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justice pour les animaux

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Publié le par Ricard Bruno

NON AU CIRQUE à Châteauroux !

NON AU CIRQUE à Châteauroux !

Le 03 04 2024

Mr Le maire,

Monsieur Gil Avérous

Bonjour,

J’ai été alerté ce matin par plusieurs de vos concitoyens que le cirque Zavatta s’était installé, pour plusieurs représentations. Sur votre territoire

J’ose espérer que vous n’avez pas autoriser l’implantation scandaleuse de ce cirque avec des animaux sauvages !

Vous n’êtes pas sans ignorer qu’en France des centaines de villes interdise ce genre de spectacle affligeant et totalement en contradiction avec le bien être animal .

Votre ville s’est positionné en interdisant ces spectacles sur votre territoire, comment se fait il qu’il soit présent à Châteauroux ?

Avez vous prévenu la gendarmerie afin qu’ils fasse ce qu’il faut pour qu’il n’y est pas de représentation, et faire respecter votre arrêté !

En attente de vous lire.

Cordialement

Bruno Ricard

Les animaux sauvages seront, en 2028, interdits dans les cirques.

 

 

Maire de Châteauroux

Président de Châteauroux Métropole

02 54 08 33 54

Facebook : https://www.facebook.com/gilaverous

X :  https://twitter.com/gilaverous 

Instagram : https://www.instagram.com/gilaverous/

LINKED IN  : https://fr.linkedin.com/in/gilaverous

 

 

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Publié le par Ricard Bruno

"RANGEZ LES ARMES!": BRIGITTE BARDOT INTERPELLE LE GOUVERNEMENT SUR SA "GESTION CALAMITEUSE" DES LOUPS
La présidente de la Fondation Brigitte Bardot a dénoncé la politique du gouvernement en matière de gestion du loup dans une lettre ouverte publiée ce vendredi. Elle appelle à "la mise en place de systèmes de protection des troupeaux".
 

Pour Brigitte Bardot, Christophe Béchu est le "ministre de la Transition nécrologique". La présidente de la Fondation du même nom, engagée pour la protection des animaux, a interpellé le ministre de la Transition écologique dans une lettre ouverte publiée ce vendredi 29 mars.

L'ancienne actrice y dénonce la "gestion calamiteuse et scandaleuse des loups" en France, "peu nombreux" mais "persécutés et abattus dans des proportions qui mettent en danger cette espèce".

Le gouvernement a présenté fin février le Plan loup de la France pour 2024-2029. Il prévoit d'augmenter les indemnisations pour les éleveurs qui subissent la prédation des loups, +33% pour les ovins et +25% pour les caprins, avec en parallèle une simplification des tirs de défense.

"Rangez les armes!"

Pour Brigitte Bardot, "l'urgence est de veiller à la mise en place de systèmes de protection des troupeaux et non de dédommager aveuglément les éleveurs sans effectuer le moindre contrôle".

"Rangez les armes, il y a urgence!", écrit l'actrice dans sa lettre ouverte.

Après avoir un temps disparu en France, le loup est réapparu au début des années 1990 en traversant les Alpes depuis l'Italie. La population "est en croissance dans plusieurs départements et le front de colonisation s'étend", selon gouvernement. Leur nombre, estimé à 1.107, a plus que doublé depuis 2018 et, selon les autorités, "le seuil de viabilité démographique du loup est atteint". Dans le même temps, les attaques de bétail sont passées de 11.080 en 2017 à 12.500 en 2022. 

Le loup est une espèce protégée, mais des tirs de défense peuvent être autorisés par arrêté préfectoral pour permettre aux éleveurs de protéger leurs troupeaux. "Simplifier les tirs, c'est envoyer un très mauvais signal", avait fustigé auprès de l'AFP Cédric Marteau, directeur général de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), en disant "réfléchir aux moyens de contrer" le nouveau dispositif, y compris par voie judiciaire.

