"Porter de la fourrure n’est pas un acte « écologique » mais bien un signe extérieur de cruauté et de stupidité!", estime, Christophe Marie, le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot (fbb).
Depuis la publication, mardi, de l'article de CL sur Stéfany B., la jeune créatrice de vêtement en fourrure, la FBB assure recevoir de nombreux témoignages de lecteurs scandalisés. Ils se disent
«choqués» et reviennent point par point sur les dires de la jeune entrepreneuse.
Concernant le côté écologique mis en avant par Stéphanie Boussiquet, FBB, dénonce«une vingtaine d’élevages de visons qui concentrent des milliers de mustélidés dans des cages pires que les
batteries pour poules pondeuses. Une fois la fourrure arrachée, le reste sera jeté à la poubelle ou servira à nourrir les prochaines victimes».
Et bien entendu, ils lui souhaitent d’échouer dans son entreprise et rajoutent deux photos choc de leurs campagnes de pub «je ne porte pas de fourrure».
Pour son quatrième mariage (après Roger Vadim, Jacques Charrier et Gunther Sachs), Brigitte a choisi la discrétion qui convient à la suite d’un coup de foudre : mariage dans une petite chapelle en
Norvège le 16 août dernier. Le pasteur a dû rouvrir le temple pour y consacrer l’amour de la plus célèbre des Françaises. Résultat, une seule photo. Les époux s’étaient rencontrés par hasard le
5 juin, lors d’un dîner chez l’avocat de Brigitte. « Bernard m’a conquise en un baiser. » Il avait attendu la fin de la soirée pour lui en déposer un dans le cou : « J’avais près de moi un très
bel homme que je n’avais pas vu de la soirée et dont les yeux ont soudain transpercé mon cœur. » Il a certainement trouvé les mots justes au téléphone, dans les jours qui ont suivi, pour essayer de
la revoir en tête à tête. Car, en dépit de ses sublimes apparences, Brigitte se sous-estime : « J’ai toujours douté de moi à un point incroyable.
CE QU’ELLE DEMANDE (AUSSI) À UNHOMME,
C’EST D’ÊTRE UN APPUI, UN MARI
J’étais émerveillée qu’un homme me trouve belle, je lui en avais une infinie reconnaissance, et j’avais peur qu’une fois démaquillée il me trouve affreuse… » Pour fêter cet événement, l’actrice a
donné rendez-vous au magazine pour réaliser des photos, ce qu’elle n’avait pas fait depuis 1973 quand elle avait décidé d’arrêter le cinéma. Elle n’a pas changé, elle a gardé l’art inimitable de
capter la lumière et de l’apprivoiser. Et elle a décidé de devenir, pour Bernard, une maîtresse de maison incontournable : elle va lui préparer les plats provençaux qu’elle préfère. Elle ne s’en
est jamais cachée : ce qu’elle demande (aussi) à un homme, c’est d’être un appui, un mari. Elle a souvent souffert des pièges de la célébrité. « L’homme de ma vie avait tendance à se prendre pour
Brigitte Bardot. Ce qui arriva bien des fois à ceux qui partagèrent ma vie. Il fallait être d’une grande intelligence pour ne pas céder à ce mimétisme. » Bernard est toujours là…
CRITIQUE DVD - Les magasins rangent les films pour mieux attirer les acheteurs. Ainsi, quand on se balade dans le rayon "film français", classés souvent suivant l'acteur, on trouve la série des
films tournés par les célébrités, des plus grands films aux nanars.
Ainsi, j'aime regarder Brigitte Bardot: quoi qu'elle joue, elle est si particulière, si belle, si naturellement désirable, que je veux bien regarder
n'importe quoi, du plus grand des films (Le mépris par exemple,
oùJean-Luc Godard lui fit précisément jouer le rôle de Brigitte Bardot, c'était le plus
adéquat) au dernier des petits.
