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Cruauté animale : "trop c'est trop !"

Publié le par Ricard Bruno

Cruauté animale : "trop c'est trop !"
Les associations de protection animale continuent de s'insurger contre la cruauté. Ce mardi, Lysiane, de la "diagonale des Sans-Voix", qui s'est créé lors de la dernière édition du Grand Raid, a retrouvé un chiot dans un sac plastique, au niveau du Port-Ouest. Une image que les bénévoles qui oeuvrent pour le bien-être des chines et des chats de l'île voudraient voir disparaître du paysage.

"Aujourd'hui, en allant chez le garagiste, pour ce qui devait être un de ces trajets du quotidien, nous avons reçu en pleine tronche cette image insoutenable d'un petit chiot déposé là, en plein soleil, ensaché dans un vulgaire plastique, alors que les températures avoisinent les 30-35°C actuellement dans cette petite bourgade de l'ouest...

Nous avons évidemment rebroussé chemin pour vérifier si son petit coeur battait encore... Mais nous sommes malheureusement arrivées trop tard... Plus le moindre souffle de vie dans ce petit être sans défense que nous avons choisi d'appeler Hok'ee (qui veut dire abandonné en langue Navajo).

Nous aurions pu pleurer. Mais les larmes ne coulent plus !! Non pas par habitude !! Qui pourrait s'habituer à l'abject? Mais parce que le coeur est aussi lourd que les yeux sont secs... Le matin-même, c'est un chétif chaton que j'avais déjà retrouvé gisant sur le bitume...

Alors trop, c'est trop !"

Tel était le texte paru sur la page Facebook de la Diagonale des Sans-Voix après la cruelle découverte. Le groupe appelle donc à la mobilisation des médias, mais aussi des structures nationales, telles que l'association L214 ou encore la fondation Brigitte Bardot. Un appel à la mobilisation a été lancé à la population pour que chacun interpelle les députés locaux, en mentionnant leurs coordonnées électroniques sur la publication.

Parce que plusieurs personnalités publiques se sont engagées pour le bien-être animal, un message a également été envoyé à Rémi Gaillard, bloggeur montpellierain qui s'est fait connaître des associations animalières à la suite de son action auprès de la SPA dans le Sud de la France. Le comédien est resté enfermé dans une cage pour animaux pendant plusieurs jours, afin de récolter des fonds et engrenger des adoptions. Plus de 100 000 euros ont été récoltés et plusieurs dizaines d'animaux ont trouvé une famille.

Une action similiaire est souhaitée par les structures locales.

Cruauté animale : "trop c'est trop !"

L'errance, un problème qui se pose aussi à Maurice

Chez nos voisins mauriciens, c'est l'actrice Pamela Anderson qui s'est insurgée face à l'eutanasie de masse pratiquée sur l'île soeur pour régler le fléau de l'errance animale.

Relayée depuis les informations de l'association PETA, une pétition nommée "Save Mauritius'Dogs" a été remise au haut-commissariat mauricien à Londres par l'actrice. 179 000 personnes ont signé la pétition pour dénoncer la "cruauté envers les chiens à l’île Maurice".

Cruauté animale : "trop c'est trop !"

L'errance des animaux à l'île Maurice est un fléau déjà dénoncé par Brigitte Bardot, qui avait appelé en novembre dernier le gouvernement à agir.

En écho aux actions menées, les associations réunionnaises se battent pour que la cruauté et l'errance animale disparaîssent de l'île, prônant notamment la sensibilisation aux bons soins ou encore à la stérilisation de masse.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Brigitte Bardot en couverture de Achabaka n°1628 du 18 au 26 05 1987 (liban)

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot en couverture de Achabaka n°1628 du 18 au 26 05 1987 (liban)

Publié dans Brigitte Bardot

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Lilou, la truie qui détend les voyageurs dans l'aéroport de San Francisco...

