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Juliette Gréco est décédée ce mercredi 23 septembre à l’âge de 93 ans...

Publié le par Ricard Bruno

Une très grande dame de la chanson Française s'en est allée au paradis des chanteurs, rejoindre ses amis.

Adieu l'artiste..

Bruno Ricard 

Brigitte Bardot et Juliette Gréco...
Brigitte Bardot et Juliette Gréco...
Brigitte Bardot et Juliette Gréco...

Brigitte Bardot et Juliette Gréco...

DÉCÈS - La chanteuse Juliette Gréco est décédée ce mercredi 23 septembre à l’âge de 93 ans, a annoncé sa famille.

Juliette Gréco s’est éteinte ce mercredi 23 septembre 2020 entourée des siens dans sa tant aimée maison de Ramatuelle. Sa vie fut hors du commun”, a indiqué la famille.

“Elle faisait encore rayonner la chanson française à 89 ans”, a-t-elle ajouté. Jusqu’à l’AVC qui l’avait frappée en 2016, année où elle avait également perdu sa fille unique Laurence-Marie.

“C’est une très grande dame qui s’en va”

“Cela me manque terriblement. Ma raison de vivre, c’est chanter! Chanter, c’est la totale, il y a le corps, l’instinct, la tête”, déclarait la chanteuse encore tout récemment lors d’un entretien publié en juillet dans l’hebdomadaire Télérama.

“C’est une très grande dame qui s’en va”, a réagi auprès de l’AFP Alexandre Baud, producteur de sa dernière tournée. “Juliette était fatiguée depuis quelques temps mais elle avait conservé son esprit extrêmement vif comme en témoigne sa débridée interview avec Télérama”.

L’icône de la chanson française est aussi célèbre pour son interprétation de Belphégor à la télévision.

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50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...

Publié le par Ricard Bruno

Il y a 50 ans de cela disparaissait un très grand du cinéma Français, André Raimbourg, dit Bourvil,

Il tourna entre autre avec Brigitte Bardot dans le film le Trou Normand en 1952

 

Synopsis

Hippolyte Lemoine (Bourvil) est un benêt d'une trentaine d'années, naïf à l'esprit enfantin, vivant dans un village de Normandie (Courteville — nom fictif — La Vieille-Lyre en réalité, à 35 km d'Évreux). Lorsque son oncle Célestin meurt, il lègue par testament à Hippolyte sa fortune et son auberge (« Le Trou Normand »), mais à la condition expresse que celui-ci passe son certificat d'études dans un délai d'une année.

Pour atteindre son but, il devra déjouer les manigances de sa tante Augustine (belle-sœur et maîtresse du défunt) qui croyait hériter à sa place et cherche à le faire échouer en se servant de sa fille Javotte (Brigitte Bardot, dans son premier rôle). Il est soutenu par de nombreux habitants du village, dont le maire, l'instituteur, et surtout la fille de ce dernier, elle aussi institutrice, Madeleine, sous le charme de laquelle Hippolyte va tomber.

...

né le  à Prétot-Vicquemare (Seine-Inférieure) et mort le  à Paris (16e arrondissement).

Fils d'agriculteurs normands, il admire Fernandel et tente de devenir artiste lui aussi. Au départ musicien et chanteur de music-hall et d'opérette, il connaît le succès à la Libération avec la chanson Les Crayons et en se créant un rôle caricatural de paysan normand naïf et benêt, puis avec d'autres chansons sur deux décennies, comme À bicyclette, Salade de fruits, Un clair de lune à Maubeuge et La Tendresse. Il est également tête d'affiche de spectacles populaires, dont La Route fleurie, Pacifico, La Bonne Planque et Ouah ! Ouah !.

En parallèle, il se tourne rapidement vers le cinéma, où il transpose son « comique-paysan », dans des comédies comme Pas si bête (1946), Le Roi Pandore, Le Rosier de madame Husson et Miquette et sa mère (1950), Le Trou normand avec Brigitte Bardot(1952), Les Trois Mousquetaires (1953) ou encore Les Hussards (1955). Son personnage évolue peu à peu, puis sa carrière prend un tournant grâce à son rôle dramatique d'un chômeur faisant du marché noir sous l'Occupation dans La Traversée de Paris (1956), qui lui vaut le prix d'interprétation de la Mostra de Venise.

Dès lors, il accède à un statut de vedette populaire au répertoire large, alternant les drames et les comédies jusqu'à sa mort en 1970, un grand nombre de ses films s'établissant comme les succès de l'époque ou devenant des classiques du cinéma français, tels que Les Misérables et Le Miroir à deux faces (1958), Le Bossu (1959), Le Capitan et Fortunat (1960), Un drôle de paroissien, Le Magot de Josefa et La Cuisine au beurre (1963), La Cité de l'indicible peur (1964), Le Corniaud (1965), Les Grandes Gueules (1965), La Grande Vadrouille (1966), La Grande Lessive (!) (1968), Le Cerveau et L'Arbre de Noël (1969), ou bien Le Cercle rouge (1970).

