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Festival de Cinéma et de Musique de Film de La Baule : Dédicace exceptionnelle !

Publié le par Ricard Bruno

Crédit photo : droits réservés
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À l’occasion de l’exposition dédiée à Brigitte Bardot avec la collection unique de Bruno Ricard, et de la projection du film BARDOT réalisé par Alain Berliner, ne manquez pas la dédicace du livre « Brigitte Bardot, internationale BB » de Vincent Perrot !

📚 Dédicace de Vincent Perrot & Bruno Ricard
📅 vendredi 27 juin – à partir de 15h30
📍cinéma Gulf Stream
En partenariat avec @librairielesoiseaux

 

✨ Vincent Perrot, homme de radio et de télévision, passionné de cinéma, auteur (Aznavour, Cosma, Brando…) et réalisateur de documentaires consacrés à Godard, Gainsbourg, Morricone ou Belmondo (Cannes 2011).

✨ Bruno Ricard, collectionneur et passionné, membre de la fondation Brigitte Bardot et créateur du blog consacré à BB, est à l’origine de la toute première exposition mondiale sur l’icône. Une partie de cette collection est à retrouver pendant le Festival à l’espace culturel Chapelle Sainte Anne.

Un moment à ne pas manquer pour tous les amoureux de cinéma, de culture et de Brigitte Bardot. Venez nombreux !
 
Réservez dès maintenant vos billets pour les séances :
https://www.festival-labaule.com

 
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Allô… Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Conversation au téléphone avec BB, légende au feu intact et défenderesse acharnée des animaux, à l’occasion de la sortie d’un documentaire événement.

Conversation au téléphone avec BB, légende au feu intact et défenderesse acharnée des animaux, à l’occasion de la sortie d’un documentaire événement.

Brigitte Bardot est la femme qui a fait trembler la terre. La plus grosse secousse sismique sur l’échelle de Richter de la célébrité. Star planétaire à 22 ans à peine grâce au scandaleux Et Dieu créa la femme dans lequel elle ne joue pas mais est – libre, renversante de beauté, insouciante, tressaillante, le désir en alerte. Le film de Vadim décapsulait en un pschitt éternel le mythe Bardot : moue boudeuse, trempe sauvage, chaloupe élastique et crinière blonde à la diable. Plusieurs chefs-d’œuvre en bandoulière, preuve s’il en fallait de son talent évident d’actrice (Vie privée, La Vérité, Le Mépris, Viva Maria…), Brigitte Bardot est devenue un phénomène culturel et sociétal qui tient en deux lettres : BB. C’est à croire que l’expression sex-symbol a été inventée pour elle. Pourtant, elle confiait il y a quelques années, au téléphone déjà, que jeune, elle se trouvait “moche” et qu’elle avait un mal fou à sortir de chez elle de peur de ne pas être à la hauteur de celle qu’on attendait. Tsunami médiatique : à l’aube de ses 40 ans, BB a définitivement tourné le dos au cinéma, fui les flashs et les regards adhésifs pour consacrer sa vie, sa fougue, sa fortune et sa notoriété à la protection des animaux. Défenderesse sincère et acharnée des bêtes, s’éloignant un peu plus chaque jour du monde des hommes qu’elle ne comprend plus, BB ne se montre plus, parle peu, réputée pour son franc-parler au galop qui parfois lui joue des tours… Alors que sort sur les écrans Bardot, un documentaire sans filtre d’Alain Berliner, auquel elle a exceptionnellement accepté de participer, et émaillé des témoignages, entre autres, de Claude Lelouch, Paul Watson ou Naomi Campbell, la légende de 90 ans, le feu intérieur intact, a bien voulu décrocher son téléphone.

H.B. : Bonjour Brigitte, merci d’appeler. Comment allez-vous ?
B.B. :
 Je vais très bien. Et vous ?

H.B. : Très heureux de vous entendre. Où êtes-vous ?
B.B. : Je suis dans mon bureau où je travaille tous les jours pour la fondation, dans ma ferme de La Garrigue. C’est mon petit paradis, rustique et confortable, rien de luxueux, tout au bout du cap de Saint-Tropez.