Publié le par Ricard Bruno

Lilou la truie distrait les passagers à l'aéroport de San Francisco

Lilou la truie distrait les passagers à l'aéroport de San Francisco

Les voyageurs de l’aéroport deSan Francisco sont décidément bien trop stressés. Pour remédier à cela, et pour éviter les crises de nerfs dans les longues files d’attentes, l’aéroport a décidé de faire passer parmi eux une… truie.

Vêtue d’un tutu violet, du vernis à onglet sur les sabots et parfois même affublée d’une casquette et de rubans, Lilou a pour tâche de déambuler parmi les voyageurs, pour les apaiser et les distraire. Les plus curieux peuvent caresser le dos de Lilou qui se laisse volontiers faire. Car Lilou n’est pas une truie comme les autres, elle est certifiée par le programme de soutien thérapeutique de la Société pour la prévention de la cruauté animale, un équivalent de la SPA.

>> A lire aussi : Poitiers: 200 cochons se baladent sur l'autoroute après un accident

Pour obtenir ce diplôme, un animal soit « être intéressé et désireux d’approcher et d’être touché par des gens quels que soit leur âge, leur genre, leur couleur de peau, leur taille et le fait que leur mobilité soit réduite », selon les propos de la SPA rapportés par Slate. Quand Lilou n’est pas de perm' à l’aéroport, est la propriété de Tatyana Danilova, qui vit à San Francisco et la promène en laisse dans son quartier. Lilou a même un compte Instagram qui compte plus de 4.000 abonnés. Pas mal pour un cochon.

Elle n’est toutefois pas la seule à l’aéroport de San Francisco à tenter de détendre les voyageurs. Une escouade de chiens, chats et lapins thérapeutique se relaye également pour veiller au bien-être des passagers qui attende les contrôles de sécurité. Il fallait y penser.

Publié dans le web en parle

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À Jumièges, des chats enfermés au milieu de cadavres et excréments

Publié le par Ricard Bruno

Lundi 12 décembre 2016, la fondation Brigitte Bardot est intervenue à Jumièges pour sauver une vingtaine de chats enfermés dans une maison dans des conditions déplorables.

Une opération a permis de libérer des chats victimes de maltraitance à Jumièges (Seine-Maritime) (illustration)

Une opération a permis de libérer des chats victimes de maltraitance à Jumièges (Seine-Maritime) (illustration)

L’opération a démarré lundi 12 décembre 2016 à 15 h. À la demande de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP 76), la Fondation Brigitte Bardot a procédé au retrait de chats enfermés dans des conditions déplorables dans une maison d’habitation à Jumièges (Seine-Maritime).

La propriétaire hospitalisée

Le porte-parole de la fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie explique la situation.

Des voisins ont averti les services vétérinaires. La propriétaire de la maison est âgée de 94 ans et elle est hospitalisée depuis plusieurs jours. On nous a dit que le situation était vraiment cauchemardesque. Il y aurait une vingtaine de chats encore vivants mais il doivent se trouver au milieu de cadavres et de monticules d’excréments.

Le parquet a été saisi et c’est donc sous son autorité que la fondation Bardot a été amenée à intervenir.

Pourra-t-elle récupérer ses chats ?

« Les chats vont être transférés au refuge de la Mare Auzou à Saint-Aubin-le Guichard (Eure).  On va les soigner et c’est ensuite qu’une décision de justice devra dire si le refuge est autorisé à les garder ou non. »

La fondation fondera sa demande sur le motif d’actes de maltraitance. « Même si la situation est particulière car la propriétaire est âgée et hospitalisée, elle peut évidemment demander à récupérer quelques chats. En général, on travaille avec les services sociaux sur le sujet. »

Une situation que la fondation voit rarement dans le département et même dans la Région.

En Normandie, nous sommes plus habitués à intervenir pour des cheptels laissés à l’abandon ou maltraités.
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Roumanie: Il sauve la vie d’un chien en lui faisant du bouche-à-bouche...