Il est le père de l'homme politique Dominique Raimbourg et de l'économiste Philippe Raimbourg.

50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...
50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...
50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...
« C’était un bourreau de travail. Ce qui lui plaisait, c’était de jouer, et non pas les honneurs ou le fait de fréquenter d’autres stars du grand écran », confie Dominique Raimbourg, en évoquant son père Bourvil, décédé il y a cinquante ans.

« C’était un bourreau de travail. Ce qui lui plaisait, c’était de jouer, et non pas les honneurs ou le fait de fréquenter d’autres stars du grand écran », confie Dominique Raimbourg, en évoquant son père Bourvil, décédé il y a cinquante ans.

Il y a 50 ans, le 23 septembre 1970, André Raimbourg, alias Bourvil, s’éteignait dans sa maison de campagne, à Montainville, dans les Yvelines. Son fils, Dominique Raimbourg (*), avocat et ancien député PS de Loire-Atlantique, revient sur la carrière de ce petit Normand devenu une des plus grandes figures du cinéma français.

Comment était votre père dans la sphère privée ?

À la fois tendre, mais d’une certaine rigueur intellectuelle. On a souvent tendance à croire que les gens qui font quelque chose hors du commun le sont également. Ce n’est pas vrai. En dehors de son activité, mon père était comme tout le monde. Un père qui essayait d’être le meilleur possible. Il s’occupait de son jardin. Ses racines paysannes lui ont permis de garder la tête sur les deux épaules. C’était un bourreau de travail. Ce qui lui plaisait, c’était de jouer, et non pas les honneurs ou le fait de fréquenter d’autres stars du grand écran.

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Nantes : La police retrouve par hasard un chiot volé lors d’un cambriolage

Publié le par Ricard Bruno

Le banal contrôle routier aurait pu s’arrêter là. Mardi matin, le long du boulevard du Tertre, à Nantes, les policiers ont arrêté une voiture qui n’était pas assurée et était démunie de la vignette du contrôle technique, rapporte la police. Mais à son bord, le conducteur de 31 ans, « en récidive de défaut d’assurance », n’était pas seul :  un chiot, un bouledogue mâle de trois mois « dont l’origine semblait douteuse », se trouvait à ses côtés…

Après plusieurs investigations et une visite chez une clinique vétérinaire pour vérifier la puce électronique de l’animal, les doutes des policiers ont été confirmés : ce chien avait été volé il y a une semaine lors d’un cambriolage à Plessé (Loire-Atlantique). Contactés, les propriétaires ont pu venir récupérer leur animal de compagnie dans l’après-midi et ont déposé plainte. L’homme, placé en garde à vue, en est ressorti avec une convocation en justice fixée au mois d’avril 2021.

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Danièle Thompson : "J’ai fini d’écrire ma série sur la jeunesse de Brigitte Bardot"

Publié le par Ricard Bruno

Danièle Thompson : "J’ai fini d’écrire ma série sur la jeunesse de Brigitte Bardot"

C’était un Journal Inattendu placé sous le signe de l’humour et du cinéma, samedi 19 septembre avec Danièle Thompson. La scénariste et réalisatrice est venue nous parler des deux grandes rétrospectives consacrées en ce moment à la cinémathèque de Paris à Louis de Funès et à son père Gérard Oury. Avec lui, elle a co-scénarisé les plus grands succès du cinéma français, "La grande vadrouille", "La folie des grandeurs", "Les aventures de Rabbi Jacoba ou encore "La boum". Travailler avec Gérard Oury a été pour elle une expérience exceptionnelle.

Des souvenirs de tournage avec Bourvil aux concerts de David Bowie, Danièle Thompson est nostalgique de cette époque mais continue de ne jurer que par le travail. Elle vient de finir d’écrire avec son fils Christopher Thompson le scénario d’une série télévisée consacrée à la jeunesse de Brigitte Bardot, actrice extraordinaire devenue l’icône de l’émancipation des femmes.

Danièle Thompson adore aller dans les salles de cinéma et de théâtre, où elle continue d’aller voir ses amis sur scène comme Valérie Lermercier qui sera bientôt à l’affiche de "Aline", film consacré à la vie et à la carrière de Céline Dion. Ou encore Michel Boujenah qui tiendra à partir du 15 octobre au Théâtre des Variétés à Paris le rôle mythique d’Harpagon dans "L'avare. Michel Boujenah, très proche de Danièle Thompson dit que dans cette femme "est un cadeau", et qu’il est "jaloux de son mari".

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« CHEVAUX MUTILÉS » – LA FBB AUX CÔTÉS DES PROPRIÉTAIRES

Publié le par Ricard Bruno

« CHEVAUX MUTILÉS » – LA FBB AUX CÔTÉS DES PROPRIÉTAIRES
Notre Fondation suit de près l’affaire du « Gang des chevaux », individus ainsi nommés après la découverte de plus d'une dizaine d’équidés retrouvés morts et mutilés dans leur pré.

