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justice pour les animaux

Corrida et mineurs texte rejeté...Sénateurs Pro corrida ! : une honte !

Publié le par Ricard Bruno

Corrida et mineurs texte rejeté...Sénateurs Pro corrida ! :  une honte !

Le 14 novembre, une proposition de loi déposée par la sénatrice Samantha Cazebonne et le sénateur Arnaud Bazin, et visant à protéger les enfants de la violence des corridas, devait être débattue au Sénat.

Seule à avoir été auditionnée par la Commission des lois, la présidente de l'Alliance Anticorrida a fait valoir sa position sur plusieurs points sujets à caution. Sur la responsabilité des parents, le rapporteur, Louis Vogel a estimé qu'« il ne faut intervenir dans le cercle familial que d'une main tremblante ». Certaines œuvres cinématographiques sont pourtant interdites aux mineurs de 16, 12 voire 18 ans. « La main n'a pas tremblé lorsque cette “intervention dans le cercle familial” a été décrétée », a répondu Claire Starozinski.

Claire Starozinski a fait plusieurs propositions sur le seuil de l'âge retenu, et des sanctions pénales jugées disproportionnées.

Sans nier « le caractère intrinsèquement violent des spectacles de combats d'animaux », la Commission a rejeté le texte proposé, le considérant « inapplicable en l'état ». Or, le rôle d'une Commission des lois est de proposer et de déposer des amendements. D'autant que Louis Vogel est juriste et qu'il ne s'agit, pour lui, que d'une question de forme, a-t-il souligné. Il avait donc qualité pour amender, à sa guise, cette proposition de loi, au lieu de la rejeter, purement et simplement.

Alors que Claire Starozinski avait précisé que le texte visait uniquement la corrida, et non pas la Bouvine, le rapport a mentionné : « l'interdiction s'applique ainsi à toutes les courses de taureaux, qu'il s'agisse ou non d'une corrida, et donc qu'il y ait ou non mise à mort ».

Tout au long de la semaine précédant l'arrivée de la proposition de loi au Sénat, des parlementaires ont demandé que leur nom soit retiré de la liste des cosignataires… D'autres ont déposé des amendements de suppression. Comment, dans ces conditions, ne pas légitimement songer à des pressions exercées par les grands électeurs quand certains déclarent avoir « voté contre un texte visant à pénaliser la présence des mineurs dans les arènes ? Un choix motivé par le respect de notre identité, de notre culture et de nos traditions ».

Le 14 novembre, pas moins de 24 intervenants se sont succédés à la tribune pour débattre. Marie-Pierre de La Gontrie (SER) a conseillé à tous d' « assister un jour à une corrida, un spectacle époustouflant, à l'ambiance de paso-doble » alors que Guillaume Gontard (GEST) a évoqué « une célébration de la mort et de la cruauté ».

Comme on pouvait s'y attendre, l'avis de M. Vogel, notamment sur la responsabilité des parents, l'a emporté. Après trois heures de débat, les deux articles composant le texte ont été supprimés. La proposition de loi, vidée de sa substance, n'a pas été votée. Le texte a été rejeté

Une fois encore, la France a raté l'occasion de se mettre en conformité avec les recommandations du Comité des droits de l'enfant, lequel a explicitement recommandé d'interdire l'accès des mineurs aux spectacles de tauromachie ou apparentés.

Quant à l'intérêt supérieur de l'enfant, il a été sacrifié sur l'autel de la lâcheté, du reniement et de l'opportunisme.

Corrida et mineurs texte rejeté...Sénateurs Pro corrida ! :  une honte !
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Une victoire en justice contre l’élevage Herta !

Publié le par Ricard Bruno

Une victoire en justice contre l’élevage Herta !

Une condamnation remarquable suite à nos révélations

Bonjour 

Trois ans après notre enquête et notre plainte, justice est enfin rendue pour les 20 000 cochons de l'élevage intensif à Ortillon et à Montsuzain (Aube).

Le tribunal judiciaire de Troyes a condamné

  • l’élevage à 40 000 € d'amende, dont 20 000 € avec sursis pour mauvais traitements sur les animaux ;
  • les deux dirigeants à respectivement 9 000 € d'amende et 6 000 € d'amende, dont 3 000 € avec sursis.

