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nouvelles de la fondation

La Fondation Brigitte Bardot dévoile des images tournées dans un élevage intensif de dindes en Bretagne: squelette fragilisé, pattes fracturées… - VIDEO

Publié le par Ricard Bruno

La Fondation Brigitte Bardot a tourné des images inédites, le 22 février dernier, dans un élevage intensif de dindes en Bretagne. "Plus de 30 millions de dindes sont élevées chaque année en France, 97 % en élevage intensif, dans des bâtiments sans lumière naturelle ni accès extérieur. Les dindes ne verront la lumière du jour qu’au moment d’être chargées pour l’abattoir", explique la Fondation dans un communiqué.

Et d'ajouter : "Comme les poulets de chair, les dindes et dindons sont issus de souche à croissance rapide. Cela entraîne un développement excessif de la chair, un squelette fragilisé, des pattes fracturées, des boiteries (...) Comme pour les poulets de chair et poules pondeuses, les dindes ont le bec coupé, elles peuvent être aussi dégriffées pour limiter les blessures qu’elles s’infligent, bâtiment peu éclairé pour réduire l’activité des animaux".

La Fondation précise qu'aujourd'hui "il n’y a pas de norme spécifique, ni européenne ni nationale, pour l’élevage de dindes". C'est pourquoi, dans son communiqué, elle fait trois propositions.

- La Commission européenne à présenter une révision de la réglementation sur l’élevage, en sortant des systèmes cages pour toutes les filières et en fixant des normes pour les espèces non couvertes par la réglementation, comme ici avec les élevages de dindes

- Le ministre de l’Agriculture à porter cette exigence auprès des instances européennes et à accompagner les éleveurs dans une nécessaire transition pour limiter la densité d’élevage, aménager les bâtiments pour répondre aux besoins des animaux et leur donner accès à un parcours extérieur

- Les consommateurs à limiter strictement leur consommation de viande au profit de filières plus respectueuses, filière bio, Label Rouge ou Appellation d’Origine Protégée (AOP).

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CONTRE LE MASSACRE DES CHIENS ERRANTS AU MAROC ET EN TUNISIE !

Publié le par Ricard Bruno

 CONTRE LE MASSACRE DES CHIENS ERRANTS AU MAROC ET EN TUNISIE !

Les tueries de chiens errants au Maroc et en Tunisie sont une urgence absolue !

Depuis des décennies, le sort des chiens errants au Maroc et en Tunisie suscite l'indignation et l'horreur tant au niveau local que mondial. Ces animaux, abandonnés à leur sort dans les rues, sont victimes de traitements barbares, allant de l'abattage brutal à la torture moyenâgeuse. Malgré les efforts de certaines organisations et les directives émanant des autorités, la situation semble peu évoluer, laissant place à un véritable drame animalier.

Au Maroc, l'histoire est marquée par une série de tueries massives, notamment en prévision d'événements internationaux tels que la Coupe du Monde de la FIFA 2030. Les témoignages horrifiants rapportent des actes de violence inimaginables, où les chiens sont fusillés, empoisonnés, voire brûlés vifs. Chaque jour, chaque minute, ces massacres continuent de se produire, et des pauvres chiens meurent dans d’atroces souffrances. C’est un véritable déni des droits et de la dignité animale.

La Tunisie, quant à elle, est confrontée à une situation similaire au motif de vouloir vaincre la rage. Les autorités ont lancé des campagnes d'abattage massif. Ces méthodes sont violentes et barbares. 

Malgré les justifications avancées par certains en faveur de l'abattage, les alternatives existent. La stérilisation, la vaccination et la réintroduction contrôlée des animaux dans leur environnement sont des solutions prouvées et éthiques pour aborder la question des animaux errants.

Des efforts ont été entrepris dans certaines régions pour adopter cette approche plus humaine, mais ces initiatives restent largement insuffisantes face à l'ampleur du problème. Le manque de moyens, tant financiers que législatifs, empêche la mise en œuvre de politiques efficaces. 

Les militants locaux et les organisations caritatives comme la Fondation Brigitte Bardot se retrouvent souvent seuls dans leur combat pour la protection des droits des animaux et de ces chiens. Ils sont confrontés à l'indifférence des autorités et à l'absence d'une législation adéquate.

