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Brigitte Bardot: histoire d'un mythe

Publié le par Ricard Bruno

Elle vient de fêter ses 75 ans. Une expo lui rend hommage

Elle vient de fêter ses 75 ans. Une expo lui rend hommage

Dieu a créé la femme. Le cinéma a créé l’icône. La souffrance animale a créé la pasionaria. La vie de Brigitte Bardot ressemble à un grand puzzle de fantasmes, de rires et de larmes. Mais à soixante-quinze ans, retirée à La Madrague, BB ne s’intéresse qu’aux pièces qui lui manquent.

Des dons et l’écoute des puissants de ce monde, voilà tout ce qu’elle cherche à récolter aujourd’hui, afin d’aider ces animaux traqués, meurtris, tués pour lesquels elle a tant d’empathie. Nous avons frappé à la porte du mythe pour prendre place dans le cœur de la femme. Unique, elle aussi…

Gala : Brigitte, cette exposition qui vous est consacrée à l'espace Landowski de Boulogne-Billancourt, , comment la vivez-vous ?
Brigitte Bardot : C’est assez étonnant. Je me sens un peu dépassée par les événements. Je ne suis plus trop habituée à tout cela.



Gala : Vous avez l’impression que c’est trop ?
B. B. : Ah non, abondance de bien ne nuit pas ! Mais ça fait drôle d’être sortie de l’ombre comme ça.

Gala : Parce que l’ombre, on y est bien ?
B. B. : Oui, très bien ! Mais il est plus difficile d’être entendue par les pouvoirs publics. Cela dit, je reste suffisamment connue pour demander ce que j’ai à demander. Même si je ne l’obtiens pas toujours…

Gala : Comment présenteriez-vous BB à un ado d’aujourd’hui ?
B. B. : Je lui demanderais d’avoir la gentillesse de faire attention à la condition animale. Je ne lui parlerais pas de moi. Jamais.

Gala : Il y a beaucoup de belles citations dans l’exposition. Notamment une d’Alain Delon, qui dit : « Brigitte, c’est un monument et ça restera un monument »…
B. B. : (Rire) C’est gentil. Bon maintenant, les monuments, ils se dégradent aussi !

Gala : On les rénove !
B. B. : Ce sont alors des chefs-d’œuvre en péril !

 

 


Gala : Il y a une autre phrase de Cocteau que j’ai retenue : « Elle vit comme tout le monde, en étant comme personne »…
B. B. : C’est vrai, ça. Mais je ne suis pas libre du tout. Je ne peux rien faire. On me reconnaît immédiatement.

Gala : La gloire ne vous a jamais attirée ?
B. B. : Vous connaissez la citation de Madame de Staël ? « La gloire est le deuil éclatant du bonheur »… C’est tellement vrai. La gloire, c’est bien joli, mais ça vous prive d’un tas de choses.

Gala : Oui, mais comme le pensait Simone de Beauvoir, « Brigitte Bardot, elle fait ce qui lui plaît, c’est cela qui est troublant »…
B. B. : Je ne faisais pas forcément ce qui me plaisait, je disais surtout ce qui me plaisait. Et je continue. Envers et contre tout !

Gala : Dans une salle de l’exposition de Boulogne-Billancourt, on revoit des extraits d’un Festival de Cannes où régnait l’hystérie…
B. B. : Oui, mais c'était pas ma faute ! Pour tout vous dire, c’est ce qui m’a fait quitter le cinéma. C’était invivable. Un photographe, piétiné par la foule, a fini la nuit à l’hôpital. Depuis, je n’ai jamais remis les pieds à Cannes.

 

 


Gala : Vous avez même déclaré que vous ne vous considérez pas comme une actrice…
B. B. : Non. Mais quand j’ai décidé de faire quelque chose, je le fais bien. Je n’ai jamais aimé rester à la queue du train. J’ai beaucoup de courage et d’obstination pour arriver à ce que je veux.

Gala : Il y a toujours eu une grand spontanéité dans votre jeu…
B. B. : N’étant pas une vraie comédienne, je jouais ce que je ressentais. C'était pas travaillé, patati et patata !

Gala : Les scènes de nu ne vous ont jamais impressionnée ?
B. B. : On faisait sortir les gens. Et puis, je n’étais pas dans la provocation. Je n'avais pas des trucs en cuir, avec des fouets et tout le fourbi. C’était naturel.