UNE SIGNATURE MACABRE

Le point commun à ces actes de barbarie est la coupe de l’oreille droite des animaux. 

D’autres atrocités sont cependant commises à leur égard, tels des châtiments supplémentaires infligés aux animaux attaqués : pieux dans le cœur, énucléation, corps lacéré, mamelons tailladés, extraction de l’utérus…

Les auteurs de ces actes immondes agissent dans différentes régions de la métropole, de la Somme au Puy du Dôme, en passant par la Moselle et la Vendée : de quoi inquiéter les propriétaires d’équidés, vivant désormais dans la peur et l’anxiété.

« CHEVAUX MUTILÉS » – LA FBB AUX CÔTÉS DES PROPRIÉTAIRES

DE NOMBREUSES PROCÉDURES OUVERTES

Plusieurs procédures ont été ouvertes pour sévices graves et actes de cruauté commis envers des animaux domestiques. Les gendarmeries et commissariats mènent ainsi l’enquête, tandis que  les Parquets et le Service central du renseignement territorial (SCRT) font ce qui est en leur pouvoir pour établir des rapprochements entre les affaires, dans l’espoir de regrouper les procédures et de mettre la main sur d’éventuels tueurs en série.

La difficulté est, qu’hormis la coupe de l’oreille droite, et l’utilisation probable d’un tord-nez pour immobiliser les pauvres équidés, aucun élément ne semble permettre d’affirmer à ce stade que toutes les victimes l’ont été des mêmes individus en itinérance. Il est en effet possible qu’un phénomène d’imitation se soit produit.

« CHEVAUX MUTILÉS » – LA FBB AUX CÔTÉS DES PROPRIÉTAIRES

EN LIEN AVEC LES PROPRIÉTAIRES ET LES FORCES DE L'ORDRE

Si les enquêtes s’avèrent longues et complexes, l’espoir d’identifier et réprimer les auteurs de ces actes inqualifiables n’est pas vaine grâce à la vigilance  de propriétaires d’équidés, dont l’un a notamment pu dresser le portrait-robot d’un agresseur présumé, diffusé par la gendarmerie de l’Yonne.

Notre Fondation est elle aussi en lien avec les forces de l’ordre ainsi qu’avec plusieurs propriétaires d’équidés martyrs auprès de qui elle se constituera partie civile en cas d’audience. Notre service juridique reste à disposition de toute personne victime ou témoin susceptible d’apporter de nouveaux éléments susceptibles de faire avancer l’enquête.

 

Nous espérons sincèrement que les auteurs de ces sordides agissements seront identifiés et fortement condamnés.

 

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Cher. Les cirques avec animaux désormais interdits à Bourges

Publié le par Ricard Bruno

Le conseil municipal de Bourges (Cher), lors de sa séance du jeudi 17 septembre, a voté à l’unanimité un vœu pour l’interdiction des cirques avec animaux dans la ville. La mairie utilisera donc « tous les moyens légaux à sa disposition » pour refuser ce type de spectacles sur son territoire. Cette mesure faisait partie des promesses de campagne du nouveau maire Yann Galut (PS), aux dernières élections municipales.

Cher. Les cirques avec animaux désormais interdits à Bourges

La Ville de Bourges (Cher) ne souhaite plus accueillir de cirques avec animaux. Le conseil municipal s’est prononcé, jeudi 17 septembre, en faveur de l’interdiction de l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques et les spectacles. Et ce, à l’unanimité, rapporte Le Berry Républicain.

 

Le conseil municipal a estimé que « la mise en spectacle d’animaux dans de telles conditions constitue une atteinte aux valeurs de respect de la nature et de l’environnement inscrites dans la Constitution ».

L’association de défense des intérêts des animaux Paris Animaux Zoopolis s’est félicitée par avance de cette décision sur sa page Facebook :

Une promesse de campagne

Cette interdiction faisait partie des promesses de campagne portées par le nouveau maire socialiste de Bourges, Yann Galut, aux élections municipales 2020, rappelle Le Berry Républicain. Avec ce vote au conseil municipal, la mairie demande une « réglementation nationale interdisant la présence d’animaux dans les cirques » et se réserve « la possibilité d’œuvrer, par tous les moyens légaux à sa disposition, pour que Bourges n’accueille plus de spectacles ou de cirques utilisant des animaux ».

Catherine Menguy, adjointe à la transition écologique, aux espaces verts et au bien-être animal, a relayé la nouvelle sur Facebook.

De nombreuses villes françaises se sont engagées en faveur de l’interdiction de l’utilisation des animaux dans les cirques, comme Paris, Marseille, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ou encore Agen (Lot-et-Garonne) qui n’en accueille plus depuis début septembre. D’après une étude de l’Ifop en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot, publiée en août 2020, 73 % des Français interrogés sont favorables un accompagnement des cirques par les pouvoirs publics vers des spectacles sans animaux sauvages.

