Présentation de la FBB...
Elle fait l’acquisition de “la Mare Auzou”, qui deviendra son premier refuge.
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
Bonjour Bruno
Les images sont particulièrement éprouvantes.
Vendredi, un incendie a ravagé une partie d’un élevage intensif de cochons situé à La Boissière-de-Montaigu, en Vendée. Le feu a été maîtrisé en fin de journée, mais l'horreur ne s’est pas arrêtée.
Des dizaines d'animaux survivants mais gravement blessés, agonisent depuis déjà 3 jours dans des conditions insoutenables, entourés des cadavres calcinés. Aucune intervention des services vétérinaires n'a été organisée durant tout le week-end. Ce drame illustre le naufrage des services publics en charge de la « protection animale », incapables de répondre à une urgence vitale.
Nous dénonçons l’inaction des services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Vendée, qui ont laissé les animaux souffrir sans assistance.
Nous portons plainte auprès du procureur de la République de La Roche-sur-Yon contre les services vétérinaires pour leur manquement grave aux règles de protection animale. Leur inaction durant 3 jours est inexcusable. Ils ont laissé des animaux blessés dans un état de souffrance extrême et évitable. Cela relève de faits de complicité d’abandon et de mauvais traitements.
Ce matin, dès que nous avons obtenu les preuves de cette situation, nous avons prévenu les services vétérinaires de Vendée. Nous les exhortons à secourir immédiatement les animaux piégés dans le bâtiment et à leur apporter les soins nécessaires.
Il n’y pas de sortie de secours pour les animaux enfermés dans les élevages intensifs. Ce drame révèle une fois de plus l'ignominie de ce modèle d’élevage.
Il y a urgence à remettre en question et à bâtir un système alimentaire qui ne repose plus sur la souffrance de millions d’animaux, jour après jour.
Et vous pouvez nous aider à agir. Tout don vous donne le statut de membre de L214. Notre force, c’est notre nombre. Rejoignez-nous !
Merci pour votre engagement,
L'équipe L214
P.-S. En devenant membre de L214, vous renforcez notre capacité à agir. Chaque don fait la différence. Merci 🧡
Les Grisons suspendent les tirs de régulation des jeunes loups sur leurs terres. La croissance du canidé rend en effet difficile la distinction entre jeunes et adultes et rend la garantie d'un abattage légal impossible.
Les autorités grisonnes interrompent l'abattage systématique de jeunes loups destiné à réguler la population des meutes dans le canton. En raison de leur taille et de leur poids, beaucoup de jeunes canidés ne se distinguent désormais plus des adultes, invoquent-elles.
Interrogé mercredi par Keystone-ATS, le chef du secteur grands prédateurs du Service grison de la chasse et de la pêche, Arno Puorger, dit sa «surprise» face à la croissance des jeunes loups vivant dans le canton. Onze d'entre eux auraient encore dû être abattus d'ici à la fin de la période de régulation prévue par la Confédération, au 31 janvier. Il n'en sera rien.
Le fait que les jeunes loups commencent de plus en plus à quitter leur meute pour vivre seuls rend la garantie d'un abattage légal impossible, souligne Arno Puorger. Les tirs de régulation des meutes sont donc suspendus dans celles qui ne présentent aucun comportement problématique.
D'ici à la fin du mois, seules les trois meutes posant problème seront visées. Le canton veut les éliminer. Celle vivant dans le Parc national en fait partie. «Aucune d'entre elles n'a encore été entièrement abattue», précise Arno Puorger.
Depuis le début de la période de régulation, au moins 47 loups ont été abattus dans les Grisons. L'objectif a été désormais abaissé à un total de 55 d'ici à la fin janvier.
