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La Baule Inside "Brigitte Bardot" : Pour le commander

Publié le par Ricard Bruno

La Baule Inside "Brigitte Bardot" : Pour le commander

Plongez dans le 3e numéro de La Baule Inside, un concentré exceptionnel de 84 pages (contre 68 auparavant) dédié à celles et ceux qui font battre le cœur de la presqu’île ! Dans cette édition enrichie, découvrez l’univers Bardot comme jamais, avec des photos exclusives, des rencontres inédites et l’intervention des intimes de la star, une interview du skipper Benjamin Dutreux (dernier Vendée Globe), un retour en images sur le festival Les Voiles de l’Humour avec Jeanfi Janssens et Kevin Levy. Côté nouveautés, cap sur les lieux qui créent l’événement : le Ciro’s repensé, l’esprit estival du Bikini, et bien d’autres pépites à découvrir. Sans oublier la mise en lumière du studio photo Lacy Studio à Pornichet, avec Lola Winter en couverture, ainsi qu’un dossier spécial quartier Lajarrige, avec quatre commerçants emblématiques à l’honneur. De nombreux reportages et interviews exclusives complètent ce numéro collector, en vente dès maintenant et chez vous avant tout le monde, avec une livraison à domicile prévue aux alentours du 6 juin.

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Un homme condamné à un an ferme pour avoir mutilé son chien

Publié le par Ricard Bruno

Un homme condamné à un an ferme pour avoir mutilé son chien

Un homme de 38 ans a été condamné vendredi par le tribunal judiciaire de Mulhouse (Haut-Rhin) à 18 mois de prison, dont 12 mois ferme, pour avoir fait subir de graves sévices à son chien.

 

Il lui est également fait interdiction définitive de détenir un animal.

Le prévenu avait comparu le 3 juin lors d'une audience correctionnelle en juge unique pour sévices graves ou actes de cruauté envers un animal, après avoir notamment attaché son chien avec une corde à sa voiture et l'avoir traîné, ce qui l'avait gravement blessé.

En janvier, la SPA de Mulhouse avait récupéré ce berger belge malinois de 4 ans entre la vie et la mort dans la cave de l'immeuble ou résidait son propriétaire. L'animal, qui souffrait notamment de brûlures sur une grande partie du corps, a pu être sauvé mais amputé d'une patte. Aujourd'hui, il a retrouvé une famille d'accueil en Suisse.

À la barre le mis en cause avait tenté de se justifier en expliquant que le chien s'était échappé à trois reprises: "La dernière fois, je l'ai retrouvé une heure et demie plus tard et il avait toujours la longe que je lui laissais parce que je n'avais plus confiance. Il n'a pas voulu remonter en voiture. Je me suis mis en première vitesse et je l'ai tenu par la longe pour le ramener à la maison. Il était en bon état", avait-il affirmé.

"Indigne d'avoir un animal"

L'homme s'était déjà vu retirer la garde d'un précédent chien en août dernier, après qu'il eut placé l'animal dans le coffre de sa voiture sans eau, en plein soleil durant des heures. Des passants avaient alerté la SPA et la police.

"Vous êtes indigne d'avoir un animal", avait lancé le procureur Jean-François Assal, qui avait requis deux ans de prison dont un an avec sursis probatoire.

L'homme, absent à l'énoncé du verdict, a également été condamné à 500 euros d'amende et devra verser 1.887 euros à la SPA de Mulhouse au titre de son préjudice matériel. Au titre du préjudice moral, il devra verser 500 euros à la SPA et la même somme à trois autres associations parties civiles, Assistance animaux Alsace, la Fondation Brigitte Bardot et l'association Stéphane Lamart.

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Région Ile-de-France renforce son action en faveur du bien-être animal

Publié le par Ricard Bruno

Région Ile-de-France renforce son action en faveur du bien-être animal

Jeudi 19 Juin 2025 - Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, a réuni ses trois grands partenaires afin de renouveler avec eux les conventions de partenariats qui ensemble leur permettent d’agir en faveur de la cause animale : la SPA, la Fondation Brigitte Bardot et l’Ordre régional des vétérinaires. L’occasion également de soutenir l’association YOUCARE qui agit pour le bien-être animal partout sur le territoire francilien. Enfin, la Région élargie son label « Ville amie des animaux » aux animaux liminaires et à la petite faune sauvage. 

