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nouvelles de la fondation

Abandon des animaux : ce que prévoit le Plan national 2025 pour mieux protéger chiens et chats

Publié le par Ricard Bruno

Abandon des animaux : ce que prévoit le Plan national 2025 pour mieux protéger chiens et chats
Un constat alarmant à l'origine d'une réaction gouvernementale

Plus de 100 000 animaux de compagnie seraient abandonnés chaque année en France, selon les chiffres de la Fondation Brigitte Bardot. Parmi eux, 60 % le sont pendant la période estivale, entre juin et août. Un chiffre qui fait de la France un des tristes champions européens en la matière.

Face à cette réalité, le gouvernement, sous l'impulsion du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a mis en place un plan structuré autour de plusieurs axes : prévention, responsabilisation et soutien aux structures d’accueil. Ce plan a été élaboré en collaboration avec les vétérinaires, les associations de protection animale, les maires ruraux et les acteurs du monde agricole.

Des mesures concrètes pour prévenir les abandons

Le Plan national 2025 ne se contente pas de communication. Il comprend plusieurs dispositifs concrets, dont certains sont déjà en vigueur, d'autres en cours de déploiement :

L’objectif principal est de réduire de 30 % le nombre d’abandons d’ici 2027. Pour y parvenir, le gouvernement souhaite aussi renforcer le rôle des collectivités locales, en leur confiant plus de moyens pour agir sur le terrain : stérilisation des chats errants, soutien aux associations, et meilleure traçabilité des propriétaires via l’I-CAD.

La responsabilisation au cœur du dispositif

Le gouvernement mise également sur une responsabilisation plus poussée des futurs propriétaires. Désormais, toute adoption via un refuge ou un élevage doit être précédée d’un certificat d’engagement et de connaissance, signé au moins 7 jours avant l’adoption.

Ce document rappelle les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux de l’animal, ainsi que la durée de vie moyenne de l’espèce concernée. Une mesure saluée par les professionnels du secteur, comme les vétérinaires, qui y voient un outil de pédagogie mais aussi de dissuasion pour les adoptions irréfléchies.

Une vigilance sur l’efficacité réelle à long terme

Si ces mesures sont globalement bien accueillies, certaines associations pointent un manque de fermeté sur les sanctions. En effet, l’abandon d’un animal reste un délit puni de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, mais ces peines sont rarement appliquées dans leur totalité.

Par ailleurs, la vente entre particuliers, bien que plus encadrée, demeure une faille difficile à contrôler. De nombreux animaux continuent de changer de main sans suivi sanitaire ni traçabilité. Les plateformes en ligne doivent renforcer leurs systèmes de vérification, mais les contrôles restent encore trop faibles.

Une dynamique à encourager, mais à surveiller de près

Ce Plan national 2025 est un signal fort de l'État pour mieux protéger les animaux de compagnie. Il est encore trop tôt pour juger de son efficacité réelle, mais il marque un tournant dans la manière de traiter le sujet de l’abandon.

La réussite de ce plan dépendra aussi de l’engagement collectif : des citoyens, des vétérinaires, des associations, des collectivités… et surtout d’une volonté politique durable.

Car protéger les animaux, c’est aussi faire société autrement : avec plus de respect, de prévoyance et de responsabilité.

Source de l'article : Cliquez ICI

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LA FBB REÇOIT LES DONS DE LA SAINT-VALENTIN DES ANIMAUX

Publié le par Ricard Bruno

LA FBB REÇOIT LES DONS DE LA SAINT-VALENTIN DES ANIMAUX

Organisée par Veepee, la Saint-Valentin des Amoureux des animaux permet aux internautes de faire un don pour offrir des cadeaux aux animaux de nos refuges. En février dernier, la Fondation était, une nouvelle fois, partenaire de cette opération de solidarité.

Les refuges de la FBB viennent de recevoir ces précieuses contributions qui amélioreront considérablement le quotidien de nos protégés. Les dons reçus rassemblent de la nourriture (croquettes et friandises), de la litière pour nos félins, des produits de soins, des coussins et des jouets.

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Fait particulièrement remarquable cette année, même nos équidés ont bénéficié de cette générosité avec trois palettes entières de nourriture qui leur sont spécifiquement destinées.

La Fondation Brigitte Bardot tient à exprimer sa profonde reconnaissance envers le site marchand et tous les clients de Veepee qui ont participé à cette opération.

