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nouvelles de la fondation

Un homme condamné à un an ferme pour avoir mutilé son chien

Publié le par Ricard Bruno

Un homme condamné à un an ferme pour avoir mutilé son chien

Un homme de 38 ans a été condamné vendredi par le tribunal judiciaire de Mulhouse (Haut-Rhin) à 18 mois de prison, dont 12 mois ferme, pour avoir fait subir de graves sévices à son chien.

 

Il lui est également fait interdiction définitive de détenir un animal.

Le prévenu avait comparu le 3 juin lors d'une audience correctionnelle en juge unique pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal, après avoir notamment attaché son chien avec une corde à sa voiture et l'avoir traîné, ce qui l'avait gravement blessé.

En janvier, la SPA de Mulhouse avait récupéré ce berger belge malinois de 4 ans entre la vie et la mort dans la cave de l'immeuble ou résidait son propriétaire. L'animal, qui souffrait notamment de brûlures sur une grande partie du corps, a pu être sauvé mais amputé d'une patte. Aujourd'hui, il a retrouvé une famille d'accueil en Suisse.

À la barre le mis en cause avait tenté de se justifier en expliquant que le chien s'était échappé à trois reprises: "La dernière fois, je l'ai retrouvé une heure et demie plus tard et il avait toujours la longe que je lui laissais parce que je n'avais plus confiance. Il n'a pas voulu remonter en voiture. Je me suis mis en première vitesse et je l'ai tenu par la longe pour le ramener à la maison. Il était en bon état", avait-il affirmé.

"Indigne d'avoir un animal"

L'homme s'était déjà vu retirer la garde d'un précédent chien en août dernier, après qu'il eut placé l'animal dans le coffre de sa voiture sans eau, en plein soleil durant des heures. Des passants avaient alerté la SPA et la police.

"Vous êtes indigne d'avoir un animal", avait lancé le procureur Jean-François Assal, qui avait requis deux ans de prison dont un an avec sursis probatoire.

L'homme, absent à l'énoncé du verdict, a également été condamné à 500 euros d'amende et devra verser 1.887 euros à la SPA de Mulhouse au titre de son préjudice matériel. Au titre du préjudice moral, il devra verser 500 euros à la SPA et la même somme à trois autres associations parties civiles, Assistance animaux Alsace, la Fondation Brigitte Bardot et l'association Stéphane Lamart.

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Région Ile-de-France renforce son action en faveur du bien-être animal

Publié le par Ricard Bruno

Région Ile-de-France renforce son action en faveur du bien-être animal

Jeudi 19 Juin 2025 - Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, a réuni ses trois grands partenaires afin de renouveler avec eux les conventions de partenariats qui ensemble leur permettent d’agir en faveur de la cause animale : la SPA, la Fondation Brigitte Bardot et l’Ordre régional des vétérinaires. L’occasion également de soutenir l’association YOUCARE qui agit pour le bien-être animal partout sur le territoire francilien. Enfin, la Région élargie son label « Ville amie des animaux » aux animaux liminaires et à la petite faune sauvage. 

Dès 2020, la Région Île-de-France a acté ses partenariats avec la Société Protectrice des Animaux (SPA), le Conseil régional de l’Ordre des vétérinaires et la Fondation Brigitte Bardot dans le cadre de sa politique en faveur des animaux de compagnie. Les trois partenaires partagent avec la Région Île-de-France une ambition et des objectifs communs en faveur du bien-être des animaux de compagnie, de leur place dans l’espace public et de leur rôle auprès des Franciliens fragilisés. C’est dans le cadre de ces partenariats que la Région Ile-de-France avait financé à hauteur de 2M d’euros le nouveau refuge de la SPA à Gennevilliers inauguré en mars dernier, un lieu plus vaste, plus respectueux de l’environnement et du bien-être des animaux.

