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justice pour les animaux

Affaire Rillette : le sanglier définitivement sauvé, il échappe à l'euthanasie et peut officiellement rester chez sa maîtresse

Publié le par Ricard Bruno

Affaire Rillette : le sanglier définitivement sauvé, il échappe à l'euthanasie et peut officiellement rester chez sa maîtresse

Jusqu'à ce mardi 04 février 2025, ce n'était qu'officieux. Mais c'est désormais officiel : Rillette le sanglier (ou plutôt la laie, c'est une femelle) peut rester chez sa maîtresse Élodie Cappé.

C'est cette dernière, gérante de l'élevage équin de Saint-Clair à Chaource (Aube), qui l'a annoncé sur son compte Facebook. Elle y proclame une "victoire définitive", et "tout ça grâce à vous" (voir sa publication ci-dessous).

Affaire Rillette : le sanglier définitivement sauvé, il échappe à l'euthanasie et peut officiellement rester chez sa maîtresse
Affaire Rillette : le sanglier définitivement sauvé, il échappe à l'euthanasie et peut officiellement rester chez sa maîtresse
Affaire Rillette : le sanglier définitivement sauvé, il échappe à l'euthanasie et peut officiellement rester chez sa maîtresse
Affaire Rillette : le sanglier définitivement sauvé, il échappe à l'euthanasie et peut officiellement rester chez sa maîtresse

"Je suis tellement heureuse et soulagée", confie l'éleveuse (de chevaux, pas de sangliers : Rillette est stérilisée) à France 3 Champagne-Ardenne, tard le soir du mardi 04 février. "Il m'était évidemment inconcevable de me séparer d'elle : elle fait partie de ma famille."

Elle fait partie de ma famille.

Élodie Cappé, maîtresse de la laie Rillette

 

Joint par France 3 Champagne-Ardenne dans la matinée du mercredi 05 février, l'avocat Karl Burger est fier du travail accompli. "La préfecture de l'Aube a pris en compte l'ordonnance rendue par le juge du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. La situation était régularisable : ils ont régularisé. La conception de 'l'animal illicite' qu'on nous opposait à chaque fois est tombée, puisqu'elle n'a aucun fondement juridique." Il loue le caractère "complet" de l'arrêté préfectoral enfin rendu la veille : "ses mentions vont de soi"

Une résolution de l'affaire saluée par l'avocat

Pour aller dans les détails, "la décision d'opposition a été suspendue, avec une injonction de réexamen. Ça veut dire que le juge administratif invite la préfecture à se repencher sur le dossier, tout en ayant évoqué la régularisation possible de cette situation."

"Ma cliente a reçu un courrier qui lui accorde le récépissé qu'elle sollicitait suite à la déclaration de détention du sanglier." Elle l'a attendu pendant une année entière, et il lui avait été sans cesse refusé. "Ça veut dire que la préfecture de l'Aube a tenu compte de nos arguments, et surtout" de l'ordonnance émise par le juge administratif. 

Ma cliente a reçu un courrier qui lui accorde le récépissé qu'elle sollicitait suite à la déclaration de détention du sanglier.

Maître Karl Burger, avocat d'Élodie Cappé

 

"Des conditions sont fixées dans l'arrêté préfectoral. Elles sont là à titre pédagogique, puisqu'en réalité, l'ensemble de ces conditions est l'expression des dispositions de l'arrêté de 2018. On évoquait déjà qu'on était en conformité." Le conseil de Madame Cappé rappelle d'ailleurs que "l'animal doit être contenu dans un enclos. Maintenant, il faut savoir que Rillette dispose d'un enclos de 1 000 m²." La "preuve" de la stérilisation et des vaccinations, ainsi que les détails techniques de l'enclos (électrification, dimensions), ont été apportés devant le tribunal administratif.

"La suite du contentieux n'a pas encore été évoquée avec Madame Cappé. Dans tous les cas, dans la mesure où l'administration a pris une nouvelle décision, il faut qu'on se base dessus. En l'état, nous en sommes satisfaits. À l'heure actuelle, Rillette restera chez elle, le récépissé a été délivré et la situation est régularisée." 