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Colliers de dressage encore sur le marché : la Fondation Brigitte Bardot interpelle le Sénat

Publié le par Ricard Bruno

Colliers de dressage encore sur le marché : la Fondation Brigitte Bardot interpelle le Sénat

Alors que les députés ont voté dès 2023 l’interdiction des colliers de dressage, considérés comme de la maltraitance animale, ceux-ci restent toujours en vente. La Fondation Brigitte Bardot appelle le Sénat à sortir de son silence et à mettre enfin ce texte à l’ordre du jour.

"Monsieur le Président, 

Si la Fondation Brigitte Bardot a décidé de prendre la plume aujourd'hui, c'est dans l'espoir que vous redonniez au Sénat le courage qu'il semble avoir perdu lorsqu'il doit se pencher sur la condition animale.

Comme vous le savez, le 16 janvier 2023, les députés ont voté à la quasi-unanimité -  111 voix contre 5 ! - l'interdiction de l'utilisation et de la cession (vente et don) des colliers de dressage étrangleurs, électriques et à pointes. Ambitieuse et novatrice, cette proposition de loi avait été portée par la députée Corinne Vignon – que nous remercions une nouvelle fois pour son courage ! -  en collaboration avec la Fondation Brigitte Bardot.

Satisfaits de voir enfin un grand pas en avant réalisé, notre confiance en la classe politique avait repris quelques couleurs. Fort de sa belle adoption à l'Assemblée nationale et des signaux plus que positifs envoyés par le ministre de l'Agriculture de l'époque, Marc Fesneau, nous avons guetté l'arrivée de ce texte au Sénat. Or, deux années se sont écoulées depuis et...toujours rien ! Pareils au chien qui se reçoit à longueur de journée des décharges électriques et qui perd confiance en l'Homme qu'il est censé aimer, notre patience s'est effritée.

Nombreux sont les sénateurs qui, comme vous, sont ou furent vétérinaires. Le souci du bien-être tant physique que psychique d'un animal est au centre même de cette belle et vénérable profession ! Vous savez donc toute l'importance que revêt cette proposition de loi et n'ignorez pas les conséquences bénéfiques indéniables qu'emporterait avec elle son adoption définitive.

Le rapport réalisé à cet effet par Madame la Députée Corinne Vignon expose très clairement « les souffrances physiques et psychiques » induites par ces colliers et qui justifient leur interdiction. Un constat partagé par plusieurs rapports scientifiques et conforté par les différentes auditions menées. Celles-ci ont sans conteste prouvé que leur utilisation avait des « effets contre-productifs en matière d'éducation » et qu'ils favoriseraient même les comportements qu'ils prétendent empêcher créant ainsi des difficultés supplémentaires en terme d'ordre et de sécurité publics.

La navette parlementaire étant à l'heure actuelle entravée, ces colliers de ''dressage'' continuent d'être commercialisés et utilisés en France. Un commerce qui perdure malgré les blessures physiques engendrées (douleur, écrasement de la trachée, pression intracrânienne, exophtalmie et pression intraoculaire pouvant conduire à la cécité etc...) et la détresse psychique provoquée (stress, inhibition, état phobique et anxieux, automutilation...). Des conséquences qui, comme vous le savez, entraînent un risque accru de réactivité et donc de morsure.

Comme c'est bien souvent le cas – et nous ne cesserons jamais tant de le regretter que de le dénoncer -, notre pays apparaît une fois encore comme un mauvais élève face à ses voisins. Considérée comme de la maltraitance, l'utilisation de ces colliers est interdite ou strictement réglementée au Danemark, en Australie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Slovénie, en Angleterre, en Finlande, en Suède, en Écosse ainsi que dans certaines provinces canadiennes.

Qu'attend la France pour suivre leur exemple ? Qu'attend le Sénat pour enfin mettre à l'ordre du jour ce texte ?

 

Nous avions salué cette avancée en faveur de la lutte contre la maltraitance animale enclenchée par les députés. Mais aujourd'hui et alors que les attentes sociétales sont de plus en plus fortes en la matière, la Chambre Haute manque encore à l'appel en préférant rester sourde. Qu'importe les accusations de conservatisme, les sénateurs dont vous avez la charge semblent leur accorder leur préférence au détriment d'un signal fort de progrès, d'humanité et de bon sens.