Publié le par Ricard Bruno

Un pompier roumain pratique massage cardiaque et bouche à bouche pour sauver un chien...

Un pompier roumain pratique massage cardiaque et bouche à bouche pour sauver un chien...

Il est devenu un héros national, célébré en Roumanie et sur les réseaux sociaux dans le monde entier. Mugurel Costache, un jeune pompier roumain, s’est distingué en sauvant un chien en lui faisant du bouche-à-bouche.

Après avoir extrait un homme d’une cinquantaine d’années d’un appartement en flammes, le soldat du feu de Pitesti (au nord-ouest de Bucarest) a également porté assistance à un chien gisant inconscient, intoxiqué par la fumée.

 

Il lui a aussitôt fait du bouche-à-bouche ainsi qu’un massage cardiaque, ce qui lui a permis de reprendre conscience. Une vidéo réalisée pendant cette opération de sauvetage a été vue 1,1 million de fois sur internet, tandis que les médias roumains rendaient hommage au « héros de Pitesti ».

« Si le pompier n’était pas intervenu, le chien n’aurait eu aucune chance » de survivre, a déclaré Liliana Stanila, un vétérinaire, à l’agence de presse Mediafax. « J’ai reçu des messages d’un peu partout, de Dubaï, d’Espagne, d’Allemagne, de France, d’Italie et d’Angleterre », a de son côté raconté le pompier, confiant qu’il aimerait adopter le chien, « si son maître était d’accord ».

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L'adieu déchirant d'un chien à son maître mourant...

Publié le par Ricard Bruno

Image d'illustration...

Image d'illustration...

L'hôpital Rideout Memorial de Marysville (Californie) a permis à une chienne d'entrer dans la chambre de son maître mourant pour lui dire un dernier au revoir. La vidéo, postée par la famille, a été visionnée plus de 18 millions de fois sur Facebook depuis le 1er décembre.

Mollie, une chienne de race boxer, a eu la permission d'avoir un dernier contact avec son maître, quelques instants avant sa mort le 30 novembre. Ryan Jessen, 33 ans, était alors maintenu en vie artificiellement par les médecins. "L'hôpital a fait la chose la plus gentille pour nous et nous a permis de ramener le chien de mon frère pour qu'il lui dise 'adieu'. Elle sait désormais pourquoi il n'est jamais revenu à la maison", a écrit la sœur du défunt sur sa page Facebook. Dans ce message, automatiquement traduit en français par le réseau social, Michelle Jessen a expliqué que son frère croyait avoir une migraine alors qu'il avait en fait une hémorragie cérébrale.

Elle a également précisé que Mollie n'allait pas être abandonnée après la disparition de son maître. "Ne vous inquiétez pas pour le chien ! On la garde ! Elle fait partie de la famille", a-t-elle écrit. Un peu plus tard, Michelle Jessen a également annoncé que le cœur de son frère serait donné à un garçon de 17 ans à Noël prochain. "J'aimerais que Ryan puisse savoir à quel point son cœur changera la vie de ce jeune homme".

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Publié dans le web en parle

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Le "style Bardot", le glamour intemporel...

Publié le par Ricard Bruno

L'écrivain Henry-Jean Servat a composé une ode à "BB", sur son charme et ses tenues. Un ouvrage classé dans les "10 plus beaux livres" du New York Times.

Henry-Jean Servat, auteur de "Le style Bardot", ed. Flammarion

Autre article sur le Blog Brigitte Bardot : Cliquez ICI

Le "style Bardot", le glamour intemporel...
L'actrice Brigitte Bardot pose avec un perroquet lors du festival de Cannes, en mai 1956

L'actrice Brigitte Bardot pose avec un perroquet lors du festival de Cannes, en mai 1956

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Brigitte Bardot par "Olivier Coulon"...

