La souffrance animale de retour au tribunal...

Publié le par Ricard Bruno

La dépouille du berger malinois a été retrouvé en octobre, calcinée, dans un champ à Lehaucourt. - (Photos d’archives)

La dépouille du berger malinois a été retrouvé en octobre, calcinée, dans un champ à Lehaucourt. - (Photos d’archives)

les faits

Le 17 octobre 2017, un agriculteur de Lehaucourt découvre dans son champ le cadavre d’un chien. La dépouille est calcinée, ses quatre membres attachés.

Les gendarmes ouvrent une enquête pour retrouver le propriétaire. Il sera identifié grâce à la puce électronique que porte le berger malinois.

Poursuivi pour jet de sous-produits animaux et placement d’un animal dans un environnement pouvant être cause de souffrance, l’homme de 25 ans encourt des amendes.

La mort du chien Larko ne restera pas impunie. Mardi 30 janvier, son propriétaire, un homme de 25 ans, est jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Quentin. La procureure de la République n’a pas retenu contre lui la prévention « d’acte de cruauté », impossible à déterminer. Néanmoins, le parquet a décidé de le poursuivre pour deux motifs : jets de sous-produits animaux (le cadavre laissé dans un champ) ainsi que le placement ou le maintien d’un animal dans un habitat ou environnement pouvant être cause de souffrance. En résumé : les conditions de vie du berger malinois ne lui étaient pas du tout adaptées.

« Mobilisons nous devant le TGI pacifiquement pour montrer que nous n’avons pas oublié Larko et que nous souhaitons une sanction exemplaire »

La mort de Larko a mobilisé sur les réseaux sociaux. Comme à chaque scandale touchant le monde animal, les défenseurs des animaux se lèvent comme un seul homme. La pétition lancée en octobre grimpe de jour en jour. Elle a recueilli plus de 50 000 signatures. Mais pour aller au-delà d’une simple pétition, un appel à la mobilisation est lui aussi d’actualité. «  Mobilisons nous devant le TGI pacifiquement pour montrer que nous n’avons pas oublié Larko et que nous souhaitons une sanction exemplaire vis-à-vis de cet homme qui n’a fait que mentir depuis le début de l’affaire. N’hésitez pas à venir avec des pancartes ou avec une photo de Larko  », écrit l’auteur de la pétition.

C’est assez rare pour le souligner mais quatre associations se sont constitué partie civile. Elles seront représentées lors du procès. On y retrouve la fondation 30 millions d’amis, l’association Stéphane Lamart, la société protectrice des animaux (SPA) et la fondation Brigitte Bardot. Ce que souhaitent ces quatre associations, c’est la saisie des autres chiens et que le propriétaire ne puisse plus détenir aucun autre animal.

L’homme de 25 ans encourt des amendes. Larko, dont les causes de sa mort n’ont pu être déterminées, a été retrouvé par un agriculteur. Son propriétaire a été identifié quelques jours plus tard grâce à la puce électronique que portait l’animal. Les gendarmes ont retrouvé le cadavre calciné avec les quatre membres attachés.

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