Dès 2020, la Région Île-de-France a acté ses partenariats avec la Société Protectrice des Animaux (SPA), le Conseil régional de l’Ordre des vétérinaires et la Fondation Brigitte Bardot dans le cadre de sa politique en faveur des animaux de compagnie. Les trois partenaires partagent avec la Région Île-de-France une ambition et des objectifs communs en faveur du bien-être des animaux de compagnie, de leur place dans l’espace public et de leur rôle auprès des Franciliens fragilisés. C’est dans le cadre de ces partenariats que la Région Ile-de-France avait financé à hauteur de 2M d’euros le nouveau refuge de la SPA à Gennevilliers inauguré en mars dernier, un lieu plus vaste, plus respectueux de l’environnement et du bien-être des animaux.

Voté par la Région Île-de-France réunie en commission permanente, le renouvellement de ces partenariats vient renforcer et prolonger la stratégie régionale pour la protection des animaux de compagnie et la lutte contre la maltraitance, incarnée notamment par le label Ville amie des animaux, qui distingue les communes franciliennes qui agissent en faveur du bien être animale. Depuis son lancement en 2020, 110 communes franciliennes ont été labellisés par la Région, et l’ouverture du prochain appel à candidatures aura lieu au second semestre 2026.

Forte de ce succès, et afin d’étendre son action à plus d’espèces, la Région Ile-de-France intègre à ce label un nouvel axe en faveur des animaux liminaires et de la petite faune sauvage telle que les hérissons ou les chauves-souris qui participent pleinement à l’équilibre des écosystèmes franciliens. Les efforts des communes pour plus de cohabitation entre la ville et ces espèces sauvages pourront ainsi récompensées par une patte supplémentaire.

Pour en savoir plus : Label « Ville amie des animaux » : toutes les villes labellisées | Région Île-de-France

C’est donc à travers cette stratégie que la Région a également voté en commission permanente une subvention de 20 000 euros en faveur de l’association YOUCARE, qui agit pour le bien-être des animaux de compagnie à travers 3 projets  :  

1. Nouvelle Vie : un programme de sauvetage pour éviter l’euthanasie des animaux domestiques.

2. Médiation animale : des activités pédagogiques avec des animaux pour rompre l’isolement des personnes âgées et en situation de handicap.

3. Ruche YouCare : une banque solidaire animale fournissant gratuitement nourriture et soins à des centaines d’associations en Île-de-France.

Grâce au soutien de la Région Île-de-France l’association pourra acquérir un véhicule électrique, sécuriser le refuge mais aussi développer leur activité, avec la création d’une chatterie, d’une infirmerie et d’un programme de stérilisation pour limiter la prolifération des animaux errants.

Enfin, la Région permet aux franciliens de s’engager et d’agir pour la cause animale à travers son budget participatif, dont les votes de la 7ème édition viennent d’ouvrir : Budget participatif, écologique et solidaire| Région Île-de-France

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Festival de Cinéma et de Musique de Film de La Baule : Dédicace exceptionnelle !

Publié le par Ricard Bruno

Crédit photo : droits réservés
Crédit photo : droits réservés

Crédit photo : droits réservés

À l’occasion de l’exposition dédiée à Brigitte Bardot avec la collection unique de Bruno Ricard, et de la projection du film BARDOT réalisé par Alain Berliner, ne manquez pas la dédicace du livre « Brigitte Bardot, internationale BB » de Vincent Perrot !

📚 Dédicace de Vincent Perrot & Bruno Ricard
📅 vendredi 27 juin – à partir de 15h30
📍cinéma Gulf Stream
En partenariat avec @librairielesoiseaux

 

✨ Vincent Perrot, homme de radio et de télévision, passionné de cinéma, auteur (Aznavour, Cosma, Brando…) et réalisateur de documentaires consacrés à Godard, Gainsbourg, Morricone ou Belmondo (Cannes 2011).

✨ Bruno Ricard, collectionneur et passionné, membre de la fondation Brigitte Bardot et créateur du blog consacré à BB, est à l’origine de la toute première exposition mondiale sur l’icône. Une partie de cette collection est à retrouver pendant le Festival à l’espace culturel Chapelle Sainte Anne.