Un ensemble de conditions

Déjà, lors de son passage devant le juge administratif au début du mois de janvier 2025, Élodie Cappé avait promis de se battre jusqu'au bout. Il lui avait été ensuite permis de garder le suidé, mais c'était une décision rendue en référé, et aucun document régularisant la situation n'avait encore été émis. Élodie Cappé évoque auprès de France 3 un "dénouement merveilleux"

La préfecture de l'Aube a communiqué tard, ce mardi 04 février, au sujet de cette situation. Preuve de la complexité de l'affaire, il est long de plusieurs pages et renvoie vers de nombreuses normes et textes administratifs.

Elle en a profité pour émettre un certain nombre de consignes pour la détention d'un animal sauvage comme dans le cas de Rillette : obligations sanitaires, superficie d'enclos, etc. Si elles ne sont pas respectées, la permission pourrait être révoquée (lire la réglementation envoyée ci-dessous).

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Justice pour Carla, la vache de Quimper laissée à l'agonie!

Publié le par Ricard Bruno

Justice pour Carla, la vache de Quimper laissée à l'agonie!

Début décembre 2024, sous la tempête, Carla, l'une des 3 vaches de la ville de Quimper, est sans aucun abri, exposée aux intempéries.

Au petit matin du samedi 7, Carla est allongée sur le flanc, dans la boue, la tête plus basse que le corps. Elle essaye de se relever mais n'a aucune prise dans la boue. Elle est exténuée à tenter de se relever depuis plusieurs heures, compte tenu des traces laissées dans la boue.

Malgré plusieurs appels à la mairie, aux pompiers, au commissariat, le témoin de cette scène parvient enfin a obtenir le téléphone de la personne d'astreinte à la mairie qui finit par se déplacer.

Entre-temps, des bénévoles du refuge animalier voisin arrivent qur place. Après conseils pris par téléphone auprès d'un éleveur, ils tentent de relever Carla afin de la soulager, mais la personne d'astreinte veut attendre le vétérinaire. Quand ce dernier arrive enfin, il prend son temps ne semble pas motivé, et ne veut pas entrer dans le champ mais finit par le faire sur l'insistance des bénévoles.

Le vétérinaire lui fait une piqûre de cortisone mais il faudrait protéger Carla avec une bâche, la réchauffer et surtout la mettre à l'abri.

Les responsables s'en vont et les bénévoles apportent de la paille pour que la vache puisse avoir un sol moins glissant et puisse tenter de se lever.

Carla reste tout l'après midi ainsi, non protégée, sous la grêle et la pluie.

Dimanche matin, Carla est toujours vivante mais devient de plus en plus faible. Nous demandons une nouvelle intervention du vétérinaire afin de stopper les souffrances de Carla...

Carla a essayé de vivre, a souffert pendant 48h et personne de l'équipe de la ville en charge des animaux n'est intervenue. L'astreinte n'était pas motivée, ce n'était pas sa partie et puis la vache avait 18 ans. Le vétérinaire n'était guère plus motivé.

Pour que cette situation ne se reproduise plus.

Pour que les mairies prennent consciencent du bien-être animal.

Pour les 2 copines de Carla encore sur place.

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Chasse au chamois : le préfet du Doubs répond à Brigitte Bardot qui avait dénoncé « un massacre »

Publié le par Ricard Bruno

Le nouveau plan de chasse prévoit l’abattage de 594 chamois maximum dans le Doubs en 2025. Photo d’illustration

Le nouveau plan de chasse prévoit l’abattage de 594 chamois maximum dans le Doubs en 2025. Photo d’illustration

En décembre 2024, l’ancienne actrice et fervente défenseuse des animaux Brigitte Bardot a écrit au préfet du Doubs pour dénoncer le nouveau plan de chasse des chamois. Celui-ci autorise le prélèvement de près de 600 bêtes cette année. Le préfet a répondu à la comédienne dans un courrier relayé par « L’Est Républicain ». 

L’ancienne actrice et défenseuse des animaux Brigitte Bardot a écrit au Préfet du Doubs en décembre dernier, pour dénoncer le plan de chasse du chamois mis en place dans le département. Pour la campagne 2025, un maximum de 594 individus pourra ainsi être prélevé. Dans une lettre de réponse datée du 6 janvier, le préfet Rémi Bastille lui indique que ce plan de chasse prévoit une baisse de 33 % par rapport à la campagne 2024, rapporte L’Est Républicain .