Pourtant, Monsieur le Président, il n'est pas trop tard. En votre qualité de deuxième personnage le plus important de l'État, vous avez les capacités de bousculer les lignes. Désormais, il vous faut en avoir la volonté...

Veuillez croire, Monsieur le Président, en nos sentiments respectueux. "

 Adriana Oancea Negro

Directrice des affaires publiques et internationales

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En Dordogne, c’est la troisième fois qu’on lui retire ses chèvres qui gênent le voisinage

Publié le par Ricard Bruno

Les chèvres ont été prises en charge par la Fondation Brigitte-Bardot.

Les chèvres ont été prises en charge par la Fondation Brigitte-Bardot.

Les gendarmes et la Fondation Brigitte-Bardot sont intervenus ce week-end à Queyssac, en Bergeracois. Une cinquantaine de chèvres qui divaguaient un peu trop au goût des voisins ont été « enlevées »

C’est un Clochemerle animalier qui n’en finit pas d’animer le bourg de Queyssac (Dordogne), 500 âmes. Une histoire à rendre chèvre, au sens littéral. Depuis des années, une partie du voisinage d’un octogénaire ne cesse de se plaindre des dégâts causés par son cheptel de plusieurs dizaines de caprins.

 

Cultures ravagées, plongeons inopinés dans les piscines, accidents de la route : à plusieurs reprises, « Sud Ouest » s’est fait l’écho des diverses divagations du troupeau. En 2014, le cheptel avait été considérablement réduit en application d’un arrêté municipal. Opération réitérée en 2018, cette fois sur ordre de la préfecture : le propriétaire - qui indiquait être végétarien et consommer énormément de lait - ne parvenait toujours pas à maintenir les animaux « dans un enclos adapté ».

Direction la Bretagne

La Fondation Brigitte-Bardot, du personnel de la mairie et des gendarmes de la communauté de brigades de Bergerac sont de nouveau intervenus, samedi 29 et dimanche 30 mars, afin d’enlever la cinquantaine de bêtes composant le cheptel du propriétaire. « Après un long travail, nous sommes arrivés à nos fins », se satisfait la maire de Queyssac, Maryse Roche.

Un enclos avait été mis en place dès samedi soir par la Fondation Brigitte-Bardot pour y installer les animaux. L’édile ajoute : « L’objectif, c’est de capturer tout le troupeau. » Les caprins seront dans un premier temps conduits dans un refuge situé à Montpon-Ménestérol, avant d’être dirigés vers la Bretagne.

« Cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur, mais en tant que maire, je me devais de réagir pour préserver la tranquillité de mes administrés », insiste Maryse Roche.

Les chèvres s’en sortent plutôt bien dans l’histoire, ayant échappé de peu à l’abattage. « Il avait été ordonné par le sous-préfet, mais la Fondation Bardot a assuré qu’elle pouvait capturer les bêtes », reprend la première magistrate. C’est quasiment chose faite, un représentant de la structure étant encore sur place ce lundi 31 mars au soir

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Nouvelle vie pour OA Peshawar

Publié le par Ricard Bruno

Nouvelle vie pour OA Peshawar

L’histoire d’OA Peshawar est un exemple émouvant de la capacité des animaux à se relever grâce à des soins appropriés. Ce cheval de 26 ans, sauvé par la Fondation Brigitte Bardot au moment critique, a subi une métamorphose spectaculaire qui suscite à la fois espoir et compassion.

 

Un sauvetage d’urgence

Le 24 juin 2024, suite au signalement d’une riveraine, la FBB est intervenue pour secourir OA Peshawar, un équidé dans un état cachectique critique. L’animal, au bord de l’euthanasie, a été immédiatement hospitalisé, révélant que son état alarmant était principalement dû à une alimentation inadaptée. Cette intervention rapide a été cruciale pour éviter le pire et lui donner une seconde chance.

 

Une transformation spectaculaire

Deux mois après son sauvetage, OA Peshawar a montré des signes impressionnants de rétablissement. Il a gagné plus de 53 kg, ce qui est un indicateur clair de son retour à la santé. De plus, il se relève presque systématiquement seul, un progrès significatif par rapport à son état initial où il avait du mal à se lever. Son appétit a également été retrouvé, et la suspicion d’une tumeur abdominale a été écartée grâce à des examens approfondis. Ces progrès sont le résultat direct des soins intensifs et de l’amour qu’il a reçus.