 

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Au Salvador, une buse mutilée sauvée grâce à une greffe de plumes

Publié le par Ricard Bruno

De belles âmes se penchent sur ce magnifique rapace, le soignent et le remète sur pied !

Cela fait plaisir à voir, il reste en ce bas monde de belles personnes...

 

Bruno Ricard 

Une buse à gros bec (Rupornis magnirostris) lors d'une opération de greffe de plumes à la clinique vétérinaire du ministère salvadorien de l'Environnement, le 11 septembre 2020 à San Salvador

Une buse à gros bec (Rupornis magnirostris) lors d'une opération de greffe de plumes à la clinique vétérinaire du ministère salvadorien de l'Environnement, le 11 septembre 2020 à San Salvador

Au Salvador, une buse dont les ailes avaient été coupées a fait l'objet d'une greffe de plumes. Les nouvelles plumes ont été "insérées dans la souche de celles qui ont été coupées", explique le docteur à la tête de l'équipe de vétérinaires qui a réalisé l'opération.

Au Salvador, une équipe de vétérinaires a réalisé une greffe de plumes sur une buse à gros bec (Rupornis magnirostris) qui ne pouvait plus voler car elles avaient été coupées par un homme qui voulait la garder en captivité.

La minutieuse opération sur ce rapace haut d'une trentaine de centimètres, dont la poitrine porte des rayures blanchâtres et marron clair, et doté d'une queue marron avec des bandes grises, a duré un peu plus de deux heures.

Le Dr. José Coto, chirurgien vétérinaire de 30 ans, et ses trois assistants, ont d'abord dû extraire les plumes qui avaient été coupées avant de pouvoir greffer celles prélevées sur une autre buse décédée voici plusieurs mois.

Les nouvelles plumes "sont insérées dans la souche de celles qui ont été coupées", explique le docteur Coto.

 

Après l'intervention, à peine réveillé, l'oiseau a étiré ses ailes et a commencé à s'alimenter, à la grande satisfaction de l'équipe de vétérinaires.

Une greffe pour un envol presque immédiat

La greffe lui permettra de pouvoir voler presque immédiatement, sans devoir attendre le processus naturel de régénération de son plumage qui peut durer de six mois à deux ans.

Avant d'avoir la chance de se retrouver sur la table d'opération, la buse était parvenue à s'échapper de chez son geôlier, trouvant refuge chez un voisin qui, pris de pitié pour l'animal estropié, l'avait remis à la police.

"Toutes les espèces ont une fonction dans la nature. Si nous commençons à nous en prendre à elles ou à les garder en captivité, elles ne rempliront plus leur fonction spécifique", s'indigne le docteur Coto.

"L'objectif" de son équipe de la clinique vétérinaire du ministère salvadorien de l'Environnement (Marn) est ainsi rempli:"renvoyer les animaux sauvages dans leur habitat naturel afin qu'ils puissent continuer à remplir leur rôle au sein de l'écosystème".

Couper les plumes est "le message cruel de ce qu'il ne faut pas faire à un oiseau", dénonce le président de l'ONG de défense de l'environnement Unité Ecologique Salvadorienne (UNES), Mauricio Sermeno.

"Essayer de transformer des oiseaux sauvages en animal de compagnie, c'est comme les tuer parce qu'ils ne se reproduisent plus. Les oiseaux ont besoin de vivre en plein air, c'est leur façon naturelle d'exister", s'indigne-t-il.

Il juge "important que ces cas soient rendus publics afin que les gens soient conscients des conséquences de détenir des animaux sauvages en captivité".

De nombreuses buses dans les parcs de la capitale

 

Le Rupornis magnirostris, qu'on peut trouver du nord de l'Argentine au sud du Texas, vit généralement dans des zones marécageuses ou proches d'étendues d'eau. Mais c'est également un oiseau urbain, probablement le rapace le plus commun rencontré dans les villes.

Les mesures de confinement pour freiner la progression de la pandémie de coronavirus ont favorisé le rapprochement de la faune sauvage des habitations, et de nombreuses buses ont niché dans les futaies des parcs de la capitale ou de sa périphérie, explique Mauricio Sermeno, qui indique avoir relevé un nombre "inédit" de nids.

Le nombre d'animaux recueillis blessés ou malades a lui aussi sensiblement augmenté, de même que les dénonciations d'animaux maintenus en captivité, relève la directrice pour la faune sauvage du ministère de l'environnement, Marcela Angulo.

Pour les huit premiers mois de l'année au Salvador, 900 animaux ont ainsi été secourus, contre 700 l'an passé.

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LA CHASSE : UN PROBLÈME MORTEL

Publié le par Ricard Bruno

LA CHASSE : UN PROBLÈME MORTEL
LA CHASSE : UN PROBLÈME MORTEL

Depuis des années, la Fondation Brigitte Bardot combat le lobby de la chasse pour faire cesser des pratiques cruelles et archaïques, nuisibles à l’environnement et désapprouvées par une majorité de Français.

