Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

justice pour les animaux

Savoie : une association craint que des marmottes soient "enterrées vivantes" par la construction d'une piste de ski

Publié le par Ricard Bruno

Savoie : une association craint que des marmottes soient "enterrées vivantes" par la construction d'une piste de ski

Une nouvelle piste de ski est en travaux à Albiez-Montrond, menaçant une dizaine de terriers de marmottes, selon une association locale. Les rongeurs risquent de se retrouver bloqués à l'intérieur après le terrassement de la piste.

Voilà la connerie humaine continue encore et encore, tout cela sur l'hôtel du FRIC", incompréhensible, on détruit la nature, les espaces naturels, on va finir par avoir une terre aseptisée, plus aucun animal ne pourra vivre ou survivre, quelle honte, comment les autorités peuvent laisser faire ! c'est incompréhensible...
Bruno Ricard 

L'association Vivre et agir en Maurienne a planté des panneaux sur la future piste de ski pour signaler les terriers de marmottes. • © France 3 Alpes

L'association Vivre et agir en Maurienne a planté des panneaux sur la future piste de ski pour signaler les terriers de marmottes. • © France 3 Alpes

Les marmottes hibernent déjà au pied des aiguilles d'Arves, mais pas les engins de chantier. Une armée de pelleteuses a débarqué début octobre dans la petite station-village d'Albiez-Montrond (Savoie) pour créer une nouvelle piste de ski. Le tout sur un terrain parsemé d'une dizaine de terriers de marmottes qui risquent d'être ensevelis par les travaux, provoquant une levée de boucliers générale pour sauver ces rongeurs.

La mairie met en avant un projet d'avenir qui a fait l'objet d'études environnementales. "Je peux vous garantir que nous n'empêcherons pas les marmottes de dormir pendant l'exploitation des domaines skiables", affirme le premier adjoint au maire d'Albiez-Montrond, Bruno Rambaud. Une promesse qui ne convainc pas l'association Vivre et agir en Maurienne.

Photos à l'appui, elle montre que des terriers de marmottes parsèment ce terrain prêt à être terrassé par les engins de chantier. Des pancartes ont été plantées tout autour en signe d'opposition au projet. "Si les engins de chantiers terrassent, ils vont complètement colmater [les terriers] des marmottes et donc elles vont être enterrées vivantes. Elles ne pourront pas sortir", craint Annie Collombet, représentante de l'association.

 

Liaison vitale pour Albiez-Montrond


Couplée à une nouvelle remontée mécanique, la nouvelle piste devrait permettre de relier le petit domaine d'Albiez-Montrond à son grand frère voisin des Karellis à horizon 2002. Une liaison qui apparaît comme vitale pour la petite station village. "Le but premier, c'est d'augmenter l'exploitation de la saison d'hiver de 25% puisque les Karellis font partie des dernières stations qui ferment sur la fin de saison. Le deuxième objectif, c'est de rationner le domaine skiable", ajoute Bruno Rambaud.

Des intérêts économiques qui passent avant la faune locale, "sacrifiée dans une fuite en avant d'autant plus incompréhensible que l'urgence écologique n'est plus à démontrer", déplore l'association Vivre et agir en Maurienne. "Se servir de cet animal emblématique pour attirer les touristes l'été et puis ne pas hésiter à les massacrer quand ça nous gêne, je trouve que c'est scandaleux", juge sa représentante. Marmottes ou pas, les travaux de la future piste de ski continuent. Son ouverture est prévue courant décembre, à l'aube d'une saison qui s'annonce incertaine.

 

Partager cet article
Repost0

Chevaux mutilés : un collectif de 2.000 citoyens a été créé "pour que les enquêtes évoluent"

Publié le par Ricard Bruno

Chevaux mutilés : un collectif de 2.000 citoyens a été créé "pour que les enquêtes évoluent"

Depuis le mois d'août, des faits de mutilations sur des chevaux ont été signalés partout en France. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes.

L'affaire, qui dure depuis plusieurs mois, des cheveux victimes de mutilations provoque une vive émotion.

Pour faire avancer les enquêtes un collectif a été créé début novembre, regroupant propriétaires, professionnels, associations, et  déjà plus de 2.000 citoyens.

"Urgences chevaux et milieu rural en danger" vise ainsi à "déclencher une mobilisation active de la part des services" de l'Etat "pour que les enquêtes évoluent", a expliqué ce lundi 9 novembre Laure Amalric, qui est à l'initiative de ce rassemblement sur Facebook. "Il est impératif que des moyens techniques, humains et financiers soient octroyés par le gouvernement", a-t-elle ajouté. Laure Amalric réclame en urgence un entretien avec les ministres de l'Intérieur, de l'Ecologie et de l'Agriculture.

"Des groupes non identifiables par les forces de l'ordre font régner la terreur dans les prés, fermes et box des équidés, des ovins et bovins. Nous demandons au gouvernement qu'il assure la sécurité de nos animaux", a-t-elle martelé. Elle estime avoir "besoin d'un renfort d'enquêteurs ainsi que d'une équipe qui regroupe et centralise toutes les données pour mettre un terme à cette barbarie" déplorant "le silence du gouvernement" qui "s'ajoute au sentiment grandissant d'impunité pour les auteurs des actes, lesquels ne sont toujours ni identifiés ni condamnés".

Des dizaines d'enquêtes ouvertes

Les défenseurs des chevaux comptent aussi sur des aides financières de l'Etat, notamment pour l'achat de caméras de surveillance. La région Auvergne Rhône Alpes leur a déjà alloué un budget de 100.000 euros et celle d'Ile-de-France de 50.000 euros pour ce type d'équipement, selon eux. Des dérogations au confinement pour continuer les surveillances des animaux seuls la nuit comptent aussi parmi leurs revendications.