Listes des signataires :
Pauline di Nicolantonio, Présidente de l’Association Justice Animaux Savoie (AJAS)
Monique Constant, Présidente Association pour la Protection, l’Étude et la Valorisation des marmottes (APEVM)
Nathalie Soisson, Présidente, Association de Protection des Animaux par le Droit (APRAD)
Yolaine de la Bigne, Administratrice et porte Parole de L’ASPAS
Christophe Coret, Président d’AVES France
Mathieu Nollet, Président de l’Association Végétarienne de France
Sébastien Testa, Président de Focale pour le Sauvage
Adriana Oancea Negro, Directrice des affaires publiques et internationales à la Fondation Brigitte Bardot
Pascal Marchand, Président de France Nature Environnement Savoie (FNE)
Charlotte Arnal, Fondatrice association Humanisma
Brigitte Gothière, Directrice de L214 Éthique & Animaux
Louis Schweitzer, président de la LFDA Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences
Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)
Fiona Mille, Présidente de Mountain Wilderness
Frédéric Freund, Directeur de l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA)
Muriel Arnal, Présidente de One Voice
Amandine Sanvisens, Directrice de Projet Animaux Zoopolis (PAZ)
Marie France Tabutaud, Présidente de la SPA de SAVOIE
Martine Noraz, Présidente de l’association Vivre et Agir en Maurienne
À l’occasion du 90ème anniversaire de Brigitte Bardot, sa Fondation produit une première série de podcasts.
Animés par le journaliste Eric Angioletti, les différents épisodes permettront de découvrir l’histoire, les combats, les actions et les coulisses de la Fondation Brigitte Bardot, à travers les témoignages de ceux qui, quotidiennement, se battent pour faire avancer la cause animale.
Un média adapté à la vie moderne
Les podcasts audio offrent une flexibilité inégalée, permettant une écoute à tout moment et en tout lieu. Que ce soit en voiture, en faisant du sport, ou lors de tâches quotidiennes, ils s’adaptent à l’emploi du temps de chacun et sont accessibles sur smartphones, ordinateurs, et assistants vocaux notamment.
Sur toutes les plateformes
« Fondation Brigitte Bardot : le podcast de la protection animale » sera disponible sur l’ensemble des plateformes de streaming, dont Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music, Audible, et bien d’autres.
Dès le 13 janvier 2025
Le silence des nuits étoilées : un cri d'abandon
Les guirlandes scintillent, les chants de Noël résonnent, les familles se réunissent autour de tables chaleureuses. Dehors, le froid mordant enveloppe les rues désertes. Dans l'ombre, une autre réalité se déroule, silencieuse et déchirante : celle des animaux abandonnés, laissés pour compte en cette période de festivités.
Imaginez un instant : un regard perdu derrière les barreaux d'un refuge, des yeux humides scrutant l'horizon dans l'espoir illusoire d'un retour. Un corps frêle grelottant sous un porche, cherchant désespérément un peu de chaleur. Un cœur brisé par la trahison, incapable de comprendre cet abandon soudain.
Ces animaux, autrefois compagnons fidèles, objets de câlins et de jeux, se retrouvent du jour au lendemain livrés à eux-mêmes, confrontés à la dureté de la rue, à la faim, à la peur. Leur seul crime ? Avoir fait confiance à l'homme.
La période des fêtes, paradoxalement, est une période où les abandons sont particulièrement nombreux. L'euphorie des cadeaux, l'excitation des préparatifs, peuvent parfois reléguer au second plan la responsabilité et l'engagement que représente l'adoption d'un animal. Un chiot offert sur un coup de tête se retrouve bien vite encombrant, un chaton mignon devient une charge trop lourde à assumer.
Alors, en cette période de célébration, ayons une pensée pour ces êtres vulnérables. N'oublions pas que l'adoption est un acte réfléchi, un engagement sur le long terme. N'offrons pas un animal comme un simple objet de consommation, mais comme un être vivant qui ressent, qui aime, qui souffre.
Soutenons les refuges et les associations qui œuvrent sans relâche pour recueillir et soigner ces animaux abandonnés. Un don, un geste de solidarité, peuvent faire une réelle différence.
Que la magie des fêtes n'aveugle pas notre conscience. Ouvrons nos cœurs à la compassion et à la bienveillance envers tous les êtres vivants, et offrons à ces animaux malheureux un peu de chaleur et d'espoir en cette période si particulière.
