle attirait déjà comme un aimant. Se doutait-elle qu'elle en viendrait à les fuir, et qu'ils la traqueraient sans répit, quelques années plus tard ? Quoi qu'il en soit, les deux Brigitte n'avaient pas fini de faire parler d'elles ! 

Vadim n'était pas encore passé par là, B.B. attendait qu'on la crée, mais les quelques mots que j'échangeai avec elle sur la plage du Carlton me donnèrent à penser que sous ce visage un tantinet boutonneux et cette allure de débutante en quête de réalisateur, un personnage pourrait bien apparaître. Merci Brigitte d'avoir si bien confirmé mon appréciation ! A vrai dire, une jeune journaliste, avec qui je me trouvais en bon terme, m'avait incité à mieux observer cette actrice encore anonyme, chez qui elle avait décelé des mérites peu évidents.

Cette même année, le Festival avait commencé par la présentation du « Salaire de la peur ». Je n'avais jamais vu créateur plus inquiet que Georges Clouzot ce soir là.

La rosette de la Légion d'honneur remise à Walt Disney par le ministre Émile Hugues, alors maire de Vence, Besty Blair au pinacle pour son interprétation dans « Marty », l'Aga Khan et la Bégum recevant princièrement, dans leur villa Yakimour, Lollobrigida et Sophia Loren, coup sur coup, Esther Williams, Grace Kelly... la grande presse célébrant avec lyrisme le ciel sans nuage, la chaleur ambiante et humaine... Ce 8ème Festival fut peut-être celui qui amorça le virage décisif, celui qui devait décider de la suite. Jusque-là, son état pouvait encore sembler précaire.

En couverture de Paris-Match figurait un visage dont la beauté classique recelait comme un secret, un profond pouvoir d'expression. C'était celui de Grace Kelly, vedette venue tout droit d'Amérique pour présenter « The country girl ». Qui se doutait, alors, que l’année suivante, elle tiendrait si bien le rôle prédestiné d'une authentique princesse de Monaco ? Il est vrai que depuis ses débuts, le Festival a mêlé fiction et réalité, au point de créer dans notre esprit une étourdissante confusion.

 le foule des grands jours, à l’entrée du Carlton, autre lieu indissociable du Festival -

Lorsque, sortant de l'ancien Palais, après avoir assisté à des scènes dramatiques ou cocasses, je me retrouvais face à la mer sur une Croisette envahie par un public délirant, lorsque je voyais se présenter à l'entrée du Carlton un homme tenant une vache en laisse, lorsque sur les plages les seins se dénudaient (avec quelques années d'avance sur la mode), lorsque je voyais des scènes d'hystérie se répéter autour de moi... les images de l'écran et celles du monde où je me trouvais tendaient à me faire croire qu'il n'y avait aucune solution de continuité entre elles, aucune rupture entre l'imaginaire et le réel. Beau sujet de réflexion, n'est-ce pas ?

Ai-je rêvé cette femme noire que je regardais avec une admiration non dissimulée, alors qu'elle buvait des dry à l'hôtel Majestic ? Elle était accompagnée d'un mulâtre à l'élégance raffinée à qui elle murmura quelques mots en anglais. S'adressant à moi, celui-ci me dit : Madame demande si vous voulez vous joindre à nous pour dîner dans sa chambre. J'en fus si surpris que j’énonçai un refus maladroit, ce qui la fit rire aux éclats. Je m'en allai là-dessus, plutôt piteux, mécontent d'avoir manqué d'audace. Il s'agissait de la femme d'un producteur américain très connu ma foi, je me demande encore ce que j'ai perdu... ou que j'ai évité. 

Source de l'article : Cliquez ICI

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On sait qui incarnera Brigitte Bardot dans la prochaine série TV qui lui est consacrée

Publié le par Ricard Bruno

La jeune comédienne finalement choisie pour incarner le mythe B.B. se nomme Julia de Nunez. Cette Parisienne a côtoyé le petit-fils Belmondo et Yvan Attal durant un tournage en grande partie varois.

Séance maquillage pour Julia de Nunez, interprète principale de Bardot au physique très raccord avec son modèle

Séance maquillage pour Julia de Nunez, interprète principale de Bardot au physique très raccord avec son modèle

De l’avis de tous ceux qui l’ont côtoyé sur le plateau de la série, en tournage après Paris, du 11 avril au 6 mai dans la presqu’île, elle a le minois idoine pour camper celle que le monde entier a découvert dans les 50’s, Brigitte Bardot. "Elle est magnifique avec un vrai petit air de B.B.!", s’enchante une figurante qui l’a côtoyée lors du tournage tropézien.

