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Et Vadim créa Bardot

Publié le par Ricard Bruno

28 novembre 1956 : "Et Dieu créa la Femme", premier film du quasi inconnu Roger Vadim, est sur les écrans. La jeune actrice qui tient le premier rôle est sa femme, Brigitte Bardot.

Et Vadim créa Bardot

La critique n'est pas tendre, à l'image d'un certain Paul Reboux qui écrit à propos de l'actrice qu'elle a "le physique d'une bonniche et la façon de parler des illettrés". Quant au public, il passe totalement à côté du film.

Mais le scandale couve. Il va éclater quelques semaines plus tard de l'autre côté de l'Atlantique et revenir en France comme un boomerang.

Aux Etats-Unis, les défenseurs de la morale et autres ligues de vertu oeuvrent pour faire interdire le film. L’archevêque de Lake Placid tente notamment d'acheter tous les billets du cinéma exploitant et va même jusqu’à promettre d’excommunier ceux qui iraient le voir. A Dallas, le chef de la police interdit les séances dans les salles réservées aux Noirs, car cela risquerait de les exciter et de provoquer des désordres...

La polémique américaine suscite la curiosité du public français et le film, dont la carrière avait démarré plutôt timidement en France, attire finalement les foules.

 

Le coup de génie de Vadim

Quelques années plus tard, le réalisateur expliquait avoir voulu "à travers Brigitte, restituer le climat d'une époque. Juliette est une fille de son temps, qui s'est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société, et dont la sexualité est entièrement libre. Dans la littérature et les films d'avant-guerre, on l'aurait assimilée à une prostituée. C'est dans ce film, une très jeune femme, généreuse, parfois désaxée, et finalement insaisissable, qui n'a d'autre excuse que sa générosité."

Avec le recul, il faut bien reconnaître que le scénario est assez banal et que la fin est assez conventionnelle mais, c'est la première fois qu'une femme exprime au cinéma son désir à l'égal d'un homme, et utilise son corps pour s'affirmer et conquérir la liberté. Et surtout, Bardot ne joue pas, elle est ! et elle devient l'emblème d'une petite révolution sexuelle... A tel point qu'en 1958, à l'exposition universelle de Bruxelles, le pavillon du Vatican, décoré sur le thème des sept péchés capitaux, illustre la luxure par une photo de Brigitte Bardot.

Et Vadim créa Bardot

L'actrice devient avec ce film à la fois un mythe et un sex-symbol mondial, emblème de l'émancipation des femmes, symbole de la féminité, de la liberté sexuelle, d'une révolution des mœurs latente. Elle est aussi le modèle absolu de la femme libérée, auquel Simone de Beauvoir elle-même apporte sa caution :

Brigitte Bardot ne se soucie pas le moins du monde de l'opinion des autres [...] Elle suit ses penchants. Elle mange quand elle a faim et elle est amoureuse avec la même simplicité, sans cérémonie. Le désir et le plaisir sont pour elle plus convaincants que les préceptes et les conventions. [...] Elle fait ce qui lui plaît et c'est cela qui est troublant.

Extrait de Brigitte Bardot and the Lolita Syndrome

Des milliers de femmes imiteront alors le style Bardot, copiant au moins ses ballerines, sa robe de Vichy rose et sa coiffure, si ce n'est son attitude face à la sexualité.

Naissance d'un mythe

L'autre star du film, c'est Saint-Tropez. Bardot connaît bien le village où elle venait en vacances avec sa famille. Vadim le découvre lors d'un repérage sur la côte en 1955. L'équipe du film s'installe donc au village, du 3 mai au 7 juillet 1956 et prend ses quartiers sur la plage de Pampelonne. Au bout de la plage, Patrice de Colmont possède un bout de terrain sur lequel il a construit un cabanon. Pendant les deux mois de tournage, il va s'improviser restaurateur. Le Club 55 est né. Les déjeuners se terminent par un dessert préparé par un pâtissier polonais appelé Micka, une tarte onctueuse à base de crème baptisée : la "Tarte tropézienne".

Carte postale représentant le port de Saint Tropez en 1956

Carte postale représentant le port de Saint Tropez en 1956

Anecdotes

Pour pouvoir imposer Bardot, alors quasi débutante, aux producteurs du film, Vadim dû accepter d'engager une "star internationale", en l’occurrence Curd Jurgens.

Vingt-et-un ans plus tard, Roger Vadim réalisa lui-même le remake américain avec Rebecca De Mornay et Frank Langella.

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Magnifique histoire...et triste...

Publié le par Ricard Bruno

Publié dans le web en parle

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S.O.S pour Wally...

Publié le par Ricard Bruno

S.O.S pour Wally...