H.B. : Pourquoi n’avez-vous jamais quitté Saint-Tropez ?
B.B. : Quand j’ai acheté La Madrague, j’étais folle de ce petit village de pêcheurs, de ses petites boutiques rigolotes… Il a tellement changé depuis, je n’y mets plus les pieds. C’est mon village d’adoption. Et puis j’y ai ma maison. C’est important une maison, vous savez…

H.B. : Vous pouvez me décrire ce que vous avez devant les yeux ?
B.B. : Mon bureau, une grande table avec plein de fourbi dessus, un bordel terrible, je ne m’y retrouve pas moi-même. J’ai face à moi une grande baie vitrée qui donne sur le large et la nature tout autour. Au moment où l’on se parle, je vois une ponette et une jument se régaler avec l’herbe de la prairie.

H.B. : Combien d’animaux vivent à vos côtés ?
B.B. : Une cinquantaine. Des chiens, des chats, des moutons, des chèvres, des cochons, des poules, des canards…

H.B. : Je me souviens que vous aviez un perroquet.
B.B. : Plus de perroquet pour le quart d’heure. Il s’est fait la valise !

H.B. : Brigitte, alors que vous avez définitivement quitté l’écran il y a plus de cinquante ans et que vous êtes très rare dans les médias, vous participez à un documentaire qui vous est consacré et qui sort ce mois-ci. Pourquoi avez-vous accepté ?
B.B. : Tout simplement parce que ce documentaire met beaucoup en lumière ma fondation et mon combat contre la maltraitance des animaux. À partir du moment où un projet me permet de leur venir un peu plus en aide, je dis oui.

H.B. : Dans la bande-annonce, on vous entend dire : “Je me fous qu’on se souvienne de moi mais je voudrais qu’on se souvienne du respect qu’on doit aux animaux.” Ils ont donné un sens à votre vie ?
B.B. : Ils ont donné un sens à ma survie. C’est comme une réincarnation. Sans le secours des animaux, je n’aurais jamais pu survivre. Je sauve la vie de ceux qui ont sauvé la mienne.

H.B. : Que vous apportent-ils ?
B.B. : La pureté des sentiments, un amour total, sans frontières et sans fin. La fidélité, la reconnaissance, la vérité, le calme, la douceur, la gentillesse… Contrairement aux hommes, ils ne sont pas intéressés. Vous connaissez beaucoup de personnes qui ne soient pas intéressées ? Tout le monde l’est.

H.B. : Vous avez créé votre fondation en 1986, elle a été reconnue d’utilité publique en 1992, avez-vous le sentiment que les gens sont davantage sensibilisés à la cause animale ?
B.B. : Dieu merci, oui ! Et je le constate notamment dans le courrier que je reçois. Beaucoup d’enfants m’écrivent. Les enfants, c’est le monde de demain. Ce sont eux, s’il n’est pas trop tard, qui réagiront et rétabliront les choses.

H.B. : Avez-vous le sentiment d’avoir été soutenue dans votre action par le gouvernement français ?
B.B. : Bonne question. Et la réponse est : pas du tout ! Mon gouvernement est resté sourd aux différents cris d’alarme que j’ai pu lancer. Et je n’ai rien obtenu de lui. J’ai eu le soutien parfois de gouvernements étrangers, jamais du gouvernement français.

H.B. : Jamais un président de la République ne vous a tendu la main ?
B.B. : Giscard. Je l’avais appelé au secours quand j’étais allée au Canada en 1977 pour me battre contre le massacre des bébés phoques. J’ai voulu secouer l’opinion publique mondiale face à cette horreur et je me suis fait détester. Croyez-moi, il m’a fallu du courage. Quoi qu’il en soit, Giscard a pris la décision d’interdire l’importation des fourrures de bébés phoques en France.

H.B. : Dans Bardot, le documentaire, Claude Lelouch dit : “Brigitte n’avait peur de rien.”
B.B. : Pourquoi parler au passé ? Encore aujourd’hui, je n’ai peur de rien ! S’il m’arrive parfois d’être frôlée par la peur, c’est celle de ne pas arriver au bout de la mission que je me suis donnée.