 

Innovations de soins

Pour assurer son bien-être continu, OA Peshawar bénéficie désormais d’équipements spéciaux dans sa stabulation. Un palan a été installé pour faciliter ses mouvements, et il porte une ceinture connectée qui alerte les soigneurs si jamais il reste couché trop longtemps. Ces mesures préventives sont essentielles pour prévenir tout risque de complications

Nutrition personnalisée

La clé du rétablissement d’OA Peshawar réside dans une alimentation spécialement adaptée à ses besoins. Les soigneurs utilisent des blocs de foin pour remplacer le foin traditionnel, car OA Peshawar a du mal à le manger. En complément, il reçoit une pulpe de betterave gonflée dans l’eau, ce qui permet d’éviter que le gonflement ne se produise dans son estomac. Les fibres courtes pauvres en sucre lui apportent l’énergie nécessaire, tandis qu’un aliment riche en vitamines sans céréales complète sa ration. Cette alimentation personnalisée a permis à OA Peshawar de retrouver un bon poids de forme en seulement 5 mois.

 

Un message d’espoir

Le cas d’OA Peshawar souligne l’importance cruciale d’un diagnostic approfondi avant toute décision drastique. Comme le rappelle un expert de la FBB, « On ne peut pas dire que c’est normal tant qu’on n’a pas vérifié sa dentition, qu’on n’a pas vérifié qu’il était parasité ou qu’il était porteur de maladie ». Ce message est essentiel pour rappeler que chaque vie animale compte et que des soins appropriés peuvent accomplir des miracles.

Aujourd’hui, OA Peshawar est l’un des 10 000 animaux sous la protection de la Fondation Brigitte Bardot, incarnant la mission de l’organisation : donner une seconde chance aux animaux en détresse. Cette histoire inspirante nous rappelle que la compassion et les soins adaptés peuvent transformer la vie d’un animal. OA Peshawar, autrefois au bord du gouffre, est maintenant « expressif et heureux de vivre », témoignant de la puissance de l’amour et des soins dans le monde animal.

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SAUVETAGE : LA SECONDE CHANCE DE PONGO

Publié le par Ricard Bruno

SAUVETAGE : LA SECONDE CHANCE DE PONGO

L’été 2024 a marqué un tournant dans la vie de Pongo, un dalmatien sauvé d’une situation désespérée à Lisieux. Ce récit de sauvetage et d’adoption illustre parfaitement la mission de la Fondation Brigitte Bardot dans la protection et le bien-être animal. 

 

Le sauvetage

Alertés par une situation alarmante, nos enquêteurs ont découvert deux chiens, Pongo et Vic, dans des conditions inacceptables. Ces animaux vivaient enfermés dans une salle de bain, attachés à la tuyauterie, sans eau et entourés de leurs excréments. Face à cette négligence extrême, la Fondation Brigitte Bardot est intervenue rapidement pour secourir ces pauvres bêtes.

 

La réhabilitation

Après son sauvetage, Pongo et Vic sont arrivés au refuge dans un état de maigreur avancée, leurs côtes visibles témoignant de leur malnutrition. Traumatisés par leur passé, ils montraient une grande peur de l’humain et une timidité prononcée. Grâce aux soins attentifs et à la patien

L’adoption : Une nouvelle vie pour Pongo

Quelques mois après son sauvetage, Pongo a eu la chance de trouver une famille aimante. Ses nouveaux propriétaires, déjà expérimentés en matière d’adoption, ont été séduits par son profil. Leur maison avec un grand jardin offre l’environnement idéal pour ce chien qui a tant souffert.

 

L’importance de l’adoption responsable

Cette histoire souligne l’importance cruciale de l’adoption en refuge. Comme le disent les nouveaux propriétaires de Pongo : « Je vais toujours en refuge chercher des animaux, il y en a déjà suffisamment comme ça sans aller dans des élevages. » Cette approche responsable permet de donner une seconde chance aux animaux abandonnés ou maltraités.

 

Le travail continu de la Fondation Brigitte Bardot

Le sauvetage de Pongo n’est qu’un exemple parmi tant d’autres du travail quotidien de la Fondation Brigitte Bardot. Notre mission est de secourir, protéger et offrir une nouvelle vie aux animaux en détresse. Chaque adoption réussie, comme celle de Pongo, nous rappelle l’importance de notre engagement et nous motive à poursuivre nos efforts.