Si la chasse tue des millions d’animaux chaque année en France, visant de manière absurde des espèces soit-disant nuisibles, elle est aussi responsable de la mort d’êtres humains. On compte tous les ans dans notre pays une centaine d’accidents de chasse, causant une dizaine de morts et de nombreuses blessures graves. En 20 ans, plus de 410 personnes ont perdu la vie lors d’un des 2 792 accidents de chasse recensés par l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) !

 

« On va tuer des animaux innocents pour le loisir, pour le plaisir. C'est immonde. La chasse, c'est un assassinat légal. »

Déjà huit personnes ont été tuées par des chasseurs pour la saison de chasse 2019-2020, commencée il y a deux mois, soit plus que pour toute la dernière saison de chasse. Il n’est plus possible de laisser des hommes armés de fusil tirer à tout va dans nos campagnes !

Une tragédie a particulièrement ému l’opinion publique : le 16 novembre 2019, dans l’Aisne (02), une jeune femme enceinte de 6 mois décède d’une hémorragie consécutive à de multiples morsures de chiens, alors qu’elle se promenait en forêt. 

Son compagnon arrivé sur place découvre son corps dans un ravin, d’où surgit la meute de chiens d’une chasse à courre qui se déroule à proximité. L’enquête est en cours…

Profondément scandalisée, Brigitte Bardot écrit le 19 novembre une lettre ouverte à Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, pour l’exhorter à suspendre immédiatement toute autorisation de chasse à courre pour la saison.

 

LA FONDATION BRIGITTE BARDOT DEMANDE AU GOUVERNEMENT :

  • la déclassification de toutes les espèces dites « nuisibles » ;
  • l’interdiction des chasses « traditionnelles » et cruelles (chasse à courre, vénerie sous terre, etc.) ;
  • l’interdiction de toute forme de piégeage ;
  • l’interdiction des lâchers de gibier d’élevage ;
  • l’arrêt de la chasse le dimanche, où sont recensés le plus d’accidents ;
  • la mise en place d’un permis de chasser à points et du contrôle alcootest des chasseurs.
 

Cela fait 50 ans que le nombre de chasseurs ne cesse de diminuer, pourtant leurs prérogatives se renforcent. Selon l’Observatoire National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), un peu moins de 1,1 millions de chasseurs détiennent un permis de chasse en 2018. Soit à peine 1,7% de la population !

Entrée en vigueur le 11 juin 2019, la baisse de moitié du prix du permis de chasse pour la formule complète « petit et grand gibier » est un cadeau électoral d’Emmanuel Macron aux chasseurs. Et une preuve supplémentaire de l’influence du lobby de la chasse jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Elisabeth Borne, ministre chargée de l’Écologie à partir de juillet 2019 en remplacement de François de Rugy, le prouve à nouveau dès le 20 août suivant en invitant Willy Schraen, président de la Fédération nationale des Chasseurs, sans même répondre aux demandes d’entretien des associations et ONG de protection des animaux et de l’environnement.

La politique pro-chasse du gouvernement est toujours en marche… arrière !

Puis, par arrêté signé le 31 juillet 2019, Elisabeth Borne autorise la chasse de 6 000 Courlis cendrés à partir du 3 août suivant, sourde aux avis scientifiques alarmant sur le mauvais état de conservation de l’espèce

La Ligue pour la Protection des Oiseaux – LPO attaque cet arrêté, qui sera suspendu fin août par le Conseil d’État. La ministre n’en reste pas là, puisqu’elle s’apprête à la fin de l’été 2019 à prendre un nouvel arrêté permettant de tuer 30 000 Tourterelles des Bois, alors que l’espèce est menacée d’extinction au niveau mondial et inscrite sur la liste rouge de l’UICN.

Ulcéré par l’omniprésence du lobby chasse à l’Elysée, Nicolas Hulot quitte ses fonctions de ministre de la Transition Écologique en août 2018. Il est remplacé par François de Rugy, dont les premières décisions clairement pro-chasse révèlent la complicité de la présidence d’Emmanuel Macron avec le lobby des chasseurs. La chasse aux voix électorales est également le sport favori des politiques…

Forte de cette complicité, la Fédération Nationale de la Chasse (FNC) multiplie les provocations : campagne de communication présentant les chasseurs comme les premiers écologistes de France, annonce de la réouverture des chasses présidentielles financées par la République, baisse de moitié du prix du permis de chasse national, prosélytisme pro-chasse dans les écoles, etc.

Le 2 novembre 2018, la FBB et 74 organisations et associations de protection animale ont réagi en s’alliant pour publier un Manifeste contre les excès et provocations de la chasse (pdf) qui remet en cause la politique cynégétique française.

Fondation Brigitte Bardot combat contre la chasse

Le 2 novembre 2018, la FBB et 74 organisations et associations de protection animale ont réagi en s’alliant pour publier un Manifeste contre les excès et provocations de la chasse (pdf) qui remet en cause la politique cynégétique française.