Bruno Ricard
Merci à l'IA
Le 27 novembre dernier, le Parlement européen a élu la nouvelle Commission européenne, avec en son sein le tout premier Commissaire européen chargé du bien-être animal, le Hongrois Oliver Várhelyi. Cette nouvelle Commission européenne est entrée en fonction le 1er décembre.
Ce diplomate, avocat de formation, avait été nommé par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le 17 septembre dernier pour gérer le portefeuille bien-être animal et avait passé plusieurs auditions avant d’être définitivement confirmé.
S’agissant de ses priorités, il faudra attendre le 11 février prochain et l’annonce du programme de travail pour avoir tous les détails sur ses intentions, mais il est d’ores et déjà permis d’affirmer qu’il a beaucoup de travail en perspective.
En effet, la Commission européenne avait annoncé la révision des textes législatifs relatifs au bien-être des animaux en 2020, dans le cadre de la stratégie De la Ferme à la Table avec un objectif de publication à fin 2023. Or, à ce jour, seuls deux textes sont à l’ordre du jour : la révision du règlement relatif au bien-être des animaux de ferme pendant le transport (avec la tenue d’un vote final en plénière en novembre/décembre 2025) et le règlement relatif au bien-être et la traçabilité des chiens et des chats élevés, détenus et commercialisés, en tant qu’animaux de compagnie, à des fins économiques. La révision de trois autres législations (abattage, élevage et étiquetage bien-être animal) est toujours attendue.
D’autres sujets tout aussi importants devront être mis à l’ordre du jour, notamment suite à l’initiative citoyenne européenne «Fur Free Europe» (pas de fourrure en Europe), qui demandait une interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure et de la vente de produits contenant de la fourrure dans l’UE ou encore l’interdiction de l’élevage en cage pour 300 millions d’animaux d’élevage. Des engagements pris par la Commission européenne, mais sans aucune avancée concrète à ce jour.
La désignation d’un Commissaire européen chargé du bien-être animal est a priori une nouvelle encourageante et signe d’une meilleure prise en compte des demandes des citoyens européens et de la reconnaissance du fait que le BEA est une préoccupation majeure pour ces citoyens. Cependant la révision ambitieuse de la législation européenne sur le bien-être animal ayant pris un certain retard, nous suivrons avec le plus grand soin les actions du commissaire Várhelyi.
Je vous conseil de vous procurer ce livre passionnant sur l'engagement pour nos amis les animaux.
Bruno Ricard
Défendre les animaux est aujourd’hui un combat reconnu, du moins il n’est plus moqué ni ridiculisé comme il pouvait l’être il y a quelques années encore. Dans Animaliste*, sorti en juin 2024, je reviens sur cette évolution que j’ai pu observer durant les plus de trente ans passés auprès de Brigitte Bardot, au sein de sa Fondation.
Notre rapport à l’animal a profondément évolué, c’est une évidence, certains intellectuels, scientifiques, journalistes et politiques n’hésitent plus désormais à prendre position en faveur des animaux, sans être taxés de sensiblerie déplacée.
Pour autant, le combat contre l’exploitation animale, les cruautés banalisées, doit être mené. Un combat sur le terrain pour venir en aide aux animaux, mais aussi auprès des politiques pour renforcer les réglementations.
Pendant plus de trente ans, aux côtés de Brigitte Bardot, j’ai eu la chance de pouvoir m’engager totalement dans un combat contre l’injustice faite aux animaux, cet engagement n’a jamais été un sacrifice mais un privilège. Ce combat se poursuit aujourd’hui au sein de la Fondation 30 Millions d’Amis.
Avec Animaliste je ferme un chapitre mais ce livre est d’abord une invitation à participer de l’intérieur aux actions « coup de poing », menées en mer aux côtés de Sea Shepherd, dans les arènes du sud de la France avec le regretté Jean-Pierre Garrigues, dans les quartiers nord de Marseille sur des sites clandestins lors des sacrifices de l’Aïd el-Kebir… Ce n’est pas un énième livre philosophique sur notre rapport à l’animal, Animaliste est ancré dans une réalité souvent violente, envers les animaux mais aussi envers ceux qui les défendent.