Gala : Vous intéressez-vous encore à l’actualité du cinéma ?
B. B. : Je ne regarde pas de DVD et je ne vais jamais dans les salles. Les acteurs d’aujourd’hui ont bien du courage à tourner dans des productions aussi mauvaises. Un peu d’élégance, parce que là, c’est vraiment au ras des pâquerettes !

Gala : Il y a des actrices qui vous parlent ?
B. B. : Adjani, Dombasle et Béart sont des filles que je trouve formidables. Adjani, je l’ai rencontrée. Dombasle, aussi. Elle est très sophistiquée, mais elle est charmante. Cotillard me paraît également très mignonne, même si je n’ai pas vu La Môme.

Gala : Et Laetitia Casta qui va incarner votre rôle dans ce biopic sur Gainsbourg ?
B. B. : Ah, celle-là, elle est belle ! On ne pouvait pas rêver mieux ! Je lui ai expliqué trois, quatre trucs par téléphone. Mais je ne me souviens plus de tous les détails… Alors, je lui ai donné les grandes lignes.

 

 


Gala : Vous avez dit : « Je ne suis plus une star. Je suis une combattante, une avocate, une mère de famille nombreuse, une amie, une infirmière, mais pas une star. Une fée peut-être ? »…
B. B. : Oui, parce qu'une fée peut faire des miracles. Et moi, je suis en apprentissage de miracles. C'est quand même pas mal d'avoir mis la lumière sur la souffrance animale. Les gens s'en foutaient. Mais je suis loin d'avoir fait les miracles qu'on peut faire avec une baguette magique.

Gala : En avez-vous discuté avec Nicolas Sarkozy ?
B. B. : J’ai eu des contacts avec tous les Présidents, tous les Premiers ministres, tous les ministres de l’Agriculture, tous les ministres de l’Environnement… Ils ne tiennent jamais leurs promesses !

Gala : Avez-vous constaté une recrudescence d’abandons avec la crise ?
B. B. : Les gens ont toujours de bonnes excuses. Cette année, on a même des chiens de race. On les achète une fortune, puis le chien bouffe la paire de godasses de la bonne femme. Alors, elle l’apporte à la Fondation. Si j’avais abandonné les miens à chaque fois qu’il m’avaient bouffé des chaussures… C’est d’ailleurs pour ça que je marche pieds nus.

Gala : Vous ne cachez pas vos soixante-quinze ans. Pensiez-vous arriver à ce bel âge ?
B. B. : Je vis l’instant présent. Et puis voilà. Advienne que pourra. Ils devraient se rendre compte, les gens du gouvernement. Mais rien, peau de balle ! Je n’ai pas eu un petit mot pour mon anniversaire. Je représente quand même quelque chose dans mon pays !

Gala : Dites-moi, Brigitte, cette exposition qui vous est dédiée, vous ne voulez vraiment pas la voir ?
B. B. : Non. Je m’en fous, je ne veux pas m’admirer. Je préfère que ce soit les autres qui me trouvent mignonne.
Gala : Vadim disait effectivement que ce qui vous importait, c’était que tout le monde soit follement amoureux de vous…
B. B. : Oui, mais vous ne tombez pas amoureux de moi, hein ?

 

Gala : Je vais tâcher, Brigitte.

 

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Deux livres : du mythe éternel à l'ambiance de « Viva Maria »

Publié le par Ricard Bruno

Le regard d'un fan…

En écrivant Brigitte Bardot, le mythe éternel, le Normand Dominique Choulant vient en quelque sorte de boucler la boucle d'une passion pour BB qui dure depuis plus de trente ans.


« Mon premier flash pour Bardot, je l'ai ressenti à onze ans, c'était lors de la première diffusion de L'Ours et la poupée à la télévision. Et dans cette biographie, « autorisée » insiste-t-il, le Rouennais désormais exilé à Toulouse nous présente une Brigitte Bardot mythique. « Je la trouve belle, magique. Elle possède une aura que l'on ne trouve chez personne d'autre. Elle est totalement magique ».
En un peu moins de trois cents pages, il passe en revue l'ensemble d'une carrière, le tout agrémenté d'un maximum d'anecdotes..