Ces sanctions, bien qu'importantes, restent faibles par rapport à la souffrance infligée aux animaux. Mais il faut savoir que le parquet avait décidé de ne poursuivre que deux ouvriers !

Nous avons enclenché une procédure spéciale dite « par citation directe » pour que l’élevage et ses dirigeants comparaissent eux aussi devant le tribunal. Nous nous réjouissons donc que le tribunal judiciaire de Troyes ne se soit pas contenté de suivre les seules réquisitions du parquet.

Ce que nos images ont révélé

En décembre 2021, nous avons dévoilé des images tournées dans cet élevage intensif de cochons fournissant Herta pour sa « filière Préférence ».

La vidéo montre l’enfer vécu par les cochons :

  • Les cochons vivent dans leurs excréments.
  • Les truies sont confinées dans des cages étroites.
  • Des cochons sont malades, d’autres agonisent.
  • Des cochons sont frappés.
  • Les porcelets subissent des mutilations à vif.
  • Les porcelets jugés non rentables sont violemment tués.
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GAREOULT : Une exposition célèbre le rôle militaire des animaux dans la guerre

Publié le par Ricard Bruno

GAREOULT : Une exposition célèbre le rôle militaire des animaux dans la guerre

Le 11 novembre, la France a rendu hommage aux soldats qui ont participé à la Première Guerre mondiale de 1914 -1918.

Initiée par l’Association des Collectionneurs pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie (ACSPMG), une très belle exposition, qui a nécessité plusieurs mois de travail, rend un hommage aux animaux qui ont enduré les mêmes souffrances que les hommes.

« De l’accomplissement aux missions les plus périlleuses à leur rôle de soutien moral aux soldats, les animaux sont célébrés dans cette exposition. Ils méritaient d’être reconnus pour leurs sacrifices », explique Nicolas Moulin, président de l’ACSPMG.

UNE EXPOSITION QUI A DU CHIEN

Le président ajoute : « Depuis la nuit des temps, l’homme a entraîné dans son sillage des animaux sur les champs de bataille (cheval, chiens, pigeons, chats, rats, etc.). Ces héros, à quatre ou deux pattes, ont joué un rôle important mais parfois méconnu du grand public. Des millions d’animaux ont été mobilisés aux côtés des hommes. Ainsi, les chevaux, les mulets et les ânes étaient indispensables pour le transport de matériel, de troupes et des blessés. Beaucoup n’ont pas survécu aux conditions de la guerre et aux dangers du front ».

Nicolas Moulins reprend : « Ainsi encore les chiens, dressés pour de nombreuses tâches, servaient de messagers, de sauveteurs (reconnaissables le plus souvent avec leur dossard blanc à la croix rouge). Ils repéraient les blessés et apportaient du réconfort aux soldats. Sans oublier les pigeons voyageurs qui étaient utilisés pour la transmission de message en toute sécurité. Bien évidemment, il y a tous les autres animaux (rats, lapins, bœufs, éléphants) utilisés à des fins militaires. Des millions d’animaux ont participé, sur tous les fronts, à l’effort de guerre ».

BRIGITTE BARDOT, MARRAINE DE L’EXPOSITION

Non sans une certaine émotion, les organisateurs ont dévoilé la lettre de Brigitte Bardot. La présidente de la fondation éponyme, a accepté d’être la marraine de cette exposition. Placée dans un cadre, cette lettre est présentée au public durant le temps de l’exposition.

Par ailleurs, plusieurs panneaux mettent exergue le rôle de la gendarmerie lors de la Grande Guerre. Un rôle parfois méconnu. Loin des clichés, les gendarmes ont été plus que de simples gardiens de l’ordre mais des acteurs essentiels de la guerre.

« Le maire de la commune a remercié l’ACSPMG pour cette initiative mémorielle, Joël Ory, Garéoultais et passionné d’histoire, l’artisan de cette exposition. Son travail de recherche et de présentation a été salué. Ce ne sont pas les témoignages, inscrits sur le livre d’or, qui me contrediront », avoue Nicolas Moulin.