Depuis le mois d'août, des faits de mutilation, principalement de chevaux, parfois mortels, ont été signalés un peu partout sur le territoire. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes. A l'Institut français du cheval (IFCE), situé à Arnac-Pompadour, en Corrèze, un centre d'écoute national répond aux appels de "détresse" de propriétaires. La plateforme a été lancée à la demande du ministère de l'Agriculture.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Maltraitance animale : 119 chevaux saisis dans l'Yonne après 13 années de procédure

Publié le par Ricard Bruno

Un périmètre de sécurité a été installé autour du pré où se trouvent les chevaux. •

Un périmètre de sécurité a été installé autour du pré où se trouvent les chevaux. •

Entassés dans un champ trop petit, pentu, sans abris pour se protéger du froid et de la chaleur, et avec de la paille pour seule nourriture..  des conditions de vie déplorables qu'ont affrontées pendant plus de dix ans une centaine de chevaux d’un élevage de Vézelay, dans l'Yonne. 

Selon nos informations, ce mardi 3 novembre, la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), les forces de gendarmerie, les services vétérinaires et des membres de refuges pour animaux interviennent dans cet élevage pour saisir et déplacer les équidés. 

Selon les associations de protection animale, cette intervention a lieu à la suite de manquements graves en matière de protection animale constatés dès 2007, et surtout d'un jugement du tribunal correctionnel d'Auxerre datant du 13 juin 2019.

Les 119 chevaux vont être remis à plusieurs associations dont le zoo refuge de la Tanière situé près de Chartres ou la fondation Brigitte Bardot. Ils vont être déplacés vers les structures d’accueil de ces associations.

L'aboutissement de 13 années de procédure

En juin 2019, les douze propriétaires de ces chevaux ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Auxerre pour des mauvais traitements sur un troupeau de 150 chevaux. Ces infractions ont été commises à Vézelay mais aussi à la Roche-en-Brenil, en Côte-d’Or.

Ces douze personnes étaient dans le viseur des services sanitaires depuis plus de 12 ans. Cette condamnation concernait des faits datant de 2018 mais les premiers rapports alarmants sur ces éleveurs remontent à 2007. Selon plusieurs associations de défense des animaux, ces maltraitances se déroulaient sur fond de dérive sectaire. 

Selon les associations, les chevaux étaient nourris exclusivement à la paille et à la luzerne déshydratée. • © Association respectons - Photo prise le 17 octobre 2020

Selon les associations, les chevaux étaient nourris exclusivement à la paille et à la luzerne déshydratée. • © Association respectons - Photo prise le 17 octobre 2020

En juin 2019, le tribunal a accordé aux propriétaires quelques mois pour se séparer des animaux mais ils ont à chaque fois fait appel de la décision. La décision du tribunal correctionnel d'Auxerre a finalement été confirmé par la Cour d'appel de Paris en novembre 2019. Mais problème, personne n'a trouvé de structure pour accueillir les 150 animaux jusqu'à aujourd'hui.

 

"C'est l’aboutissement de 13 années de procédure et d’intervention des associations pour trouver une solution afin de mettre fin au calvaire de ces chevaux"

Patrick Sacco, président de l'association "Respectons"

 

Les recherches ont permis de trouver trois points de chute différents pour la totalité des animaux. Une trentaine d'étalons vont prendre la direction du zoo refuge de la Tanière tandis que les juments et les poulains seront pris en charge dès demain par la fondation Brigitte Bardot. 

Pour Patrick Sacco, président de l'association Respectons, "c'est l’aboutissement de 13 années de procédure et d’intervention des associations pour trouver une solution afin de mettre fin au calvaire de ces chevaux". 

Selon nos informations, pendant trois jours, la totalité des chevaux va donc être saisie. Les propriétaires ont été avisés ce matin de la saisie des animaux. Un périmètre de sécurité a été installé autour du pré où se trouve les chevaux. Cinq gendarmes, avec l'appui d'un drone, sont présents sur place pour encadrer cette opération et maintenir à l'écart les propriétaires de chevaux. 
 

Pas de liens selon le parquet

Sollicité ce mardi soir, le procureur de la République d'Auxerre précise que l'opération de retrait des chevaux en cours a été initiée par la direction des services vétérinaires de la DDCSPP en raison d’infractions relevées ces derniers mois pour mauvais traitements. Plusieurs propriétaires sont concernés. Cette affaire n’a pas de lien avec les différentes condamnations en juin 2019 selon le parquet. 

L'enquête est confiée à la gendarmerie de Vezelay. Mais pour l'instant, aucune poursuite n'a été engagée fait savoir le parquet. Personne n'a pour l'instant été cité à comparaitre devant le tribunal. Mais les propriétaires, qui sont présumés innocents, devront s'expliquer concernant les infractions relevées. 

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Le gouvernement reconduit le même quota d’abattages de loups pour l’année 2021

Publié le par Ricard Bruno

Un loup au zoo de Mulhouse (image d'illustration).

Un loup au zoo de Mulhouse (image d'illustration).

Une nouvelle fois ce gouvernement va autoriser l'abattage de loups sur notre territoire, mais quelle honte, ce n'est pas possible de voir ça ! mais que faut il faire pour que cesse pour toujours ces meurtres organisés !