Un moment à ne pas manquer pour tous les amoureux de cinéma, de culture et de Brigitte Bardot. Venez nombreux !
 
Réservez dès maintenant vos billets pour les séances :
https://www.festival-labaule.com

 
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Exposition Brigitte Bardot et Projection du documentaire en avant première sélectionné à Cannes !

Publié le par Ricard Bruno

Exposition Brigitte Bardot et Projection du documentaire en avant première sélectionné à Cannes !Exposition Brigitte Bardot et Projection du documentaire en avant première sélectionné à Cannes !

Ce film documentaire sera présenté en avant première au Cinéma "Le Gulf Stream le vendredi 27 juin à 14h00...à la Baule...à l'issu une séance de dédicace aura lieu avec mon ami et co auteur du livre Vincent Perrot qui a fait un fabuleux travail de rédaction dans l'écriture de cet ouvrage que nous avons réalisé "Internationale BB", Puis visite officielle de l'exposition à deux pas du cinéma... 

Bruno Ricard 

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Allô… Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Conversation au téléphone avec BB, légende au feu intact et défenderesse acharnée des animaux, à l’occasion de la sortie d’un documentaire événement.

Conversation au téléphone avec BB, légende au feu intact et défenderesse acharnée des animaux, à l’occasion de la sortie d’un documentaire événement.

Brigitte Bardot est la femme qui a fait trembler la terre. La plus grosse secousse sismique sur l’échelle de Richter de la célébrité. Star planétaire à 22 ans à peine grâce au scandaleux Et Dieu créa la femme dans lequel elle ne joue pas mais est – libre, renversante de beauté, insouciante, tressaillante, le désir en alerte. Le film de Vadim décapsulait en un pschitt éternel le mythe Bardot : moue boudeuse, trempe sauvage, chaloupe élastique et crinière blonde à la diable. Plusieurs chefs-d’œuvre en bandoulière, preuve s’il en fallait de son talent évident d’actrice (Vie privée, La Vérité, Le Mépris, Viva Maria…), Brigitte Bardot est devenue un phénomène culturel et sociétal qui tient en deux lettres : BB. C’est à croire que l’expression sex-symbol a été inventée pour elle. Pourtant, elle confiait il y a quelques années, au téléphone déjà, que jeune, elle se trouvait “moche” et qu’elle avait un mal fou à sortir de chez elle de peur de ne pas être à la hauteur de celle qu’on attendait. Tsunami médiatique : à l’aube de ses 40 ans, BB a définitivement tourné le dos au cinéma, fui les flashs et les regards adhésifs pour consacrer sa vie, sa fougue, sa fortune et sa notoriété à la protection des animaux. Défenderesse sincère et acharnée des bêtes, s’éloignant un peu plus chaque jour du monde des hommes qu’elle ne comprend plus, BB ne se montre plus, parle peu, réputée pour son franc-parler au galop qui parfois lui joue des tours… Alors que sort sur les écrans Bardot, un documentaire sans filtre d’Alain Berliner, auquel elle a exceptionnellement accepté de participer, et émaillé des témoignages, entre autres, de Claude Lelouch, Paul Watson ou Naomi Campbell, la légende de 90 ans, le feu intérieur intact, a bien voulu décrocher son téléphone.

H.B. : Bonjour Brigitte, merci d’appeler. Comment allez-vous ?
B.B. :
 Je vais très bien. Et vous ?

H.B. : Très heureux de vous entendre. Où êtes-vous ?
B.B. : Je suis dans mon bureau où je travaille tous les jours pour la fondation, dans ma ferme de La Garrigue. C’est mon petit paradis, rustique et confortable, rien de luxueux, tout au bout du cap de Saint-Tropez.

H.B. : Pourquoi n’avez-vous jamais quitté Saint-Tropez ?
B.B. : Quand j’ai acheté La Madrague, j’étais folle de ce petit village de pêcheurs, de ses petites boutiques rigolotes… Il a tellement changé depuis, je n’y mets plus les pieds. C’est mon village d’adoption. Et puis j’y ai ma maison. C’est important une maison, vous savez…

H.B. : Vous pouvez me décrire ce que vous avez devant les yeux ?
B.B. : Mon bureau, une grande table avec plein de fourbi dessus, un bordel terrible, je ne m’y retrouve pas moi-même. J’ai face à moi une grande baie vitrée qui donne sur le large et la nature tout autour. Au moment où l’on se parle, je vois une ponette et une jument se régaler avec l’herbe de la prairie.