Voté par la Région Île-de-France réunie en commission permanente, le renouvellement de ces partenariats vient renforcer et prolonger la stratégie régionale pour la protection des animaux de compagnie et la lutte contre la maltraitance, incarnée notamment par le label Ville amie des animaux, qui distingue les communes franciliennes qui agissent en faveur du bien être animale. Depuis son lancement en 2020, 110 communes franciliennes ont été labellisés par la Région, et l’ouverture du prochain appel à candidatures aura lieu au second semestre 2026.

Forte de ce succès, et afin d’étendre son action à plus d’espèces, la Région Ile-de-France intègre à ce label un nouvel axe en faveur des animaux liminaires et de la petite faune sauvage telle que les hérissons ou les chauves-souris qui participent pleinement à l’équilibre des écosystèmes franciliens. Les efforts des communes pour plus de cohabitation entre la ville et ces espèces sauvages pourront ainsi récompensées par une patte supplémentaire.

Pour en savoir plus : Label « Ville amie des animaux » : toutes les villes labellisées | Région Île-de-France

C’est donc à travers cette stratégie que la Région a également voté en commission permanente une subvention de 20 000 euros en faveur de l’association YOUCARE, qui agit pour le bien-être des animaux de compagnie à travers 3 projets  :  

1. Nouvelle Vie : un programme de sauvetage pour éviter l’euthanasie des animaux domestiques.

2. Médiation animale : des activités pédagogiques avec des animaux pour rompre l’isolement des personnes âgées et en situation de handicap.

3. Ruche YouCare : une banque solidaire animale fournissant gratuitement nourriture et soins à des centaines d’associations en Île-de-France.

Grâce au soutien de la Région Île-de-France l’association pourra acquérir un véhicule électrique, sécuriser le refuge mais aussi développer leur activité, avec la création d’une chatterie, d’une infirmerie et d’un programme de stérilisation pour limiter la prolifération des animaux errants.

Enfin, la Région permet aux franciliens de s’engager et d’agir pour la cause animale à travers son budget participatif, dont les votes de la 7ème édition viennent d’ouvrir : Budget participatif, écologique et solidaire| Région Île-de-France

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Cinq wallabys de Bennett accueillis au Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne

Publié le par Ricard Bruno

Cinq wallabys de Bennett accueillis au Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne

Mardi 13 mai 2025, cinq wallabys de Bennett ont rejoint le Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne. Ils ont été récupérés chez des particuliers de Charente-Maritime par la Fondation Brigitte Bardot, avant d’arriver en Mayenne. Placés en quarantaine, ils rejoindront bientôt les deux autres wallabys présents sur le site.

Pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot, cinq wallabys de Bennett ont rejoint le Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne. Ils ont été accueillis le 13 mai 2025. Ces marsupiaux, deux femelles et trois mâles, vivaient jusqu’à récemment chez des particuliers en Charente-Maritime, indique le sanctuaire.

Des conditions de vie inadaptées à leurs besoins

« Le couple de wallabys né en 2020 avait été acquis auprès d’un élevage et s’est reproduit. La deuxième femelle, née en 2024, est arrivée gestante au sanctuaire. Les propriétaires ont été dépassés par la situation et ne pouvaient plus s’en occuper et offrir des conditions de vie adaptées aux besoins spécifiques de ces animaux. »

Avant leur transfert, les trois mâles ont été castrés. Actuellement placés en quarantaine, les wallabys profitent d’un espace beaucoup plus vaste et rejoindront prochainement les deux autres wallabys déjà présents sur le site.

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Brigitte Bardot offre un beau cadeau aux parlementaires devenus sourds !

Publié le par Ricard Bruno

  Brigitte Bardot offre un beau cadeau aux parlementaires devenus sourds !

 

Brigitte Bardot offre un beau cadeau aux parlementaires devenus sourds ! Sourd aux appels de Brigitte Bardot pour l'abolition pure et simple de la chasse à courre, qui avec l'Irlande reste le dernier pays européen à pratiquer cette horreur !