Bruno Ricard 

 

Une centaine de loups vont pouvoir être tués en France en 2021, a annoncé le gouvernement dans un arrêté publié jeudi au Journal officiel. Soit très précisément 19 % de la population totale de ces animaux, comme en 2020.

Si ce plafond est atteint avant la fin de l’année civile, il pourra être porté à 21 % pour les seuls tirs de défense, précise le texte. Ces chiffres avaient été proposés en juin par la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes, chargée de la gestion du loup sur le plan national, qui s’était félicitée à cette occasion d’une stabilisation du nombre d’attaques sur les troupeaux perpétrées par les loups en 2019.

580 loups en France, l’espèce toujours menacée

En 2019, le quota, fixé initialement à 90 loups pouvant être abattus, avait été relevé à 100. Pour 2020, le plafond est fixé à 98 loups. Au 20 octobre, 94 loups avaient déjà été abattus, selon les chiffres de la préfecture en charge.

L’Office français de la biodiversité (OFB) avait estimé en juin la population de loups gris en France à 580 animaux adultes, contre 530 un an plus tôt. Le rythme de progression de cette espèce menacée – et donc protégée – a toutefois ralenti comparé à 2019, pour des raisons devant encore être étudiées.

Le Conseil national de protection de la nature avait donné en juillet un avis défavorable à cet arrêté, estimant notamment qu’il « traduit la volonté de l’Etat, non pas d’utiliser les possibilités dérogatoires pour prévenir les dommages, mais de maximiser les destructions de loups pour freiner le développement de sa population ». Ces carnivores, éradiqués par l’homme dans les années 1930 et revenus naturellement par l’Italie dans les années 1990, se concentrent dans les Alpes, le Sud-Est et l’Est.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot : "La cause animale s’accélère en France : c’est du jamais vu !"

Publié le par Ricard Bruno

Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot : "La cause animale s’accélère en France : c’est du jamais vu !"

Référendum pour les animaux, vente d’animaux en ligne, Covid-19… La Fondation Brigitte Bardot est plus active que jamais en 2020, et continue sa lutte acharnée pour faire avancer la cause animale ! Christophe Marie, porte-parole de la Fondation, a partagé les missions actuelles de cette institution historique avec la rédac de Wamiz.

La rédac de Wamiz a eu la chance d’interviewer Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, pour échanger au sujet de la condition animale en France, le référendum pour les animaux, et l’évolution de la législation dédiée au bien-être animal.

Découvrez les nombreux engagements de cette institution, et tout le travail de ses équipes pour aider les animaux !

Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot : "La cause animale s’accélère en France : c’est du jamais vu !"

Quel impact a eu le Covid-19 sur le travail de la Fondation Brigitte Bardot ?

Comme nos refuges sont peu ouverts au public, nous avons pu continuer à gérer les adoptions plus ou moins comme d’habitude malgré la crise sanitaire. Nous avons constaté un pic des demandes d’adoption au moment du confinement, mais sinon, nous n’avons pas eu de situation particulière au niveau des adoptions ou abandons.

Comme nous avons beaucoup de salariés au niveau des refuges, nous avons mis en place un processus de roulement pour limiter la présence de trop de personnes à la fois.

Aussi, lorsque le gouvernement a mis en place l’attestation de sortie, initialement bien trop contraignante, nous sommes intervenus auprès du ministère de l’Agriculture pour faire modifier le document afin qu’il permette aux protecteurs des chats libres et aux propriétaires d’équidés placés en pâtures, de pouvoir assurer les soins aux animaux. Nos contacts ont été très réactifs et l’attestation de sortie modifiée en conséquence.

Notre travail auprès des instances politiques a été impacté car toutes les institutions étaient fermées. Nous avons dû décaler beaucoup de nos rendez-vous, mais dans l’ensemble, la Fondation a continué à travailler comme d’habitude.

Comment la Fondation Brigitte Bardot s’implique-t-elle pour les chiens, chats et rongeurs ?

Nous avons deux refuges pour les chiens et chats, et un troisième davantage consacré aux animaux de ferme mais qui dispose d’une chatterie. Nous faisons adopter les animaux avec l’aide de nos enquêteurs bénévoles qui effectuent un suivi pour s’assurer du bien-être des animaux sur le long terme.

Nous menons également des campagnes de stérilisation de chats errants, ce qui représente un des plus gros budgets de la Fondation. En liaison avec des acteurs locaux qui font un super travail de trappage des chats, nous stérilisons 14 000 chats errants chaque année en France.

Nous prenons également en charge des NACs, dont des chinchillas ainsi que des lapins, qui font partie des animaux les plus abandonnés.

Malheureusement, en ce qui concerne les lapins, les propriétaires craquent pour la boule de poils avant de se rendre compte que ces animaux ne sont pas si simples à gérer que cela. Ils grignotent absolument tout, et ne doivent pas vivre en cage pour autant.

Il y a énormément d’abandons de lapins domestiques dans les parcs publics, où ils meurent ou se reproduisent entre eux jusqu’à devenir un vrai problème. C’est arrivé dans le Parc bordelais il y a quelques années, où 3000 lapins détruisaient les arbres et ont fini par être chassés par des furets introduits par la Ville de Bordeaux. Nous avons un vrai travail de sensibilisation à mener auprès des acheteurs de lapins.

Pour vendre un animal en ligne, il faut être un éleveur professionnel, déclaré, avec un SIRET. Mais les annonces frauduleuses en ligne sont souvent présentées comme des dons de particuliers !

Une fois que les personnes intéressées répondent aux annonces, on leur demande en général 300 euros pour couvrir les frais de vaccination et d’identification fictifs. Cela complique beaucoup les choses, car nous ne pouvons pas appeler toutes les personnes qui disent qu’ils offrent des chiots sur le Bon Coin.