Je trouve ainsi un film dont j'ignorais l'existence:La parisienne. Ce film
de Michel Boisrond est sorti en 1957. Il est disponible en DVD dans la collection "Années 50"
du producteur René Château.
Je me dis que cela ne doit pas être un film impérissable, mais Brigitte Bardot, du temps de sa splendeur, c'est-à-dire de sa jeunesse insolente faisant un pied-de-nez aux beautés plus distinguées
et plus apprêtées, en est l'héroïne. Cela me suffit.
Un pur film des
années B.B.
La page fixe sur laquelle s'ouvre le DVD ne s'y trompe pas, qui me propose non seulement le film, mais encore un documentaire sur "le cinéma des années 50" et la "bande-annonce" du film. Ce côté
document, on le retrouve à travers de grands acteurs, très jeunes alors, dans des rôles minuscules: Judith Magre en serveuse de bistrot,Guy Tréjean en officier de protocole, etc. C'est donc pour cinéphile, entendez celui qui
n'ignore rien et regarde tout ce qui passe. Pour voir Une parisienne, Il faut donc
être un lettré du cinéma ou bien un ignorant qui gobe tout... Me voilà avertie!
Sur la couverture, B.B. est dessinée, en robe rouge très, très décolletée, avec des talons rouges, bien avant que Louboutin ne débarque. On est B.B. ou l'on ne l'est pas, pas besoin de designer. En 1957, elle est magnifique, jambes bronzées,
cheveux blonds, lèvres rouges. J'aime les stéréotypes, surtout quand c'est la nature qui a fait coïncider la personne de B.B. avec l'idéal. Je remarque au passage que le personnage que B.B.
interprète s'appelle Brigitte: pas de doute, le film n'a pour objet que de retenir l'image de Brigitte Bardot, du temps où elle était cette splendide belle plante.
D'emblée, je suis d'accord pour accepter un médiocre film dans lequel elle va rayonner. Une personne resplendissante, éclatante naturellement, riante, blonde, c'est si rare. Je regarde le film
pour retrouver cette merveilleuse personne qui n'existe plus: B.B.
Il ne faut pas chercher une
histoire cohérente et structurée...
Cela commence sur les Champs-Elysées, sur lesquels B.B. roule en décapotable rouge. Puis, elle entre à Matignon dans la cour duquel sont rangées les D.S. (j'ai une pensée pour les mythologies de Roland
Barthes et pense que B.B. en fait aussi partie). En 1957, elle est encore une jeune fille dont les jupes sont en dessous du genou.
Brigitte court après un homme plus âgé qu'elle, Michel (joué parHenri Vidal), le chef de cabinet de son père, le président du Conseil (nous sommes encore sous la
4e République). Bardot joue très mal mais cela contribue à la rendre encore plus mignonne. Elle ouvre grand les yeux pour montrer qu'elle est innocente et rit pour faire ressortir ses fossettes
d'enfant.
Elle est censée être la secrétaire de Michel, qui a du mal à se concentrer alors qu'elle fait la danse des sept voiles devant lui et qu'elle l'épouse de force. L'histoire est invraisemblable, mais
enfin c'est plus amusant que L'exercice de l'Etat, film sérieux et pourtant truffé d'inexactitude. Au moins, ici nous sommes en
pleine comédie.
Les grands
noms
En outre, quel plaisir de retrouver Noël Roquevert qui joue un vieux mari ronchon et jaloux, jetant des regards suspicieux sur
ceux qui s'approchent de son épouse, laquelle est l'une des nombreuses maîtresses de Michel. Cette épouse est interprétée par Claude Maurier, (qui joua notamment la mère dans Les 400 coups). Elle est ici une intrigante, impérieuse et sans cœur. Oui vraiment, nous sommes en
plein parisianisme!
Charles Boyer, toujours élégant et distingué, arrive en prince consort, venu de l'étranger en
visite officielle. Dans une comédie, il ne faut jamais lésiner sur les titres! Il est dit que le prince aimerait avoir "l'hommage de Paris": il ne va pas être déçu, puisqu'il rencontre Brigitte.
