L’ORANG-OUTAN, SYMBOLE DES RAVAGES DE L’HUILE DE PALME
Aujourd’hui, la déforestation des forêts primaires au profit de monocultures de palmiers à huile tend à s’intensifier dramatiquement face à une demande toujours plus forte de la part des industriels.
L’huile de palme, substance présente dans près de la moitié des produits alimentaires emballés que l’on trouve en supermarché ainsi que dans les produits d’hygiène, cosmétiques et carburants, représente un moteur majeur de la dégradation des forêts parmi les plus riches en biodiversité du monde, en particulier en Asie du Sud-Est.
Cette industrie détruit à un rythme effréné l’habitat de nombreuses espèces menacées d’oiseaux, d’amphibiens et de mammifères, parmi lesquels les emblématiques orangs-outans. Ces derniers assistent impuissants au saccage de leurs terres, tentant de survivre au milieu des bull-dozers, des incendies et des fumées toxiques qui s’en dégagent. Leur forêt n’est désormais plus qu’une immense usine lucrative : un hangar à ciel ouvert pour produire l’additif qui viendra diluer une nourriture industrielle et toxique ou remplir le réservoir de nos voitures. Les femelles voulant défendre leurs petits sont régulièrement maltraitées et abattues et leurs bébés capturés illégalement pour alimenter le marché noir d’animaux de compagnie exotiques.