Mais depuis quelques années, ces associations ne sont plus seules à réagir. De nombreux citoyens ont déjà rejoint le combat en créant des pétitions pour demander l’arrêt de ces méthodes cruelles. De nombreux citoyens comme vous, demandent que les gouvernements marocain et tunisien reconnaissent la gravité de la crise des chiens errants et prennent des mesures humaines et éthiques pour mettre fin aux calvaires de ces animaux. 

Une militante régulière sur MCA a lancé plusieurs pétitions sur le sujet. Elle se bat au quotidien pour faire arrêter ces massacre.

Si vous aussi vous souhaitez vous mobiliser pour cette cause, n’hésitez pas à créer votre pétition juste ICI

Plus il y aura de mobilisations, plus cela fera du bruit ! 

Vous pouvez également signer les nombreuses pétitions sur cette page et les partager autour de vous !

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ESCALOPE DE DINDE, CORDON BLEU… L’ENVERS DU DÉCOR !

Publié le par Ricard Bruno

ESCALOPE DE DINDE, CORDON BLEU… L’ENVERS DU DÉCOR !

La Fondation Brigitte Bardot a tourné des images inédites, jeudi 22 février 2024, dans un élevage intensif de dindes en Bretagne…

Plus de 30 millions de dindes sont élevées chaque année en France, 97 % en élevage intensif, dans des bâtiments sans lumière naturelle ni accès extérieur. Les dindes ne verront la lumière du jour qu’au moment d’être chargées pour l’abattoir !

Comme les poulets de chair, les dindes et dindons sont issus de souche à croissance rapide. Cela entraîne un développement excessif de la chair, un squelette fragilisé, des pattes fracturées, des boiteries

Ces animaux sont des mutants qu’on mutile pour les faire survivre dans un environnement hostile, inadapté. Plutôt qu’offrir de l’espace à ces oiseaux, leur permettre de se percher ou de gratter le sol, ils sont enfermés dans des bâtiments où l’air chargé d’ammoniac entraîne des difficultés respiratoires, le sol constitué d’une litière sale et humide provoque des brûlures…

Comme pour les poulets de chair et poules pondeuses, les dindes ont le bec coupé, elles peuvent être aussi dégriffées pour limiter les blessures qu’elles s’infligent, bâtiment peu éclairé pour réduire l’activité des animaux.

Il n’y a pas de norme spécifique, ni européenne ni nationale, pour l’élevage de dindes.

C’est pourquoi la Fondation Brigitte Bardot appelle :

  • la Commission européenne à présenter une révision de la réglementation sur l’élevage, en sortant des systèmes cages pour toutes les filières et en fixant des normes pour les espèces non couvertes par la réglementation, comme ici avec les élevages de dindes ;
  • le ministre de l’Agriculture à porter cette exigence auprès des instances européennes et à accompagner les éleveurs dans une nécessaire transition pour limiter la densité d’élevage, aménager les bâtiments pour répondre aux besoins des animaux et leur donner accès à un parcours extérieur ;
  • les consommateurs à limiter strictement leur consommation de viande au profit de filières plus respectueuses, filière bio, Label Rouge ou Appellation d’Origine Protégée (AOP).
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Kirghizstan : la gestion humaine de la population des chiens errants continue de marquer des points

Publié le par Ricard Bruno

L’association franco-kirghize d'écotourisme a dressé un bilan 2023 encourageant sur la gestion des chiens errants au Kirghizstan. Elle avait entamé en 2021, avec la Fondation Brigitte Bardot, un programme éthique et scientifique pour juguler la prolifération des canidés. L’année 2024 marche sur les traces des progrès des années écoulées.

Un programme permet de stériliser les chiens errants plutôt que de les tuer dans les environs de Bichkek. Photo : Fondation Brigitte Bardot.

Un programme permet de stériliser les chiens errants plutôt que de les tuer dans les environs de Bichkek. Photo : Fondation Brigitte Bardot.

2024 débute sous de bons auspices pour le programme Kumayik – « bon chien » – de l’association franco-kirghize d’écotourisme (AFKE). Démarré en 2021 en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot (FBB), le programme a pour but de prendre en charge les chiens errants dans plusieurs communes dont la capitale du Kirghizstan, Bichkek. Les chiens sont capturés, soignés, vaccinés, stérilisés puis relâchés.