Certes, il accompagne la reine, mais si cela n'était pas un peu compliqué, la comédie perdra un de ses principes de base. B.B. apparaît à la soirée en robe rouge moulante et fait face au Prince
Charles (cela ne s'invente pas). Elle fait alors le pari de le séduire, ce qui est jeu d'enfant, lorsque l'on est B.B., geignant de chercher ses perles égarées sous le guéridon.
En effet, dans une comédie à la française, il faut ces jeux de quadrille. Le film nous en fournit, avec des scènes où tous en robe de chambre se retrouvent dans la chambre de Michel entouré de
toutes ces femmes en chemises de nuit qui l'appellent Mon chéri et qui dénient
pourtant avoir le moindre lien les uns avec les autres.
La beauté pure de
B.B., servie par la faiblesse du film
On ne saurait dire qu'il y a véritablement une histoire. Il ne s'agit que de servir la beauté de B.B., au fur et à mesure de scènes, comme on habillait les poupées de Peynet. Ainsi, elle se marie
avec Michel, qu'au passage elle a cessé d'aimer -c'est ballot- et on peut l'admirer dans une belle robe de satin blanc qui souligne ses formes. Elle se déshabille pour le spectateur et se dévoile
en corset blanc, en ayant laissé l'homme fraîchement épousé à la porte.
Quand ils se disputent, c'est-à-dire très souvent, elle se déshabille -pourquoi pas prendre ce prétexte?-, prend un bain en montrant ses belles jambes (c'est bien la meilleure position pour se
disputer, n'est-ce pas?) et court dans l'appartement simplement vêtue d'une serviette de bains, les cheveux en bataille, dansant sur une musique entraînante sortant d'un pick-up. Bref, B.B.
Des scénettes autour
de B.B.
Le film est composé de tableaux.
Par exemple:
B.B. en soubrette, mettant un tablier blanc sur sa robe Balmain de couleur caramel à encolure plongeante et servant à table, avec la maladresse qui va de soi, son mari et la maîtresse de
celui-ci. La robe est si étroite que B.B. ne peut faire que des petits pas et le tissu si fin qu'on peut voir sa peau blanche au travers.
B.B. sur la plage de Nice en bikini, qui se demande avec ingénuité si elle ne va pas s'enrhumer à être si peu vêtue, question posée avec la moue boudeuse bien connue.
B.B. allongée sur un divan, buvant un porto et dissertant en balançant ses pieds nus.
J'aime bien cette succession de tableaux, charmants et
vains. J'aime beaucoup le dernier: Brigitte se tourne de trois/quart vers la caméra, fait la moue et adresse un clin d'œil aux spectateurs.
Dans les deux villes, les défenseurs des droits des animaux étaient nombreux à se révolter contre la décision du Conseil d'Etat et l'inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel de
la France.
Malgré la pluie qui n'a cessé durant tout l'après-midi, plus de 1 000 manifestants étaient rassemblés sur la place du Palais Royal, près du Ministère de la Culture, pour réclamer l'abolition de la
corrida.
A la tribune, de nombreux représentants de la cause animale ont pris la parole, parmi lesquels : Yves Cochet, Allain Bougrain-Dubourg et le magistrat Gérard Charollois.
Par ailleurs, une délégation composée de Christophe Marie de la Fondation Brigitte Bardot, Jean-Pierre Garrigues, Vice-président du CRAC Europe, David Chauvet de Droits des Animaux, Orianne Vatin
de la SPA et Henry-Jean Servat était reçue dans d'exellentes conditions pendant plus de 45 minutes par un représentant de la Ministre de la Culture. L’annulation de l’inscription de la corrida au
PCI (patrimoine culturel immatériel) de la France était évidement au coeur du débat.
Au même moment, à Nîmes, à l'appel de l'Alliance Anticorrida, de nombreux manifestants tout d'abord rassemblés devant la préfecture, ont défilé en cortège dans les rues de la ville, non sans
avoir préalablement protesté sur le parvis des arènes.