H.B. : Combien d’animaux vivent à vos côtés ?
B.B. : Une cinquantaine. Des chiens, des chats, des moutons, des chèvres, des cochons, des poules, des canards…

H.B. : Je me souviens que vous aviez un perroquet.
B.B. : Plus de perroquet pour le quart d’heure. Il s’est fait la valise !

H.B. : Brigitte, alors que vous avez définitivement quitté l’écran il y a plus de cinquante ans et que vous êtes très rare dans les médias, vous participez à un documentaire qui vous est consacré et qui sort ce mois-ci. Pourquoi avez-vous accepté ?
B.B. : Tout simplement parce que ce documentaire met beaucoup en lumière ma fondation et mon combat contre la maltraitance des animaux. À partir du moment où un projet me permet de leur venir un peu plus en aide, je dis oui.

H.B. : Dans la bande-annonce, on vous entend dire : “Je me fous qu’on se souvienne de moi mais je voudrais qu’on se souvienne du respect qu’on doit aux animaux.” Ils ont donné un sens à votre vie ?
B.B. : Ils ont donné un sens à ma survie. C’est comme une réincarnation. Sans le secours des animaux, je n’aurais jamais pu survivre. Je sauve la vie de ceux qui ont sauvé la mienne.

H.B. : Que vous apportent-ils ?
B.B. : La pureté des sentiments, un amour total, sans frontières et sans fin. La fidélité, la reconnaissance, la vérité, le calme, la douceur, la gentillesse… Contrairement aux hommes, ils ne sont pas intéressés. Vous connaissez beaucoup de personnes qui ne soient pas intéressées ? Tout le monde l’est.

H.B. : Vous avez créé votre fondation en 1986, elle a été reconnue d’utilité publique en 1992, avez-vous le sentiment que les gens sont davantage sensibilisés à la cause animale ?
B.B. : Dieu merci, oui ! Et je le constate notamment dans le courrier que je reçois. Beaucoup d’enfants m’écrivent. Les enfants, c’est le monde de demain. Ce sont eux, s’il n’est pas trop tard, qui réagiront et rétabliront les choses.

H.B. : Avez-vous le sentiment d’avoir été soutenue dans votre action par le gouvernement français ?
B.B. : Bonne question. Et la réponse est : pas du tout ! Mon gouvernement est resté sourd aux différents cris d’alarme que j’ai pu lancer. Et je n’ai rien obtenu de lui. J’ai eu le soutien parfois de gouvernements étrangers, jamais du gouvernement français.

H.B. : Jamais un président de la République ne vous a tendu la main ?
B.B. : Giscard. Je l’avais appelé au secours quand j’étais allée au Canada en 1977 pour me battre contre le massacre des bébés phoques. J’ai voulu secouer l’opinion publique mondiale face à cette horreur et je me suis fait détester. Croyez-moi, il m’a fallu du courage. Quoi qu’il en soit, Giscard a pris la décision d’interdire l’importation des fourrures de bébés phoques en France.

H.B. : Dans Bardot, le documentaire, Claude Lelouch dit : “Brigitte n’avait peur de rien.”
B.B. : Pourquoi parler au passé ? Encore aujourd’hui, je n’ai peur de rien ! S’il m’arrive parfois d’être frôlée par la peur, c’est celle de ne pas arriver au bout de la mission que je me suis donnée.

“‘Le Mépris‘ n’est pas un

grand souvenir. Pour

beaucoup c’est un film

majeur, tant mieux, moi, je

n’en pense rien…”

H.B. : À l’instant où l’on se parle, il est question que le film soit projeté lors du Festival de Cannes. Quel souvenir gardez-vous de votre dernière montée des marches, en 1967 ? Je me rappelle des mots de Gunter Sachs, votre compagnon à l’époque, “Surtout ne me l’écrasez pas !”
B.B. : C’était la foire d’empoigne, une cohue indescriptible. Là, pour être sincère, j’ai eu peur. C’était une marée humaine, je n’avais jamais vu une hystérie pareille. Les gendarmes grimpaient sur les palmiers, un journaliste de Paris Match a été sérieusement blessé. Je ne pouvais plus vivre comme ça, c’était un calvaire. Vous n’imaginez pas comme la célébrité était écrasante. C’est en partie pour ça que j’ai opté pour la solitude et le silence. Mais tout ça, c’est fini.