Nous avons essayé de mettre des choses en place avec les réseaux sociaux sur lesquels on trouve ce type d’annonces, et nous avons reçu Le Bon Coin deux fois à la Fondation.

Malheureusement, ils n’ont aucune volonté de contrôler les ventes d’animaux de compagnie sur leur site. Tant qu’un cadre légal n’est pas instauré, cela reste autorisé. L’identification des animaux permet d’en savoir plus sur les origines de l’animal, mais ce n’est pas si simple à mettre en place.

En ce qui concerne les animaleries où les animaux sont maltraités, nous avons remis un rapport au ministère de l’Agriculture qui a permis la fermeture de bon nombre d’animaleries situées quai de la Mégisserie à Paris. Aujourd’hui, il y en a nettement moins qu’il y a 10 ans, et c’est déjà très positif !

La Fondation Brigitte Bardot est partenaire du projet de référendum pour les animaux. Pourriez-vous nous parler des objectifs de ce référendum en ce qui concerne les chiens, chats et rongeurs ?

Les chiens ne sont pas du tout épargnés par l’expérimentation animale en France. D’après les dernières statistiques publiées par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, 4219 chiens, 1185 chats, 131 587 lapins et 41 727 cochons d’Inde ont été expérimentés en 2018.

Nombreuses expérimentations menées sur les chiens sont classées parmi les procédures sévères ou sans réveil. Celles qui entraînent le plus de souffrances, c’est le cas notamment des chiens « myopathes » qui sont condamnés à mourir dans une longue et douloureuse agonie.

De gros élevages sont créés en France pour alimenter les laboratoires, et des animaux sont également importés d’élevages à l’étranger. Air France est l’une des dernières compagnies qui accepte le transfert de chiens, primates et autres pour l’expérimentation animale, alors que la majorité des compagnies aériennes ont arrêté ce commerce.

Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot : "La cause animale s’accélère en France : c’est du jamais vu !"

Avez-vous remarqué une accélération de l’avancement de la cause animale en France ?

Oui, c’est du jamais vu ! D’habitude, les propositions de loi sur les animaux n’arrivent jamais jusqu’à débat, mais aujourd’hui, ça s’accélère !

Des parlementaires, comme le député Loïc Dombreval, mais aussi des membres du gouvernement, comme la ministre de l’Ecologie Barbara Pompili, ont des outils plus traditionnels que le référendum pour les animaux qui leur permettent d’agir sur une échelle nationale. Et si cela permet aux animaux d’être mieux traités, nous sommes très contents !

Loïc Dombreval est en train de développer toute une proposition de loi spécifique aux animaux de compagnie, et nous travaillons avec lui pour qu’elle soit débattue en début d’année prochaine. Brigitte Bardot vient d’ailleurs d’intervenir auprès du Président Macron pour lui demander de soutenir cette démarche. L’objectif, c’est d’être plus sévère sur la vente d’animaux de compagnie, et d’encourager la stérilisation.

>>> Le député Loïc Dombreval dépose un projet de loi audacieux pour améliorer le bien-être animal

Ces propositions de loi étaient déjà dans les tiroirs depuis un moment, et en sortent aujourd’hui en partie grâce à l’impact du référendum pour les animaux, qui a été un moteur de changement.

Quelles évolutions sont prévues pour le référendum des animaux ?

Au vu des récentes annonces de la ministre de l’Ecologie au sujet de l’interdiction des animaux sauvages dans les spectacles, nous allons retravailler certains articles du référendum pour les animaux.

Nous aimerions mieux développer la partie sur l’expérimentation animale, pour la rendre cohérente avec les mesures déjà prises, car la réglementation européenne s’inscrit déjà dans l’esprit de privilégier les alternatives à l’expérimentation animale quand cela est possible.

Nous aurions voulu inclure l’interdiction de la corrida dans nos propositions, mais cette idée rencontre une réaction violente de la part de certains parlementaires qui estiment qu’on « mélange tout ».

Si on l’avait inclus, on n’aurait jamais recueilli les 185 signatures de parlementaires. Déjà, ce sera très difficile pour nous d’aller au-delà des 140 signatures, et ce en partie à cause de l’interdiction de la chasse à courre qui pose problème.

Nous sommes entrés dans une phase où les parlementaires qui n’ont pas signé observent la situation avant de décider s’ils nous soutiendront ou non.

Il existe de fortes oppositions au sein des députés sur ce sujet, et la mobilisation menaçante des chasseurs et de certains éleveurs ne fait rien pour arranger les choses. Il y a des manifestations devant les permanences et domiciles de certains élus !

Nous faisons face aux lobbys de la chasse et de l’agriculture intensive qui sont très installés et qui voient le rapport de force basculer. Ils se sentent menacés par cette nouvelle génération d’élus qui arrivent plus facilement à se positionner sur les questions de bien-être animal car ils peuvent s’appuyer sur des scientifiques, journalistes et entrepreneurs qui défendent les animaux aux côtés des associations. Cela fait accélérer le mouvement !

Il y a 20 ans, c’était « ridicule » de défendre les animaux. Aujourd’hui, on est dans une dynamique positive et on voit que les choses bougent ! On va dans la bonne direction !

*

Un grand merci à Christophe Marie de la Fondation Brigitte Bardot pour ces éclairages passionnants et son engagement pour la cause animale !