Suite au courrier envoyé par Christophe Marie le 24 mai dernier, resté lettre morte ; Sylvie Rocard, administratrice de la Fondation Brigitte Bardot s'adresse au Ministre de l'Agriculture
Monsieur le Ministre,
Notre lettre du 24 mai étant restée sans réponse, nous vous en adressons copie afin de vous informer de la situation dramatique des animaux égorgés à vif, dans les abattoirs français, dans des
conditions sanitaires douteuses et au dépend des consommateurs trompés qui n’en sont pas informés. Tout ceci dérogeant à l’obligation nationale et européenne d’étourdir les bêtes avant leur
saignée. La douloureuse agonie de ces millions d’animaux n’est pas tolérable, il vous revient d’agir pour limiter la souffrance des bêtes au moment de leur abattage (voir nos arguments dans
le courrier joint).
Trafics d'animaux de compagnie
Nous souhaitons également vous alerter de la surpopulation canine et féline, en France, et de l’engorgement des refuges qui ne peuvent plus assumer le flot continu d’abandons. Cette surpopulation est
due, notamment, à la reproduction incontrôlée et à la vente de chiots et chatons par des particuliers. Les journaux gratuits et les sites comme "le bon coin", "paru-vendu", etc. fourmillent
d’annonces pour la cession d’animaux (y compris exotiques) en totale infraction avec l’article L.214-8 du code rural, portant sur l’obligation de mentionner le numéro d’identification de l’animal,
son âge, etc.
Les animaleries sont, elles aussi, source de problèmes avec l’importation de jeunes animaux, parfois non sevrés, issus de réseaux plus que douteux et entraînant des achats compulsifs, non
réfléchis, qui se terminent trop souvent par un abandon.
Autre préoccupation relevée par le Dr Patrick Pageat, comportementaliste diplômé des écoles vétérinaires : "L’exposition en enceinte vitrée soumet les chiots à des stimulations continuelles sans qu’un chien
adulte, normalement socialisé, puisse intervenir pour réguler les réactions de ces chiots. Il en résulte des troubles majeurs du développement comportemental (syndrome
hypersensibilité-hyperactivité) qui rendent les chiens réfractaires à toute démarche éducative et contraignent à mettre en place des traitements lourds qui n’empêchent pas la persistance de
séquelles qui altéreront toute la vie de l’animal", ceci pouvant également entraîner son abandon.
Quai de la Mégisserie à Paris
Tout cela peut être constaté en visitant les animaleries du quai de la Mégisserie. En ce lieu touristique, au cœur de Paris, sont entassés des centaines d’animaux dans des conditions indignes.
Notre service juridique croule sous les plaintes déposées à l’encontre des ces magasins qui proposent à la vente des chiots et chatons malades, mais aussi des espèces protégées… Les services
vétérinaires le savent parfaitement, les forces de l’ordre également, pourtant rien ne bouge depuis des décennies, faute aussi au sous effectif chronique qui touche vos services vétérinaires.
Dans ses réponses à notre questionnaire sur 9 thèmes de protection animale, François Hollande s’est engagé à renforcer les "contrôles en France, dans les animaleries, mais également au niveau des frontières de
l’UE " pour lutter contre les trafics d’animaux. C’est une première étape, mais ces contrôles doivent impérativement s’accompagner de sanctions contre les contrevenants.
Soutien de la filière "bio"
Autre engagement du nouveau Président, celui de soutenir de nouveaux modes de productions (bio) plus respectueux des animaux "à tous les stades, de l’élevage jusqu’à l’abattage, en passant par le transport" et à une
plus grande transparence pour les consommateurs qui ont "le droit d’être informés de la
provenance de leurs achats, en matière textile comme en alimentation". Quelles sont les mesures prévues par votre ministère pour mettre en œuvre ces promesses ?
Vous remerciant de l’attention apportée à nos demandes et dans l’attente de votre réponse, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de toute notre considération.