Le programme a été créé en alternative aux méthodes brutales d’élimination au fusil soutenues par les autorités locales en mal de solutions pour réguler le phénomène.

La réponse de l’AFKE est éthique, mais aussi durable et efficiente, car l’abattage des chiens ne permet pas de réduire leur nombre. Au contraire, se sentant menacés, les chiens errants se reproduisent encore plus, comme l’explique la cynologue Tamara Barskaïa au média kirghiz Kaktus Media.

Plusieurs communes arrêtent les tirs sur les chiens

Depuis la création du programme, l’AFKE a obtenu la signature d’accords avec la ville de Kant, les villages de Luksembourg, Novopokrovka, Kirchelk et Djeek pour arrêter les tirs sur les chiens. Une clinique a été ouverte à Djeek pour permettre d’assurer des opérations au plus près des besoins de ces localités situées à l’Est de la capitale.

Le 17 janvier dernier, la ville de Novopokrovka est allée plus loin en adoptant un panel de mesures concernant les propriétaires de chiens. Ils auront obligation d’enregistrer leurs chiens auprès de l’AFKE. Leur vaccination, vermifugation et stérilisation seront aussi obligatoires. Ces opérations sont prises en charge par l’AFKE et n’entraîneront aucun frais pour les propriétaires de chiens, précise l’association.

Lire aussi sur Novastan : Des chiens errants stérilisés plutôt qu’abattus : une première à Bichkek

Parmi les mesures adoptées, l’organisation ou la participation à des combats de chiens dans la ville sera interdite. Il s’agit d’un « résultat historique dans un pays ou n’existe pas de loi de protection animale », s’est félicité Philippe Boizeau, président de l’AFKE, auprès de Novastan. 

Kant, ville pionnière

La ville de Kant, à l’Est de Bichkek, fut la première dans le pays à avoir décidé, en 2023, d’interdire les tirs sur les chiens. Près de 2 000 chiens par an étaient abattus, rapporte la Fondation Brigitte Bardot.

Convaincue par les bienfaits d’une gestion éthique des chiens errants, la ville s’est dotée d’une clinique vétérinaire qui a permis, selon les chiffres de l’AFKE, de stériliser et vacciner 1 236 chiens en 2023.

Lire aussi sur Novastan : Brigitte Bardot entendue par le président kazakh

Les habitants de Kant, pleinement impliqués, joignent tous les jours l’équipe de Kumayik pour demander la stérilisation de chiens errants et ainsi faire avancer le programme.

Autre avancée, un point de collecte des déchets modernisé dans le deuxième microdistrict de Kant a aussi été installé « pour éliminer les sources de nourriture disponibles pour les chiens errants et réduire le risque de propagation des maladies chez les chiens », a indiqué l’association.

La formation à la stérilisation continue

En septembre 2022, le programme de formation à la stérilisation destiné aux vétérinaires kirghiz, mis en place dès 2021 par l’AFKE et la FBB, a été salué par l’ambassadeur de France, François Delahousse, en visite dans la clinique de l’université agraire de Bichkek.

Une équipe internationale de vétérinaires de l’organisation FARVets a atterri au Kirghizstan en décembre 2022 pour dispenser une formation vétérinaire – financée par la FBB – afin de transmettre son expertise vétérinaire de soins et de stérilisation des animaux dans le cadre de l’opération Kumayik.

L’AFKE et la FBB s’étaient appuyées dès le début sur l’expérience longtemps éprouvée de vétérinaires indiens originaires du Sikkim, en Inde, comme le rapporte le média kirghiz 24.kg. Ces derniers avaient mis en place, en 2006, le programme Sarah pour répondre aux nombreux cas de transmission de rage par les chiens qui sévissait dans cet État du Nord-Est de l’Inde.

Les risques liés aux chiens errants

Le volet information, sensibilisation et éducation du programme Kumayik s’attache à informer le public sur les dangers associés aux chiens errants si rien n’était fait. Ceux-ci  peuvent présenter un danger pour les citoyens, adultes et enfants, comme pour les animaux domestiques en raison de leur comportement parfois agressif.