Et pourtant que de mystères autour de Julia de Nunez. La petite vingtaine, cette Parisienne (comme Bardot donc) baignée dans le milieu culturel par ses parents, est passée en 2021 par l’école d’art dramatique privée Perimony de Paris qui a vu défiler Fanny Ardant, Sabine Azéma, Marlène Jobert ou Camille Cottin.

"Une élève discrète mais très prometteuse et investie, avec une belle énergie! Julia a participé au casting, a été retenue et du coup a mis en pause sa formation pour interpréter ce rôle iconique qui ne se refuse pas. Elle a beaucoup travaillé pour s’imprégner de la vie de son modèle et que ce premier rôle fasse date dans sa carrière", relate la directrice Marie-Astrid Perimony, dont le papa Jean avait pour élèves Jean-Pierre Bacri ou André Dusssolier.

Une "créature de rêve" mais inconnue

Un profil assez "vierge" pour coller aux desiderata de la production qui recherchait "une actrice encore inconnue du grand public" pour camper la star que les États-Unis nous envient.

La co-réalisatrice Danièle Thompson parlait, elle, lors de ses recherches d’"Une créature de rêve avec de la personnalité. J’espère que ce sera une découverte!".

"Ce sera romanesque et librement inspiré de la réalité. C’est à la fois le portrait d’une jeune femme de 15 à 26 ans au destin insensé, et à travers elle, celui d’une époque, les années cinquante-soixante et de la condition féminine", pitche la fille de Gérard Oury qui partage la caméra et le scénario avec son fils Christopher Thompson.

B.B. trop sulfureuse pour Netflix?

Pour des questions de confidentialité, de nombreux décors naturels ont été transférés ailleurs dans le Var. Ainsi Ramatuelle, aux ruelles plus "paisibles" a été préféré pour plusieurs scènes à Saint-Tropez, la place des Lices a été reconstituée à La Garde-Freinet, et des scènes de plage normalement pensées à Pampelonne ont été filmées à... Brégançon.

Aucune date n’a été communiquée par France 2 pour l’arrivée sur les écrans de cette vague Bardot constituée de six épisodes de 52mn.

Les prises de position et la personnalité clivante de notre B.B. nationale, sentant a priori trop le soufre pour une multinationale américaine, Netflix n’a finalement pas participé financièrement autant qu’espéré, diminuant d’autant le budget initial de cette saison.

1. La suite est bien entendu conditionnée par la réception critique et public de "l’œuvre".

A gauche, Roger Vadim et BB, les vrais, à Saint-Tropez. A droite, leurs interprètes dans la série, Victor Belmondo et Julia de Nunez. 

Un vrai casting de cinéma

L’histoire de la série Bardot reviendra sur l’ascension de l’icône française, de ses 15 ans jusqu’à la naissance de son fils.

Si l’interprète principale est une "inconnue", le reste du casting compte de nombreux noms du 7e art. En tête, Géraldine Pailhas (épouse du co-réalisateur Christopher Thompson) et Hippolyte Girardot dans les rôles des parents de Brigitte Bardot, Anne-Marie et Louis, surnommé "Pilou".

Le petit-fils de Bébel, Victor Belmondo, prend les traits du réalisateur Roger Vadim à qui l’on doit notamment Et Dieu… créa la femme, le film "révélateur" tourné en 1956 à Saint-Tropez et aux studios de La Victorine de Nice.

Le producteur du long-métrage, Raoul Levy, est, pour sa part, campé par Yvan Attal. Jules Benchetrit (fils de Marie Trintignant et Samuel Benchetrit) joue l’acteur Sami Frey, Fabian Wolfrom (Ici Tout Commence sur TF1), Sacha Distel et Anne Le Ny, l’agente artistique de B.B., Olga Horstig.

Fin avril sur la plage de la Ponche, reconstitution nocturne du tournage avec une estafette estampillée des studios niçois de la "Victorine" en arrière-plan.

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Brigitte Bardot s'adresse à vous !

Publié le par Ricard Bruno

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Brigitte Bardot : Une de ses toutes premières apparitions apparition devant une caméra !

Publié le par Ricard Bruno

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EXCLUSIF et uniquement sur ce blog! ! photos de la série sur la jeunesse de Brigitte Bardot !

Publié le par Ricard Bruno

EXCLUSIF ! et uniquement sur ce blog!

, des photos de la série sur la jeunesse de Brigitte Bardot qui sera diffusée sur France télévision !