​​​​​​​Bruno Ricard 

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"C'est dégueulasse !" : nouveau rebondissement dans l'affaire des sangliers de La Ferté-Saint-Aubin

Publié le par Ricard Bruno

La cour d'appel d'Orléans vient à nouveau de donner tort à un couple de La Ferté-Saint-Aubin, condamné en première instance par le tribunal correctionnel pour avoir détenu illégalement deux sangliers. Il a annoncé former un pourvoi en cassation, mercredi 30 avril.

En mai 2023, les sangliers Mimi et Pumba étaient capturés dans leur enclos de La Ferté par les agents de l'Office français de la biodiversité. Et transférés dans un parc du Calvados.

En mai 2023, les sangliers Mimi et Pumba étaient capturés dans leur enclos de La Ferté par les agents de l'Office français de la biodiversité. Et transférés dans un parc du Calvados.

Rebondissement dans l'affaire des deux sangliers de La Ferté-Saint-Aubin, que l'on a bien cru tirés d'affaire, fin 2024, quand le couple qui les recueillait au printemps 2022 obtenait l'autorisation préfectorale de les héberger sur la propriété du château dont ils sont les gardiens.

 

Pour mémoire, le frère et la sœur marcassins, orphelins de surcroît, après que leur mère a été abattue en Sologne, avaient été adoptés par Cindy Pinon et Nicolas Braconnier (qui les découvrait en forêt). Ils leur construisaient alors un vaste enclos sur la propriété du château.

Un an plus tard, Mimi et Pumba leur avaient été retirés au cours d'une scène déchirante, Nicolas et Cindy n'ayant pas l'autorisation d'élever des animaux sauvages.

Condamnation...

Le tribunal allait de surcroît les condamner, en novembre 2023, à une amende, et acter le maintien des bêtes au parc animalier de Grimbosq, dans le Calvados, là où elles avaient été transférées par les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB).

Autorisation préfectorale

Pas de quoi décourager le couple. Il n'avait pas renoncé à récupérer les deux animaux auxquels il s'était très vite attaché, ses "bébés", et obtenait alors l'autorisation d'élevage, fin 2024.

"Après avoir fait des dépenses faramineuses au niveau de notre parc", précise Cindy Pinon. Sur demande de la préfecture,
il s'agissait "de le rendre conforme à la législation" et à l'ouverture "d'un établissement d'élevage de type refuge sanctuaire pour sangliers".

Les sangliers menacés d'euthanasie ?

Le 5 mars 2025, le couple a été jugé en appel dans l'espoir de faire annuler la décision de première instance qui, donc, le condamnait à une amende et confirmait la confiscation de Mimi et Pumba. Une décision mise en délibéré  au mardi 29 avril.

La cour d'appel d'Orléans a finalement confirmé la confiscation des bêtes, maintenu l'amende originelle, auquel elle ajoute, nous apprend Cindy, "les frais de gardiennage des sangliers pendant deux ans et le coût de leur transfert dans le Calvados", en 2023, à l'époque de leur saisie.

Le couple a décidé de passer à l'étape supérieure, en contestant la décision rendue en appel. Il a formulé un pourvoi en cassation (la plus haute juridiction française), a annoncé le procureur général dans un communiqué, mercredi 30 avril. 

"À noter que la détention de cette espèce est strictement encadrée dès le premier spécimen, a-t-il précisé. Au-delà de la détention d’un spécimen, la réglementation impose d’être titulaire d’un certificat de capacité et d’une autorisation préfectorale."

"On a tout fait pour rentrer dans les cases"

"Combien ça va nous coûter, sûrement très cher ?" Cindy Pinon fait état d'une infinie tristesse : "C'est dégueulasse ! On a montré notre bonne foi, on a tout fait pour rentrer dans les cases." Et enfin récupérer Mimi et Pumba à La Ferté. Une décision de justice qui ouvre, selon Cindy, la voie "à l'euthanasie" du frère et de la sœur sangliers, "si c'est pas déjà fait..."