H.B. : Je sais que vous n’aimez plus trop parler de cinéma, mais considérez-vous toujours que La Vérité est votre meilleur film ?
B.B. : Ah oui, sans aucun doute.

H.B. : Pourquoi ?
B.B. : Parce que Clouzot a sorti de moi quelque chose de différent. Il prouvait que j’avais un autre jeu possible, que si j’étais connue pour être virevoltante, papillonnante, je pouvais aussi être tragique. Le tournage a été éprouvant, c’était pas de la tarte, mais il en reste un film extraordinaire.

H.B. : Il vous a droguée pour la scène du tribunal ?
B.B. : Ah bah non, pas pour la scène du tribunal. Là, j’avais plutôt intérêt à être très réveillée pour tout lâcher. Ce que j’ai fait d’ailleurs. Non, il a mis des somnifères dans mon verre à la place de l’aspirine pour une scène où je devais dormir. Il a trouvé malin de me droguer pour que ça fasse plus vrai.

H.B. : En revanche, il y a quelques années, vous m’aviez dit ne pas garder un grand souvenir de Le Mépris.
B.B. : Non, en effet, ce n’est pas un grand souvenir. Pour beaucoup c’est un film majeur, tant mieux, moi, je n’en pense rien…

H.B. : Vous revoyez vos films ?
B.B. : Non, ils ne repassent pas à la télévision. Et quand bien même, je ne suis pas sûre que je les regarderais.

“Avec Alain Delon on se

comprenait sur plein

d’aspects, on se parlait

souvent au téléphone, on

échangeait beaucoup. Il me

manque.”

H.B. : Vous semblez avoir été très affectée par la mort d’Alain Delon. Qu’est-ce qui vous rapprochait tous les deux au-delà de votre statut de légende vivante ?
B.B. : On se comprenait sur plein d’aspects, on se parlait souvent au téléphone, on échangeait beaucoup. On avait les mêmes idées sur le sens de la vie, ce que devient la France, le même goût de la solitude. Bien que lui ait été très enfermé alors que moi je sors quand j’en ai envie… Sa disparition me rend très triste. Il me manque.

H.B. : Qu’est-ce qui vous rend heureuse aujourd’hui ?
B.B. : Demandez-moi plutôt ce qui me rend malheureuse. Et je vous répondrai que je ne me ferai jamais à l’idée de voir encore et toujours la souffrance dans les yeux des animaux, de les savoir sacrifiés dans des conditions épouvantables. C’est un crève-cœur.

H.B. : Paulo Coelho a dit que le bon combat est celui engagé parce que notre cœur le demande. Vous êtes d’accord avec ça ?
B.B. : Absolument. Cette fondation est ma raison de vivre.

H.B. : Avez-vous des regrets ?
B.B. : Ni remords ni regrets.

H.B. : Imaginez un dîner idéal où vous pouvez vous entourer de trois personnes, connues ou anonymes, vivantes ou disparues. Qui inviteriez-vous ?
B.B. : C’est une drôle de question… Donald Trump pour un tête-à-tête.

H.B. : C’est une drôle de réponse. Et c’est de la chute ! Merci Brigitte. Je me permets de vous embrasser.
B.B. : C’est moi qui vous embrasse.

Bardot, d’Alain Berliner, avec la participation de Brigitte Bardot, Claude Lelouch, Naomi Campbell, Paul Watson…

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Cinq wallabys de Bennett accueillis au Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne

Publié le par Ricard Bruno

Cinq wallabys de Bennett accueillis au Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne

Mardi 13 mai 2025, cinq wallabys de Bennett ont rejoint le Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne. Ils ont été récupérés chez des particuliers de Charente-Maritime par la Fondation Brigitte Bardot, avant d’arriver en Mayenne. Placés en quarantaine, ils rejoindront bientôt les deux autres wallabys présents sur le site.

Pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot, cinq wallabys de Bennett ont rejoint le Refuge de l’Arche, à Château-Gontier-sur-Mayenne. Ils ont été accueillis le 13 mai 2025. Ces marsupiaux, deux femelles et trois mâles, vivaient jusqu’à récemment chez des particuliers en Charente-Maritime, indique le sanctuaire.