« Brigitte Bardot, le mythe éternel » de Dominique Choulant (Autres Temps éditions) 19,50 €
Brigitte vs Jeanne…
Gregor Von Rezzori nous livre dans Les Morts à leur place une chronique particulièrement attentive et lucide du tournage de Viva Maria. Ce film de Louis Malle, dans lequel Von Rezzori joue le rôle d'un vieux magicien, rassemblait au début de 1965, Jeanne Moreau et Brigitte Bardot… sur un même plateau au cœur du Mexique. Deux monstres sacrés qui allaient inévitablement en découdre. Sous la plume de Von Rezzori, la rivalité de ces deux stars a quelque chose de piquant, de délicatement absurde.
C'est toute cette ambiance vue des coulisses que nous décrit Gregor Von Rezzori mais c'est également plus que cela. C'est un regard pertinent sur la pauvreté du Mexique. Le tout d'une écriture superbe.

« Les Morts à leur place, journal d'un tournage » de Gregor Von Rezzori (Le Serpent à plumes) 19 €
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Appel de Brigitte Bardot pour Joséphine Baker le 04 06 1964

Publié le par Ricard Bruno


Bruno Ricard
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BB forever !

Publié le par Ricard Bruno

BB forever !

 

 


Expo_BB

 

A voir !

 

 

 

Née en 1934, cette femme est une légende vivante. Elle rassemble toutes les générations, preuve en est à Boulogne Billancourt à l’Espace Landowski où se côtoient grands-parents, parents, enfants. BB, icône de mode, fait la couverture du magazine « Elle » 39 fois ! Cette danseuse classique de formation, élevée dans une famille aisée est "repérée" très jeune. Elle fait rapidement l’objet de tous les regards, toutes les attentions, tous les fantasmes !

 

 

 

La vie de Brigitte Bardot retracée chronologiquement est complète. Grâce à son pouvoir médiatique, toutes les périodes de sa vie sont largement documentées. On y découvre également un film et quelques objets personnels de son enfance. Puis tout s’enchaîne, les magazines, les films jusqu’en 1956 ou « Et Dieu créa la femme » la transforme en star. Mariée et divorcée trois fois, elle choisi de vivre sa vie en marge des conventions sociales. Avec son style si personnel et sa moue enfantine, elle enchaîne les films, les chansons, les campagnes de publicité.

Brigitte_Bardot___Paris_Match

 

Brigitte_Bardotbrigitte_bardot_maillot_bain

Le résultat, une moitié de vie illuminée par les paillettes et les flashs, et l’autre moitié consacrée à la cause animale au travers de sa fondation Brigitte Bardot. Une pièce de l’exposition y est d’ailleurs consacrée.

Au milieu de l’exposition, on peut s’asseoir dans des transats et visionner ses plus célèbres répliques de films dont la fameuse « et mon cul, c’est du poulet ? » extraite du film la Vérité de 1960.

On ressort de l’exposition avec l’envie de mettre de l’eye-liner sur les yeux, un bandeau dans les cheveux et pourquoi pas, s'acheter une Harley...

 

Bonne route avec BB !!

Source : http://sarahtocaven.canalblog.com/archives/2009/10/29/15607602.html

 

 

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Brigitte Bardot, des initiales capitales...

Publié le par Ricard Bruno

Reportage sur l'exposition brigitte Bardot :
 
http://www.francesoir.fr/videos/brigitte-bardot-des-initiales-capitales.html

Bruno Ricard
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Brigitte Bardot " Propos rassemblés par Emmanuel Bonini

Publié le par Ricard Bruno

bardot_livre" On ne se refait pas complètement. Je n'ai jamais quitté un certain état de bourgeoisie. Mais j'ai abattu beaucoup de tabous. J'avais la volonté de dépasser ma propre jeunesse forcée. Je voulais être différente et c'est en cela que je symbolise la liberté. "

" Tout le monde ne peut pas adhérer à l'humour de BB, à son idéal de justice et d'harmonie entre les animaux et les hommes. De là à faire d'elle une raciste achevée à chaque déclaration moins adroite que celles d' Elizabeth Badinter qui dit souvent la même chose autrement (sur la laïcité mise en danger par l'extrémisme islamique notamment), mieux " une nouvelle  Eva Braun", il y a un grand écart que des inconscients tels que Laurent Ruquier n'ont pas hésité à exécuter."

