Nouveau livre de Brigitte Bardot "Mon BBcédaire" sortie octobre 2025...
- 9782213733531
- 978-2-213-73353-1
- Fayard
- 10/2025
- Documents
- 368
- 15 x 14 cm
- français
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
Bienvenue dans le podcast de la Fondation Brigitte Bardot. Nous allons découvrir ensemble cette belle aventure et ce combat mené par Brigitte Bardot depuis plusieurs décennies : la protection des animaux.
Dans ce 6e épisode, Éric Angioletti reçoit Max Guazzini, secrétaire général de la Fondation. Patron de médias emblématique — notamment à la tête du groupe NRJ qu'il a dirigé avec succès — président du Stade Français, Max Guazzini est aussi un défenseur passionné de la cause animale.
Dans cet épisode, il revient sur son engagement au sein de la Fondation, et les combats qu’il mène pour ceux qui n’ont pas de voix.
Sommaire :
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Godard met en scène le mythique couple Bardot-Piccoli à Capri, liant déclin du couple et déclin du cinéma. Un chef-d'œuvre à (re)voir mardi 29 juillet à 21.00 sur France 5.
« Tu les trouves jolies mes fesses ? [...] Et mes seins. Tu les aimes ? » Réplique culte pour film culte. Difficile, cependant, à l'heure de #MeeToo et de la prise de conscience de l'influence du « male gaze » au cinéma (pour « regard masculin », d'après le concept théorisé par la féministe américaine Laura Mulvey), de voir aujourd'hui cette scène sans y lire la chronique d'un certain machisme ordinaire.
Rappel des faits. Nous sommes en 1963, en plein choc des cultures : Brigitte Bardot, icône populaire absolue depuis le succès d’Et Dieu... créa la femme (Roger Vadim, 1956), donne la réplique à un acteur de théâtre à peine connu, Michel Piccoli, sous la direction du très cérébral chef de fil de la Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard. Ce dernier, après les succès en demi-teinte des films qui ont suivi À bout de souffle (Les Carabiniers, Vivre sa vie), réalise là une œuvre à gros budget, coproduction franco-italo-américaine en CinemaScope adaptée d'un roman à succès d'Alberto Moravia dans les décors paradisiaques de la villa Malaparte de Capri.
C'est dans ce contexte que le producteur américain Joseph E. Levine, soucieux de mettre en avant les atouts (les atours ?) de la sex-symbol BB, exige, après pourtant la fin officielle du tournage, que soit ajoutée une scène de nu. Et voici donc comment, pour l'éternité, Brigitte Bardot, allongée nue sur son lit, nomme lascivement chaque partie de son corps comme si elle le/se vendait à la découpe. Femme objet offerte au désir masculin : chronique du machisme ordinaire, donc.
Mais aussi dénonciation même de ce sexisme d'atmosphère, tant la scène prend également à rebours tous les clichés érotisants de l'époque. Au fond, Brigitte Bardot n'est-elle pas précisément en train de réduire en morceaux le désir qu'elle est censée inspirer et auquel tous les personnages du film – et jusqu'au producteur – ne cessent de vouloir la réduire ?
Tout, dans ce film gigogne sur le couple, le cinéma, la création, apparaît ainsi à double tranchant. Tout, dans Le Mépris, est méprise.
Le cinéma, disait André Bazin, substitue à nos regards un monde qui s’accorde à nos désirs. Le Mépris est l’histoire de ce monde.
Ouverture du « Mépris »
Fidèle au livre homonyme d'Alberto Moravia, Le Mépris suit l’inexorable effondrement du couple que forme le personnage de Brigitte Bardot et celui de Michel Piccoli, auteur de théâtre en mal de reconnaissance engagé à Cinecittà pour une adaptation à gros budget de l'Odyssée (déjà une forme de mise en abyme, Piccoli pouvant être vu comme un alter ego de Godard lui-même, qui se peint en raté magnifique, se pliant aux exigences de ses producteurs, acceptant toutes les compromissions).
Au détour d'un événement en apparence anodin (pour lui), se cristallise (pour elle) le dégoût qu'il va finir par lui inspirer : il la pousse à monter à bord de la voiture de son riche et concupiscent producteur (incarné par l'acteur de western américain Jack Palance, tout en mâchoire carrée et virilité assumée). Ne l'a-t-il pas abandonnée aux bras d'un autre homme ? Ne l'a-t-il pas exhibée, offerte, comme un trophée ? Ou a-t-il simplement voulu optimiser le trajet retour ? Malentendu. Méprise, donc. Et mépris. La vengeance froide, humiliante, désespérée, de sa femme sera aussi cruelle qu'implacable.
Autopsie des rapports hommes-femmes, anatomie de la lâcheté masculine, le film alterne scènes du tournage de l'Odyssée et crises conjugales, liant, dans un même mouvement mélancolique que sublime la musique de Georges Delerue, déclin du couple et déclin du cinéma – attention spoiler : à la fin du film, Godard se débarrasse tout à la fois du riche producteur et de la star populaire dans un accident de voiture tout en symbole.