S’il vous plait aidez ce chien en envoyant un email!

Veronique et Pierre Marie, des gens formidables tout a fait habitués aux chiens traumatisés, veulent adopter Vally, 15 ans et depuis 6 ans au refuge. Mais la directrice s'y oppose sans donner aucun motif valable, tous les bénévoles étant pour cette adoption.
Va t’il mourir au refuge alors qu'un foyer lui tend les bras?
La décision de la direction vous révolte autant qu’elle me revolte?
Tous à vos claviers ! Merci ...


refugeconcarneau@gmail.com
Tel l'après- midi : 0298972695

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Brigitte Bardot dans l'émission "Visites privées...Cap sur Saint-Tropez" de novembre" 2016...

Publié le par Ricard Bruno

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Brigitte Bardot apporte son soutien à son ami Jean-Pierre Halimi

Publié le par Ricard Bruno

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Ce chien est à la fin de sa vie, voyez ce que les policiers font pour lui...

Publié le par Ricard Bruno

Sultan, est un chien qui a dédié sa vie au service du corps policier. Il était le « K-9 » au Yarmouth Police Department. Malheureusement toute vie à une fin et celle de Sultan est arrivée. Une bonne décision a été prise dans son cas à mon avis, car au lieu de le laisser dépérir à petit feu (car il était vieux et malade). Le service policier a décidé d’abréger sa souffrance.

Certes une décision qui pourrait être contesté, mais ce que ce chien à vécu lors de ses dernières minutes de sa vie sont exceptionnelles. Voyez comment ses amis policer l’ont honoré lors d’une cérémonie en son honneur. Trop émouvantes, mes larmes ont coulé…..

Source de l'article : Cliquez ICI

Ce chien est à la fin de sa vie, voyez ce que les policiers font pour lui...

Publié dans le web en parle

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30 propositions pour donner une place à l'animal dans le débat politique...

Publié le par Ricard Bruno

Les associations de protection animale ont demandé aux candidats à la présidentielle et aux législatives de se prononcer sur ces propositions.  

Un employé gave un canard dans un élevage de Soultz-les-Bains (Bas-Rhin), le 18 novembre 2014

Un employé gave un canard dans un élevage de Soultz-les-Bains (Bas-Rhin), le 18 novembre 2014

26 associations de protection animale, dont la fondation Brigitte Bardot, la SPA, 30 Millions d'Amis ou l'ASPAS, ont rédigé et présenté mardi 22 novembre un manifeste appelé Animal politique. Le collectif a appelé les politiques à inscrire cette thématique dans le débat électoral. 

L'interdiction de la chasse est un point essentiel pour les associations de protection animale, et pourtant, elle n'est pas mentionnée dans le texte. C'est une mesure difficile à obtenir politiquement, selon le collectif. Les défenseurs des droits des animaux proposent une alternative avec l'instauration d'un dimanche sans chasse. 

Pour le reste des propositions, le collectif demande aux candidats de se prononcer, entre autre, sur le remplacement des tests de médicaments ou de cosmétiques sur les animaux, l'interdiction d'espèces sauvages dans les cirques, la fin des échanges entre zoos ou delphinariums, l'abolition de la corrida et des combats de coqs et la stérilisation des animaux de compagnie. 

Les conditions d'élevage au cœur du manifeste

Le collectif a a demandé l'interdiction de plusieurs pratiques douloureuses dont la castration à vif des porcelets, le gavage de force des oies ou la découpe du bec des poules pondeuses. L'association L214, qui a beaucoup œuvré pour dénoncer ces conditions d'élevage en publiant des enquêtes et des vidéos chocs, a affirmé avoir vu son nombre d'adhérents augmenter : "Aujourd'hui L214, c'est 20 000 membres [...] avec des enquêtes qui intéressent les médias et le grand public et qui permettent à la cause animale de se faire une place ", explique Brigitte Gothière, présidente de l'association. 

Si certains ne considèrent pas la cause animale comme un incontournable du débat politique, pour le moine Matthieu Ricard, porte-parole du manifeste, ce n'est pas qu'une question animale, c'est une question d'humanité : "Ça représente 120 millions d'animaux par heure qui sont tués dans le monde. Par semaine, c'est autant d'animaux tués que de morts dans toutes les guerres de l'humanité."

Les partis politiques s'emparent de la question

Avec plus d'un milliard d'animaux d'élevage tués chaque année pour nos besoins en viande et 63 millions d'animaux de compagnie en France, le record européen, les chiffres de la cause animale devraient suffire à intéresser les partis politiques. Certains partis, comme les Verts, le Front de Gauche, l'UDI et surtout le Front National se sont déjà penchés sur la question.