" On avait un joyau, on n'a pas su ouvrir l'écrin.... Actuellement, nous n'avons pour stars que des pierres semi-précieuses. Elle (BB) a été la seule star de l'après-guerre." (Serge Gainsbourg)

Bardot a toujours dérangé, elle est arrivée comme un ovni dans une société étriquée (les années 50) où son comportement, libre, a suscité envies et scandales, tels, qu'il est difficile pour les jeunes d'aujourd'hui d'imaginer ce que cela a été car, depuis, aucune star ou femme publique n'a plus suscité autant d'émoi.

"  Elle n'est ni dépravée ni vénale....Il est impossible de voir la marque de Satan en elle et, pour cette raison,  elle semble encore plus diabolique aux femmes qui se sentent menacées et humiliées par sa beauté....Pourquoi une telle haine ? Quand trois propres à rien de famlilles respectables assassinèrent un vieillard dans un train, à Angers,  l'Association des professeurs et parents d'élèves dénonça BB devant Monsieur Chatenay, le député maire de la ville. C'était elle, disaient-ils, la responsable du crime. "Et Dieu créa la femme" avait été projeté à Angers et les jeunes gens avaient été immédiatement pervertis." (Simone de Beauvoir)

"  Etablissant un parallèle avec Johnny Hallyday, Elsa Triolet écrit : "De quoi lui en veut-on à ce splendide garçon, la santé, la gaieté, la jeunesse même ? De la qualité de ses dons er de son métier acquis ? Des foules qui le suivent irrésistiblement ? De l'argent qu'il gagne ? C'est la même haine que pour Brigitte Bardot. Et lorsqu'on leur tombe dessus, je reconnais en moi cette colère qui me prenait du temps où l'on essayait d'abattre Maïakovski et d'autres poètes. "

" Naguère, en Yougoslavie, Tito faisait censurer ses photos, et sur le territoire de l'Union Soviétique, qui se faisait prendre avec une image du diable français sur lui risquait l'envoi aux camps."

Je le dis tout de suite, je ne suis pas du parti de Le Pen et sa fille Marine et lui me gonflent ! mais : "Partageant l'étonnement de la journaliste Marine Jacquemin sur "l'espèce de caricature de l'électorat du Front National" faite entre les deux tours des Présidentielles, Moati précisa : "C'est scandaleux, vous voulez dire ! Je déteste qu'on diabolise les électeurs de Le Pen.  On n'a pas le droit de dire que 20% des français sont antisémites, nazis, c'est déguelasse. D'abord c'est faux, c'est se moquer de la gueule des gens et c'est vraiment faire peu de foi de la démocratie... Jean-Marie Le Pen n'est pas le ministre du vice et de la vertu, du moins à ma connaissance. Il faut toujours essayer de comprendre, même le pire." Ce que disait déjà Yves Montand (Paris-Match 1983) à une époque où Anne Sinclair , tout sourire,  se laissait photographier avec le clan Le Pen,  dans leur maison de la Trinité. Les a-t-on pour autant diabolisés ? En sptembre 1985, Claude Nougaro qui n'était pas non plus FN avait déclaré au Forum de Paris-Match : "Le Pen dit certaines choses qui sont vraies. La vérité ne m'inquiète pas. C'est le mensonge qui m'inquiéterait." A-t-il été ennuyé pour cela ? Lorsqu'il s'agit de Bardot qui n'en dit pas le quart, c'est le tollé, mythe oblige." Alain Delon n' pas caché son amitié pour Le Pen, le poète et chanteur kabyle Mouloudji était un proche et cela n'a pas fait beaucoup de vagues !

" Outre le fait que, dans un pays laïc, les églises ne doivent pas systématiquement servir de cible et de réceptacle à des opérations politiques, Brigitte ne s'en prend pas à des individus quand elle parle des sans-papiers, mais au côté pernicieux de tout un système mafieux ".

" Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les milliards d'êtres humains qui s'élanceront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie....et ces milliards d'êtres humains ne viendront pas en amis." (Le président algérien Houari Boumediene, 1974).