Pour rappel, le 19 septembre 2021, au micro de RTL, Danièle Thompson, réalisatrice, révélait : "j'ai fini d'écrire ma série sur la jeunesse de Brigitte Bardot". Cette série de six épisodes de 52 minutes sera réalisée par Danièle et Christopher Thompson, mère et fils.

La série a même reproduit le club 55 des années 60 !

EXCLUSIF et uniquement sur ce blog! ! photos de la série sur la jeunesse de Brigitte Bardot !
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Chèvres de la Nerthe : Brigitte Bardot interpelle le préfet et fustige le maire de Châteauneuf

Publié le par Ricard Bruno

Chèvres de la Nerthe : Brigitte Bardot interpelle le préfet et fustige le maire de Châteauneuf

Chèvres de la Nerthe : Brigitte Bardot interpelle le préfet et fustige le maire de Châteauneuf

Brigitte Bardot, présidente de la fondation éponyme, vient d'adresser ce vendredi 29 avril une lettre ouverte au préfet de région Provence-Alpes-Côte d'Azur et préfet des Bouches-du-Rhône. Nul doute que cette attaque ciblée ne restera pas sans réponse. Roland Mouren, le maire de Châteauneuf-les-Martigues, plusieurs fois cité dans le courrier de la star en retraite à Saint-Tropez, sera peut-être un peu surpris par la virulence des propos à son encontre.

 

Extraits :

Monsieur le Préfet,

Si je m’adresse à vous sous forme de lettre ouverte, c’est parce que le travail que nous menons depuis des années avec vos services et l’association « chèvres de notre colline » pour éviter la divagation des chèvres de la Nerthe est systématiquement sabordé par Roland Mouren, maire de Châteauneuf-les-Martigues. Ça suffit, il vous revient de remettre à sa place ce petit shérif qui impose, par l’intimidation, sa loi aux autres élus du département.

Ma Fondation a déjà pris en charge de nombreuses chèvres des collines (150 environ), a financé la castration de boucs et la création d’enclos de capture comme celui tout juste terminé d’Ensuès-la-Redonne… Tout cela pour quoi, pour qu’un excité du coin use de son pouvoir de maire pour mettre en échec l’opération et fasse capturer les chèvres, y compris les boucs castrés, pour les envoyer on ne sait où et probablement in fine à l’abattoir ?

... 

Je compte sur vous pour fixer des règles qui permettront de sortir du climat détestable et délétère imposé à tous par le seul maire de Châteauneuf-les-Martigues, c’est absolument nécessaire et urgent.

...

Brigitte Bardot
Présidente

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Brigitte Bardot/Romy Schneider...l'exposition

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot/Romy Schneider...l'exposition
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BB et Romy: leurs destins croisés s’exposent cet été à Saint-Tropez

Publié le par Ricard Bruno

Les deux icônes féminines du 7e art seront au centre d’une exposition qui mettra en lumière leurs carrières en forme de miroir, dont la cité du Bailli est le point de convergence.

BB et Romy: leurs destins croisés s’exposent cet été à Saint-Tropez

Deux figures emblématiques du cinéma français, deux destins croisés. Brigitte Bardot et Romy Schneider ne se sont jamais donné la réplique face caméra. Elles n’en ont pas moins partagé des moments de vie, notamment au sein de la presqu’île tropézienne, que l’une et l’autre affectionnaient tant.

Mais les rapprochements à opérer entre les deux actrices ne s’arrêtent pas là, bien au contraire. C’est ce qui a donné l’idée au journaliste-écrivain et passionné de cinéma, Henry-Jean Servat, de composer l’exposition Brigitte et Romy sous le soleil de Saint-Tropez.

Celle-ci prendra corps, du 3 août au 18 septembre à la Salle Jean-Despas, dont elle occupera les deux étages et révélera une facette méconnue ses deux femmes: leurs destins mêlés et enchevêtrés autour de Saint-Tropez.

Car si le lien entre BB et la cité du Bailli va de soi pour tout le monde, le destin de Romy est aussi lié au village. Elle y rencontra Daniel Biasini, avec lequel elle s’installa par la suite à Ramatuelle, tandis que leur fille Sarah est née à la clinique de Gassin.

Des clichés jamais dévoilés

Une histoire avec la Presqu’île qui débute en 1968. " Quand Romy Schneider s’apprête à tourner La Piscine avec Alain Delon, ce dernier l’amène avec lui à Saint-Tropez. Delon est alors logé par son amie Brigitte Bardot à La Madrague. Bardot fait ainsi découvrir Saint-Tropez à Romy et se rend également sur le tournage du film", raconte Henry-Jean Servat, le commissaire de l’exposition qui, fort de quatre décennies à interviewer les stars, ne tarit pas d’anecdotes et de confessions. Celle-ci, en l’occurrence donnera "l’une des très rares photos de ces deux femmes ensemble." Un cliché inédit qui sera bien évidemment à découvrir lors de cette exposition qui commémorera les 40 ans de la disparition de Romy Schneider.