Une pétition sur le statut de protection de l'espèce

Brigitte Bardot a aussi partagé une pétition lancée par onze ONG de protection de l'environnement contre l'abaissement du statut de protection du loup dans l'UE, jugeant que cela "mettrait en péril la survie d'une espèce déjà vulnérable sans résoudre les difficultés auxquelles font face les éleveurs".

 
 

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait mis en garde en septembre 2023 contre le "réel danger" des meutes de loups dans l'Union européenne, ouvrant la voie à une révision du statut de protection pour cet animal. Les onze associations - WWF, FNE, LPO, UICN, ASPAS, Humanité & Biodiversité, SNPN, SFEPM, Ferus, OPIE et SHF - lancent en réponse une pétition appelant "à rejeter sans ambiguïté" cette proposition, qu'elles jugent "ni nécessaire, ni justifiée".

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Publié le par Ricard Bruno

Sept chiens de chasse tués en Ardèche : le procès reporté au 19 novembre

Palais de Justice Tribunal Ardèche Privas

Palais de Justice Tribunal Ardèche Privas

Le tribunal judiciaire de Privas a décidé mardi 19 mars que le procès de Manuel Merlhiot, soupçonné d'avoir tué sept chiens de chasse le 20 décembre dernier à Chanéac (Ardèche), aurait lieu le 19 novembre. La raison : il risque de durer longtemps.

À l'origine l'audience était prévue à 16 heures ce mardi 19 mars au tribunal judiciaire de Privas, mais vu l'ampleur de l'affaire, tout le monde a préféré repousser : ce sera le mardi 19 novembre, à 9 heures. En effet, le procès risque de s'éterniser vu le nombre de parties civiles et les nouveaux éléments que la défense souhaite apporter. Le prévenu est Manuel Merlhiot, 51 ans, membre de l'association Longo Maï, dont les membres vivent en communauté à Chanéac, sur la montagne ardéchoise. Le 20 décembre dernier, il reconnaît avoir tué sept chiens de chasse qui étaient en train d'attaquer ses cochons domestiques.

 

Du côté des parties civiles, le monde de la chasse dans son intégralité s'est mobilisé : les propriétaires des chiens, la Fédération départementale de chasse de l'Ardèche, l'association communale des chasseurs d'Arcens, la Fédération des associations de chasse aux chiens courants (et son itération locale). À ceux-là s'ajoutent des noms plus surprenants : la Fondation Brigitte Bardot, la SPA Paris. "J'ai réussi à allier contre moi les chasseurs et Brigitte Bardot", sourit jaune Manuel Merlhiot.

Les avocats du prévenu, pour qui l'enquête a été faite à charge, ont décidé de faire citer de nouveaux témoins à la barre, ce qui promet une audience d'autant plus rallongée. Elle sera probablement très tendue, opposant des chasseurs défenseurs de la "tradition" à Longo Maï, coopérative autogérée et libertaire. Manuel Merlhiot précise bien que selon lui, c'est le "comportement" d'une minorité de chasseurs qui est en cause et rejaillit négativement sur la majorité.

L'enjeu sera aussi médiatique, puisque le prévenu n'est autre que la fils de Pierre Conty, ancien ennemi public numéro 1 dans les années 80, qualifié à l'époque de "tueur fou de l'Ardèche".

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Publié le par Ricard Bruno

Les galgos, souvent appelés “lévriers espagnols”, sont connus pour leur vitesse et leur élégance. Malheureusement, comme les Podencos, ils sont victimes d’une cruauté terrible dans certaines régions d’Espagne, où ils sont élevés pour la chasse et abandonnés ou maltraités après la fin de la saison.

Même si les mentalités évoluent en Espagne (un important travail de sensibilisation dans les zones rurales est réalisé par les associations), si une fédération nationale de protection des chiens utilisés pour la chasse s’est créée (FENPCA) et si les lois sur la cruauté faite aux animaux se sont durcies, ces pauvres chiens connaissent toujours un sort terrible.