Le média Cabar Asia, représentant en Asie centrale d’Institute for War & Peace Reporting (IWPR), rapporte qu’à Bichkek plus de 2 000 personnes en moyenne par an se font mordre par des chiens. Un chiffre en constante augmentation.

N’ayant aucun soin ni de suivi hygiénique, ils sont de plus susceptibles de propager des maladies comme la rage, la leptospirose ou la gale, constituant autant de menaces pour la santé publique.

Les tirs encore présents

En 2024, malgré l’avancée des actions de l’AFKE, les tirs sur les chiens sont encore une réalité. Pas plus tard que le 31 janvier dernier, l’AFKE témoigne avoir pris en charge un chien gravement blessé par balles, dans le village de Djeek.

Lire aussi sur Novastan : Le sort des animaux errants au Kirghizstan

Autre méfait rapporté par la FBB : une chienne a été attaquée par des chiens de combat sur ordre de leurs maîtres dans la ville de Kant, en mars dernier. L’équipe de Kumayik a pu intervenir à temps pour sauver la chienne. Un acte de cruauté qui a soulevé l’émoi des habitants de la ville.

Objectif : une loi sur la protection animale

Les localités prennent progressivement conscience des bénéfices d’une gestion responsable et éthique des chiens errants en prenant des mesures adéquates pour résoudre les problèmes de nuisance et de sécurité, tout en accordant au bien-être animal une place prépondérante.

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L’objectif du programme Kumayik est désormais de convaincre les députés de voter une loi nationale de protection animale à l’instar de celle votée par le Kazakhstan en décembre 2021.

L’AFKE et la FBB travaillent en collaboration avec le public et les députés pour aboutir à l’adoption de ce cadre législatif au Kirghizstan.

Patrick Do Dinh
Rédacteur pour Novastan

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Cochons sauvages à Marignane : la Fondation Brigitte Bardot organise le "sauvetage" des "150 rescapés"

Publié le par Ricard Bruno

Cochons sauvages à Marignane : la Fondation Brigitte Bardot organise le "sauvetage" des "150 rescapés"

La Fondation souhaite transférer les cochons de Marignane dans une pension sous sa responsabilité mi-février. Depuis plusieurs années, l'espèce prolifère dans cette commune des Bouches-du-Rhône.

Nouveau rebondissement dans l'affaire des cochons sauvages à Marignane. Après avoir dénoncé le gazage de dizaines d'animaux par les services vétérinaires du département en décembre dernier, la Fondation Brigitte Bardot entend organiser une vaste opération de "sauvetage" pour "les 150 rescapés".

"Nous avons un lieu d'accueil et nous ne pouvons plus envisager le maintien des cochons à Marignane, même en enclos", a indiqué sans plus de détails le porte-parole de la Fondation, Christophe Marie, à France 3 Provence-Alpes, vendredi 2 février, après un rendez-vous infructueux avec la Direction départementale de la protection de la population (DDPP).

"À Marignane, ils sont condamnés"

Le porte-parole entend organiser les captures des cochons sauvages "mi-février" : ils seront transférés "dans une pension" sous la responsabilité de la fondation. "À Marignane, ils sont condamnés, la mairie ne s'en cache pas", conclut Christophe Marie.

Depuis quelques années, l'espèce prolifère dans la commune. Début 2022, France bleu Provence rapportait une estimation d'environ 250 cochons autour de cette zone, alors qu'ils n'étaient que "quelques individus" moins de cinq ans auparavant.

Return to #Marignane after the gassing of 350 #cochons by the town hall, the Brigitte Bardot Foundation organizes the rescue of the 150 survivors. Delicate operation, to be continued...

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Castillon-la-Bataille : 40 chats libres identifiés par la Ville

Publié le par Ricard Bruno

Anne Grillard présente le bilan de la première année de l’opération Chats libres.

Anne Grillard présente le bilan de la première année de l’opération Chats libres.

Quarante chats trappés sur la période de mars à décembre 2023. Le bilan de la première opération Chats libres, présenté ce mardi 16 janvier à la mairie de Castillon-la-Bataille, est prometteur. Aujourd’hui, 40 chats numérotés sont libres, identifiés et stérilisés. « Ce sont les chiffres de terrain sur six mois effectifs. Ce n’est pas en une année que nous réglerons le problème des chats errants sur le territoire, c’est un travail de plusieurs années pour juguler », précise Anne Grillard. La salariée de Castilab, entreprise à but d’emploi, a été missionnée pour cette action nationale, suivie en mairie, en lien avec les associations de protection animale, notamment la fondation Brigitte-Bardot qui aide aux financements.