Si vous souhaitez apporter votre soutien au référendum pour les animaux, vous pouvez vous inscrire sur referendumpourlesanimaux.fr, et en parler autour de vous pour lui apporter de la visibilité !

Lien de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Dunkerque : le pêcheur qui avait frappé un bébé phoque finalement condamné par la justice

Publié le par Ricard Bruno

Le dimanche 15 septembre 2019, un bébé phoque était retrouvé sur la plage de Malo-les-Bains, en mauvaise posture, par des promeneurs. L’animal était blessé à la tête. Ces mêmes riverains avaient aperçu un pêcheur lui donner plusieurs coups de pied.

Ce mardi matin, quelques militants sont venus symboliquement manifester devant l’entrée du tribunal de Dunkerque.

Ce mardi matin, quelques militants sont venus symboliquement manifester devant l’entrée du tribunal de Dunkerque.

Interpellé, l’homme a finalement été condamné ce mardi matin par le tribunal de Dunkerque. Il écope de 140 heures de travail d’intérêt général à effectuer dans un délai de dix-huit mois. S’il ne les fait pas, il encourt une peine de deux mois de prison. L’homme devra également verser un total de 1 900 € de dommages et intérêts à six associations, dont Sea Sheperd, Trente Millions d’amis, la SPA, et la Fondation Brigitte Bardot. Il devra également leur verser un total de 2 300 € au titre de remboursement des frais d’avocat.

Pour rappel, le dimanche 15 septembre 2019, un bébé phoque avait été retrouvé sur la plage de Malo-les-Bains, en mauvaise posture, par des promeneurs. Emmené dans les locaux de la Ligue de protection des animaux (LPA) du Calaisis, qui possède un bassin, l’animal, amaigri, avait été pris en charge par les soigneurs. Las, si l’état du phoque, baptisé Lætitia par les soigneurs, avait semblé stable durant les 48 premières heures, il s’était finalement détérioré dans les jours suivants. Malgré les soins prodigués, Lætitia était finalement décédée.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Poitiers : une mère et sa fille condamnées pour maltraitance animale dans "une ferme de l'horreur"

Publié le par Ricard Bruno

Poitiers : une mère et sa fille condamnées pour maltraitance animale dans "une ferme de l'horreur"
Une mère et sa fille, propriétaires "d'une ferme de l'horreur" à Migné-Auxances ont été condamnées pour maltraitance animale, ce mardi 13 octobre par le tribunal correctionnel de Poitiers. Des animaux avaient été découverts morts, ou assoiffées et affamés, en janvier 2019.

Le tribunal correctionnel de Poitiers a condamné à des dommages et intérêts, des amendes, voire, de la prison avec sursis, une mère âgée de 55 ans et sa fille de 29 ans, propriétaires d'"une ferme de l'horreur" à Migné-Auxances (Vienne) pour maltraitance animale, ce mardi 13 octobre, relate France Bleu Nouvelle-Aquitaine.

Des animaux de leur ferme avaient été retrouvés assoiffés et affamés pour certains ou morts pour d'autres, en janvier dernier. Les deux accusés étaient absentes et sans avocat lors du procès. Elles ont été reconnues coupables de tous les chefs d'accusation. Cette ferme était à la base un projet de "ferme pédagogique" mené par la fille.

Interdiction définitive d'avoir un animal

La mère écope de son côté de trois amendes, à hauteur de 550 euros en tout, car elle n'a pas fait retirer les cadavres d'animaux morts, ce que l'on nomme un "défaut d'équarissage", détaille La Nouvelle République.

La fille est condamnée plus lourdement : trois mois de prison avec sursis pour abandon volontaire d'animal, 350 euros d'amende pour deux délits, ainsi que six contraventions d'une centaine d'euros pour défaut d'équarrissage.

C'est également à Charlène qu'il revient de verser des dommages et intérêts aux associations de protection des animaux qui se sont portées partie civile dans ce procès : 300 euros à la SPA Paris, 300 euros à la Fondation Brigitte Bardot, 395 euros à la SPA Poitiers, 4133 euros à l'association Equipaix, ainsi que 300 euros de préjudice moral, rapporte La Nouvelle République.

Ces sommes devraient les aider à soigner et nourrir les animaux toujours vivants. Charlène remboursera également les frais de justice de la défense et la confiscation des animaux, explique La Nouvelle République

Elle a également l'interdiction définitive de détenir un animal, rapporte le quotidien régional

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Finistère : les deux marins-pêcheurs accusés d'avoir décapité des phoques jugés

Publié le par Ricard Bruno

Finistère : les deux marins-pêcheurs accusés d'avoir décapité des phoques jugés

Deux marins-pêcheurs, un matelot et son patron, ont comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Quimper (Finistère), pour avoir décapité deux phoques à Trégunc et Concarneau, au début de l'année 2019. Le parquet a requis une amende de 5000 euros pour chacun d'eux.

Deux marins-pêcheurs, un matelot âgé de 37 ans et son patron âgé de 48 ans, se sont présentés ce lundi 12 octobre au tribunal correctionnel de Quimper dans le Finistère, pour avoir décapité deux phoques gris, et naturalisé la tête de l'un, au début de l'année 2019. Une espèce protégée dans la région, rapporte un média local, Le Télégramme.

Le parquet a requis une amende de 5000 euros pour chacun des accusés.

Plusieurs associations portées partie civile

De nombreuses associations de défense des animaux se sont portées partie civile de l'affaire. Sea Shepherd, la fondation Brigitte Bardot, la SPA, Bretagne Vivante, la LPO, l'association Stéphane Lamart, ou encore 30 Millions d'Amis, et d'autres, ont assisté à l'audience, rapporte Le Parisien.