Ils ne sortent que pour la chasse (d’octobre à février) et sont traités sans considération, comme des “outils”. Pour augmenter leurs performances, ils sont « entraînés », attachés à des véhicules, contraints de suivre et tenir sur des dizaines de kilomètres. 
A deux ou trois ans, lorsque leur efficacité diminue, les Galgos et Podencos sont alors torturés ou tués.

Les « mauvais chasseurs » peuvent être pendus “haut” ou “court”, les pattes arrière touchant à peine le sol : leur agonie peut alors durer plusieurs jours !

D’autres sont jetés dans des puits, traînés à mort à l’arrière de voitures, piqués à l’eau de javel, brûlés vifs, battus, mutilés au couteau, abandonnés à l’entrée des autoroutes se faisant écraser par les automobilistes. Les chasseurs leur ouvrent le cou pour arracher leurs puces électroniques afin qu’il ne soit pas possible d’identifier les maîtres. 

S’ils survivent, ils sont livrés à eux-mêmes, couverts de tiques sur le corps et le visage, de parasites qui les affaiblissent jusqu’à leur mort.

Les femelles, quant à elles, sont résignées à mettre au monde des petits tout au long de leur vie, avant d’être, elles-aussi, exécutées.

Brigitte Bardot a lancé plusieurs appels au Roi d’Espagne dans le quotidien El Pais pour dénoncer cette “tradition” perverse qui voit “le pire de l’homme ». Mais la pratique inacceptable perdure.

Heureusement, de nombreuses associations s’investissent pour sauver les lévriers espagnols.

Des refuges les prennent en charge (mais sont saturés). D’autres les proposent à l’adoption, notamment en France. Vous aussi pouvez agir : adoptez un Galgo ou un Podenco et offrez-lui le bonheur qu’il mérite tant !

Le samedi 1ᵉʳ juin 2024 se déroulera La Marche des Galgos à Strasbourg. Venez nombreux soutenir le combat contre la maltraitance des Lévriers en Espagne qui aura lieu devant le Parlement Européen.

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Publié le par Ricard Bruno

JUSTICE Sans eau, le chien enfermé dans une cage ne pouvait pas bouger

Le maître a été condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes à 18 mois de prison et à un mandat d'arrêt. Il est reconnu coupable de maltraitances sur son chien et de menaces et violences sur les policiers.

"Il n'y a aucun doute sur la maltraitance, cet animal a encore aujourd'hui des séquelles. Pourtant les faits datent de 2020", estime la procureur de la République. "Il a un retard de développement et le chien est en grande souffrance", ajoute-t-elle.

 

Le prévenu est absent de cette audience correctionnelle où il a été convoqué, il n'est pas non plus représenté par un avocat. "Il avait pris un chien alors qu'il n'avait pas le droit d'en accueillir. Mais, plus grave, ce chien a subi de mauvais traitements. Par exemple, il ne pouvait pas se retourner dans cette cage de 1,30m sur 1,30 qui était entreposée sur un petit balcon. Il était aussi sans eau ", indique la fondation Brigitte Bardot. 

Si ce dossier est arrivé devant une juridiction pénale, c'est suite à une rixe en mai 2020 dans les rues de Beaucaire. Ce 3 mai 2020, un homme avec son chien "Staff American" classé en catégorie 1, et donc soumis à de nombreuses règles, participe à une rixe dans les rues de la ville. Le lendemain, le chien et le maître sont identifiés et la police va saisir l'animal dont le maître n'a aucun papier valable de propriété. Mais au domicile du propriétaire de l'animal, le trentenaire refuse le contrôle et menace de mort les policiers. Le mis en cause âgé de 32 ans est connu de la justice, et il a déjà 19 mentions au casier judiciaire avec "des extorsions, des violences, des menaces de mort". 

Il a été condamné à 18 mois de prison ferme assortis d'un mandat d'arrêt. Son animal est définitivement saisi et donné à une association. Il lui est interdit d'avoir à nouveau un chien. 

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Publié le par Ricard Bruno

À Marignane, la Fondation Brigitte Bardot au secours des cochons errants menacés d’euthanasie

Plusieurs centaines de cochons vietnamiens divaguant sur une zone industrielle ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars, à Marignane (Bouches-du-Rhône). En décembre, 350 d’entre eux avaient été euthanasiés.