Cindy a eu, mardi 29 avril, la chargée de faune sauvage de Brigitte Bardot au téléphone : "Elle m'a dit que Brigitte Bardot (qui s'était déjà manifestée en 2023 dans l'affaire des sangliers de La Ferté) continuait de suivre l'affaire de près".

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Abandon des animaux : ce que prévoit le Plan national 2025 pour mieux protéger chiens et chats

Publié le par Ricard Bruno

Abandon des animaux : ce que prévoit le Plan national 2025 pour mieux protéger chiens et chats
Un constat alarmant à l'origine d'une réaction gouvernementale

Plus de 100 000 animaux de compagnie seraient abandonnés chaque année en France, selon les chiffres de la Fondation Brigitte Bardot. Parmi eux, 60 % le sont pendant la période estivale, entre juin et août. Un chiffre qui fait de la France un des tristes champions européens en la matière.

Face à cette réalité, le gouvernement, sous l'impulsion du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a mis en place un plan structuré autour de plusieurs axes : prévention, responsabilisation et soutien aux structures d’accueil. Ce plan a été élaboré en collaboration avec les vétérinaires, les associations de protection animale, les maires ruraux et les acteurs du monde agricole.

Des mesures concrètes pour prévenir les abandons

Le Plan national 2025 ne se contente pas de communication. Il comprend plusieurs dispositifs concrets, dont certains sont déjà en vigueur, d'autres en cours de déploiement :

L’objectif principal est de réduire de 30 % le nombre d’abandons d’ici 2027. Pour y parvenir, le gouvernement souhaite aussi renforcer le rôle des collectivités locales, en leur confiant plus de moyens pour agir sur le terrain : stérilisation des chats errants, soutien aux associations, et meilleure traçabilité des propriétaires via l’I-CAD.

La responsabilisation au cœur du dispositif

Le gouvernement mise également sur une responsabilisation plus poussée des futurs propriétaires. Désormais, toute adoption via un refuge ou un élevage doit être précédée d’un certificat d’engagement et de connaissance, signé au moins 7 jours avant l’adoption.

Ce document rappelle les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux de l’animal, ainsi que la durée de vie moyenne de l’espèce concernée. Une mesure saluée par les professionnels du secteur, comme les vétérinaires, qui y voient un outil de pédagogie mais aussi de dissuasion pour les adoptions irréfléchies.

Une vigilance sur l’efficacité réelle à long terme

Si ces mesures sont globalement bien accueillies, certaines associations pointent un manque de fermeté sur les sanctions. En effet, l’abandon d’un animal reste un délit puni de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, mais ces peines sont rarement appliquées dans leur totalité.

Par ailleurs, la vente entre particuliers, bien que plus encadrée, demeure une faille difficile à contrôler. De nombreux animaux continuent de changer de main sans suivi sanitaire ni traçabilité. Les plateformes en ligne doivent renforcer leurs systèmes de vérification, mais les contrôles restent encore trop faibles.

Une dynamique à encourager, mais à surveiller de près

Ce Plan national 2025 est un signal fort de l'État pour mieux protéger les animaux de compagnie. Il est encore trop tôt pour juger de son efficacité réelle, mais il marque un tournant dans la manière de traiter le sujet de l’abandon.

La réussite de ce plan dépendra aussi de l’engagement collectif : des citoyens, des vétérinaires, des associations, des collectivités… et surtout d’une volonté politique durable.

Car protéger les animaux, c’est aussi faire société autrement : avec plus de respect, de prévoyance et de responsabilité.

Source de l'article : Cliquez ICI

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LA FBB REÇOIT LES DONS DE LA SAINT-VALENTIN DES ANIMAUX

Publié le par Ricard Bruno

LA FBB REÇOIT LES DONS DE LA SAINT-VALENTIN DES ANIMAUX

Organisée par Veepee, la Saint-Valentin des Amoureux des animaux permet aux internautes de faire un don pour offrir des cadeaux aux animaux de nos refuges. En février dernier, la Fondation était, une nouvelle fois, partenaire de cette opération de solidarité.

