50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...

Publié le par Ricard Bruno

Il y a 50 ans de cela disparaissait un très grand du cinéma Français, André Raimbourg, dit Bourvil,

Il tourna entre autre avec Brigitte Bardot dans le film le Trou Normand en 1952

 

Synopsis

Hippolyte Lemoine (Bourvil) est un benêt d'une trentaine d'années, naïf à l'esprit enfantin, vivant dans un village de Normandie (Courteville — nom fictif — La Vieille-Lyre en réalité, à 35 km d'Évreux). Lorsque son oncle Célestin meurt, il lègue par testament à Hippolyte sa fortune et son auberge (« Le Trou Normand »), mais à la condition expresse que celui-ci passe son certificat d'études dans un délai d'une année.

Pour atteindre son but, il devra déjouer les manigances de sa tante Augustine (belle-sœur et maîtresse du défunt) qui croyait hériter à sa place et cherche à le faire échouer en se servant de sa fille Javotte (Brigitte Bardot, dans son premier rôle). Il est soutenu par de nombreux habitants du village, dont le maire, l'instituteur, et surtout la fille de ce dernier, elle aussi institutrice, Madeleine, sous le charme de laquelle Hippolyte va tomber.

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né le  à Prétot-Vicquemare (Seine-Inférieure) et mort le  à Paris (16e arrondissement).

Fils d'agriculteurs normands, il admire Fernandel et tente de devenir artiste lui aussi. Au départ musicien et chanteur de music-hall et d'opérette, il connaît le succès à la Libération avec la chanson Les Crayons et en se créant un rôle caricatural de paysan normand naïf et benêt, puis avec d'autres chansons sur deux décennies, comme À bicyclette, Salade de fruits, Un clair de lune à Maubeuge et La Tendresse. Il est également tête d'affiche de spectacles populaires, dont La Route fleurie, Pacifico, La Bonne Planque et Ouah ! Ouah !.

En parallèle, il se tourne rapidement vers le cinéma, où il transpose son « comique-paysan », dans des comédies comme Pas si bête (1946), Le Roi Pandore, Le Rosier de madame Husson et Miquette et sa mère (1950), Le Trou normand avec Brigitte Bardot(1952), Les Trois Mousquetaires (1953) ou encore Les Hussards (1955). Son personnage évolue peu à peu, puis sa carrière prend un tournant grâce à son rôle dramatique d'un chômeur faisant du marché noir sous l'Occupation dans La Traversée de Paris (1956), qui lui vaut le prix d'interprétation de la Mostra de Venise.

Dès lors, il accède à un statut de vedette populaire au répertoire large, alternant les drames et les comédies jusqu'à sa mort en 1970, un grand nombre de ses films s'établissant comme les succès de l'époque ou devenant des classiques du cinéma français, tels que Les Misérables et Le Miroir à deux faces (1958), Le Bossu (1959), Le Capitan et Fortunat (1960), Un drôle de paroissien, Le Magot de Josefa et La Cuisine au beurre (1963), La Cité de l'indicible peur (1964), Le Corniaud (1965), Les Grandes Gueules (1965), La Grande Vadrouille (1966), La Grande Lessive (!) (1968), Le Cerveau et L'Arbre de Noël (1969), ou bien Le Cercle rouge (1970).

Il est le père de l'homme politique Dominique Raimbourg et de l'économiste Philippe Raimbourg.

50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...
50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...
50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...50 ans après sa mort, Bourvil raconté par son fils...
« C’était un bourreau de travail. Ce qui lui plaisait, c’était de jouer, et non pas les honneurs ou le fait de fréquenter d’autres stars du grand écran », confie Dominique Raimbourg, en évoquant son père Bourvil, décédé il y a cinquante ans.

« C’était un bourreau de travail. Ce qui lui plaisait, c’était de jouer, et non pas les honneurs ou le fait de fréquenter d’autres stars du grand écran », confie Dominique Raimbourg, en évoquant son père Bourvil, décédé il y a cinquante ans.

Il y a 50 ans, le 23 septembre 1970, André Raimbourg, alias Bourvil, s’éteignait dans sa maison de campagne, à Montainville, dans les Yvelines. Son fils, Dominique Raimbourg (*), avocat et ancien député PS de Loire-Atlantique, revient sur la carrière de ce petit Normand devenu une des plus grandes figures du cinéma français.

Comment était votre père dans la sphère privée ?

À la fois tendre, mais d’une certaine rigueur intellectuelle. On a souvent tendance à croire que les gens qui font quelque chose hors du commun le sont également. Ce n’est pas vrai. En dehors de son activité, mon père était comme tout le monde. Un père qui essayait d’être le meilleur possible. Il s’occupait de son jardin. Ses racines paysannes lui ont permis de garder la tête sur les deux épaules. C’était un bourreau de travail. Ce qui lui plaisait, c’était de jouer, et non pas les honneurs ou le fait de fréquenter d’autres stars du grand écran.

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