Moments plus intimes également, lorsque Paul Watson retrouve Brigitte Bardot 30 ans après leur action sur la banquise canadienne contre le massacre des phoques, un Paul Watson petit garçon intimidé face à l’icône BB, la fidélité de Pamela Anderson toujours engagée et disponible pour nous accompagner lorsqu’il s’agit de défendre les animaux, comme cette fois à l’Assemblée nationale pour dénoncer le gavage des canards où elle a été victime du sexisme et de la vulgarité des députés français.
Ce qui m’a semblé pertinent aussi c’est d’expliquer la difficulté d’un combat lorsqu’il y a peu de leviers pour agir, c’est le cas avec les massacres de cétacés aux Iles Féroé.
En 2010, lors de la 1ère mission, nous étions suivis par la navy danoise, avec descentes de police à bord. C’est lors de cette mission que le cétologue François-Xavier Pelletier a découvert et filmé le charnier sous-marin où sont rejetés et entassés les cadavres après les massacres. A l’issue, nous nous sommes rendus au Parlement européen avec Lamya Essemlali pour mobiliser les eurodéputés. La tâche est complexe car les îles Féroé ne sont pas membres de l’UE, donc pas tenues de faire appliquer la directive Habitats, idem pour le Convention de Berne dont l’archipel n’est pas signataire. Nous avons toutefois poursuivi le combat et c’est probablement ce qu’a motivé le Danemark en 2024 à maintenir Paul Watson en détention, préférant défendre la chasse baleinière japonaise plutôt qu’entendre la défense de Paul Watson sur son innocence, preuves à l’appui.
On le voit, la « justice » peut tenter de broyer l’opposition à l’exploitation animale avec des condamnations disproportionnées, comme j’ai pu en faire les frais pour avoir coorganisé l’action anti-corrida de Rion-des-Landes, en 2013, où de nombreux militants ont été blessés… et non les spectateurs pourtant présentés en victimes.
Dans ce combat il y a de belles victoires aussi, des animaux qui ont connu le pire de l’homme, subi les pires sévices, à qui nous offrons une nouvelle vie après des années de cauchemar. Je reviens aussi sur la construction d’une victoire, du règlement UE pour interdire les produits issus de la chasse aux phoques à la loi de lutte contre la maltraitance animale adoptée en novembre 2021. Cette loi qui porte des améliorations comme il n’y en a jamais eu avant en France n’aurait pu voir le jour sans l’initiative d’Hugo Clément de lancer un Référendum d’Initiative Partagée (RIP Animaux), suivie de la Proposition de loi défendue par Cédric Villani sur niche parlementaire, puis le texte de la majorité, porté par Laëtitia Romero-Dias, Dimitri Houbron et Loïc Dombreval avec les avancées que nous connaissons : l’interdiction des élevages de visons pour la fourrure, des manèges à poneys, des montreurs d’ours et de loups, des spectacles de cétacés en 2026 et d’animaux sauvages dans les cirques en 2028, de la vente de chiens et de chats dans les animaleries ou d’un renforcement des peines pour les actes de cruauté.
Pour autant, l’accueil des animaux issus des cirques et delphinariums n’est pas prêt, l’interdiction de la vente de chiens et de chats en animalerie est détournée par une vente en ligne avec retrait en magasin, sorte de click & collect.
Il reste beaucoup à faire mais les opportunités ne manquent pas, dans un prochain article pour Savoir Animal je présenterai les enjeux majeurs à venir, essentiellement européens vu le chaos de la situation politique en France.
En attendant, j’espère que ce témoignage Animaliste permettra aux lecteurs d’être informés et sensibilisés, leur donnera l’envie et la force d’agir contre l’injustice dont sont victimes les animaux.