Il rappelle également à Brigitte Bardot que, depuis 1987, l’aire de présence du chamois a doublé : « Dans un département où le chamois s’est largement développé et où les prélèvements sont en baisse dans le cadre du prochain plan de chasse, évoquer une volonté de nuire à l’espèce, voire de l’éradiquer, ne correspond pas à la réalité ».

Image

Plaintes du monde forestier

L’objectif de ce plan de chasse est d’éviter les dégâts forestiers, comme le rappelle ici Besançon  : « On a un certain nombre de plaintes du monde forestier par rapport à l’abroutissement, c’est-à-dire les chamois qui broutent certains bourgeons, jeunes pousses » avait indiqué le président de la fédération des chasseurs du Doubs, Jean-Maurice Boillon.

Dans sa réponse, le préfet a ajouté une note manuscrite à l’intention de l’ancienne comédienne : « Vos préoccupations seront évoquées lors de la prochaine commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, soyez-en assurée ».

Le soutien de plusieurs associations

La star avait, dans sa lettre, regretté le pas réalisé en direction des chasseurs « qui osent encore se draper dans les habits de protecteurs de la biodiversité ». Elle avait ajouté à l’intention du préfet : « Vous ne pouvez et vous ne devez pas cautionner et vous rendre complice d’un tel massacre ».

Brigitte Bardot et sa Fondation ont pu compter sur le soutien de plusieurs autres associations, qui ont également dénoncé ce plan de chasse. Parmi elles, Humanimo qui a lancé une pétition en ligne et récolté plus de 71 000 signatures à ce jour.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Présentation de la FBB...

Publié le par Ricard Bruno

Présentation de la FBB...

QUI SOMMES-NOUS

La Fondation Brigitte Bardot (FBB) fondée par Brigitte Bardot en 1986, est une ONG française dont la mission est la protection des animaux sauvages et domestiques.

Reconnue d’utilité publique depuis le 21 février 1992, son champ d’action est national et international, la FBB intervient dans 70 pays. 

Aujourd’hui, elle compte plus de 70 000 donateurs répartis dans le monde entier, près de 300 salariés et plus de 500 enquêteurs et délégués bénévoles.

1962
Brigitte Bardot est la 1ère personnalité à dénoncer les méthodes d’abattage cruelles des animaux de boucherie.
 
1977
 
Elle se rend sur la banquise pour interpeller les consciences face au massacre des jeunes phoques.
 
1986
Brigitte Bardot crée sa Fondation à Saint-Tropez.
1988
Face au succès, le siège social est transféré à Paris.
1989-1992
De mai 1989 à octobre 1992, Brigitte Bardot présente une série de 13 épisodes “S.O.S animaux” qui remporte un énorme succès.
 
1992
Le 21 février, la Fondation Brigitte Bardot est reconnue d’utilité publique, grâce au don de la célèbre “Madrague” de Brigitte Bardot.

Elle fait l’acquisition de “la Mare Auzou”, qui deviendra son premier refuge.
 
1995
Le Dalaï Lama est nommé membre d’honneur de la Fondation.
 
2006
Brigitte Bardot fait don de sa propriété en région parisienne à la Fondation pour créer un 2ème refuge “Bazoches”.
 
2017
Ouverture d’un 3ème refuge “Montpon”, en Dordogne, grâce à une donation de Solange Pirel.
 
2019
Ouverture d’un 4ème refuge “La Davière”, en Normandie, grâce à une donation de Monsieur et Madame Aubert.  
 
2023
Agrandissement du refuge de Bazoches par l'acquisition de la propriété voisine.
 
2024
Agrandissement du refuge de la Mare Auzou par l'acquisition d'une propriété voisine.
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Ces cochons agonisent depuis 3 jours suite à un incendie

Publié le par Ricard Bruno

Ces cochons agonisent depuis 3 jours suite à un incendie
Des dizaines de cochons laissés à l'agonie depuis 3 jours

L214 porte plainte contre l'État

Bonjour Bruno

Les images sont particulièrement éprouvantes.

Vendredi, un incendie a ravagé une partie d’un élevage intensif de cochons situé à La Boissière-de-Montaigu, en Vendée. Le feu a été maîtrisé en fin de journée, mais l'horreur ne s’est pas arrêtée.