Photos censurées au moment de la sortie de Et Dieu... créa la femme, costumes et accessoires de tournage, tableaux, affiches et une foule d’objets ayant appartenu aux deux stars s’offriront également aux yeux du public dans cette exhibition qu’Henry-Jean Servat promet colorée "à l’image de Saint-Tropez et à l’inverse des expos parisiennes qui semblent avoir adopté le principe du noir et blanc".

Le 2 août, veille de l’ouverture de l’exposition, Henry-Jean Servat sera l’invité de l’une des "Conversations iconiques" d’Agnès Bouquet, à l’Hôtel de Paris.

Source de l'article cliquez ICI

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Mort de Jacques Perrin, comédien et chevalier blanc de la production indépendante...

Publié le par Ricard Bruno

Mort de Jacques Perrin, comédien et chevalier blanc de la production indépendante qui joua aux côtés de Brigitte Bardot dans le film "La vérité"...

Bruno Ricard 

Mort de Jacques Perrin, comédien et chevalier blanc de la production indépendante...

BIOGRAPHIE

Immergé dès son enfance dans l'univers du théâtre, Jacques Perrin entre au Conservatoire d'art dramatique, qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches. Il fait plusieurs apparitions au cinéma, notamment dans La Peau de l'ours (Claude Boissol, 1957) avant d'obtenir un rôle de premier plan dans La Fille a la valise (Valerio Zurlini, 1960). Le comédien a alors 19 ans, et sa rencontre avec Zurlini aboutira à deux autres collaborations : Journal intime (1962) et Le Desert des Tartares en 1976 (duquel Perrin sera également co-producteur).

Malgré son jeune âge, il enchaine les rôles au cinéma avec des réalisateurs prestigieux : Pierre Schoendoerffer (La 317e Section , 1964), Constantin Costa-Gavras (Compartiment tueurs, 1964), Claude Chabrol (La Ligne de demarcation, 1966) et Jacques Demy (Les Demoiselles de Rochefort, 1966 ; Peau-d'Ane, 1970). Il joue ainsi aux côtés de personnalités célèbres telles que Claude Berri, Yves Montand ou encore Catherine Deneuve, dans des genres très divers, du film policier au conte fantastique, en passant par la comédie musicale. En 1968, il fonde sa propre société de production, Reggane Films, qui prend notamment en charge plusieurs films de Constantin Costa-Gavras dont Z (1968), ainsi que Le Crabe tambour (Pierre Schoendoerffer, 1977) : autant de films dans lesquels il est également acteur.

Dans les années 1980 et 1990, s'il poursuit une carrière de comédien au cinéma, avec notamment le succès de Cinema Paradiso (Giuseppe Tornatore, 1988), il se consacre surtout à la télévision. Il produit par ailleurs de plus en plus, notamment sur des thèmes qui lui tiennent à cœur. Homme de défi, il rend hommage au cinéma en compilant 300 extraits de film dans Les Enfants de Lumière (Collectif, 1994), mais surtout des documentaires sur la nature comme Microcosmos, le peuple de l'herbe (Claude Nuridsany et Marie Perennou, 1996, qui lui vaut le César du Meilleur producteur) et Himalaya, l'enfance d'un chef (Eric Valli, 1999). Il participe également à la réalisation du Peuple migrateur (2001), filmant de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs au plus près de leur périple.

Désormais producteur prolifique et réalisateur en herbe, il n'abandonne pas pour autant sa carrière d'acteur. Il joue entre autres dans Le Pacte des loups de Christophe Gans (2001), Le Petit lieutenant de Xavier Beauvois (2005) ou encore Les Choristes de Christophe Barratier (2004). Ce dernier fait d’ailleurs appel à Perrin pour produire son film suivant, Faubourg 36. Son amour de la mer l’incite à financer un documentaire de Pierre Marcel sur le marin Tabarly, puis à diriger, scénariser et jouer dans Océans (2009) un documentaire sur les fonds marins, réalisé aux côtés de Jacques Cluzaud. La mer le passionne, mais l’histoire également, c’est pourquoi il signe avec Eric Deroo L' Empire du milieu du sud, un documentaire sur la colonisation française du Vietnam constitué exclusivement d'images d'archives.
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