Ils ont été sauvés de l’euthanasie grâce aux opérations de capture menée par la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 13 mars. Des centaines de cochons noirs de type vietnamien prolifèrent et divaguent en effet depuis plusieurs années à l’entrée de la zone industrielle La Palun à Marignane (Bouches-du-Rhône) après s’être échappé du bois clôturé dans lequel ils étaient censés vivre.

En proliférant, sans doute à partir de quelques couples détenus par des particuliers, ces suidés étaient devenus une telle nuisance que la mairie avait fait abattre 350 d’entre eux en décembre dernier, au grand dam des associations de défense des animaux qui dénonçaient une décision « sans concertation ».

Depuis, le dialogue a repris et la Fondation Brigitte Bardot, qui avait déjà évacué une quarantaine de cochons le 21 février, vient de relancer une opération de capture. L’objectif est d’abriter ensuite les animaux dans une pension près de Salon-de-Provence où, pour éviter toute surpopulation, les femelles sont séparées des mâles.

« Ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés »

« Le but c’est de vider la zone et d’installer ces cochons ailleurs chez d’anciens éleveurs partenaires », résume Christophe Marie, directeur adjoint et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot qui s’est rendu sur place mercredi 13 mars. « Nous travaillons avec la mairie et les services vétérinaires car ces animaux ne sont ni identifiés ni vaccinés. »

Après une période de quarantaine, ces centaines de cochons seront installés dans des enclos sécurisés pour éviter les visites de sangliers dans les box des femelles, les opérations de stérilisation étant compliquées chez les cochons adultes.

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Mobilisez-vous contre les élevages intensifs près de chez vous !

Publié le par Ricard Bruno

Mobilisez-vous contre les élevages intensifs près de chez vous !

Cette semaine, en plein Salon de l’agriculture, le gouvernement a publié un « plan de reconquête de notre souveraineté sur l’élevage » qui conçoit les animaux comme de la matière première et ne répond ni à la crise agricole ni à l’enjeu de souveraineté alimentaire. Ce plan d’intensification de l’élevage prévoit notamment de dispenser d’évaluation environnementale systématique de nombreux élevages intensifs avec la publication d’un décret (ouvert à la consultation jusqu’au 17 mars).

Alors qu’aujourd’hui une étude d’impact est obligatoire pour les projets d’élevage susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement à partir de 40 000 poules et poulets, 2 000 cochons et 750 truies, le gouvernement veut réduire le champ d’application de cette obligation en faisant passer les seuils de l’évaluation environnementale systématique à 60 000 poules et 85 000 poulets, 3 000 cochons et 900 truies.

Mobilisez-vous contre les élevages intensifs près de chez vous !

Cette semaine, dites non au plan gouvernemental d’intensification de l’élevage et à ce décret en soutenant les collectifs, les riverains et les associations locales qui s’opposent aux projets d’élevage intensif : signez leurs pétitions et partagez-les massivement sur les réseaux sociaux avec le hashtag « #StopElevageIntensif ». N’oubliez pas de taguer @MFesneau, @BrunoLeMaire, @GabrielAttal, @ChristopheBechu, @Agri_Gouv, @Ecologie_Gouv et @Economie_Gouv.

En cliquant sur le bouton « Soutenez les groupes locaux », vous trouverez une carte recensant les pétitions à signer et les groupes locaux d’oppositions aux élevages intensifs en France que vous pouvez rejoindre en contactant directement leurs organisateurs.

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Brigitte Bardot “écœurée, désespérée, scandalisée” : son immense coup de gueule

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot “écœurée, désespérée, scandalisée” : son immense coup de gueule
Brigitte Bardot “écœurée, désespérée, scandalisée” : son immense coup de gueule

Face aux récents évènements ayant eu lieu au sein du Salon de l'Agriculture 2024, l'ancienne comédienne et légende du cinéma Brigitte Bardot a pris sa plume ce jeudi 29 février pour délivrer un communiqué coup de poing, afin de défendre le bien-être des animaux présents sur place.