“‘Le Mépris‘ n’est pas un

grand souvenir. Pour

beaucoup c’est un film

majeur, tant mieux, moi, je

n’en pense rien…”

H.B. : À l’instant où l’on se parle, il est question que le film soit projeté lors du Festival de Cannes. Quel souvenir gardez-vous de votre dernière montée des marches, en 1967 ? Je me rappelle des mots de Gunter Sachs, votre compagnon à l’époque, “Surtout ne me l’écrasez pas !”
B.B. : C’était la foire d’empoigne, une cohue indescriptible. Là, pour être sincère, j’ai eu peur. C’était une marée humaine, je n’avais jamais vu une hystérie pareille. Les gendarmes grimpaient sur les palmiers, un journaliste de Paris Match a été sérieusement blessé. Je ne pouvais plus vivre comme ça, c’était un calvaire. Vous n’imaginez pas comme la célébrité était écrasante. C’est en partie pour ça que j’ai opté pour la solitude et le silence. Mais tout ça, c’est fini.

H.B. : Je sais que vous n’aimez plus trop parler de cinéma, mais considérez-vous toujours que La Vérité est votre meilleur film ?
B.B. : Ah oui, sans aucun doute.

H.B. : Pourquoi ?
B.B. : Parce que Clouzot a sorti de moi quelque chose de différent. Il prouvait que j’avais un autre jeu possible, que si j’étais connue pour être virevoltante, papillonnante, je pouvais aussi être tragique. Le tournage a été éprouvant, c’était pas de la tarte, mais il en reste un film extraordinaire.

H.B. : Il vous a droguée pour la scène du tribunal ?
B.B. : Ah bah non, pas pour la scène du tribunal. Là, j’avais plutôt intérêt à être très réveillée pour tout lâcher. Ce que j’ai fait d’ailleurs. Non, il a mis des somnifères dans mon verre à la place de l’aspirine pour une scène où je devais dormir. Il a trouvé malin de me droguer pour que ça fasse plus vrai.

H.B. : En revanche, il y a quelques années, vous m’aviez dit ne pas garder un grand souvenir de Le Mépris.
B.B. : Non, en effet, ce n’est pas un grand souvenir. Pour beaucoup c’est un film majeur, tant mieux, moi, je n’en pense rien…

H.B. : Vous revoyez vos films ?
B.B. : Non, ils ne repassent pas à la télévision. Et quand bien même, je ne suis pas sûre que je les regarderais.

“Avec Alain Delon on se

comprenait sur plein

d’aspects, on se parlait

souvent au téléphone, on

échangeait beaucoup. Il me

manque.”

H.B. : Vous semblez avoir été très affectée par la mort d’Alain Delon. Qu’est-ce qui vous rapprochait tous les deux au-delà de votre statut de légende vivante ?
B.B. : On se comprenait sur plein d’aspects, on se parlait souvent au téléphone, on échangeait beaucoup. On avait les mêmes idées sur le sens de la vie, ce que devient la France, le même goût de la solitude. Bien que lui ait été très enfermé alors que moi je sors quand j’en ai envie… Sa disparition me rend très triste. Il me manque.

H.B. : Qu’est-ce qui vous rend heureuse aujourd’hui ?
B.B. : Demandez-moi plutôt ce qui me rend malheureuse. Et je vous répondrai que je ne me ferai jamais à l’idée de voir encore et toujours la souffrance dans les yeux des animaux, de les savoir sacrifiés dans des conditions épouvantables. C’est un crève-cœur.

H.B. : Paulo Coelho a dit que le bon combat est celui engagé parce que notre cœur le demande. Vous êtes d’accord avec ça ?
B.B. : Absolument. Cette fondation est ma raison de vivre.

H.B. : Avez-vous des regrets ?
B.B. : Ni remords ni regrets.

H.B. : Imaginez un dîner idéal où vous pouvez vous entourer de trois personnes, connues ou anonymes, vivantes ou disparues. Qui inviteriez-vous ?
B.B. : C’est une drôle de question… Donald Trump pour un tête-à-tête.

H.B. : C’est une drôle de réponse. Et c’est de la chute ! Merci Brigitte. Je me permets de vous embrasser.
B.B. : C’est moi qui vous embrasse.

Bardot, d’Alain Berliner, avec la participation de Brigitte Bardot, Claude Lelouch, Naomi Campbell, Paul Watson…

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Cinq wallabys de Bennett accueillis au Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne

Publié le par Ricard Bruno

Cinq wallabys de Bennett accueillis au Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne

Mardi 13 mai 2025, cinq wallabys de Bennett ont rejoint le Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne. Ils ont été récupérés chez des particuliers de Charente-Maritime par la Fondation Brigitte Bardot, avant d’arriver en Mayenne. Placés en quarantaine, ils rejoindront bientôt les deux autres wallabys présents sur le site.

Pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot, cinq wallabys de Bennett ont rejoint le Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne. Ils ont été accueillis le 13 mai 2025. Ces marsupiaux, deux femelles et trois mâles, vivaient jusqu’à récemment chez des particuliers en Charente-Maritime, indique le sanctuaire.

Des conditions de vie inadaptées à leurs besoins

« Le couple de wallabys né en 2020 avait été acquis auprès d’un élevage et s’est reproduit. La deuxième femelle, née en 2024, est arrivée gestante au sanctuaire. Les propriétaires ont été dépassés par la situation et ne pouvaient plus s’en occuper et offrir des conditions de vie adaptées aux besoins spécifiques de ces animaux. »

Avant leur transfert, les trois mâles ont été castrés. Actuellement placés en quarantaine, les wallabys profitent d’un espace beaucoup plus vaste et rejoindront prochainement les deux autres wallabys déjà présents sur le site.

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Maurice Ronet : le parfum des Trente Glorieuses

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot et Maurice Ronet dans « Les Femmes » (1969) de Jean Aurel.

Brigitte Bardot et Maurice Ronet dans « Les Femmes » (1969) de Jean Aurel.

Il y a des acteurs qui suivent un plan de carrière et d’autres qui traversent leur époque comme des comètes. Maurice Ronet (1927-1983) appartient à cette seconde catégorie. Dans La Piscine, Le Feu follet, Raphaël ou le Débauché ou bien La Montagne, il ne remplit pas un rôle, mais change un film par sa seule présence. Jamais tout à fait là, jamais tout à fait ailleurs, il est l’inquiétude à l’écran.

 

Redécouvrir Ronet aujourd’hui, c’est retrouver le parfum des Trente Glorieuses, un monde des possibles, des nuits longues et de la liberté. Une époque où l’on croisait Jeanne Moreau et Louis Malle dans des brasseries enfumées, où Jean Seberg lisait Proust dans un coin d’hôtel particulier, où Belmondo pouvait côtoyer Melville ou Chabrol. 

 
 
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Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature

Publié le par Ricard Bruno

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature  Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Envoûté par la beauté des fleurs, Christian Dior n'a eu de cesse de cultiver son penchant pour la nature pour façonner sa haute couture. Une histoire d'amour à (re)découvrir dans sa maison de Granville, témoin privilégier de cette passion florale.

C'est là, en haut de la falaise normande, entre les roses et les bosquets, que l'homme a vécu quelques-unes de ses meilleures heures. Couturier-jardinier, Christian Dior n'a jamais tourné le dos à ses premières amours, bien au contraire : les références à cette nature chérie depuis la plus tendre enfance se sont sans cesse invitées dans sa couture. Le muguet, pour ne citer que lui, est d'ailleurs resté son emblème. Cette irrépressible attirance devenue fil conducteur de son art, est aujourd'hui décortiquée au travers de l'exposition Dior, Jardins Enchanteurs, au musée Christian Dior de Granville. Elle fait figure d'hommage du musée intime installé dans la villa Les Rhumbs, elle-même placée au beau milieu de ces jardins qui l'ont vu grandir. À l'endroit même où s’est épanoui son goût pour l'architecture des fleurs, la finesse des tissus végétaux, la beauté foisonnante du printemps.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Une couture florissante

Les femmes, Christian Dior en a fait des fleurs par mille procédés vestimentaires. Dès ses premières collections, il impose des jupes aux métrages de tissu outrageux au sortir de la guerre. Ces silhouettes en corolle comme des roses ou des tulipes aux pétales généreux marqueront le retour du rêve dans la couture, la fin de la sobriété forcée. Les broderies et le recours à la fleuristerie textile deviendront aussi une habitude, ornements de silhouettes opulentes et printanières, comme celles du printemps-été 1952, baptisées Vilmorin et Andrieux, qui habilleront Brigitte Bardot et Sylvie Hirsch. En couverture du magazine Elle cette année-là, elles sont à l'honneur de l'affiche de l'exposition. Toute une vision de la féminité vivante et délicate poursuivie par ses successeurs, et qui s'exprime aussi autour de fragrances devenues légendaires, entre autres artefacts d'un amoureux de la nature, à aller glaner jusqu'à l'automne.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

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Aïd-el-Kébir : face aux abattages clandestins, la traque des bouchers de l’ombre

Publié le par Ricard Bruno

Des gendarmes et agents de la Fondation Brigitte Bardot en intervention sur un lieu d’élevage clandestin, le 6 juin 2025.