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Oise. Un bouc et une chèvre retrouvés morts malgré des signalements de riverains pour maltraitance

Publié le par Ricard Bruno

À Saint-Rémy-en-l’Eau (Oise), une chèvre et un bouc ont été retrouvés morts fin décembre 2023, suscitant l’indignation du voisinage. Selon des riverains, leur mort est liée aux conditions de vie déplorables dans lesquelles ils étaient détenus par un particulier, malgré plusieurs interventions de la gendarmerie et l’alerte de différentes associations. Le mis en cause pourrait faire prochainement l’objet de poursuites.

Image d'illustration...

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Un habitant de Saint-Rémy-en-L’eau (Oise) est soupçonné par ses voisins d’actes de maltraitance animale. Fin décembre 2023, un bouc et une chèvre lui appartenant ont été retrouvés morts dans leurs enclos. Pour l’heure, aucune enquête policière ni action en justice n’a été décidée à son encontre mais il pourrait faire prochainement l’objet de poursuites, rapporte Le Parisien , dimanche 21 janvier 2024.

 

Un habitant de Saint-Rémy-en-L’eau (Oise) est soupçonné par ses voisins d’actes de maltraitance animale. Fin décembre 2023, un bouc et une chèvre lui appartenant ont été retrouvés morts dans leurs enclos. Pour l’heure, aucune enquête policière ni action en justice n’a été décidée à son encontre mais il pourrait faire prochainement l’objet de poursuites, rapporte Le Parisien , dimanche 21 janvier 2024.

 

« Les choses pourraient se décanter dans les jours à venir , a notamment précisé le parquet de Beauvais à nos confrères. Dans la commune de près de 400 habitants, deux riverains ont déjà sollicité l’association 30 millions d’amis et la Fondation Brigitte-Bardot. Cette dernière a fait savoir qu’elle se porterait partie civile si nécessaire.

 

Manque de nourriture, fuites…

 

À l’été 2022, soit plus d’un an avant la mort des animaux, des voisins avaient déjà alerté les autorités sur leurs conditions de vie. Une première inspection de la gendarmerie avait alors eu lieu. Un an plus tard, les militaires se sont une nouvelle fois rendus sur place après de nouveaux signalements de riverains, explique le journal francilien. Ils avaient notamment secouru la chèvre qui s’était retrouvée coincée dans une palette en tentant de sortir de son enclos.

Interrogés par Le Parisien, les voisins du mis en cause ont fait état d’un manque de nourriture, d’eau « croupie », de bêtes qui avaient l’habitude de hurler et de fuir ainsi que d’un propriétaire souvent absent. L’homme posséderait également des poules décharnées et un chien, qui serait également coutumier des fugues. Selon les riverains, l’homme n’aurait jamais répondu à ses convocations devant la gendarmerie.

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90 chiens maltraités saisis dans l’Orne : l’éleveuse « dépassée » condamnée

Publié le par Ricard Bruno

Lors d’un contrôle de la gendarmerie et des services vétérinaires en janvier 2023 dans deux chenils ornais, appartenant au même élevage, 90 chiens avaient été découverts, détenus dans des conditions exécrables. L’éleveuse a été condamnée ce mardi 16 janvier 2024, par le tribunal judiciaire d’Argentan (Orne).

90 chiens maltraités saisis dans l’Orne : l’éleveuse « dépassée » condamnée

 

Une femme de 50 ans qui dirigeait un élevage canin à Caligny et Montilly-sur-Noireau a comparu devant le tribunal judiciaire d’Argentan (Orne), début décembre 2023. En début d’année, les 90 chiens qu’elle élevait avaient été saisis pour maltraitance et remis à la SPA. Ce mardi 16 janvier 2024, la prévenue a été condamnée à une amende.

90 chiens saisis et remis à la SPA

Début janvier 2023, les gendarmes et les services vétérinaires sont intervenus dans deux chenils à Caligny et Montilly-sur-Noireau, appartenant au même élevage.