Enfin, de nombreux partenaires ont participé à cette réussite (Municipalité de Garéoult, Centre d’instruction cynophile de la gendarmerie nationale de Gramat, musée de l’Artillerie de Draguignan, fondation Brigitte Bardot, Souvenir Français, Médaille militaire, UNPRG (retraités de la gendarmerie), Richard Maisonnave, expert en histoire et patrimoine militaire, Jean-Marc Tinant, Jean-Pierre Poglio, Bruno Poirot, Grégory Negro, Surf Photos, et le chat Kikou).

A NOTER…

L’exposition (entrée gratuite) est visible jusqu’au 23 novembre 2024 de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Une conférence est donnée par Joël Ory le vendredi 15 novembre à 18 heures, à la salle annexe à la mairie.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Programme Kumayik : Une révolution dans la protection animale en Asie centrale

Publié le par Ricard Bruno

Programme Kumayik : Une révolution dans la protection animale en Asie centrale

La Fondation Brigitte Bardot, pionnière dans la protection animale, transforme la vie des chiens errants au Kirghizistan grâce à son programme novateur Kumayik. Cette initiative historique, menée en collaboration avec l’Association Franco-Kirghize d’Écotourisme (AFKE), révolutionne la gestion des populations canines en Asie centrale.

Une approche éthique et durable

Le programme Kumayik repose sur une méthode humaine et efficace, connue sous l’acronyme TVNR :

  • Trappe des chiens errants
  • Vaccination contre la rage
  • Neutralisation (stérilisation)
  • Retour sur leur territoire d’origine

La Fondation Brigitte Bardot finance intégralement ce programme ambitieux, incluant :

  • Une clinique vétérinaire moderne
  • Des chenils adaptés
  • Une équipe de 15 professionnels dévoués
  • Des véhicules spécialisés
  • Tout le matériel nécessaire (vaccins, médicaments, nourriture)

Des résultats remarquables depuis 2021

Chiffres clés
  • Près de 20 000 chiens stérilisés
  • Plus de 15 000 vaccinations antirabiques
  • Plus de 18 000 chiens sauvés de l’abattage
  • 20 chiens traités quotidiennement (vaccination, stérilisation, déparasitage)
Avancées législatives majeures
  1. Février 2022 : Kant devient la première ville du Kirghizstan à interdire l’abattage des chiens errants
  2. Janvier 2024 : Novopakrovka adopte une législation avant-gardiste sur la protection animale
  3. 2021-2024 : Construction d’un centre de soins ultramoderne à Zheek

Un modèle pour l’Asie centrale

La Fondation Brigitte Bardot est actuellement la seule organisation internationale de protection animale présente en Asie centrale. Le programme Kumayik établit un précédent crucial dans une région où la cause animale reste largement négligée.

Impacts concrets
  • Arrêt des abattages dans plusieurs villes : Kant, Novopakrovka, Luksemburg, Kyrshelk, Dimitrievka, Zheek
  • Création d’une base de données municipale des chiens à Kant
  • Mise en place de réglementations strictes pour les propriétaires d’animaux

Une reconnaissance internationale

Le 18 septembre 2024, l’Ambassadeur de France au Kirghizistan, Nicolas Faye, a choisi la clinique Kumayik comme première destination officielle hors de Bichkek, soulignant l’importance diplomatique du programme.

Perspectives d’avenir

Le programme Kumayik incarne parfaitement la vision de Brigitte Bardot et démontre qu’une gestion éthique des populations canines est possible. Ce modèle pionnier ouvre la voie à une nouvelle ère dans la protection animale en Asie centrale.

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FREE PAUL WATSON §

Publié le par Ricard Bruno

FREE PAUL WATSON §
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MERCI BRIGITTE + Info journal du 3ème trimestre 2024 LIBEREZ PAUL WATSON !

Publié le par Ricard Bruno

MERCI BRIGITTE + Info journal du 3ème trimestre 2024 LIBEREZ PAUL WATSON !
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MERCI BRIGITTE + Info journal du 3ème trimestre 2024 LIBEREZ PAUL WATSON !
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Turquie : Brigitte Bardot dénonce un projet de loi visant à euthanasier des millions de chiens errants

Publié le par Ricard Bruno

Quatre millions de chiens errants ont été recensés en Turquie.