C'est une affaire qui avait fait scandale l'an dernier auprès des défenseurs des droits des animaux, et ému toute une ville.

Le 23 février 2019, la brigade maritime de Concarneau découvre une tête de phoque gris suspendue par une corde sur la digue du port de Concarneau, mutilée, détaille le Parisien.

Le 10 mars, un promeneur découvre cette fois un corps de phoque décapité dans l'anse du Cabellou. Les policiers remarquent que la tête a été coupée net, précise Le Télégramme. Un second  corps de phoque gris mutilé de façon similaire est identifié sur une plage de Trégnuc.

L'association Sea Sheperd avait promis 10.000 euros à toute personne ayant des informations sur l'identité des bourreaux, indique France Bleu. Un appel à témoin avait été également lancé dans la presse.

Le 27 avril 2019, un homme reconnaît les faits. À son domicile, les enquêteurs ont retrouvé une tête de phoque naturalisée, utilisée comme objet de décoration, posée sur une étagère.

Un "souvenir de pêche"

Le matelot est âgé de 37 ans. Marin dans le Finistère depuis 2017, il s'est défendu en disant avoir voulu garder un "souvenir de pêche", rapporte France Bleu

À la barre, l'accusé a expliqué que des phoques "se prenaient régulièrement dans les filets et on les remontait morts". "Au bout du neuvième, j’ai demandé l’autorisation à mon capitaine de prélever la tête pour la naturaliser [...] J’ignorais que c’était interdit". 

De son côté, le capitaine a réfuté les dires de son marin-pêcheur et affirmé n'avoir rien vu. Connu de la justice, ce marin-pêcheur n'aurait pas déclarer de nombreuses pêches accidentelles.

Tous deux ont été interpellés et arrêtés en mai 2019. Le patron est accusé de "non-déclaration de pêches accidentelles de mammifères marins protégés et complicité par aide ou assistance de destruction, et transport d'une espèce protégée", révèle Le Figaro. Il encourt 22.500 euros d'amende.

Le matelot est quant à lui jugé pour "destruction d'une espèce protégée". Il risque deux ans de prison et 150.000 euros d'amende.

Délibération le 26 novembre

Le tribunal judiciaire de quimper a requis une amende de 5.000 euros pour "les faits de destruction" car l'expertise réalisée a démontré que les phoques étaient déjà morts lors de la mutilation. Les parties civiles dont Sea Sheperd représenté par Me jean Tamelet, accompagnée de l'association Lamya Essemlali, ont exigé une peine "exemplaire" contre les deux pêcheurs, annonce Le Parisien.

L'avocat de l'accusation, Me Isma Hammarlebiod a qualifié l'acte de son client comme "sans doute stupide et naïf " et a ensuite poursuivit "On parle d'une espèce protégée et sauvage, qu'il faut bien réguler. Les phoques gris sont tellement nombreux qu'ils viennent jusque dans les ports et déclenchent forcément une guerre avec les pêcheurs." une remarque qui a choqué les associations de défense des animaux, d'après Le Parisien.

Les tueries de phoques sont fréquentes en France. En 2018, une enquête a été ouverte par la gendarmerie maritime du Havre, en raison de la mort de plusieurs phoques gris, dans le Pas-de-Calais, tués au fusil ou décapités, rappelle Le Figaro.

Le jugement est mis en délibéré le 26 novembre prochain.

Source de l'article : Cliquez ICI

Partager cet article
Repost0

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

 Sex-symbol des années 1960, Brigitte Bardot reste une actrice mythique du cinéma français et international. De sa carrière à sa vie privée en passant par ses prises de position polémiques, retour sur le parcours d'une star unique en son genre.
Son enfance
Brigitte Bardot est née le 28 septembre 1934, au sein d'une famille bourgeoise et catholique. Son père est propriétaire des Usines Bardot, sa mère est artiste. Durant son enfance, celle qui deviendra actrice souffre d'une amblyopie : elle ne voit pas bien de l'oeil gauche. Brigitte Bardot est éduquée selon la tradition catholique stricte, étudiant notamment à l'Institut de la Tour de Paris.  

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Brigitte Bardot fait ses débuts d'actrice dès les années 1950. Il faudra toutefois attendre "Et Dieu... créa la femme" (1956) pour qu'elle accède au rang de star internationale. Grâce à sa sensualité et sa beauté, elle est rapidement érigée en sex-symbol de l'époque, une étiquette qui lui collera à la peau toute sa vie. Elle prêtera même ses traits à l'un des bustes de Marianne à la fin des années 1960.