Des dizaines d'animaux survivants mais gravement blessés, agonisent depuis déjà 3 jours dans des conditions insoutenables, entourés des cadavres calcinés. Aucune intervention des services vétérinaires n'a été organisée durant tout le week-end. Ce drame illustre le naufrage des services publics en charge de la « protection animale », incapables de répondre à une urgence vitale.

Abandon et souffrances extrêmes

Nous dénonçons l’inaction des services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Vendée, qui ont laissé les animaux souffrir sans assistance.

Nous portons plainte auprès du procureur de la République de La Roche-sur-Yon contre les services vétérinaires pour leur manquement grave aux règles de protection animale. Leur inaction durant 3 jours est inexcusable. Ils ont laissé des animaux blessés dans un état de souffrance extrême et évitable. Cela relève de faits de complicité d’abandon et de mauvais traitements.

Ce matin, dès que nous avons obtenu les preuves de cette situation, nous avons prévenu les services vétérinaires de Vendée. Nous les exhortons à secourir immédiatement les animaux piégés dans le bâtiment et à leur apporter les soins nécessaires.

Pas d’issue pour les animaux

Il n’y pas de sortie de secours pour les animaux enfermés dans les élevages intensifs. Ce drame révèle une fois de plus l'ignominie de ce modèle d’élevage.

Il y a urgence à remettre en question et à bâtir un système alimentaire qui ne repose plus sur la souffrance de millions d’animaux, jour après jour.

Et vous pouvez nous aider à agir. Tout don vous donne le statut de membre de L214. Notre force, c’est notre nombre. Rejoignez-nous !

Merci pour votre engagement,
L'équipe L214

P.-S. En devenant membre de L214, vous renforcez notre capacité à agir. Chaque don fait la différence. Merci 🧡

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Jeunes loups ou adultes: ce canton ne sait plus et cesse de les tuer

Publié le par Ricard Bruno

 Jeunes loups ou adultes: ce canton ne sait plus et cesse de les tuer

Les Grisons suspendent les tirs de régulation des jeunes loups sur leurs terres. La croissance du canidé rend en effet difficile la distinction entre jeunes et adultes et rend la garantie d'un abattage légal impossible.

Les autorités grisonnes interrompent l'abattage systématique de jeunes loups destiné à réguler la population des meutes dans le canton. En raison de leur taille et de leur poids, beaucoup de jeunes canidés ne se distinguent désormais plus des adultes, invoquent-elles.

 

Interrogé mercredi par Keystone-ATS, le chef du secteur grands prédateurs du Service grison de la chasse et de la pêche, Arno Puorger, dit sa «surprise» face à la croissance des jeunes loups vivant dans le canton. Onze d'entre eux auraient encore dû être abattus d'ici à la fin de la période de régulation prévue par la Confédération, au 31 janvier. Il n'en sera rien.

 

Brigitte Bardot avait reconnu dans une lettre au tribunal

Le fait que les jeunes loups commencent de plus en plus à quitter leur meute pour vivre seuls rend la garantie d'un abattage légal impossible, souligne Arno Puorger. Les tirs de régulation des meutes sont donc suspendus dans celles qui ne présentent aucun comportement problématique.

 

D'ici à la fin du mois, seules les trois meutes posant problème seront visées. Le canton veut les éliminer. Celle vivant dans le Parc national en fait partie. «Aucune d'entre elles n'a encore été entièrement abattue», précise Arno Puorger.

Le loup grand perdant en Suisse, la loutre gagnante, selon le WWF

Depuis le début de la période de régulation, au moins 47 loups ont été abattus dans les Grisons. L'objectif a été désormais abaissé à un total de 55 d'ici à la fin janvier.

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STOP À LA CHASSE À LA MARMOTTE !

Publié le par Ricard Bruno

 STOP À LA CHASSE À LA MARMOTTE !

Il y a quelques jours, la FBB co-signait, avec plusieurs autres associations de protection animale, une lettre adressée à François Bayrou, premier Ministre et Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique, pour protéger les marmottes alpines de la chasse. Une pratique cruelle et sans fondement qui menace ces petits rongeurs emblématiques de nos montagnes.

Monsieur le Premier Ministre,

Madame la Ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques,

Par la présente, nous vous demandons de sortir au plus vite la marmotte de la liste des espèces chassables. Cette demande répond à une demande citoyenne forte. A ce jour plus de 99 500 français ont signé une pétition à votre attention demandant l’abolition de cette pratique.