Quatre millions de chiens errants ont été recensés en Turquie.

a défenseure des animaux a écrit au président turc Erdogan pour faire part de son indignation

CONTROVERSE - La défenseure des animaux a écrit au président turc Erdogan pour faire part de son indignation

La Turquie ne sait plus quoi faire des quatre millions de chiens qui errent dans ses rues. Face à cette prolifération, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a trouvé une solution pour le moins radicale et controversée. Un projet de loi, en cours d’examen, vise à capturer, stériliser et pucer les animaux afin de les répertorier, et à les euthanasier s’ils ne sont pas adoptés dans les trente jours suivant leur inscription.

« Nous avons un problème de chiens errants qui n’existe dans aucun pays développé », avait estimé fin mai le président turc, évoquant notamment l’augmentation des cas de rage et d’accidents dus ou causés par ces chiens errants, qui ont fait 55 décès et plus de 5.000 blessés ces cinq dernières années.

 

« Une menace effroyable » pour BB

En découvrant ce projet de loi, qui suscite de vives protestations en Turquie, Brigitte Bardot a vu rouge. Dans un courrier adressé à Erdogan, BB l’alerte « sur la menace effroyable qui pèse sur les animaux errants » dans le pays. « La Turquie a été jusqu’à présent un exemple de compassion pour les chats et les chiens errants qui peuvent vivre en harmonie avec la population », écrit-elle.

Avant de poursuivre : « Ne laissez pas la Turquie devenir un pays mal aimé et critiqué pour son indifférence et sa cruauté envers des êtres sensibles qui sont nos compagnons les plus fidèles ». Mardi soir, une nouvelle manifestation était organisée dans les rues d’Istanbul pour protester contre cette loi qui est, pour l’heure, examinée en commission parlementaire avant sa présentation aux députés.

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Le militant écologiste Paul Watson a demandé la nationalité française

Publié le par Ricard Bruno

Le militant écologiste Paul Watson a demandé la nationalité française

L’avocat de Paul Watson, farouche opposant à la chasse à la baleine, a annoncé que l’activiste avait demandé la nationalité française, ce jeudi. Une requête qui « prend tout son sens » selon Maître Tamalet.

Jean Tamalet, l’avocat de Paul Watson, a annoncé que son client, détenu au Groenland et réclamé par le Japon pour des faits liés à son combat contre la chasse à la baleine, a annoncé, ce jeudi, que le militant écologiste avait demandé la nationalité française. Selon lui, cela « prend tout son sens quand on réalise que, depuis 1977, il met tout en oeuvre pour protéger l’écosystème marin là où la France possède la deuxième façade maritime au monde ». Paul Watson a ainsi demandé l’asile politique en France, dans une lettre adressée au président Emmanuel Macron.

« Les faits qui lui sont reprochés ne justifient pas une détention »

 

Toutefois, cette demande sera difficile à appliquer car le demandeur doit en principe se trouver sur le sol français afin de pouvoir la formuler. Auprès de BFM TV, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a répété « à titre personnel » son « admiration pour son action et sa cause ». Elle n’a, en revanche, pas effectué de commentaire sur sa demande de nationalité. Ce jeudi matin, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a précisé que la France appellerait à la libération de Paul Watson auprès du Danemark. « Les faits qui lui sont reprochés, de notre point de vue, ne motivent pas, ne justifient pas une détention », a-t-elle expliqué. Maître Tamalet espère alors que le gouvernement danois puisse entendre « cet appel ».

Mercredi, alors qu’il sortait du tribunal, Paul Watson a été interrogé par la chaîne groenlandaise KNR. Il a adressé un « Merci » en français à Emmanuel Macron. Il a ajouté être impatient de « retourner en France et devenir un citoyen français ». Pour rappel, le militant écologiste a été maintenu en détention mercredi jusqu’au 13 novembre par la justice groenlandaise.

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Ursula von der Leyen prête à relancer le massacre des phoques ?

Publié le par Ricard Bruno

Ursula von der Leyen prête à relancer le massacre des phoques ?

Depuis un règlement de 2009 relatif au commerce des produits dérivés du phoque, il n’est plus possible d’importer sur le territoire européen des biens obtenus par le massacre de ces animaux polaires. Mais discrètement, la Commission européenne a lancé en mai un audit de cette restriction à la demande de pays scandinaves. Brigitte Bardot et l’eurodéputée Marion Maréchal craignent que le sang des bébés phoques coule à nouveau sur la banquise.