A une question de José-Luis de Vilallonga : "Pensez-vous avoir été ce que l'on appelle une bonne comédienne ? ", elle répondit : " Je pense que j'ai parfois accepté  d'être dirigée  par de mauvais metteurs en scène....Aragon a dit en parlant de moi qu'on me verrait un jour jouer à la Comédie-Française.  Aors, tu vois, entre les anonymes et Aragon, il doit bien y avoir un moyen terme....Je crois que je ne suis pas, heureusement,  ce qu'il est convenu d'appeler une comédienne. C'est peut-être là ma principale force. Mon seul atout. Je m'exprime par instinct. Un instinct animal. J'apporte à mes incarnations - non pas à mes interprétations - une part de ma maladresse naturelle. Cette maladresse m'est instinctive. Donc sincère. Si je devenais une "bonne actrice", je ne serais plus Bardot. Je serais une bonne actrice."

"Comme il y en a mille, c'est bien plus difficile d'être Bardot ! Cétait également la pensée de Vadim : " Il existe des règles pour bien jouer la comédie., il n'y en a pas pour être Brigitte Bardot. "

" Si Loren, Mansfield et Lollobrigida voient "Et Dieu créa la Femme", elles changeront de métier", avait écrit en 1956 un critique américain. C'est l'inverse qui s'est produit".

" De Gaulle vivant, Brigitte se serait assuré d'un solide soutien. Lorsqu'en 1962, il l'avait vue à " Cinq colonnes à la Une " s'insurger contre les méthodes barbares utilisées dans les abattoirs pour tuer les agneaux et les veaux, il s'était exclamé : "Cette femme mériterait d'être invitée à l' Elysée ! Après ce qu'elle vient de dire en faveur des animaux, on a envie de la serrer dans ses bras et de l'embrasser pour la féliciter ! "

" Théodore Monod a souligné l'éclat  et l'envergure de l'action de Bardot et légitimé son discours en matière écologique, de même que Nicoles Hulot : "Dans son combat, Brigitte Bardot s'est  distinguée par un extraordinaire courage et une remarquable constance. Elle n'avait probablement à titre personnel rien à gagner mais plutôt beaucoup à perdre dans cette action, c'est ce qui l'honore. "

" Marguerite Yourcenar était d'avis que BB est une trop grande chose pour plaire aux médiocres : " Certains problèmes sont perçus plus tôt par des esprits plus rapides ou des coeurs plus profonds que les nôtres....En France, je pense à une femme dont on parle moins souvent et dont l'exemple me paraît très important : Brigitte Bardot. Brigitte Bardot, si belle, ayant parfaitement réussi ses films de femme-enfant, de femme-objet, qui aurait pu se contenter et même se satisfaire d'être une éternelle jolie femme,  et qui à la place de tout ça est devenue la défendresse des animaux, a pris aussi part  à la défense de la nature d'une façon excessivement active, excessivement courageuse, et ce d'autant plus qu'elle a trop souvent recueilli elle aussi les ironies".

Isabelle Adjani : "J'ai rencontré Brigitte Bardot, dont j'admire beaucoup la carrière, elle a eu le courage de partir dans un combat que personne ne choisissait....Je trouve dommage pour un pays tellement conscient de sa biodiversité, protecteur de l'environnement et aussi tourné vers l'humanisme de ne pas trouver anormal un acte de barbarie qui touche au monde animal mais qui reflète la dignité de l'homme."

" Qui ne gueule pas la vérité  quand il sait la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires"", affirmait Charles Péguy. "

" Comme on fabrique un coupable à force de le chercher, coller l'étiquette "raciste" ou "homophobe" à quelqu'un qui ne l'est pas pourrait être le plus sûr moyen pour qu'il le devienne. Etre un raciste primaire implique d'être un parfait idiot. Ou un idéologue. Bardot n'est ni l'un ni l'autre. D'une manière générale, il est toujours très dur d'être accusé de ne pas aimer des gens qu'on ne déteste pas."

Tout comme "Le Canard Enchaîné" qui fustigeait les extrêmistes et non la communauté entière des musulmans, Bardot n'est pas ce que prétend  Mouloud Aounit (président du MRAP) la femme qui "déteste les arabes !" et il a été rudement mis à mal par Dalil Boubakeur, qui tient Brigitte en "haute et chaleureuse estime".

" Parce que sa bonté et son intelligence naturelle le prédisposent à la modération et  à l'ouverture, Dalil Boubakeur a bien compris que ce que Brigitte désigne par "islamisation de la France" n'est pas un refus de l'autre, mais au contraire le refus du chaos de notre société, dont le rapport ministériel Obin, édifiant, fait état. Il n'est pas un magazine ou un journal qui, chaque semaine,  ne planche sur l'intégrisme musulman devenu d'une actualité préoccupante, tant pour les musulmans modérés que pour les démocraties européennes."