La chasse à la marmotte est un loisir purement récréatif qui ne peut en aucun cas tenter de se justifier pour des raisons de régulation ou de lutte contre des dégâts aux cultures. Au contraire, la marmotte joue un rôle écologique important : le broutage augmente la biodiversité végétale locale et son activité fouisseuse contribue à l’aération, au drainage et à la fertilité des sols. Appréciées des touristes et des randonneurs, les marmottes sont un réel atout touristique, notamment dans les régions de montagnes. Présentes sur les cartes postales, reprises dans la communication des collectivités, offices du tourisme et entreprises de nos régions, les marmottes sont constitutives de notre patrimoine naturel, et leur disparition serait dramatique.

Or, leurs populations sont en déclin continu depuis les années 90. En cause notamment, les comportements inappropriés des randonneurs, certaines pratiques agricoles et pastorales, la présence de chiens dans les alpages, l’artificialisation des sols, la destruction de son habitat, le trafic routier ou encore le réchauffement climatique. Ce dernier point est le plus inquiétant. Plusieurs études scientifiques menées dans les Alpes et dans les Pyrénées ont montré l’impact du manque d’enneigement l’hiver sur le comportement et le taux de reproduction des marmottes ainsi que sur la survie des juvéniles. Plusieurs articles de presse s’en sont d’ailleurs fait l’écho et n’hésitent plus à évoquer la probabilité de voir la marmotte disparaître des montagnes françaises.

Alors que ce petit rongeur dispose d’un fort capital sympathie, qu’il engendre des retombées économiques importantes pour les acteurs du territoire et à l’heure où sa population décline, il est du devoir des pouvoirs publics de renforcer sa protection, et dans ce contexte, l’interdiction de la chasse à la marmotte est une mesure accessible et importante. En effet, chaque année, ce sont des centaines de marmottes qui sont tuées par les chasseurs, sans aucune nécessité, et il est particulièrement choquant que cette pratique cruelle et sans fondement impacte un effectif de marmottes déjà fragile.

Les associations et les citoyens ne sont pas les seuls à se préoccuper du sort des
marmottes françaises. Une Proposition de Loi vient d’être déposée à l’Assemblée nationale par le député savoyard Jean-François Coulomme. Elle a été signée par plus de 85 parlementaires. Avant le dépôt de cette Proposition de loi, plusieurs initiatives avaient émergé :
– en octobre 2022, 125 élus de tous bords avaient signé une lettre ouverte au Gouvernement demandant l’interdiction de la chasse à la marmotte ;
– entre 2022 et 2024, les députés Bastien Lachaud (LFI), Corinne Vignon (Renaissance), Alexandra Martin (LR) et le sénateur Arnaud Bazin (LR) ont chacun
déposé une Question écrite au Gouvernement sur cette thématique.


Nos voisins Italiens ont interdit la chasse à la marmotte en 1992. Dans le Cantal, les Pyrénées-Orientales, la Drôme, la Haute-Garonne, la Haute-Loire ou encore le Puy-de-Dôme cette pratique n’est plus autorisée depuis au moins 2012. La marmotte est protégée par l’annexe III de la Convention de Berne que la France a ratifiée en 1990. À ce titre, sa gestion doit “être réglementée afin de maintenir les populations hors de danger”. La première mesure à prendre pour protéger la marmotte est donc évidente : interdire sa chasse.


Pour toutes ces raisons, nous vous demandons, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de la Transition écologique, de mettre fin à cette pratique archaïque et de retirer dans les plus brefs délais la marmotte de la liste des espèces chassables.

Vous remerciant de votre bienveillante attention, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, Madame la ministre, l’expression de notre considération distinguée.