Si elle ne s'exprime désormais que très peu, ses prises de paroles ont toujours un effet percutant. Retirée de la vie médiatique depuis maintenant plusieurs années, l'ancienne légende du cinéma Brigitte Bardot reste cependant attachée à certaines causes pour lesquelles elle a lutté toute sa vie. Parmi elles, celle des animaux et de leur bien-être. Via des communiqués, la star n'hésite pas à prendre parti sur les réseaux sociaux lorsque le sujet vient dans l'actualité. Ce jeudi 29 février, sur X, anciennement Twitter, elle a ainsi contribué avec sa plume aux commentaires sur la situation actuelle, alors que le Salon de l'Agriculture 2024 bat son plein sur fond de colère et de crise des agriculteurs contre le gouvernement.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la star ne manque pas de griefs à l'encontre de l'évènement : "À propos, un mot sur le grand cirque qu'est le 'Salon de l'Agriculture' quel scandale !" s'est-elle exclamée en guise d'introduction, avant de poursuivre : "Pauvres bêtes traînées là-dedans, obligées de subir un bruit d'enfer, un éclairage puissant, qui en plus récoltent les gaz lacrymogènes que la police envoie sur les agriculteurs, c'est une honte" a déploré celle qui a récemment fait l'objet d'une série sur France Télévisions. La comédienne, qui a adressé il y a quelques mois un courrier à un des membres du gouvernement, a également critiqué le fait qu'"aucune 'star' gouvernementale ne s'est approchée avec compassion et gentillesse" auprès des bêtes : "Ces pauvres animaux abrutis par cette foule hurlante, font de la figuration qui aura des répercussions sur leur santé" a-t-elle déclaré avant de conclure avec des mots particulièrement forts : "Je suis écœurée, désespérée, scandalisée par l'inutilité de ces vies humaines qui auraient intérêt à se taire !". Un communiqué coup de gueule à retrouver ci-dessous.

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La Fondation Brigitte Bardot dévoile des images tournées dans un élevage intensif de dindes en Bretagne: squelette fragilisé, pattes fracturées… - VIDEO

Publié le par Ricard Bruno

La Fondation Brigitte Bardot a tourné des images inédites, le 22 février dernier, dans un élevage intensif de dindes en Bretagne. "Plus de 30 millions de dindes sont élevées chaque année en France, 97 % en élevage intensif, dans des bâtiments sans lumière naturelle ni accès extérieur. Les dindes ne verront la lumière du jour qu’au moment d’être chargées pour l’abattoir", explique la Fondation dans un communiqué.

Et d'ajouter : "Comme les poulets de chair, les dindes et dindons sont issus de souche à croissance rapide. Cela entraîne un développement excessif de la chair, un squelette fragilisé, des pattes fracturées, des boiteries (...) Comme pour les poulets de chair et poules pondeuses, les dindes ont le bec coupé, elles peuvent être aussi dégriffées pour limiter les blessures qu’elles s’infligent, bâtiment peu éclairé pour réduire l’activité des animaux".

La Fondation précise qu'aujourd'hui "il n’y a pas de norme spécifique, ni européenne ni nationale, pour l’élevage de dindes". C'est pourquoi, dans son communiqué, elle fait trois propositions.

- La Commission européenne à présenter une révision de la réglementation sur l’élevage, en sortant des systèmes cages pour toutes les filières et en fixant des normes pour les espèces non couvertes par la réglementation, comme ici avec les élevages de dindes

- Le ministre de l’Agriculture à porter cette exigence auprès des instances européennes et à accompagner les éleveurs dans une nécessaire transition pour limiter la densité d’élevage, aménager les bâtiments pour répondre aux besoins des animaux et leur donner accès à un parcours extérieur

- Les consommateurs à limiter strictement leur consommation de viande au profit de filières plus respectueuses, filière bio, Label Rouge ou Appellation d’Origine Protégée (AOP).

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