affiche cinema
Soirée anniversaire - Projection de "Et Dieu… créa la Femme"
Informations pratiques
Samedi 28 septembre 2024 à 20h30.
Placement libre dans les limites des places disponibles
Gratuit.
ARTE consacre sa soirée du lundi 27 mai à Brigitte Bardot avec la diffusion de deux films...
ARTE consacre sa soirée du lundi 27 mai à Brigitte Bardot avec la diffusion de deux films : A 20h 55 La Vérité (1960) d’Henri-Georges Clouzot, titre fameux qui offrit à Bardot plus grand rôle dramatique, et Vie privée de Louis Malle (1962) à 23h.
Ce film, moins connu que d’autres réalisés par Malle ou interprétés par Bardot (qui travaillèrent ensemble à trois reprises), mérite d’être redécouvert, en version restaurée (superbe photographie couleur de Henri Decaë). Vie privée demeure assez sous-estimé et même méprisé dans la carrière de Malle. Ce ne fut pas un grand succès, ni public, ni critique. Pourtant, Bardot l’a toujours présenté comme son film préféré, malgré des souvenirs de tournage nuancés, car il était celui qui exprimait avec le plus de justesse sa véritable personnalité, sans trucages, en montrant qui elle était vraiment dans la vie, mais aussi tout ce qu’elle devait endurer en raison de son immense célébrité. Pourtant, Vie privée n’est pas un documentaire, genre cinématographique auquel Malle s’est confronté de nombreuses fois tout au long de son oeuvre. Plutôt une fiction documentée, et un film-portrait. L’idée initiale du film était une adaptation libre de Catherine de Heilbronn de Kleist dont il ne reste pas grand-chose si ce n’est le thème de la destruction de la pureté initiale. Jill (Brigitte Bardot) est d’origine bourgeoise, passe une adolescence insouciante dans un décor de conte de fées, un château au bord du lac de Genève. Devenue actrice par hasard, elle perdra définitivement son innocence et sa joie de vivre, détruite par la société moderne et les médias qui ont fait d’elle un mythe. Le projet se transforme bientôt en étude sur la vie privée d’une star. Il prend comme point de départ des éléments autobiographiques confiés par la star elle-même au réalisateur et son co-scénariste Jean-Paul Rappeneau. Tout ce que l’on voit ou presque dans Vie privée, de manière plus ou moins romancée, est rééllement arrivé à Brigitte Bardot lors de son ascension au firmament des stars mondiales. Elle déclencha autant d’amour, de popularité que de jalousie auprès de certaines personnes. Car Brigitte Bardot, à l’apogée de sa gloire, était bien plus qu’une vedette du grand écran : elle symbolisait la féminité, l’évolution des mœurs et une liberté que rien ni personne ne pouvait lui contester. Le scénario se construit autour des confidences de Bardot, qui évoque ses démêlés avec les paparazzi, les agressions et les témoignages de haine dont elle est victime, ses liaisons passionnelles et turbulentes, sa dépression, sa tentative de suicide, son désir précoce d’abandonner son métier d’actrice. Malle et Rappeneau, après avoir rassemblé toute la documentation possible autour du « mythe BB », se demandent comment articuler le lien entre fiction et réalité. L’idée maîtresse de Malle et Rappeneau pour Vie privée est de se consacrer exclusivement au personnage de Jill, d’évacuer la peinture du monde du cinéma et de ne pas réaliser un film à clé. Vie privée n’est peut-être pas un titre aussi important que Le Feu follet ou Lacombe Lucien dans l’œuvre de Louis Malle, mais il témoigne d’une modernité qui fut mal comprise en son temps, et demeure incontournable pour tous les admirateurs de Brigitte Bardot.
Avant sa diffusion sur ARTE, Vie privée est actuellement disponible gratuitement sur ARTE.tv, jusqu’au 31 août 2024.
Dans la collection « les courts des grands », on peut également voir Paparazzi (1964), court métrage de dix-huit minutes de Jacques Rozier consacré à Brigitte Bardot sur le tournage du Mépris de Jean-Luc Godard. Disponible jusqu’au 3 juillet 2024.
Sur la conception et le tournage de Vie privée, on peut lire Louis Malle, le rebelle solitaire de Pierre Billard (Plon, 2003) qui se montre paradoxalement plus sévère que moi envers le film.
Article publié depuis Overblog
Lettre du 20 02 1970 de Brigitte Bardot à Anna Magnani pour le 37ème gala de l'union des artistes le 17 04 1970
scoop ! Brigitte Bardot
Scoop, uniquement ICI sur le blog Brigitte Bardot
La ville de Saint-Tropez en accord avec Brigitte Bardot, va rebaptiser le cinéma "La renaissance", par le cinéma "Brigitte Bardot ! à cette occasion il sera rénové entièrement...
D'ici 48h00 cela sera annoncé dans la presse locale et Nationale!