Ils ont constaté que 90 chiens étaient détenus dans des cages bien trop petites, piétinant dans leur urine et leurs excréments « au milieu d’une odeur difficilement soutenable ». Les animaux étaient sales, manquaient de soins vétérinaires, certains présentaient des troubles du comportement ou étaient maigres. Les bergers de Laponie ont été saisis et remis à la SPA.

Deux associations parties civiles

Devant le tribunal, début décembre 2023, l’éleveuse avait mis en avant ses problèmes de santé pour tenter d’expliquer comment elle en était arrivée là, tout en admettant ses torts sur le fond. La femme de 50 ans avait alors murmuré « être dépassée ».

Lire aussi : Orne. Un chien amaigri reste sur un balcon, son maître est condamné par la justice

Deux associations (la SPA et la fondation Brigitte Bardot) s’étaient portées parties civiles : « le bien-être animal doit être une priorité, même dans le cadre d’une activité commerciale », avait noté l’avocat de la fondation Brigitte Bardot.

Condamnée à une amende

L’éleveuse de 50 ans a été condamnée à 3 000 € d’amende dont 2 000 € avec sursis. Elle a l’interdiction de continuer son métier d’éleveuse pendant 5 ans. Elle a également été condamnée à 225 € d’amende. Les 90 chiens saisis sont remis à la SPA.

La prévenue devra indemniser les deux parties civiles, à hauteur de 1 000 € pour la fondation Brigitte Bardot. 1 500 € pour la SPA. Elle devra également régler les 15 716 € de frais de garde des chiens à la SPA.

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Le centre de soin pour la faune sauvage de Savoie et de Haute-Savoie lance un appel aux dons

Publié le par Ricard Bruno

Photo d'illustration...

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L’hiver ce sont les hérissons, les rapaces, les chauves-souris qui trouvent refuge au centre. Le Tétras Libre, le centre de sauvegarde de la faune sauvage des Pays de Savoie a besoin d’argent pour payer les 4 salariés et le matériel. Il lance un financement participatif sur internet.

Le Tétras Libre reçoit des milliers d'animaux sauvages, biches, renards, chouettes, cygnes depuis son ouverture en 2020. Il avait alors été élu meilleur projet du budget citoyen du département et avait bénéficié d’une importante subvention. Le centre emploie 4 salariés dont 3 soigneuses. Il a besoin de 200.000 euros pour fonctionner tous les ans et on est loin du compte !

Plus d'animaux accueillis mais pas assez de moyens

Selon l’association, "les accueils d’animaux sauvages augmentent drastiquement mais pas nos moyens financiers. Le fonctionnement quotidien du centre de soins nécessite beaucoup de moyens en terme de matériel, nourriture, médicaments, fourniture d’énergie, mais aussi pour financer notre renfort saisonnier qui nous aide à gérer les centaines d’animaux qui arrivent en quelques mois avec tous les jeunes de l’année". Le centre est ouvert tous les jours de l’année. Il accueille uniquement les animaux de la faune sauvage. Les animaux domestiques sont dirigés vers d’autres structures "nous prenons en charge gratuitement tous les animaux sauvages en difficulté que l’on peut nous apporter".

La fondation Brigitte Bardot ou l'association 30 millions d'amis soutiennent aussi le Tétras Libre, elles participent notamment à l'achat de nourriture ou de médicaments.

Une cagnotte en ligne

Depuis le début du mois de décembre et jusqu'à fin janvier, un financement participatif est lancé via internet. Le message est clair : "notre centre de soins pour la faune sauvage risque de fermer ses portes fin 2024. Votre soutien financier nous aidera à garder le cap !". Idéalement le centre aurait besoin de subventions des collectivités pour le fonctionnement, pour payer les salaires notamment, le matériel et les médicaments alors que pour l'instant, les départements de la Savoie et de la Haute Savoie ou la Région donnent des aides essentiellement pour les investissements (les aménagements des salles de soin, des travaux, les agrandissements). Les responsables du centre espèrent que les collectivités viendront compléter la générosité des donneurs en ligne avec des subventions publiques pérennes.

Pour aider financièrement l'association : c'est ici

À l'intérieur les animaux sont isolés le temps de se refaire une santé

À l'intérieur les animaux sont isolés le temps de se refaire une santé

Cet hérisson là va retourner en quarantaine

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