Listes des signataires : 

Pauline di Nicolantonio, Présidente de l’Association Justice Animaux Savoie (AJAS)
Monique Constant, Présidente Association pour la Protection, l’Étude et la Valorisation des marmottes (APEVM)
Nathalie Soisson, Présidente, Association de Protection des Animaux par le Droit (APRAD)
Yolaine de la Bigne, Administratrice et porte Parole de L’ASPAS
Christophe Coret, Président d’AVES France
Mathieu Nollet, Président de l’Association Végétarienne de France
Sébastien Testa, Président de Focale pour le Sauvage
Adriana Oancea Negro, Directrice des affaires publiques et internationales à la Fondation Brigitte Bardot
Pascal Marchand, Président de France Nature Environnement Savoie (FNE)
Charlotte Arnal, Fondatrice association Humanisma
Brigitte Gothière, Directrice de L214 Éthique & Animaux
Louis Schweitzer, président de la LFDA Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences
Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)
Fiona Mille, Présidente de Mountain Wilderness
Frédéric Freund, Directeur de l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA)
Muriel Arnal, Présidente de One Voice
Amandine Sanvisens, Directrice de Projet Animaux Zoopolis (PAZ)
Marie France Tabutaud, Présidente de la SPA de SAVOIE
Martine Noraz, Présidente de l’association Vivre et Agir en Maurienne

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LA FONDATION BRIGITTE BARDOT LANCE SES PODCASTS !

Publié le par Ricard Bruno

LA FONDATION BRIGITTE BARDOT LANCE SES PODCASTS !

À l’occasion du 90ème anniversaire de Brigitte Bardot, sa Fondation produit une première série de podcasts.

Animés par le journaliste Eric Angioletti, les différents épisodes permettront de découvrir l’histoire, les combats, les actions et les coulisses de la Fondation Brigitte Bardot, à travers les témoignages de ceux qui, quotidiennement, se battent pour faire avancer la cause animale.

Un média adapté à la vie moderne

Les podcasts audio offrent une flexibilité inégalée, permettant une écoute à tout moment et en tout lieu. Que ce soit en voiture, en faisant du sport, ou lors de tâches quotidiennes, ils s’adaptent à l’emploi du temps de chacun et sont accessibles sur smartphones, ordinateurs, et assistants vocaux notamment.

Sur toutes les plateformes

« Fondation Brigitte Bardot : le podcast de la protection animale » sera disponible sur l’ensemble des plateformes de streaming, dont Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music, Audible, et bien d’autres.

Dès le 13 janvier 2025

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Pensons à nos amis les animaux en cette période de fête...

Publié le par Ricard Bruno

Pensons à nos amis les animaux en cette période de fête...

Le silence des nuits étoilées : un cri d'abandon

Les guirlandes scintillent, les chants de Noël résonnent, les familles se réunissent autour de tables chaleureuses. Dehors, le froid mordant enveloppe les rues désertes. Dans l'ombre, une autre réalité se déroule, silencieuse et déchirante : celle des animaux abandonnés, laissés pour compte en cette période de festivités.

Imaginez un instant : un regard perdu derrière les barreaux d'un refuge, des yeux humides scrutant l'horizon dans l'espoir illusoire d'un retour. Un corps frêle grelottant sous un porche, cherchant désespérément un peu de chaleur. Un cœur brisé par la trahison, incapable de comprendre cet abandon soudain.

Ces animaux, autrefois compagnons fidèles, objets de câlins et de jeux, se retrouvent du jour au lendemain livrés à eux-mêmes, confrontés à la dureté de la rue, à la faim, à la peur. Leur seul crime ? Avoir fait confiance à l'homme.

La période des fêtes, paradoxalement, est une période où les abandons sont particulièrement nombreux. L'euphorie des cadeaux, l'excitation des préparatifs, peuvent parfois reléguer au second plan la responsabilité et l'engagement que représente l'adoption d'un animal. Un chiot offert sur un coup de tête se retrouve bien vite encombrant, un chaton mignon devient une charge trop lourde à assumer.

Alors, en cette période de célébration, ayons une pensée pour ces êtres vulnérables. N'oublions pas que l'adoption est un acte réfléchi, un engagement sur le long terme. N'offrons pas un animal comme un simple objet de consommation, mais comme un être vivant qui ressent, qui aime, qui souffre.

Soutenons les refuges et les associations qui œuvrent sans relâche pour recueillir et soigner ces animaux abandonnés. Un don, un geste de solidarité, peuvent faire une réelle différence.

Que la magie des fêtes n'aveugle pas notre conscience. Ouvrons nos cœurs à la compassion et à la bienveillance envers tous les êtres vivants, et offrons à ces animaux malheureux un peu de chaleur et d'espoir en cette période si particulière.

Bruno Ricard 

Merci à l'IA

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