Des conditions de vie inadaptées à leurs besoins

« Le couple de wallabys né en 2020 avait été acquis auprès d’un élevage et s’est reproduit. La deuxième femelle, née en 2024, est arrivée gestante au sanctuaire. Les propriétaires ont été dépassés par la situation et ne pouvaient plus s’en occuper et offrir des conditions de vie adaptées aux besoins spécifiques de ces animaux. »

Avant leur transfert, les trois mâles ont été castrés. Actuellement placés en quarantaine, les wallabys profitent d’un espace beaucoup plus vaste et rejoindront prochainement les deux autres wallabys déjà présents sur le site.

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Maurice Ronet : le parfum des Trente Glorieuses

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot et Maurice Ronet dans « Les Femmes » (1969) de Jean Aurel.

Brigitte Bardot et Maurice Ronet dans « Les Femmes » (1969) de Jean Aurel.

Il y a des acteurs qui suivent un plan de carrière et d’autres qui traversent leur époque comme des comètes. Maurice Ronet (1927-1983) appartient à cette seconde catégorie. Dans La Piscine, Le Feu follet, Raphaël ou le Débauché ou bien La Montagne, il ne remplit pas un rôle, mais change un film par sa seule présence. Jamais tout à fait là, jamais tout à fait ailleurs, il est l’inquiétude à l’écran.

 

Redécouvrir Ronet aujourd’hui, c’est retrouver le parfum des Trente Glorieuses, un monde des possibles, des nuits longues et de la liberté. Une époque où l’on croisait Jeanne Moreau et Louis Malle dans des brasseries enfumées, où Jean Seberg lisait Proust dans un coin d’hôtel particulier, où Belmondo pouvait côtoyer Melville ou Chabrol. 

 
 
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Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature

Publié le par Ricard Bruno

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature  Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Les jardins adorés de Christian Dior, au cœur d'une exposition plus vraie que nature Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Envoûté par la beauté des fleurs, Christian Dior n'a eu de cesse de cultiver son penchant pour la nature pour façonner sa haute couture. Une histoire d'amour à (re)découvrir dans sa maison de Granville, témoin privilégier de cette passion florale.

C'est là, en haut de la falaise normande, entre les roses et les bosquets, que l'homme a vécu quelques-unes de ses meilleures heures. Couturier-jardinier, Christian Dior n'a jamais tourné le dos à ses premières amours, bien au contraire : les références à cette nature chérie depuis la plus tendre enfance se sont sans cesse invitées dans sa couture. Le muguet, pour ne citer que lui, est d'ailleurs resté son emblème. Cette irrépressible attirance devenue fil conducteur de son art, est aujourd'hui décortiquée au travers de l'exposition Dior, Jardins Enchanteurs, au musée Christian Dior de Granville. Elle fait figure d'hommage du musée intime installé dans la villa Les Rhumbs, elle-même placée au beau milieu de ces jardins qui l'ont vu grandir. À l'endroit même où s’est épanoui son goût pour l'architecture des fleurs, la finesse des tissus végétaux, la beauté foisonnante du printemps.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

Une couture florissante

Les femmes, Christian Dior en a fait des fleurs par mille procédés vestimentaires. Dès ses premières collections, il impose des jupes aux métrages de tissu outrageux au sortir de la guerre. Ces silhouettes en corolle comme des roses ou des tulipes aux pétales généreux marqueront le retour du rêve dans la couture, la fin de la sobriété forcée. Les broderies et le recours à la fleuristerie textile deviendront aussi une habitude, ornements de silhouettes opulentes et printanières, comme celles du printemps-été 1952, baptisées Vilmorin et Andrieux, qui habilleront Brigitte Bardot et Sylvie Hirsch. En couverture du magazine Elle cette année-là, elles sont à l'honneur de l'affiche de l'exposition. Toute une vision de la féminité vivante et délicate poursuivie par ses successeurs, et qui s'exprime aussi autour de fragrances devenues légendaires, entre autres artefacts d'un amoureux de la nature, à aller glaner jusqu'à l'automne.

Exposition “Dior, Jardins Enchanteurs”, au musée Christian Dior de Granville, jusqu'au 2 novembre 2025.

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