Les refuges de la FBB viennent de recevoir ces précieuses contributions qui amélioreront considérablement le quotidien de nos protégés. Les dons reçus rassemblent de la nourriture (croquettes et friandises), de la litière pour nos félins, des produits de soins, des coussins et des jouets.

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Fait particulièrement remarquable cette année, même nos équidés ont bénéficié de cette générosité avec trois palettes entières de nourriture qui leur sont spécifiquement destinées.

La Fondation Brigitte Bardot tient à exprimer sa profonde reconnaissance envers le site marchand et tous les clients de Veepee qui ont participé à cette opération.

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Colliers de dressage encore sur le marché : la Fondation Brigitte Bardot interpelle le Sénat

Publié le par Ricard Bruno

Colliers de dressage encore sur le marché : la Fondation Brigitte Bardot interpelle le Sénat

Alors que les députés ont voté dès 2023 l’interdiction des colliers de dressage, considérés comme de la maltraitance animale, ceux-ci restent toujours en vente. La Fondation Brigitte Bardot appelle le Sénat à sortir de son silence et à mettre enfin ce texte à l’ordre du jour.

"Monsieur le Président, 

Si la Fondation Brigitte Bardot a décidé de prendre la plume aujourd'hui, c'est dans l'espoir que vous redonniez au Sénat le courage qu'il semble avoir perdu lorsqu'il doit se pencher sur la condition animale.

Comme vous le savez, le 16 janvier 2023, les députés ont voté à la quasi-unanimité -  111 voix contre 5 ! - l'interdiction de l'utilisation et de la cession (vente et don) des colliers de dressage étrangleurs, électriques et à pointes. Ambitieuse et novatrice, cette proposition de loi avait été portée par la députée Corinne Vignon – que nous remercions une nouvelle fois pour son courage ! -  en collaboration avec la Fondation Brigitte Bardot.

Satisfaits de voir enfin un grand pas en avant réalisé, notre confiance en la classe politique avait repris quelques couleurs. Fort de sa belle adoption à l'Assemblée nationale et des signaux plus que positifs envoyés par le ministre de l'Agriculture de l'époque, Marc Fesneau, nous avons guetté l'arrivée de ce texte au Sénat. Or, deux années se sont écoulées depuis et...toujours rien ! Pareils au chien qui se reçoit à longueur de journée des décharges électriques et qui perd confiance en l'Homme qu'il est censé aimer, notre patience s'est effritée.

Nombreux sont les sénateurs qui, comme vous, sont ou furent vétérinaires. Le souci du bien-être tant physique que psychique d'un animal est au centre même de cette belle et vénérable profession ! Vous savez donc toute l'importance que revêt cette proposition de loi et n'ignorez pas les conséquences bénéfiques indéniables qu'emporterait avec elle son adoption définitive.

Le rapport réalisé à cet effet par Madame la Députée Corinne Vignon expose très clairement « les souffrances physiques et psychiques » induites par ces colliers et qui justifient leur interdiction. Un constat partagé par plusieurs rapports scientifiques et conforté par les différentes auditions menées. Celles-ci ont sans conteste prouvé que leur utilisation avait des « effets contre-productifs en matière d'éducation » et qu'ils favoriseraient même les comportements qu'ils prétendent empêcher créant ainsi des difficultés supplémentaires en terme d'ordre et de sécurité publics.

La navette parlementaire étant à l'heure actuelle entravée, ces colliers de ''dressage'' continuent d'être commercialisés et utilisés en France. Un commerce qui perdure malgré les blessures physiques engendrées (douleur, écrasement de la trachée, pression intracrânienne, exophtalmie et pression intraoculaire pouvant conduire à la cécité etc...) et la détresse psychique provoquée (stress, inhibition, état phobique et anxieux, automutilation...). Des conséquences qui, comme vous le savez, entraînent un risque accru de réactivité et donc de morsure.