Brun Ricard
Brigitte Bardot : Vente aux enchères demain 22 11 2023 à Nice Une sélection par : Millon - SAS Millon RIVIERA
Tout sur Brigitte Bardot, c'est l'ambition d'une collection unique en son genre par un couple de passionnés : Stephane Steeman et son épouse Régine Verhelst-Steeman. " Cette collection a commencé en 1983. J’étais comédienne au théâtre Royal des Galeries à Bruxelles où chaque année pour les fêtes mon mari Stéphane Steeman « montait » une revue satirique sur l’actualité belge. Il m’a écrit une parodie sur une chanson de BB que je devais donc imiter et j’ai acheté une photo d’elle que j’ai affichée dans ma loge… j’étais déjà une fan inconditionnelle. Pour me faire plaisir Stephane m’a apporté d’autres photos par la suite, puis des disques, des revues etc… et voilà comment un collectionneur vous transmet sa « maladie ». Il était membre de sa Fondation et il l’a voyait à la Madrague où il a pu compléter la collection et faire dédicacer photos, disques et autres livres. Nous avons également fréquenté énormément de salles de vente aux enchères. Je me souviens affectueusement de la vente aux enchères organisée en faveur de sa Fondation pour laquelle elle avait peint les aquarelles que nous avons obtenues. Les heures que nous avons passées sur des sites de vente - surtout en ce qui concerne les disques - sont incalculables. Il y a eu parfois a des batailles mémorables !!! J’aime énormément Brigitte Bardot et suis attachée à chaque objet de cette collection accumulée avec bonheur mais depuis le décès de mon mari trop de souvenirs y sont associés. C'est pour cette raison que je me sépare de tous ces objets en espérant qu’ils fassent le bonheur d’un autre collectionneur. " Régine Steeman
"Brigitte Bardot, l'insoumise", un doc en face-à-face avec une icône absolue du 20ème siècle
"Elle a le premier des talents : elle est belle." Ces mots du réalisateur Claude Autant-Lara claquent avec une rare violence, mais ils résument bien ce que Brigitte Bardot a dû endurer pendant sa carrière d'actrice. Ce film le rappelle, elle commence à tourner très jeune au cinéma, malgré les réticences de ses parents, partisans d'une éducation très stricte.
Il faut dire que nous sommes au début des années 1950, mais Brigitte Bardot a déjà soif de liberté : elle échappe au carcan familial et sa plastique attire déjà l'œil des réalisateurs, au premier rang desquels le chaud lapin Roger Vadim, qui deviendra vite le premier de ses quatre maris.
Elle devient une star mondiale grâce à une scène de danse culte dans son premier film Et Dieu… créa la femme (1956), ce qui fait dire à certains commentateurs de l'époque que "Brigitte Bardot fait passer Marilyn Monroe pour un homme" (très élégant).
À partir de là, celle qui est désormais un sex-symbol et une icône perd le contrôle sur sa vie, et elle le raconte très bien à Mireille Dumas cinq décennies plus tard. À l'époque, Brigitte Bardot ne s'appartient plus, elle est une célébrité dont les moindres faits et gestes sont traqués par les paparazzis, et elle subit au quotidien les remarques épouvantables de la presse sur sa vie privée et son travail d'actrice.
En collectionnant les amants et les maris, elle devient malgré elle un symbole de la révolution sexuelle et de la libération des femmes. Oui mais voilà, comme elle le rappelle à Mireille Dumas, Brigitte Bardot n'a jamais voulu incarner la révolution féministe. Au fond d'elle, on sait qu'elle est une femme plutôt très conservatrice et qu'elle ne veut pas se libérer du patriarcat.
Et elle ne s'en cache pas, revendiquant d'avoir toujours besoin de l'amour d'un partenaire pour s'épanouir dans sa vie. Elle ose confier qu'elle est devenue mère trop jeune et qu'elle n'était pas prête à faire face aux responsabilités, elle qui se qualifie encore de grand enfant incapable de se débrouiller seule.
Pendant qu'elle est harcelée dans sa vie privée – au point de tenter de se suicider pour échapper à la dépression, ce qu'elle évoque très ouvertement dans le film –, Brigitte Bardot est baladée entre quelques rôles très importants (comme Le Mépris de Jean-Luc Godard) et des films qu'elle qualifie elle-même de mauvais.
Elle finira par faire ses adieux au cinéma en 1973 à 39 ans, préférant lâcher la rampe elle-même avant qu'on ne l'appelle plus. Clairvoyante, Bardot a déjà bien compris à l'époque qu'on ne pardonne pas aux actrices de vieillir.
Elle refuse de faire appel à la chirurgie esthétique et retrouve un peu de tranquillité, mais la transition est violente. Heureusement, elle trouve vite ce qui deviendra le combat de sa vie, la défense des droits des animaux. Sur ce point, il est incontestable que Brigitte Bardot a été avant-gardiste : lorsqu'elle prend la défense des bébés phoques en 1976, elle est moquée comme jamais et attaquée de tous les côtés, notamment par les chasseurs.
Elle rappelle dans le film toutes les insultes qu'elle continue de recevoir pour cet engagement, mais Brigitte Bardot n'en a que faire : elle vit aujourd'hui avec ses animaux recueillis dans sa résidence de la Madrague, loin du luxe opulent qu'elle dit exécrer. Comme elle le dit dans les dernières minutes du documentaire : "Les animaux s’en foutent que j’ai vieilli, ils m’aiment quand même." Elle a bien raison : ce n'est sûrement pas Claude Autant-Lara qui en dirait autant.