La plus grande méprise autour du Mépris sera certainement la réaction du public, qui boudera ostensiblement le film en salles. Depuis, le temps a fait son office : le film, d'un classicisme capiteux, est, à juste titre, considéré comme un des plus grands chefs-d'œuvre du septième art.

Michel Piccoli et Brigitte Bardot - « Le Mépris »
Paul Javal, scénariste, et sa jeune femme semblent former un couple uni. Un incident apparemment anodin avec un producteur va conduire la jeune femme à mépriser profondément son mari...
Film (99 min – 1963) – Réalisation Jean-Luc Godard – Scénario Jean-Luc Godard, d'après Le Mépris d'Alberto Moravia – Production Compagnia Cinematografica, Champion, Les Films Concordia, Rome Paris Films – Musique Georges Delerue – Photographie Raoul Coutard
Avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance, Fritz Lang, Giorgia Moll, Jean-Luc Godard...
Le Mépris, diffusé mardi 29 juillet à 21.00 sur France 5, est à (re)voir pendant sept jours sur france.tv
Un jeune couple a été reconnu coupable de maltraitance animale par le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse).
Un jeune couple a été reconnu coupable de maltraitance animale par le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse).Illustration
Une enquête avait été ouverte il y a un an après une plainte de la Fondation Brigitte-Bardot. Un jeune couple a été condamné par le tribunal de Verdun (Meuse) pour avoir maltraité leur chienne et leurs deux chats, relatent nos confrères de L’Est Républicain.
Le jeune homme de 26 ans a été reconnu coupable de sévices graves et de mauvais traitements, sa compagne uniquement de mauvais traitements. Ils ont été condamnés en dépit de leur dénégation.
Leur chienne, une femelle Jack Russell, avait été retrouvée attachée à un meuble. Leurs deux chats, eux, vivaient dans des conditions insalubres. Leur litière n’avait pas été vidée puis longtemps, leur alimentation était inadaptée, il n’avait pas de suivi vétérinaire…
« La chienne était « extrêmement » amaigrie et présentait des cicatrices évoquant un muselage prolongé avec du ruban adhésif », ajoutent nos confrères.
Les trois animaux leur ont été retirés et confiés à une association. La prévenue a écopé de 500 € d’amende, tout comme son compagnon, également condamné à six mois de prison avec sursis
Chaque été, des dizaines de milliers de chiens et de chats sont abandonnés. Ces actes cruels, aux conséquences dramatiques pour les animaux, demeurent une réalité alarmante. La Fondation Brigitte Bardot lutte depuis des décennies contre ce fléau, en sensibilisant le public et en défendant le respect du bien-être animal.
La FBB mène des actions concrètes pour prévenir l’abandon : programmes de stérilisation, encouragement à l’adoption, soutien aux propriétaires en difficulté... autant d’initiatives visant à améliorer durablement le sort des animaux.
Tout animal de compagnie, chien, chat ou autre, abandonné par son maître, ne peut ressentir qu’une grande détresse psychologique et physique. Cet acte inhumain est une forme de maltraitance, voire un crime, et est puni par la loi : « L’abandon d’un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende. »
#stopabandon #vacances #fondationbrigittebardot #brigittebardot
Il est des figures qui traversent le temps, non seulement par leur éclat initial, mais par la lumière qu'elles continuent de projeter sur le monde. Brigitte Bardot est de celles-là. Née sous le signe des projecteurs, elle fut l'incarnation d'une époque, une muse qui brisa les conventions et redéfinit la féminité. Mais au-delà de l'actrice mythique, du symbole sensuel qui fit chavirer les cœurs, c'est une autre forme de "sainteté" qui émane aujourd'hui d'elle : celle d'une protectrice acharnée.
La "Sainte Brigitte Bardot" que nous honorons n'est pas celle des icônes religieuses, mais celle d'une femme dont la compassion a transcendé sa propre légende. Ayant tout connu de la gloire, elle a choisi, avec une audace rare, de tourner le dos aux artifices pour embrasser une cause plus grande que sa propre personne. Sa voix, autrefois utilisée pour des dialogues de cinéma, est devenue le cri des sans-voix : celui des animaux maltraités, chassés, oubliés.
Sa Fondation Brigitte Bardot est devenue un sanctuaire, un rempart contre la cruauté, et son engagement, un exemple lumineux pour des millions de personnes. Elle a mis sa notoriété au service de la justice, non pas pour elle-même, mais pour ceux qui ne peuvent se défendre. C'est dans ce dévouement inébranlable, cette abnégation face aux souffrances, que réside sa véritable "sainteté".
Brigitte Bardot, la "sainte" au grand cœur, est devenue une figure tutélaire pour le règne animal. Son aura, autrefois associée au glamour, est désormais intimement liée à la sauvegarde de la biodiversité et au respect de toute vie. Elle a prouvé que la beauté peut être bien plus qu'une simple apparence ; elle peut être une force motrice pour le bien, un catalyseur de changement. Son héritage ne se mesure plus seulement aux films qu'elle a tournés, mais aux vies qu'elle a sauvées et aux consciences qu'elle a éveillées.
N'est-ce pas là une forme de grâce, un don de soi qui inspire le respect et l'admiration, conférant à Brigitte Bardot une place unique dans le panthéon des figures qui ont marqué notre temps ?