Cette notoriété lui ouvre les portes des plateaux de cinéma : lorsqu'on examine la carrière de Brigitte Bardot, on retrouve des classiques tels "Le Mépris", "Viva Maria" ou encore "La Vérité". Son succès sera tel qu'elle devient en 1958 l'actrice la mieux payée du cinéma français.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Si elle est plus connue comme actrice, Brigitte Bardot a mené de front une carrière de chanteuse. Elle débute la musique en 1962. C'est à B.B. qu'on doit notamment "La Madrague", son plus grand succès. Composé par Gérard Bourgeois et écrit par Jean-Max Rivière, ce titre fait d'ailleurs référence à à la propriété de l'actrice à Saint-Tropez. Elle chante ce morceau pour la première fois en 1967, au cours de l'émission Le Palmarès des Chansons - spécial Dalida. Depuis, plusieurs artistes ont repris cette chanson : Laurent Voulzy, Camelia Jordana ou encore Angèle.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Parmi les films majeurs de Brigitte Bardot, on retrouve "La Vérité" d'Henri-Georges Clouzot, sorti en 1960. Le tournage a toutefois été particulièrement éprouvant pour l'actrice, puisque le réalisateur n'a pas manqué de la malmener pour les besoins du film. A tel point qu'après sa sortie, l'actrice enchaînera les films avec moins d'enthousiasme. Dans ses mémoires, Initiales B.B., la comédienne se souviendra que le cinéaste de La Vérité lui a fait avaler, pour le besoin d'une scène, deux somnifères, en prétendant que c'était de l'aspirine. L'actrice ne se réveillera que 48 heures après. Néanmoins, elle juge que la scène est excellente.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Après "La Vérité", Brigitte Bardot enchaîne les films, mais avec moins d'enthousiasme qu'à ses débuts. Elle refuse notamment d'incarner la James Bond Girl d'"Au service secret de Sa Majesté". L'actrice sera également indifférente aux succès de "Boulevard du Rhum" et "Les Pétroleuses", et joue à contrecœur dans "Don Juan 73", la suite de "Et Dieu...créa la femme". Après "L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise" en 1973, Brigitte Bardot décide de mettre fin à sa carrière de comédienne pour se consacrer au combat de sa vie : la lutte pour la défense de la cause animale. "En donnant ma vie aux animaux, ce sont eux qui m'ont sauvée, confiait-elle en 2019 à Voici. Ils ont donné un sens à mon existence, un sens tellement important qu'il n'a plus jamais été question par la suite de mettre fin à mes jours. Ils m'ont apporté la vérité, l'amour vrai."

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

La vie amoureuse de Brigitte Bardot a fasciné les médias. Elle a été mariée quatre fois : avec Roger Vadim en 1952, Jacques Charrier en 1959, Gunter Sachs en 1966 et enfin Bernard d'Ormale en 1992. On lui connaît également plusieurs liaisons avec d'autres personnalités : elle tombe amoureuse de Jean-Louis Trintignant sur le tournage de "Et Dieu... créa la femme", avant d'entamer une relation avec Gilbert Bécaud et Sacha Distel. Elle débute également une liaison avec Sami Frey sur le plateau de "La Vérité", avant de vivre une romance passionnée avec Serge Gainsbourg, alors qu'elle est mariée à Gunter Sachs. On lui prête également des relations avec Patrick Filles, Christian Kalt, Laurent Vergez et Allain Bougrain-Dubourg.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

En 1967, Brigitte Bardot débute une collaboration musicale avec Serge Gainsbourg. Ils enregistrent plusieurs titres ensemble : "Je t'aime...moi non plus", "Comic strip" ou encore "Bonnie and Clyde". Au départ, c'est une complicité artistique qui les rapproche. Au fur et à mesure, une idylle naît entre eux : Brigitte Bardot, alors mariée avec Gunter Sachs, devient la muse de L'homme à tête de chou. Le couple se sépare alors que Brigitte Bardot part en Espagne pour tourner "Shalako" en 1968. Dans une interview à Nice Matin en 2011, l'actrice se souvient de cette romance passionnée : "Après notre séparation, il m'écrivit dans la détresse un vibrant hommage : "Initials B.B.", qui reste la plus belle déclaration d'amour qu'un homme m'ait jamais faite".

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

En 1992, Brigitte Bardot rencontre celui qui partage sa vie depuis bientôt 30 ans, Bernard d'Ormale. Dans ses mémoires, l'actrice se confiera sur son histoire d'amour avec cet industriel, rencontré lors d'un dîner organisée par la seconde épouse de Jean-Marie Le Pen : "Un coup de foudre mutuel, se souvient-elle. Il sera mon mari pour le reste de ma vie".

Le couple se dit oui quelques mois après leur rencontre, le 16 août 1992. Ils vivent encore aujourd'hui toujours ensemble.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Brigitte Bardot a donné naissance à son unique enfant, Nicolas-Jacques Charrier, le 11 janvier 1960. Mais l'actrice ne l'a jamais cachée, elle ne voulait pas être mère. Elle avait auparavant avorté deux fois. Mais la seconde IVG lui provoque une hémorragie et un arrêt cardiaque. Traumatisée par cet incident, elle décide quelques années plus tard de garder l'enfant de Jacques Charrier. Dans son autobiographie publiée en 1996, elle aura des propos sur sa grossesse qui feront scandale à l'époque : "C'était comme une tumeur qui s'était nourrie de moi, que j'avais portée dans ma chair tuméfiée, n'attendant que le moment béni où l'on m'en débarrasserait enfin. Le cauchemar arrivé à son paroxysme, il fallait que j'assume à vie l'objet de mon malheur". Suite à ces propos, Nicolas Charrier intente un procès contre sa mère pour "atteinte à l'intimité intra-utérine" : B.B. doit lui verser 100 000 francs.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Brigitte Bardot a combattu un cancer du sein en 1984. Toutefois, l'ex-comédienne alors âgée de 49 ans refuse de se faire soigner dans un premier temps, avant de se laisser convaincre par son amie, Marina Vlady. "J'étais toute seule et j'avais décidé de faire uniquement de la radiothérapie, et pas cette épouvantable chimio, pour ne pas perdre mes cheveux, se souvient-elle en 2018, dans une interview à Paris Match. Elle détruit le mal mais aussi le bien et on en sort anéanti. Je vois des gens qui, après cette épreuve, sont des loques. Jamais je ne voudrais passer par là. Cette maladie m'a obligée à me retrouver face à moi-même. Et maintenant, si j'aime bien parfois la solitude, je ne peux néanmoins vivre seule". Après ce traitement, Brigitte Bardot sera totalement guérie.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Brigitte Bardot a fait plusieurs tentatives de suicide au cours de sa vie et ne l'a jamais caché. La première a lieu alors qu'elle n'a pas encore 18 ans, lorsque ses parents refusent qu'elle épouse Roger Vadim. Après ce geste désespéré, son père finira par accepter, à condition qu'elle attende d'être majeure. La seconde a lieu le 28 septembre 1960, à l'occasion de son 26e anniversaire : l'actrice ingère beaucoup d'alcool et de comprimés, avant de s'ouvrir les veines dans une bergerie. Elle sera retrouvée par un enfant qui passait par là. Quarante-huit heures plus tard, elle se réveille à l'hôpital et sera suivie par des psychiatres. En octobre 2019, dans les colonnes de Vogue, B.B. reviendra d'ailleurs succinctement sur ses moments de dépression : "Quand je faisais du cinéma, ma vie ne correspondait pas à l'absolu que je recherchais".