Marine Le Pen, elle-même, avait soutenu la demande des associations sur l'étourdissement systématique des bêtes avant l'abattage. Or une dérogation existe déjà pour les rituels d'abattage halal et kasher. Une proposition qui apparaît pour certains comme discriminatoire envers les religions juives et musulmanes, ce dont se défend le porte-parole de la fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie : "Nous n'avons pas à prendre position sur une pratique cultuelle, mais uniquement sur le bien-être animal. On ne stigmatise personne."

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Espagne : la présidente d'un refuge aurait tué 2 000 chiens et chats

Publié le par Ricard Bruno

Espagne : la présidente d'un refuge aurait tué 2 000 chiens et chats

L a présidente d'une association de protection des animaux dans le sud de l'Espagne risque quatre ans de prison, accusée d'avoir tué avec un complice plus de 2 000 chiens et chats. 

La prévenue, jugée à Malaga depuis la mi-novembre, présidait une association à but non lucratif pour la défense des animaux abandonnés ou donnés en vue d'une adoption, à Torremolinos, dans la province de Malaga en Andalousie (sud). 

 

Ce refuge se doublait d'un centre de toilettage, d'une résidence et d'une clinique privée pour animaux, alors que la dirigeante ne possédait aucun diplôme de vétérinaire, selon l'accusation.

"Un lente et douloureuse agonie"

Au terme des investigations, le procureur a conclu que la dirigeante et un employé chargé de la maintenance avaient "sacrifié et donné à incinérer, entre janvier 2009 et octobre 2010, le nombre estimé de 2 183 animaux". Selon l'accusation, ils leur injectaient une substance mortelle à une dose inférieure à celle recommandée, "dans le seul but de faire des économies", et sans les avoir endormis au préalable.

Les bêtes étaient soumises à "une lente et douloureuse agonie", selon le procureur.

Les caméras coupées et une musique pour couvrir les bruits

"Pour mener à bien ces exterminations massives et programmées (...) les caméras de sécurité du centre étaient déconnectées et de la musique diffusée à fort volume" afin de couvrir les "hurlements", selon les conclusions du parquet. En une semaine de l'été 2010, ils auraient ainsi fait disparaître "plus de 50 chats et 20 chiens".

Le procureur a estimé qu'il s'agissait de "réduire les coûts" et de privilégier les activités privées lucratives.

Dans une vidéo diffusée par le journal El Mundo, on entend la prévenue nier devant le tribunal: "J'ai la phobie des injections, je dois regarder ailleurs parce que je ne peux pas regarder comment s'enfonce l'aiguille".

Quatre ans d'emprisonnement sont requis à son encontre pour maltraitance animale, exercice illégal de la profession de vétérinaire et falsification de documents. La dernière audience du procès est prévue le 9 décembre, selon le Tribunal supérieur de justice d'Andalousie. Le Collectif andalou contre la maltraitance animale et l'Association pour le bien-être des animaux-Le refuge, sont parties civiles.

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À Saint-Aubin-le-Guichard : Cinq chats rapatriés par la Fondation Brigitte-Bardot ont échappé à un triste sort

Publié le par Ricard Bruno

À Saint-Aubin-le-Guichard : Cinq chats rapatriés par la Fondation Brigitte-Bardot ont échappé à un triste sort

Les cinq chats accueillis jeudi après-midi au refuge de la Mare-Auzou, à Saint-Aubin-le-Guichard, l’ont échappé belle. Avec leurs compagnons d’infortune, ils ont été trouvés dans un camion intercepté à la frontière entre la Thaïlande et le Laos.

Trafic de viande

Entassés par dizaines, ils devaient alimenter un trafic de viande à destination du Vietnam. « Ces chats ont été enlevés, en échange d’objets de pacotille, aux familles au sein desquelles ils vivaient », indique Aurélia Houchero, spécialiste des chats au refuge.

D’abord placés en quarantaine dans un refuge thaïlandais, les animaux ont parcouru 10 000 km en onze heures. Isabelle Lefebvre, chargée des déplacements à la Mare-Auzou, les a finalement amenés en Normandie, où ils ont pris possession de leur box. Un endroit suffisamment spacieux et agréable, avec des coussins, des arbres à chat et des friandises, pour oublier leur mésaventure.

S’adapter
à un nouveau milieu

Ils passeront quelques jours à l’écart avant de rejoindre leurs congénères ou de trouver une famille d’accueil.

Il y a quelque temps, une dizaine de chiens avaient échappé eux aussi à l’enfer thaïlandais. À ce jour, un seul a été adopté.

Infos pratiques

Service adoptions de la Fondation
Brigitte-Bardot 
: 01 45 05 14 60.

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