Pétition : Ensemble exigeons la fin de la maltraitance animale !
Ensemble exigeons la fin de la maltraitance animale ! Face à la lenteur du Sénat pour débattre de la #PPLanimaux, la FBB lance une grande pétition officielle et sécurisée pour accélérer l’adoption de la loi au Sénat.
Signez maintenant la pétition : CLIQUEZ ICI
ENSEMBLE, EXIGEONS LA FIN DE MALTRAITANCE ANIMALE !
Yvelines : un homme condamné pour des sévices sur des coqs de combat
Un prévenu a été jugé, le 19 mai 2021, à Versailles (Yvelines), pour de mauvais traitements infligés à cinq coqs.
Âgé de 32 ans, un habitant de Seine-et-Marne a été condamné à 1.000 € d’amende avec sursis. Il devra payer 800 € de dommages et intérêts à l’association Stéphane-Lamart ainsi qu’à la fondation Brigitte-Bardot. L’affaire remonte au 27 janvier 2021.
Un automobiliste est contrôlé par les gendarmes au péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines, sur l’autoroute A11. Dans son coffre, six sacs remplis de gravats. Ces sacs, fermés, remuent. Les militaires les ouvrent et découvrent, à l’intérieur, cinq coqs vivants, mais très affaiblis.
Il s’agit de coqs sumatra, une race d’origine indonésienne utilisée pour les combats de coqs, interdits en France. Selon les éléments de l’enquête, le conducteur aurait expliqué qu’il venait de les acheter à Épernon et qu’il retournait chez lui. Il aurait également justifié les conditions de transport de ces animaux par la crainte que les animaux se battent durant le trajet.
Il aurait également précisé qu’il ne voulait pas les destiner à des combats, mais projetait de les cuisiner une fois revenu à son domicile. Pourtant, des spécialistes ont estimé que cette viande est impropre à la consommation. Les gendarmes ont constaté que les griffes et le bec étaient limés, comme c’est l’usage pour préparer les coqs au combat.
Les deux associations avaient chacune réclamé 2.800 € de dommages et intérêts et le procureur de la République, 5.000 € d’amende. Également requise, l’interdiction définitive de détenir des animaux n’a pas été prononcée.
La marque Valentino délaisse la fourrure animale !
Ce mercredi Valentino, la marque de luxe italienne, a renoncé à l’utilisation de fourrure animale dans leurs créations.
Prada, Gucci, Versace… Nombreuses sont les maisons de haute couture faisant la démarche d’arrêter la fourrure animale. C’est au tour de Valentino, qui n’en utilisera plus dans ses créations d’ici 2022. En effet, la marque a annoncé que leur entreprise Valentino Polar allait cesser d’en produire. La dernière collection qui en possède est celle de la saison automne-hiver 2021-2022. Celle-ci a été présentée pendant la Fashion Week du 1er au 9 mars 2021.
Un repositionnement de la marque
Cesser d’utiliser de la fourrure animale est dans l’optique de s’adapter à la nouvelle génération de clientèle. En effet, les acheteurs deviennent de plus en plus sensibles à la cause animale et sont également attentifs au processus de production de ce qu’ils achètent, ayant de plus en plus une conscience éco-responsable. Valentino, dans un souci de satisfaire au mieux ses clients, s’y conforme quitte à revoir la marque dans son intégralité. « Le concept ‘sans fourrure’ est parfaitement en phase avec les valeurs de notre entreprise » a déclaré le PDG de la marque. Cette annonce a été appréciée par des militants de la cause animale en Italie.
À lire également : Comment soutenir la cause animale ?
RED Valentino disparaît
RED Valentino est une ligne de la marque qui s’est lancée en 2003. Leurs collections se voulant plus accessibles et moins luxueuses. La maison italienne a décidé de s’en séparer pour revenir à quelque chose de plus couture. Dans la même idée que le repositionnement, fermer RED Valentino est dans le but de redorer l’image de la marque. C’est donc dans l’idée de n’être qu’une maison de haute couture de qualité -et donc onéreuse- que Valentino a prit la décision et de prendre en compte les aspects environnementaux du monde de la mode et de faire disparaître la « ligne soeur » que représentait RED Valentino.
Broyage des poussins mâles : l'engagement du Gouvernement d'y mettre fin en 2021 ne sera pas tenu !
Gouvernement de branquignoles, de lâches ! aucune parole...en attendant des millions d'animaux finiront broyés comme de vulgaires merdes...considérés comme des déchets !
Quelle honte ! la France un pays rétrograde !
Bruno Ricard
Si le Gouvernement s'était engagé à mettre fin au broyage des poussins mâles d'ici fin 2021, la filière des œufs indique qu'elle ne sera pas prête dans ce délai. La Fondation 30 Millions d'Amis regrette qu'en matière de bien-être animal, les objectifs sont sans cesse repoussés.
Chaque année en France, dans la filière dédiée à la production d'oeufs, au moins 45 millions de poussins mâles sont éliminés (par gazage ou broyage), car ne pouvant pondre et trop lents à grossir pour fournir assez de viande. Le gouvernement avait promis il y a plus d'un an que cette pratique décriée serait interdite d'ici à "fin 2021". L'engagement ne sera pas tenu : la filière, représentée par l'interprofession des oeufs CNPO, ne sera pas prête dans ce délai.
"Certaines entreprises ont des solutions mais ça ne permet pas de satisfaire la totalité du marché français", a déclaré le président du CNPO, Philippe Juven, lors d'une conférence de presse (20/05/2021). L'interprofession s'est fixée pour objectif de déployer "progressivement" des alternatives à l'élimination des "frères de poules" à partir de 2022.
Une question de coût
Première solution : le "sexage in ovo", une technologie nouvelle qui consiste à détecter le sexe des embryons pour écarter les mâles de la production avant qu'ils n'éclosent. Une poignée d'entreprises, comme les Fermiers de Loué, y ont déjà recours. Mais "la recherche se poursuit" afin d'"améliorer ces méthodes" qui ont pour inconvénient d'augmenter fortement les coûts de production. Parmi elles, "la solution la moins coûteuse", revient à ce que le coût d'un poussin passe de 80 centimes à 1,80 euros, a-t-il souligné.
En matière de bien-être animal, la réponse politique est très en deçà des exigences éthiques et sociétales.
Reha Hutin
Sexer les poussins coûtera 64 millions d'euros par an, soit 4 % du chiffre d'affaires annuel de la filière, selon une estimation de l'Institut technique de l'aviculture citée par l'interprofession, qui veut que le surcoût soit répercuté sur le prix final de l'oeuf. Les couvoirs devront en outre revoir leurs installations, des "travaux lourds" estimés à 10 millions d'euros. Il y a toutefois "une volonté d'aller le plus vite possible", a souligné Maxime Chaumet, secrétaire général du CNPO.Une autre alternative consiste à élever les mâles pour leur chair, soit à partir des "souches" actuelles d'animaux sélectionnés pour la ponte, soit à partir de "souches" mixtes, dont les femelles seraient prodigues en oeufs et les mâles capables de devenir des poulets généreux en viande. Mais encore faut-il "trouver un marché" comme débouché, a spécifié M. Juven.
« En matière de bien-être animal, la réponse politique est très en deçà des exigences éthiques, environnementales et sociétales », déplore Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis