La Confédération paysanne s'est d'abord invitée illégalement sur le chantier, le 12 septembre 2013, puis le 28 mai 2014, pour démonter la machine de traite. Le 13 septembre suivant, la première traite de 150 vaches a lieu. Mais alors que la SCEA Côte de la Justice n'a l'autorisation de n'accueillir que 500 bêtes, en juin 2015, un ancien salarié dénonce de mauvaises conditions de vie des animaux et leur nombre, beaucoup plus important. Un contrôle suit : près de 800 vaches sont recensées.
Robert Hossein, le géant du théâtre et du cinéma populaire, est mort
Une année 2020 qui aura vu bien des amis partir au paradis des comédiens ce matin Robert Hossein, que je suis triste pour son épouse Candice, pour sa famille, ses nombreux amis, il venait de temps à autre à la maison, c'était toujours une joie de le recevoir, un monument du cinéma s'en est allé...
Quelle tristesse, Adieu Robert tu es partis rejoindre le paradis des acteurs, tu étais une très belle personne.
Adieu l'artiste
Bruno Ricard
Dans la Somme, la ferme «des 1000 vaches» a tourné au fiasco
Dix ans après sa création près d’Abbeville (Somme), la ferme géante symbole de l’agriculture industrielle cesse son activité laitière en cette fin d’année. Les opposants se réjouissent. Les autres parlent de gâchis.
La ferme des « 1000 vaches », près d’Abbeville (Somme), avait suscité une vive opposition et une longue bataille judiciaire.
«Là, nous perdions de l'argent»
Le début d'une bataille judiciaire qui ira jusqu'au Conseil d'Etat. « A ce jour, aucun jugement définitif n'est prononcé, nous considérions que nous étions dans notre droit de réaliser des regroupements, explique Véronique Rétaux, porte-parole de la SCEA. Mais nous avons décidé d'arrêter, car cela fait six ans que nous sommes dans le flou artistique quant aux autorisations sur nos capacités. A 1000 vaches, nous étions rentables. Là, nous perdions de l'argent. Par ailleurs, la laiterie belge Milcobel, la seule qui acceptait de ramasser notre lait, nous avait annoncé qu'elle recentrait ses activités sur son pays. »
Mais elle ne regrette rien : « Nous sommes tristes d'arrêter un tel modèle et fiers d'avoir ouvert cette voie-là. De nombreuses personnes sont venues visiter. Chacun a pu voir que les vaches étaient bien soignées. D'ailleurs, aucune autre ferme en France n'a dû être contrôlée comme la nôtre ! » Le site Internet Web-agri a lancé un sondage : 59,1 % des lecteurs estiment qu'il s'agit là d'un véritable gâchis. « C'est dommage, commente Guillaume Clop, président des Jeunes agriculteurs de la Somme. Il n'y avait aucun doute quant au bien être animal, car le lait était de bonne qualité. Le fait d'avoir sur le dos des associations contre soi, ça doit être pesant au quotidien. »
La Fondation Bardot veut récupérer les vaches
De son côté, Franchis Chastagner, président de l'association locale Novissen, ne cache pas sa satisfaction : « Cela fait dix ans que nous nous battons contre cette ferme. C'est juste de l'agrobusiness à une période où nous sommes en surproduction laitière. Cela prouve que ce n'était pas le modèle d'élevage à retenir. Leur méthaniseur n'a jamais fonctionné. Tout cela, c'est de la délinquance économique. Nous souhaitons maintenant garder un œil sur l'avenir des 1700 vaches et génisses. » La Confédération paysanne, de son côté, évoque une « victoire majeure ».
Une petite partie du cheptel devrait être revendue à des éleveurs. Les autres prendront la direction de l'abattoir. La fondation Brigitte-Bardot a proposé de les récupérer pour les placer en pension. Mathieu Ramery, fils du fondateur décédé, a refusé : « On trouve ça dramatique, invraisemblable. Elles ne méritent pas ça », commente Christophe Marie, porte-parole de la fondation. La SCEA Côte de la Justice poursuivra son exploitation agricole de 1000 hectares. Elle emploie aujourd'hui 25 salariés. Certains seront reclassés. Quant aux bâtiments, ils pourraient être reconvertis dans l'élevage d'animaux à viande voire en plates-formes de logistique.
Décès de Claude Bolling, jazzman et compositeur de musiques de films
Le pianiste de jazz, chef d'orchestre et compositeur Claude Bolling, qui a écrit de nombreuses musiques de films comme celle de "Borsalino" et arrangé "La Madrague", célèbre chanson de Brigitte Bardot, est décédé à l'âge de 90 ans, a annoncé mercredi son entourage.
Né à Cannes le 10 avril 1930, il quitte Paris pour Nice pendant l'Occupation et suit l'enseignement de Marie-Louise "Bob" Colin, pianiste, trompettiste et batteuse dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l'entre-deux-guerres. Elle l'encourage à revenir à Paris où il crée son premier orchestre à 16 ans et enregistre son premier disque à 18 ans.
Disciple de Duke Ellington, le célèbre compositeur de jazz américain, il crée un "big band" de jazz en 1956 qui durera jusqu'à la moitié des années 2010, une longévité exceptionnelle.
En France, il est considéré comme une référence dans le monde du jazz. Parmi ceux qui sont passés dans son "big band" ont figuré des musiciens réputés comme son saxophoniste alto Claude Tissendier.
Dans les années 1960, Boris Vian, qui le surnomme "Bollington", lui ouvre les portes de la variété et de la direction musicale pour de nombreuses stars comme Brigitte Bardot, Juliette Gréco ou encore Henri Salvador.
"Claude Bolling, mon +dubol+ est parti emportant avec lui ma jeunesse et 60 ans d'amitié fidèle, de joie de vivre, de chansons rigolotes et d'une complicité insouciante", a réagi Brigitte Bardot dans un communiqué.
"+C'est un jour comme un autre et pourtant tu t'en vas+ je le chante pour toi aujourd'hui les larmes aux yeux", a-t-elle ajouté.
Il a composé des musiques de films dont les plus célèbres sont "Borsalino" (1970) de Jacques Deray, avec Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, mais aussi "Le Magnifique", "Lucky Luke", ou encore "Les Brigades du Tigre".
Ce touche-à-tout a multiplié les expériences en mariant un trio de jazz à un soliste classique. Il a composé et enregistré notamment "Suite pour Flûte et Jazz Piano Trio" avec le célèbre flûtiste français Jean-Pierre Rampal, une œuvre qui a battu des records de présence dans le classement Billboard aux Etats-Unis (530 semaines) et mené Claude Bolling jusque sur la scène du Carnegie Hall de New York.
MASSACRE DES ANIMAUX ERRANTS À DUBAÏ : « JE VOUS SUPPLIE DE METTRE UN TERME À CES RAMASSAGES »
Open letter to His Highness Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum Your Highness, I am horrified to learn that the municipality of Dubai is cleaning up its streets of stray animals, trapping colonies of cats – many of them already sterilised and micro chipped – to eliminate or abandon them in the desert / inhospitable areas where these poor animals are left to die. How can such an abomination happen in a country that prides itself on exemplary modernity? How can Your Highness, whose poems reveal a sensitive soul, let these cruel measures take place, knowing that they make no sense and that culls have never been a solution for the management of animals. The only responsible, ethical, and durable method consists of sterilization, and education to promote adoptions, and the application of those laws, already in place in your country, that punish negligence and abandonment. It appears that Expo 2021 might be one of the reasons behind this programme of extermination. Do you believe that it is necessary to sacrifice thousands of lives to gain a good reputation for cleanliness? Or on the contrary would it not be better to show the world that the United Arab Emirates has a heart, an ethic, and a responsible policy towards stray animals and that it can work with organisations, individual rescuers and veterinarians to implement systematic campaigns of sterilisation and create model shelters to host the animals? I beg you to put an end to these trappings and remove the sanctions and prohibitions against associations and individuals who only want to help. You will not only spare the lives of thousands of animals that have already had the misfortune of being exposed to the hazards of abandonment but also reestablish harmony within the community and restore the image of your country, which has been severely affected. With all my consideration,
BB
Paco Rabanne, l’avant-garde visionnaire au service des femmes
Robe métal Paco Rabane ayant été portée par Brigitte Bardot lors de soirées privées....©Collection privée Bruno Ricard
Sac à main de soirée en métal Paco Rabanne modèle 69 porté par Brigitte Bardot à la fin des années 60 début des années 70 poids 720g, ©Collection privée Bruno Ricard
Fondée par celui que l’on surnommait le métallurgiste de la mode, la maison Paco Rabanne distille depuis plus d’un demi-siècle une mode d’avant-garde et visionnaire, remettant en question la notion même de vêtement. Une arme stylistique pour une garde-robe émancipatrice
Résolument parisienne, la maison Paco Rabanne trouve toutefois ses origines dans le rustique pays basque hispanique. C’est ici que naît en 1934 Francisco Rabaneda Cuervo qui, à peine 5 ans plus tard, fuira avec ses parents son pays natal et la guerre civile qui y sévit.
Direction la France, son nouveau et éternel pays d’adoption, dans lequel il prendra un nouveau nom : Paco Rabanne.
Malgré des études d'architecture aux Beaux-Arts de Paris, c’est la mode qui devient rapidement son gagne-pain, le jeune artiste produisant croquis de mode, dessins de sacs et de chaussures pour des maisons telles que Charles Jourdan, avant de se lancer dans la création d’accessoires excentriques pour des maisons visionnaires comme Balenciaga, Pierre Cardin ou encore Courrèges.
En 1966, il présente sa première collection "manifeste", une ligne étonnamment baptisée : "12 robes importables en matériaux contemporains". Agrémentées de sequins et de plaques en rhodoïd, ses silhouettes d’avant-garde posent les bases d’une mode futuriste aussi cérébrale que sulfureuse. La maison Paco Rabanne était née !
Une irrésistible ascension
Résolument expérimentales, les audacieuses collections Paco Rabanne se distinguent d’emblée, suscitant l'attrait du petit monde de la mode comme celui du cinéma.
Robes tout en boutons, vêtements moulés dits "Giffo", tenues destinées à la conduite automobile ou encore silhouettes en plaquettes d’or : en plein "space age", ces pièces rétro-futuristes aux matériaux inédits révolutionnent le conservateur univers de la conception jusqu’à valoir au couturier prophétique une adhésion à la Chambre syndicale de la couture dès 1971.
Le début d’une décennie faste pour Paco Rabanne qui convoque mailles chaussette, bustiers en plastique moulé, robes foulard et tissu lacéré pour ses créations haute-couture. Ces dernières se doubleront dès 1969 d’une ligne de parfums, puis de prêt-à-porter masculin en 1976.
Ce n’est que durant la décennie des années 90 que Paco Rabanne investiguera le prêt-à-porter féminin tout en enrichissant ses collections couture d’innovations non-conventionnelles, comme le tissu luminescent, le papier métallisé ou la fourrure sculptée.
Rien n'arrêtera la maison qui enchaîne également les succès sur le plan olfactif avec ses parfums "Métal", "La Nuit", "Sport", "Ténéré" ou encore "XS" et "Paco", ce dernier s’accompagnant d'une ligne de vêtements et d'accessoires unisexe.
Mais en 1999, Paco Rabanne quitte sa propre maison pour se dédier à la culture, l’écriture et même à l’ésotérisme, ne manquant pas de faire le récit de ses vies antérieures ou de ses prédictions apocalyptiques en vu du passage à l’an 2000.
Lors du passage au nouveau millénaire, la marque décide d’arrêter la Haute Couture et confie les collections de prêt-à-porter à Rosemary Rodriguez, puis à Patrick Robinson en 2005. En 2006, clap de fin : la maison Paco Rabanne ferme ses portes.
Ce qui ne l'empêche pas de sortir de nouveaux parfums comme "Ultraviolet", "Black XS" et "1 Million" et "Lady Million". Malgré deux tentatives de résurrection, il faudra attendre l’année 2013, et l’impulsion réformatrice et novatrice du jeune directeur artistique Julien Dossena pour remettre la marque sous le feu des projecteurs modeux.
Un style néo-futuriste
Expérimentant le plastique moulé, le métal martelé, le jersey d’aluminium ou encore la cote de maille, le style Paco Rabanne questionne d’emblée l’essence même du vêtement.
Couturier s’inspirant moins du modélisme que de la sculpture ou de l’architecture, l’Espagnol repousse en effet les frontières de l’imaginaire textile via des silhouettes sulfureuses qui reflètent à point nommé son époque.
Longueurs ultra-courtes, jeux de transparence suggestifs, peau allègrement dévoilée : la mode du créateur se veut aussi un instrument de libération des femmes auxquelles ils dédient ces armures inoxydables.
Sa pièce iconique, une mini-robe trapèze en plaquettes de métal doré et miroitant, portée initialement par Françoise Hardy en 1966, traversera ainsi les âges sans arrêter de susciter le désir.
Trois ans plus tard, il lancera le sac 1969, un accessoire élaboré à partir d'une chaîne de chasse d'eau dont la conception ingénieuse met à l’honneur confection artisanale, matériaux expérimentaux et style visionnaire.
Relancé en 2011, il fait désormais partie des iconiques de la maison, Julien Dossena s’appliquant à préserver l'héritage stylistique du fondateur tout en lui insufflant une esthétique contemporaine, urbaine et subtilement rétro-futuriste.
Côté défilés, la maison Paco Rabanne fera partie des premières à solliciter des mannequins noires pour présenter ses collections. Elle fera aussi sensation en demandant à ses tops de fouler le podium nu-pieds, en rythme sur de la musique, loin du silence assourdissant des présentations de certains de ses concurrents.
Un héritage ancré dans son époque
Connue du grand public principalement pour ses parfums qui connaissent un succès populaire infaillible, la maison Paco Rabanne poursuit aujourd’hui sa conquête stylistique expérimentale sur un mode plus confidentiel.
Après Brigitte Bardot, Jane Birkin, Jeanne Moreau et Audrey Hepburn dans les années 60 et 70, c’est au tour d’ambassadrices tout aussi audacieuses de s’approprier l’esprit visionnaire de la maison.
Entre pragmatisme urbain cosmopolite, influences pop et silhouettes cérémonielles, Julien Dossena a su insuffler à la maison parisienne une pertinence se nourrissant inlassablement des archives soigneusement préservées.
Une rupture dans la continuité en somme, que traduisent les discrètes mutations impulsées par le jeune créateur, comme par exemple le subtil changement de logo opéré en 2016.
Et si c'était ça finalement, le secret de la longévité ?