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FONDATION BRIGITTE BARDOT : LES SAUVETAGES DU MOIS DE FÉVRIER

Publié le par Ricard Bruno

FONDATION BRIGITTE BARDOT : LES SAUVETAGES DU MOIS DE FÉVRIER

En février , la FBB a mené plusieurs interventions cruciales pour sauver des animaux en détresse. Ces sauvetages illustrent l’engagement continu de la FBB pour la protection et le bien-être animal.

Prise en charge de 6 ovins au Cameroun

La Fondation a accueilli six ovins dans un état préoccupant. Ces animaux, maigres et souffrant de problèmes de peau, étaient affaiblis par des conditions de vie difficiles. Malheureusement, trois autres ovins sont décédés avant leur prise en charge, probablement à cause d’une transition alimentaire trop rapide ou d’une faiblesse extrême. Les six survivants ont été transférés à l’Arche de BB, où ils reçoivent des soins attentifs pour retrouver leur santé.

Saisie de 10 équidés

Une opération d’envergure a permis de sauver dix équidés avec le soutien des forces de l’ordre, de la DDPP et de l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation. Parmi eux, un cheval traumatisé par l’usage d’une pile électrique, a nécessité une tranquillisation pour être embarqué. Une ponette souffrant d’un mélanome nécessitant une chirurgie urgente, fait également partie des rescapés. Tous les équidés ont été transportés sans incident vers l’Arche de BB.

Un équidé sauvé avec patience

Un cheval a été pris en charge après avoir vécu dans des conditions difficiles. Maigre et infesté par des poux, il présentait des zones de dépilation. Bien que méfiant au départ, il s’est laissé guider grâce à un seau de floconnés. L’équidé a rejoint une pension partenaire où il profite désormais d’un grand espace pour trotter et retrouver ses forces.

Une jument isolée retrouve des congénères

Une jument vivant seule depuis des années, a également été secourue. Malgré son isolement prolongé et son état de maigreur, elle est montée sans difficulté dans le camion. Douce et sociable, elle s’épanouit aujourd’hui auprès d’autres chevaux.

Ces sauvetages témoignent du dévouement des équipes de la Fondation Brigitte Bardot et du rôle essentiel du soutien public dans ces missions vitales. Grâce à ces efforts conjoints, ces animaux ont désormais une chance de vivre dans des conditions dignes et sécurisées.

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TRANSPORT D’ANIMAUX : UNE SITUATION CRITIQUE SE DÉROULE ACTUELLEMENT EN MER

Publié le par Ricard Bruno

TRANSPORT D’ANIMAUX : UNE SITUATION CRITIQUE SE DÉROULE ACTUELLEMENT EN MER
L’Express M, un navire transportant des milliers d’animaux vivants (moutons et bovins), est actuellement dans une situation plus que critique.
Un voyage initialement prévu pour 5-6 jours s’est transformé en un calvaire de, déjà, 10 jours en mer, avec une date d’arrivée toujours mystérieuse. Les animaux manquent d’eau et de nourriture, et le navire accumule les problèmes techniques : pannes de moteur répétées, vitesse anormalement lente et trajectoire complètement incohérente. 
Ce navire n’en est pas à son coup d’essai : il a déjà été immobilisé à plusieurs reprises ces 15 dernières années pour de graves manquements à la sécurité. Un historique qui renforce nos inquiétudes légitimes sur le sort des animaux à bord.
La Fondation Brigitte Bardot, monte au créneau. Nous exigeons des actions immédiates auprès des autorités européennes pour garantir la sécurité et le bien-être de ces animaux !
Notre Présidente a rédigé une lettre ouverte pour alerter sur le drame qui se joue actuellement à bord de ce navire.

Dans la lettre envoyée à notre ministre de l’Agriculture le 25 février dernier, je lui rappelais
les nombreux drames survenus lors des transports d’animaux vivants. Des dizaines de
milliers de morts : moutons, chèvres, veaux, cochons, tous morts dans d’atroces
souffrances après des mois passés en mer ou dans des camions, oubliés ou ignorés pour
d’absurdes problèmes de logistique !