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Après avoir mis fin à sa carrière au cinéma,Brigitte bardot se dédie corps et âme à la cause animale. Elle commence son combat en 1964, en se révoltant contre le martelage au burin, ce qui mènera à la création du pistolet de Brigitte Bardot. Celui-ci permet la mort de l'animal sans qu'il ne ressente de douleur. En 1976, elle lance une campagne internationale contre la chasse aux phoques : le 15 mars 1977, le président Valery Giscard d'Estaing interdit l'import des peaux de phoques en France. En 1986, elle crée la Fondation Brigitte Bardot, qui lutte contre la maltraitance animale. Pour qu'elle soit reconnue d'intérêt publique, la comédienne vendra tous ses effets personnels, ses bijoux, robes, photos, affiches dédicacées de l'époque où elle était une star mondiale.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

En février 2019, Brigitte Bardot publie une lettre écrite au Président de la République Emmanuel Macron. L'ancienne actrice lui reproche notamment son "inaction" en matière du droit des animaux : "Je vous demande de vous mettre En Marche pour les animaux". Elle se dit "plus que déçue par [son] immobilisme", faisant référence aux images choquantes tournées dans un abattoir de Rodez, où des bovins sont mis à mort sans étourdissement. "Monsieur le Président, il n'est plus temps de tergiverser sur la question, de se renvoyer la balle indéfiniment, regardez les images que nous dévoilons aujourd'hui, elles sont scandaleuses, choquantes, indignes et inacceptables d'un pays comme la France qui se prétend civilisé".

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Politiquement, Brigitte Bardot se définit comme "conservatrice", précisant être "une française de souche lointaine et fière de l'être". Elle n'a pas caché son affiliation pour le Front National, disant en 1999 "partager certaines idées du FN, notamment contre la forte immigration en France." Elle a également soutenu Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle de 2012. L'ancienne icône des années soixante a précisé ses opinions dans Le Monde (janvier 2018), précisant qu'elle "juge les politiques à l'aune de ce qu'ils proposent pour la cause animale". Elle explique avoir "eu un espoir insensé quand le Front national a fait des propositions concrètes pour réduire la souffrance animale [...] Si demain un communiste reprend les propositions de ma fondation, j'applaudis et je vote. Mais je n'accorderai plus mon soutien à personne".

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Depuis la fin de sa carrière, et malgré son combat pour la cause animale, l'image de Brigitte Bardot est controversée en raison de plusieurs prises de positions polémiques. Ses propos, sur l'islam en France, le métissage, l'immigration, l'abattage rituel des animaux ou encore l'homosexualité, ont été largement critiqués. Elle a d'ailleurs été plusieurs fois condamnée pour incitation à la haine raciale, notamment suite à la publication de son ouvrage Un cri dans le silence (2003). Ses positions sur les femmes, la télé-réalité, les transgenres, les hommes politiques et la restauration rapide ont également été sujet à controverse à la sortie de ce livre.

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

En 2019, Brigitte Bardot fait partie des personnalités qui ont apporté publiquement leur soutien au mouvement des Gilets Jaunes. Le 17 février, elle s'est d'ailleurs rendu à un débat organisé par ces manifestants dans un motel à Fréjus. Elle les a notamment invités à "ne rien lâcher". "Ils ont beaucoup de courage", estime l'octogénaire au micro de L'Obs. Elle s'était également affichée sur les réseaux sociaux le 28 novembre 2018 en portant un gilet jaune, un cliché accompagné de la légende : "Avec vous".

Mariages, santé, carrière... L'incroyable vie de Brigitte Bardot

Brigitte Bardot a déjà évoqué publiquement ses états d'âmes concernant sa mort. En 2018, dans les colonnes du Monde, l'actrice a révélé qu'elle souhaitait reposer dans le jardin de sa propriété La Madrague, dans le Var. "J'ai choisi un petit coin, proche de la mer, qui a été entériné par les autorités". Elle explique ne pas souhaiter reposer dans le cimetière de Saint-Tropez, "où une foule de connards risquerait d'abîmer la tombe de mes parents et mes grands-parents. Je veux qu'on leur foute la paix". Sa propriété sera également transformée en musée pour permettre aux fans de se recueillir, mais aussi pour apporter des revenus à la Fondation Brigitte Bardot. Elle ne souhaite également que son nom, son prénom, ses dates de naissances et de mort, ainsi qu'une croix sur sa tombe. "Rien d'autre", tranche-t-elle en 2020 au magazine Point de vue.

Partager cet article
Repost0