Des gendarmes et agents de la Fondation Brigitte Bardot en intervention sur un lieu d’élevage clandestin, le 6 juin 2025.

REPORTAGE - L’État lutte chaque année contre la détention et l’abattage illégaux de moutons en marge de la fête «du sacrifice». Le Figaro a pu assister en exclusivité à ces interventions discrètes, souvent sous tension.

Le véhicule de police patiente au milieu des vignes, gyrophares allumés. À l’arrivée de la bétaillère blanche, siglée de la Fondation Brigitte Bardot (FBB), les agents empruntent le sentier pour la guider jusqu’à l’enclos. «Un flagrant délit. Une soixantaine de moutons dont la moitié encore vivants», a simplement indiqué au téléphone la vétérinaire de la Direction départementale de la Protection des populations (DDPP). La remorque cahote jusqu’à un grand terrain vague. Dans ce coin de Provence, au milieu des détritus, entre une baignoire vautrée et de vieilles machines démembrées, de gros moutons blancs se pressent derrière un grillage sous le regard blasé d’un malinois enchaîné. Sous un arbre, deux agneaux à la laine épaisse bêlent à côté d’un adulte couché au sol, déshydraté. Un autre gît, inerte, au pied d’une potence.

Les agents de police municipale et de gendarmerie ont pris ce couple de Marocains en flagrant délit d’élevage clandestin, avec soupçon d’abattage illégal. Des infractions…

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Le Métier de comédien, plein soleil sur Maurice Ronet

Publié le par Ricard Bruno

Maurice Ronet et Brigitte Bardot sur le tournage du film Don Juan de Roger Vadim, en février 1973.

Maurice Ronet et Brigitte Bardot sur le tournage du film Don Juan de Roger Vadim, en février 1973.

« Oh là là ! » C’est sur ces mots que Maurice Ronet (1927-1983) accueille le mari de sa maîtresse dans La Femme infidèle de Chabrol. La tentation n’est pas mince de reprendre l’exclamation pour saluer la réédition en un seul volume de deux livres introuvables sur l’acteur, des entretiens avec le journaliste Hervé Le Boterf (1977) et un hommage signé Jean-Pierre Montal, romancier doué, aux formules à la hussarde (2013).

 

Ronet est un cas à part. Dans le cinéma français, il détonne. À l’écran, Delon passait son temps à l’occire. Dans Le Feu follet, son rôle phare (tweed et whisky), pour lequel il avait perdu 10 kilos, il se chargeait lui-même de la tâche. Trop jeune pour avoir combattu pendant la Seconde Guerre, il endossait souvent l’uniforme dans ses films. Dans sa bibliothèque s’alignaient Poe, Céline, Schopenhauer. Il avait écrit un essai sur Kierkegaard, voulu être peintre.

On le croisa en fils à papa richissime dans Plein soleil, roulant en Maserati dans La Piscine, en débauché…

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Patrick Bauchau : le beau-frère de Brigitte Bardot mais surtout l’un des acteurs belges les plus distingués

Publié le par Ricard Bruno

Patrick Bauchau : le beau-frère de Brigitte Bardot mais surtout l’un des acteurs belges les plus distingués

A 86 ans, Patrick Bauchau n’est peut-être pas l’acteur belge le plus connu de Hollywood – il laisse ce prix à JCVD –, mais certainement l’un des plus distingués, auteur d’une carrière qui l’aura vu briller à la télévision comme au cinéma, aussi à l’aise en français qu’en anglais, allemand ou italien. On a vu l’Etterbeekois, fils du romancier Henry Bauchau, notamment dans « Panic Room », de David Fincher, ou le James Bond « Dangereusement vôtre ».

Si ce soir, il se fait comme chaque fois damer le pion par Columbo, il a été aussi un des personnages principaux de la série « Le Caméléon ».

Mais l’un des films les plus importants de sa vie restera « La collectionneuse », d’Eric Rohmer, sorti en 1967. Parce qu’il marque le véritable début de sa carrière et, surtout, parce qu’il y donne la réplique à sa femme depuis 1962, Marie-Jeanne, dite Mijanou, Bardot, la petite sœur de B.B.! Mijanou eut aussi sa petite carrière au cinéma, dans les traces de son aînée, mais son histoire d’amour avec Patrick, contrairement à celles de l’icône française, s’est inscrite dans la durée. Ensemble, ils ont une fille, Camille, et Mijanou a suivi Patrick aux USA, dans les années 80.