Ces drames se répètent et aujourd’hui encore j’apprends horrifiée qu’un cargo transportant
plusieurs milliers de vaches et de moutons est coincé quelque part en mer, avec son bord
des animaux qui devaient voyager 5 jours et se retrouvent coincés depuis 10 jours !! La
nourriture et l’eau manquent et le voyage est loin d’être fini. Ce navire est parti de Roumanie
le 22 février et doit atteindre Haïfa, en Israël, mais quand ? Et dans quel état seront ces
animaux ? Probablement morts de faim et de soif dans leurs excréments, après des heures
de souffrance.

Cela fait 15 ans que ce navire, le Express M, est régulièrement sanctionné pour des
irrégularités. Et pourtant il continue à naviguer et transporter la souffrance et la mort. Son
certificat d’agrément doit lui être retiré définitivement et surtout ces pauvres bêtes doivent
être déchargées et prises en charge d’urgence dans le port le plus proche.
Cet énième drame est insupportable et montre que le transport d’animaux vivants est non
seulement dangereux, mais aussi inhumain !

Il faut que notre ministre de l’Agriculture se saisisse du problème, contacte son
homologue roumaine et demande l’intervention du commissaire européen en charge
du bien-être animal !

Cela doit cesser !

Brigitte Bardothttps://www.fondationbrigittebardot.fr/transport-danimaux-une-situation-critique-se-deroule-actuellement-en-mer/

Source de l'article : Cliquez ICI

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«JE L'AI ACHEVÉE POUR VENGER MON CHAT» : UN HOMME ET SA COMPAGNE CONDAMNÉS POUR AVOIR DÉCAPITÉ LEUR CHIENNE

Publié le par Ricard Bruno

L'avocat d'une des parties civiles a estimé que cet acte était «une première en France».

L'avocat d'une des parties civiles a estimé que cet acte était «une première en France».

Un couple a été condamné ce mardi à Auxerre, dans l'Yonne, pour avoir décapité à la tronçonneuse leur chienne en mai dernier.

Un «acte de barbarie» d'une «cruauté inouïe». Voici comment les avocats des parties civiles ont qualifié le geste d'un couple condamné ce mardi à Auxerre pour avoir décapité leur chienne.

Le 2 mai 2024, des gendarmes sont intervenus au domicile des deux concubins pour des violences conjugales sur fond d'alcool. Ils y ont découvert leur animal de compagnie, un dogue argentin femelle, poignardé à plusieurs reprises et décapité.

LE COUPLE AVAIT JUGÉ L'ANIMAL «DANGEREUX»

Devant le juge, la femme âgée de 31 ans suivie pour des troubles mentaux, a expliqué qu'elle avait découvert le chat de son compagnon inanimé, tué par la chienne selon elle. «On était sous le choc. On a commencé à boire, fortement. Il m'a dit que c'était de ma faute, car la chienne était à moi. Dans un acte désespéré, je lui ai donné un coup de couteau», a-t-elle déclaré.

«On avait bu un litre de vodka et deux de bière chacun», a ajouté l'accusée, déjà condamnée pour des faits de violences avec arme. «J'ai achevé [la chienne] pour venger mon chat» à l'aide d'une tronçonneuse, a ensuite expliqué l'homme de 38 ans, traité pour alcoolisme et consommation de stupéfiants.

UN «SUPPLICE QUI A DURÉ VINGT MINUTES»

Le couple a assuré qu'il avait voulu faire euthanasier la chienne, jugée «dangereuse» après avoir tué «d'autres animaux». Mais le vétérinaire leur avait dit que cela ne pouvait pas se faire avant «deux semaines». Alors, lui couper la tête, c'était «le seul moyen qui m'est venu à l'idée», a expliqué l'homme.

«Le supplice a duré vingt minutes», a affirmé l'avocate de la Fondation Brigitte Bardot, une des nombreuses associations parties civiles au procès. Leurs avocats ont tour à tour dénoncé un «acte de barbarie», «une brutalité inouïe», une décapitation qui représente «une première en France».

Alors qu'ils encouraient jusqu'à cinq ans d'emprisonnement, le tribunal correctionnel d'Auxerre a condamné l'homme à 18 mois de prison et la femme à deux ans de prison. Des peines globalement conformes à ce qu'avait requis le parquet, qui a souligné pendant l'audience leur manque de «remords».

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