Comme c'est bien souvent le cas – et nous ne cesserons jamais tant de le regretter que de le dénoncer -, notre pays apparaît une fois encore comme un mauvais élève face à ses voisins. Considérée comme de la maltraitance, l'utilisation de ces colliers est interdite ou strictement réglementée au Danemark, en Australie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Slovénie, en Angleterre, en Finlande, en Suède, en Écosse ainsi que dans certaines provinces canadiennes.

Qu'attend la France pour suivre leur exemple ? Qu'attend le Sénat pour enfin mettre à l'ordre du jour ce texte ?

 

Nous avions salué cette avancée en faveur de la lutte contre la maltraitance animale enclenchée par les députés. Mais aujourd'hui et alors que les attentes sociétales sont de plus en plus fortes en la matière, la Chambre Haute manque encore à l'appel en préférant rester sourde. Qu'importe les accusations de conservatisme, les sénateurs dont vous avez la charge semblent leur accorder leur préférence au détriment d'un signal fort de progrès, d'humanité et de bon sens.

Pourtant, Monsieur le Président, il n'est pas trop tard. En votre qualité de deuxième personnage le plus important de l'État, vous avez les capacités de bousculer les lignes. Désormais, il vous faut en avoir la volonté...

Veuillez croire, Monsieur le Président, en nos sentiments respectueux. "

 Adriana Oancea Negro

Directrice des affaires publiques et internationales

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En Dordogne, c’est la troisième fois qu’on lui retire ses chèvres qui gênent le voisinage

Publié le par Ricard Bruno

Les chèvres ont été prises en charge par la Fondation Brigitte-Bardot.

Les chèvres ont été prises en charge par la Fondation Brigitte-Bardot.

Les gendarmes et la Fondation Brigitte-Bardot sont intervenus ce week-end à Queyssac, en Bergeracois. Une cinquantaine de chèvres qui divaguaient un peu trop au goût des voisins ont été « enlevées »

C’est un Clochemerle animalier qui n’en finit pas d’animer le bourg de Queyssac (Dordogne), 500 âmes. Une histoire à rendre chèvre, au sens littéral. Depuis des années, une partie du voisinage d’un octogénaire ne cesse de se plaindre des dégâts causés par son cheptel de plusieurs dizaines de caprins.

 

Cultures ravagées, plongeons inopinés dans les piscines, accidents de la route : à plusieurs reprises, « Sud Ouest » s’est fait l’écho des diverses divagations du troupeau. En 2014, le cheptel avait été considérablement réduit en application d’un arrêté municipal. Opération réitérée en 2018, cette fois sur ordre de la préfecture : le propriétaire - qui indiquait être végétarien et consommer énormément de lait - ne parvenait toujours pas à maintenir les animaux « dans un enclos adapté ».

Direction la Bretagne

La Fondation Brigitte-Bardot, du personnel de la mairie et des gendarmes de la communauté de brigades de Bergerac sont de nouveau intervenus, samedi 29 et dimanche 30 mars, afin d’enlever la cinquantaine de bêtes composant le cheptel du propriétaire. « Après un long travail, nous sommes arrivés à nos fins », se satisfait la maire de Queyssac, Maryse Roche.

Un enclos avait été mis en place dès samedi soir par la Fondation Brigitte-Bardot pour y installer les animaux. L’édile ajoute : « L’objectif, c’est de capturer tout le troupeau. » Les caprins seront dans un premier temps conduits dans un refuge situé à Montpon-Ménestérol, avant d’être dirigés vers la Bretagne.

« Cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur, mais en tant que maire, je me devais de réagir pour préserver la tranquillité de mes administrés », insiste Maryse Roche.

Les chèvres s’en sortent plutôt bien dans l’histoire, ayant échappé de peu à l’abattage. « Il avait été ordonné par le sous-préfet, mais la Fondation Bardot a assuré qu’elle pouvait capturer les bêtes », reprend la première magistrate. C’est quasiment chose faite, un représentant de la structure étant encore sur place ce lundi 31 mars au soir

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