Je crains le pire pour Paul Watson", s'inquiète Brigitte Bardot au soutien du militant écologiste !
"Sea Shepherd" est en détention
provisoire au Groenland où la justice danoise doit se prononcer sur le sort du Canadien qui risque une extradition vers le Japon. Contactée par La Provence, "BB" est très préoccupée par la situation de son ami auquel elle ne cesse d'apporter son soutien.
Il a fait de la protection des baleines l’un de ses combats majeurs. L’un des pans essentiels de sa vie. Paul Watson, 73 ans, s’y investit depuis un demi-siècle. Ce Canadien l’a d’abord fait dans les rangs de Greenpeace, puis à la tête de Sea Shepherd, le groupe qu’il a, lui-même, fondé, en 1977.
Dans cette lutte au long cours, le militant écologiste n’a jamais lésiné sur les actions en tout genre. Le 21 juillet 2024, Watson, visé par un mandat d’arrêt international après avoir été soupçonné d’être coresponsable de dommages et blessures sur un baleinier japonais en 2010, avait entrepris d’intercepter le nouveau navire-usine nippon lorsqu’il a été arrêté par les autorités danoises au Groenland où il se trouve toujours en détention provisoire. Ce mercredi 4 septembre, le tribunal de Nuuk, capitale de l’île-continent, doit, justement, statuer sur le sort du "Capitaine" qui risque une extradition vers le Japon.
"Une extradition vers le
Japon équivaudrait à une
peine de mort"
Ces dernières semaines, la situation de Paul Watson a cristallisé de nombreux soutiens. À commencer par celui d’Emmanuel Macron, ainsi que celui de Brigitte Bardot, une amie de très longue date. C’est avec Watson à ses côtés que "BB" avait mené ses premières opérations de sensibilisation dans le cadre de la protection des bébés phoques, en 1977.
Tous deux sont restés très proches. Aussi, Bardot ne cesse de se mobiliser pour obtenir une libération. Contactée par La Provence, celle-ci ne cache pas son inquiétude.
"Nous saurons ce jeudi 5 septembre quel sera le verdict infligé à mon ami Paul Watson, nous a-t-elle confié. Je crains le pire, une extradition vers le Japon qui équivaudrait à une peine de mort." Les mots sont forts. À la hauteur de cette affaire.