Concernant sa soi-disante homophobie, même combat que pour l'intégrisme. Ce  n'est pas la communauté gay qui est visée mais le comportement de certains individus.

Aujourd'hui, nous vivons " dans une société liberticide où la manière de penser est devenue un crime."

" Elle fait scandale parce qu'elle nie tout l'infrastructure morale du monde", s'émouvait déjà Marguerite Duras, dans les années soixante."

Et, pour terminer : " Un jour, devant Coco Chanel, quelqu'un a affirmé que Catherine Deneuve était l'anti-Bardot par excellence. Chanel a répondu : "C'est absurde ! Bardot est un mythe. On ne détruit pas un mythe en lui opposant une femme ! " Et Chanel avait ajouté : " Le seul anti-mythe que je connaisse,c'est le temps." Réaction de Bardot (nous étions alors en 1972) : La vieille sorcière ! C'est tellement vrai ! Oui, le temps me détruira un jour, comme il détruit toute chose. Beaucoup d'autres filles feront après moi des carrières fantastiques. Certaines d'entre elles auront bien plus de talent. Mais personne jamais ne sera Bardot."

Je n'évoquerai pas d'autres aspects du livre et de sa personnalité que d'aucuns seraient étonnés d'apprendre et que moi je n'ignorais pas m'étant intéressé à BB depuis toujours et qui me la rendent attachante.

Source : http://denis47.canalblog.com/archives/2009/10/25/15558506.html
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LES ANTI-FOURRURES À PARIS POUR DÉNONCER LA TORTURE DES BÊTES

Publié le par Ricard Bruno

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La fondation Brigitte Bardot, la PETA, 30 Millions d’Amis et une centaine d’anonymes se sont rassemblés samedi après-midi à Paris pour manifester contre l’industrie de la fourrure. Tous sont venus dénoncer le port de la fourrure qu’ils considèrent comme un signe extérieur de cruauté et de barbarie. Dans la ligne de mire, les créateurs de mode qui, cette année encore, remettent sur le devant de la scène fashion la fourrure sous toutes ses formes. Modeuses et fashionistas n’ont pas été épargnées, elles sont accusées d’acheter « des peaux d’animaux torturés ». Cette manifestation « a pour but de rappeler au public que des animaux souffrent dans les fermes à fourrure et sont tués dans des conditions cruelles pour satisfaire une mode éphémère », ont souligné les associations présentes.

Source : http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Les-anti-fourrures-a-Paris-pour-denoncer-la-torture-des-betes/(gid)/1025440

 

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Photographies de Brigitte Bardot jamais vues!

Publié le par Ricard Bruno



Magnifiques photographies de Léonard de Raemy
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Défilé à Paris contre l'industrie de la fourrure...

Publié le par Ricard Bruno

Quelques centaines de personnes ont défilé samedi à Paris contre l'industrie de la fourrure, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.

Le cortège de manifestants a défilé de la place de l'Opéra jusqu'à la place du Palais-Royal, "afin de lutter contre l'industrie de la fourrure qui tue dans des conditions atroces près de 50 millions d'animaux chaque année".

Le noir du deuil et de Grandes faucheuses y symbolisaient la mort des animaux, et le port de la fourrure était dénoncé comme signe extérieur de cruauté et de barbarie, selon les pancartes. Homme au visage maculé de rouge portant gilet de fourrure de récupération et masques de gentils animaux illustraient le propos.

Des associations telles que la Fondation Brigitte Bardot, PETA France, One Voice, la Fondation 30 Millions d'Amis, Droits des Animaux, l'Association Stéphane Lamart, appelaient à cette manifestation, selon les organisateurs.

Cette manifestation "a pour but de rappeler au public que des animaux souffrent dans les fermes à fourrure et sont tués dans des conditions cruelles pour satisfaire une mode éphémère", soulignent-ils.

Ils demandent aux créateurs de mode d'arrêter d'utiliser des fourrures animales et aux consommateurs de "ne pas acheter les peaux d'animaux torturés".

Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iVOXZesXtjou5vXOS_9cFWbuyVvA

Bruno Ricard

Reportage ce soir samedi dans le 6 minutes d'M6, un sondage fait auprès de 16000 personnes fait apparaitre que 81% des gens interrogés sont contre la fourrure!
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