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Festival de Cannes 2025 : averses, vent, sièges trempés… Brigitte Bardot plus forte que la pluie

Publié le par Ricard Bruno

Festival de Cannes 2025 : averses, vent, sièges trempés… Brigitte Bardot plus forte que la pluie

Quand les premières gouttes ont commencé à tomber, alors que la projection n’avait pas encore commencé, le producteur du documentaire « Bardot », Nicolas Bary, qui présentait l’équipe au public, l’a avoué dépité : « Je dois vous dire qu’on a eu tellement d’emmerdes sur ce film, alors qu’il y ait la pluie, ça devait finir comme ça ». Des emmerdes ? Ce projet du réalisateur Alain Berliner, annoncé il y a longtemps, a d’abord été prévu pour la télévision, puis le cinéma, après plusieurs péripéties de production.

Chaque soir, le Cinéma de la Plage, sur la Croisette, c’est l’instant détente du Festival de Cannes, avec ses transats au bord de l’eau et la nuit qui tombe sur la Méditerranée. Le duo Madame Monsieur, qui a participé à la bande originale du film, vient de jouer deux reprises de B.B. sur la scène devant l’écran géant. La « salle » en plein air affiche complet.

Paul Watson, ami de la star, dans le public

Les producteurs ont eu accès à l’icône de « Et Dieu créa la femme ». Elle a accepté d’être filmée chez elle, n’apparaissant que brièvement de dos, mais c’est bien sa voix d’aujourd’hui qui ponctue en off la plupart des séquences du film. Sa vie défile, sans scoops mais dans une ambiance propice, sur la Croisette, à la sirène de Saint-Tropez. Le militant écologiste Paul Watson, ami de B.B., n’a pas voulu monter sur scène mais apparaît dans le documentaire et s’est assis parmi le public. A l’écran défilent d’autres témoins, comme Hugo Clément, lui aussi engagé pour l’environnement et la cause animale, ou la styliste Stella McCartney, pour qui « elle est carrément cool », cette star qui s’habillait comme elle voulait, a été féministe et animaliste quand des humoristes cathodiques ricanaient de ses premiers combats.

Transats trempés

Sauf que les gouttes crépitent, de plus en plus. Les rangs s’éclaircissent. Certains trouvent refuge sous une tente latérale où sont rangés des transats. Et la soirée s’organise, à l’abri, pour cette quinzaine de malins. Au bout d’une heure, la sécurité déboule : « C’est un local technique, il y a des transats cassés, vous ne pouvez pas rester là, en plus il ne pleut pas. Allez vous rasseoir sur les transats devant l’écran », lance un agent. « Vous êtes gentil mais je ne bougerai pas. On ne gêne personne. Et les transats sont trempés », rétorque une dame d’un ton tranquille et sans réplique.

N’empêche, il faudra bien partir. À défaut de s’asseoir sur des tissus gorgés d’eau jusqu’à former de petites flaques, certains restent debout sur le sable. Interdit aussi. « Vous devez vous asseoir ou sortir de l’autre côté des barrières », assène un autre agent. Bizarre car on ne gêne vraiment personne dans l’espace quasi déserté, par grappes, à chaque rincée. La soirée prend l’eau. La règle est la règle et des spectateurs qui avaient anticipé tiennent le camp sous leurs parapluies.

À l’écran, les gros plans de l’actrice dans sa jeunesse resplendissante déchirent la nuit et domptent la pluie, qui finit par cesser. Maintenant, c’est le vent qui se lève. La toile de l’écran ondule. À l’écran, la voix de Bardot reconnaît qu’elle y va un peu fort quand elle se met en colère et termine au tribunal, pour des propos racistes. « Je finis toujours par m’excuser », lâche-t-elle dans le film à propos de ses coups de sang auxquels elle ne pourrait rien. À 23h15, le générique de fin défile et des applaudissements crépitent. Tiens, dans la nuit se cachaient pas mal de résilients de la pluie, finalement. La soirée Bardot ne s’est pas finie en eau de boudin. Ah non, elle est végétarienne. Sortie en septembre.

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