En avril 2019, un nouveau coup est porté à la faune sauvage de notre pays : les Sénateurs dénaturent le projet de loi consacrant la fusion entre l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et l’Agence Française de la Biodiversité (AFB) en janvier 2020.

Le 19 avril suivant, la Fondation Brigitte Bardot et 44 autres ONG signent une réaction commune (pdf), demandant au gouvernement, qui a le dernier mot, d’en revenir au consensus sorti de la première lecture à l’Assemblée nationale.

À défaut, toutes les espèces seraient susceptibles d’être chassées à partir du moment où elles sont en bon état de conservation ou posent des « problèmes », comme les espèces classées nuisibles. Des dérogations seraient accordées pour chasser les oiseaux migrateurs après la fermeture de la chasse et les modes de chasses traditionnelles (chasse à la glu, étranglement avec des collets, écrasement des oiseaux sous des pierres plates…) entreraient dans le « patrimoine cynégétique national ».

Il serait même instauré un délit d’entrave à l’action de chasse puni de un an d’emprisonnement et 30 000€ d’amende !.

 

La France détient de tristes records de chasse en Europe : 30 millions d’animaux sont tués chaque saison et 5 millions sont blessés.

20 millions d’animaux tués par les chasseurs sont élevés, puis relâchés dans la nature pour être tirés à vue : 14 millions de faisans, 5 millions de perdrix grises et rouges,  1 million de canards colvert, 40 000 lièvres de France, 100 000 lapins de garenne, 10 000 cerfs et 7 000 daims…

Notre pays autorise également la saison de chasse la plus longue  d’Europe : 9 mois de permis de tuer dans la nature !

Certaines périodes de chasse sont régulièrement étendues, comme celles qui concernent les oiseaux migrateurs. Début 2019, un arrêté du ministère de la Transition écologique et solidaire tente (pour la 12ème  fois !) de prolonger jusqu’à fin février la chasse des oies cendrées, pourtant fixée par un décret européen à fin janvier.

Aussitôt, Brigitte Bardot exprime son indignation dans une lettre ouverte au ministre François de Rugy (pdf). Saisi par les défenseurs de la faune sauvage, le Conseil d’État finit par suspendre cet arrêté, qui aurait permis aux chasseurs de tuer 4 000 oies cendrées supplémentaires !

Notre pays est enfin le seul en Europe où la chasse est autorisée tous les jours de la semaine, même le dimanche !

Le principe d’un jour national sans fusil, adopté par la loi Voynet sur la chasse en 2000, a en effet été supprimé par la loi Bachelot dès 2003. Pratiquée le mercredi, jour de sorties scolaires, ou les samedi et dimanche, quand familles et amis font des sorties nature, la chasse met tout simplement en danger des vies humaines. 

La population des milieux ruraux est la première à être victime des chasseurs. D’autant plus que, depuis 1982, il n’existe plus de périmètre de sécurité autour des habitations !

 

UNE CENTAINE D'ACCIDENTS DE CHASSE PAR AN

Une jeune femme enceinte de 6 mois décédée des morsures d’une meute de chiens de chasse à courre (novembre 2019), un homme de 77 ans abattu par un chasseur alors qu’il cueillait des champignons (novembre 2019), un cycliste tué par un tir lors d’une battue au gros gibier (octobre 2018), une femme de 69 ans tuée dans son jardin par un chasseur croyant voir un cerf à travers une haie (octobre 2017), une fillette de 10 ans grièvement blessée par un chasseur tirant sur un faisan alors qu’elle pique-niquait avec sa famille (septembre 2018)… 

Tous les ans, les accidents de chasse causent des centaines de blessures graves et plus d’une dizaine de morts ! La saison de chasse mai 2018-juin 2019 a provoqué 131 accidents corporels, dont 7 décès. Ce triste bilan est en hausse par rapport à la saison 2017-2018, qui avait causé 113 incidents accidents, dont 13 mortels. La saison 2019 vient de commencer, et l’on déplore déjà deux morts et plusieurs blessés…

Près de 60 % des accidents de chasse ont lieu le dimanche, lorsque la nature est fréquentée par des familles en promenade, des randonneurs, des joggeurs ou des cyclistes. L’État doit garantir à tous la liberté de se promener en forêt, ou de pratiquer un sport ou un loisir dans la nature, en toute sécurité !

 

« Les chasseurs, qui représentent 1,5 % de la population, empêchent 98,5 % des Français de profiter des activités de plein air en toute sécurité. »

Un sondage IFOP réalisé pour la Fondation Brigitte Bardot en novembre 2017 révèle que 71 % des Français se sentent en insécurité lorsqu’ils se baladent dans la nature en période de chasse.

79 % des personnes interrogées sont favorables à la réduction de la durée de la période de chasse et 82 % se prononcent en faveur du dimanche comme journée non chassée.