C’est au terme de longues années de bataille, depuis son coup d’éclat provoqué par l’arrêt brutal de sa carrière au cinéma en se faisant photographier auprès des blanchons (bébés phoques) de la banquise canadienne en 1977, que Brigitte Bardot a enfin obtenu sa « plus grande victoire » en 2009, avec l’arrêt de la commercialisation et de l’importation des produits dérivés de phoques sur le sol européen.

Un règlement qui a sauvé des milliers de phoques

Plus connu sous le nom de Règlement sur le commerce des produits dérivés du phoque, le Règlement 1007/2009 avait pour objectif d’harmoniser les règles commerciales dans l’ensemble du territoire et, de là, sauver chaque année plusieurs centaines de milliers de phoques d’une mort brutale et douloureuse selon les mots de la chanteuse de La Madrague : « Chaque année plusieurs centaines de milliers de phoques sont tués à coups de gourdins qui leur fracassent le crâne avant d’être dépiautés, vivants, pour alimenter le marché de la fourrure… ».

Le Règlement en question permettait également de répondre aux préoccupations grandissantes des citoyens européens sur le bien-être animal. « Des individus tirent sur ces êtres sensibles ou leur fracassent le crâne (…) ils agonisent fréquemment sur la banquise, dans la douleur », affirme l’association de protection des animaux, PETA, sur son site, et rappelle que leur peau ou leur fourrure est ensuite utilisée pour des vêtements ou des sacs par exemple.

Encore des accords commerciaux douteux sur le dos des animaux

Dans un récent dossier publié sur Frontières au sujet de l’affaire Paul Watson, il était question d’étranges rapports de force et accords commerciaux douteux entre le Danemark et le Japon autour de l’éolien, au cœur des potentiels motifs de l’arrestation invraisemblable du défenseur des baleines qui entravait la chasse nippone des cétacés, pourtant illégale. Sur le bureau de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ce serait cette fois des revendications de certains États membres de l’Union Européenne bordant la mer Baltique, à savoir l’Estonie, la Finlande, la Lettonie et la Suède, qui auraient poussé la cheffe de la CE à remettre en doute les avancées obtenues sur la protection des phoques depuis 2009.

Parmi ces revendications, la problématique d’une « population grandissante de phoques causant des dommages aux stocks de poissons et aux engins de pêche ». Y voyant un risque pour la situation socio-économique de ces territoires, von der Leyen a immédiatement donné raison aux lobbies et acteurs commerciaux en leur promettant un audit complet dudit règlement. Mais selon l’ONG IFAW, ce règlement devrait être « célébré » et « non évalué », craignant qu’il ne soit assoupli. De fait, c’est la première fois que la Commission Européenne se prête à un tel exercice pour l’ensemble du règlement sur le commerce des produits dérivés du phoque.

Brigitte Bardot et Marion Maréchal montent au créneau

« Madame la Présidente, je ne demande pas de cadeau pour mes 90 ans mais j’aimerais qu’on ne piétine pas les trop rares avancées obtenues durant ces décennies de combats ! ». Ces mots sont adressés à la Ursula von der Leyen sous la plume de Brigitte Bardot qui fêtait récemment ses 90 ans. L’icône du bien-être animal craint en effet une marche arrière sur ces avancées difficilement acquises. Plus étonnant, car d’habitude discrète sur ces questions, c’est la fraichement élue députée européenne Marion Maréchal qui se saisit du sujet en adressant ce lundi 07 octobre une question écrite au Parlement européen, dans laquelle elle interroge : « Pourquoi la Commission a-t-elle estimé nécessaire d’entreprendre un bilan de la règlementation européenne concernant le commerce des produits dérivés du phoque alors que celle-ci comporte déjà des dérogations strictes qui semblent correctement remplir leurs objectifs ? ». On savait Marine Le Pen et Brigitte Bardot main dans la main sur les questions animales, désormais Marion Maréchal semble vouloir elle aussi mener la bataille pour les phoques. Un problème toutefois : à ce stade, aucune réponse de la Commission Européenne quant au résultat de cet audit. À suivre, donc.

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