FBB combat contra la chasse au renard
Renard roux d'Europe

84 % des sondés se disent contre la pratique de la chasse à courre, considérée comme une pratique barbare.

66 % des Français interrogés sont également opposés à la réglementation qui autorise toute l’année la destruction de 18 espèces classées nuisibles et 89 % se prononcent pour l’interdiction de la chasse aux trophées et leur importation en France, qui est le  5ème pays importateur d’Europe !

Enfin, 78% des sondés se déclarent favorables à la reconnaissance du statut d’être vivant et sensible à tous les animaux sauvages.

 

« Qui peut prétendre qu’une fouine, un lapin, un pigeon ou un renard n’est pas un être vivant doué de sensibilité ? »

1977 Canada Brigitte Bardot bébés phoques
Brigitte Bardot
Présidente de la FBB
 

Dans notre pays, toute l’année et même hors période de chasse, entre 600 000 et un million de renards sont tués en toute impunité, au détriment de leur rôle fondamental dans l’équilibre de la nature.

Comme d’autres espèces de la faune sauvage locale – actuellement 12 mammifères et 6 oiseaux – le renard est classé espèce « nuisible » par le ministre de l’Environnement ou le préfet de département. La catégorie « nuisible » n’a aucun fondement écologique et scientifique. Elle signifie simplement « susceptible d’occasionner des dégâts dans les activités humaines forestières, agricoles et aquacoles » !

Ces animaux sont victimes d’une vision spéciste, plaçant l’intérêt de l’homme au-dessus de celui de toutes les autres espèces, en déniant aux animaux le droit fondamental de vivre en liberté dans leur environnement naturel.

L’État offre aux chasseurs un permis de tuer en toute impunité des espèces traquées dans leur habitat. 

Chaque année, dans nos campagnes, sont ainsi massacrées des dizaines de milliers de ratons laveurs, visons d’Amérique, belettes, fouines, sangliers, bernaches du Canada, étourneaux sansonnet, corneilles noires, pies bavardes… 

La chasse le dimanche est un danger pour tous.

En octobre 2017, Brigitte Bardot écrit une lettre ouverte à Nicolas Hulot (pdf), alors ministre de la Transition Écologique et Solidaire, lui demandant d’agir immédiatement sur deux points essentiels :

  • suppression des listes d’espèces dites « nuisibles » ;
  • reconnaissance, dans le code de l’Environnement, du statut d’être vivant doué de sensibilité aux animaux sauvages dans une logique de cohérence des codes (Civil, Rural).

 

François de Rugy, son remplaçant, va réussir un tour de force avant son départ précipité du poste de ministre de la Transition écologique. Il classe plusieurs mammifères et oiseaux sauvages – martres, putois, belettes, corneilles noies, pies bavardes, étourneaux sansonnets… – dans les espèces dites « nuisibles », dont le piégeage est encore une fois autorisé du 1er juillet 2019 à juin 2002 !

 

« Rien n'avance ! On va continuer à avoir plus de 60 espèces d’oiseaux chassables en France, contre 15 en moyenne dans les autres pays européens. »

Fondation Brigitte Bardot Christophe Marie porte-parole
Christophe Marie
Porte-parole de la FBB
 

D

 

Les méthodes de chasse actuellement autorisées sont cruelles et archaïques : déterrage, piégeage à appât dans une cage ou à mâchoires qui tuent, piège à la glu, tir par armes à feu ou tir à l’arc, etc.

La Fondation Brigitte Bardot condamne toutes les pratiques cruelles qui existent encore et qui font souffrir des milliers d’animaux : chasse à courre, vénerie sous terre, chasses traditionnelles et la destruction des animaux dits « nuisibles » par piégeage, déterrage ou par toxiques.

Le déterrage ou vénerie sous terre est un mode de chasse particulièrement ignoble. Le renard ou le blaireau est acculé au fond d’un terrier par des chiens, puis les chasseurs creusent une tranchée pour l’extirper avec une pince métallique avant de le tuer à coup de fusil ou de couteau.

Grive musicienne piégée par la glu

Les chasses traditionnelles ne sont pas sélectives : de nombreux oiseaux d’espèces protégées peuvent également être capturés.

La chasse à la glu est un calvaire pour les oiseaux pris au piège, qui se retrouvent collés par les pattes ou les plumes.

En janvier 2019, Brigitte Bardot adresse une lettre ouverte au Conseil d’État (pdf) pour dénoncer cette pratique barbare, toujours autorisée dans quelques départements français.

Pour la tenderie aux vanneaux, les appelants sont attachés par la queue à une ficelle reliée au chasseur et leur agonie peut durer des heures.

 

Particulièrement brutale, la chasse à courre, à cor et à cri est abolie dans plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique…), mais toujours légale en France. Le principe ? Une meute de chiens traque un animal sauvage jusqu’à son épuisement et sa mise à mort. 

Le cerf, le chevreuil, le sanglier ou le renard victime de cette tradition barbare connait alors une fin atroce. Il va mourir déchiqueté par des dizaines de chiens, noyé dans un étang ou abattu par des chasseurs à cheval. 

84 % des Français se déclarent contre la chasse à courre.

Logo-FBB
Les Français et la chasse - Novembre 2017
Sondage IFOP pour la Fondation Brigitte Bardot
 

La chasse à courre ou vénerie est pratiquée du 15 septembre au 31 mars. Elle compte près de 400 équipages sur 68 départements et utilise environ 17 000 chiens et 6 000 chevaux.

Ce mode de chasse intervient en pleine période de gestation et de mises bas des espèces animales chassées, causant d’irréparables dégâts à la biodiversité de nos campagnes.

De plus, les conditions de vie des chiens de chasse à courre sont incompatibles avec leur bien-être (enfermement, promiscuité).

Fondation Brigitte Bardot chasse a courre venerie
Cerf aux abois

Dès 2005, la Fondation Brigitte Bardot fut à l’initiative de la toute première proposition de loi visant à interdire la pratique de la chasse à courre. D’autres projets de loi furent présentés à l’Assemblée nationale en 2010, 2013 et 2017, sans succès.

En décembre 2017,  la FBB et 20 organisations françaises de défense des animaux ont à nouveau lancé un appel unitaire pour abolir la chasse à courre en France au ministre de l’Environnement. 

 

Non, les chasseurs ne sont pas les premiers écologistes de France comme a tenté de le faire croire une de leurs sinistres campagnes de communication ! L’élimination des animaux dits « nuisibles » alors qu’ils ne le sont pas, les régulations censées préserver la biodiversité alors qu’elles ciblent des espèces en voie de disparition, les réserves naturelles aux mains des chasseurs… 

Les cartouches de fusils représentent 10 000 tonnes de plomb et de plastique répandus dans les forêts et les zones humides de France, selon l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). L’impact délétère de la chasse sur l’environnement est une autre raison justifiant son strict encadrement.

La chasse en France n’est pas intouchable. Avec d’autres associations et ONG, la Fondation Brigitte Bardot a pour objectif de faire prendre conscience aux Français que la chasse est cruelle, dangereuse et inutile.

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Un rarissime bébé otarie roux observé en Russie

Publié le par Ricard Bruno

Ce bébé otarie, repéré à l'est de la Russie, est atteint d'albinisme. Une caractéristique extrêmement rare. © Capture d'écran Instagram / Vladimir Burkanov

Ce bébé otarie, repéré à l'est de la Russie, est atteint d'albinisme. Une caractéristique extrêmement rare. © Capture d'écran Instagram / Vladimir Burkanov

Surnommée “Le Vilain Petit Canard”, une rarissime otarie albinos a été repérée par le biologiste Vladimir Burkanov début septembre sur l'île de Tyuleniy, en mer d'Okhotsk, à l’est de la Russie. Le mammifère pourrait ne pas survivre si sa colonie le rejette.

“Le Vilain Petit Canard”. C’est ainsi qu’a été surnommé un bébé otarie de l'île de Tyuleniy, en mer d'Okhotsk, à l’est de la Russie. La raison ? Le mammifère est marqué d’une fourrure rousse, due à son albinisme, relate dans une publication le biologiste Vladimir Burkanov.

Comme l’ont rapporté plusieurs médias, citant des experts sur le sujet, la probabilité qu’une otarie naisse avec cette caractéristique est d’une pour 100.000. Cette différence extrêmement rare peut conduire à un comportement de rejet par ses semblables. Si sa mère l’a visiblement “bien nourri” explique M. Burkanov, “Le Vilain Petit Canard” pourrait malheureusement très bien porter son nom et être rejeté par la colonie. L'albinisme détériore la vue, l'odorat et le rend plus vulnérable face à des prédateurs. En clair, il a plus de chance de mourir que les autres spécimens de son espèce.

D'autres cas d'otaries rousses repérés

Comme le rapporte le Daily Mail, Nafanya, une otarie de la même couleur, avait été condamnée à une mort certaine en 2011, car rejetée par les membres de sa colonie. Elle avait dû être transférée de l'île de Tyuleniy vers le Dolphinarium de Sotchi afin d’être sauvée. Une méthode remise en cause par le vétérinaire Alexis Lécu, interrogé par L'Obs en 2011, expliquant que sauver l'animal sert uniquement à "comprendre d’où vient cette mutation génétique".

Dans une deuxième publication Instagram, Vladimir Burkanov a également mentionné l’histoire d’une autre otarie albinos repérée à l'automne 2017 par son collègue Sergey Fomin dans la colonie de Severo-Zapadnoe, sur l'île Béring, à l’est de Tyuleniy. Elle a été retrouvée cet été au même endroit et pourrait être “le premier cas documenté de survie d'une otarie à fourrure du Nord d'une couleur anormale à l'âge adulte”, explique-t-il. “Le Vilain Petit Canard” n’a donc peut être pas dit son dernier mot...

Source de l'article : Cliquez ICI

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