Publié le par Ricard Bruno

J'ai découvert au grés d'Internet un illustrateur de très grand Talent..."Olivier Coulon"...il sublime celle qu'un jour Dieu créa..."Brigitte Bardot"...

Bruno Ricad

Brigitte Bardot par "Olivier Coulon"...
Brigitte Bardot par "Olivier Coulon"...
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SAGA- Ils se sont aimés le temps d'un tour­nage : Brigitte Bardot et Jean-Louis Trin­ti­gnant

Publié le par Ricard Bruno

SAGA- Ils se sont aimés le temps d'un tour­nage : Brigitte Bardot et Jean-Louis Trin­ti­gnant

Sous le nez du cinéaste Roger Vadim, qui tourne en 1956 Et Dieu créa la femme, son épouse Brigitte Bardot vit une passion torride avec le jeune premier de son film! 

C’est Vadim qui avait orga­nisé leur première rencontre. S’il faut l’en croire, peu enga­geante ! A peine Jean Louis Trin­ti­gnant s’était-il éloi­gné de portée de voix, que BB s’était excla­mée, boudeuse et dépi­tée « Il est tarte ! Je ne pour­rai jamais faire croire que je suis amou­reuse de ce type !» De son côté, Trin­ti­gnant – il l’avouera plus tard – pensait tout bas «c’est vrai­ment une petite conne».

Mal barré pour un couple censé jouer des scènes d’amour brûlantes! Mais Vadim avait insisté. De la passion, voilà ce qu’il atten­dait de ses deux acteurs. Une sensua­lité torride, que ça crève l’écran! Ce qui s’ap­pelle tenter le diable. Il allait être servi bien au-delà de ses espé­rances. Nous sommes à Saint-Tropez, en mai 1956, au début du tour­nage de Et Dieu créa la femme

A l’époque, le port varois n’est pas encore la Mecque de la jet set, c’est juste un petit eden sauvage et para­di­siaque, qui fleure bon le soleil du Sud, la brise de mer, la liberté. A l’image de Brigitte Bardot. La star­lette de 22 ans – qui a déjà tourné dans 16 films – vient encore d’af­fo­ler le Festi­val de Cannes. Son mari, Roger Plemian­ni­koff – dit Vadim – a de grandes ambi­tions pour elle.

A 28 ans, descen­dant du prince Igor Nico­lae­witch et de Gengis Khan, ce dandy juif ukrai­nien au style désin­volte veut faire de son premier film un hymne à la femme, sa femme. Il l’aime depuis sept ans, l’a épou­sée depuis quatre. Et il est bien placé pour savoir que cette jeune bour­geoise élevée au cœur du XVI ème, est une impul­sive, à la liberté radieuse et sans tabou, et qui n’a pas le tempé­ra­ment textile. Au cours de leur premier rendez-vous clan­des­tin dans un meublé, elle s’est mise nue à la fenêtre pour crier la joie de son dépu­ce­lage aux passants.

« En révolte contre le milieu et la morale de ses parents, douée pour l’amour sans l’avoir appris, capable d’hu­mour et d’un grand bon sens, elle avait tout du petit génie.» écrira t’il plus tard. Ado, Brigitte a tout tenté pour l’avoir. Allant jusqu'à braver le révol­ver brandi par Monsieur Bardot père contre le préten­dant slave ( «ma fille, épou­ser un saltim­banque ? jamais !»), ou tentant de se suici­der au gaz, la tête dans le four, quand on lui a inter­dit de le voir (sa sœur, Mija­nou, l’a retrou­vée dans le coma, in extre­mis).

Vadim est son premier homme, son Pygma­lion, qui a guidé ses premiers pas dans des comé­dies légères et sucrées. Un Pygma­lion qui, envoûté par la beauté magné­tique de sa jeune femme, pressent en elle une bombe sexuelle prête à explo­ser. Là, sous le soleil de Saint Tropez, exac­te­ment. Où Brigitte est chez elle. Pour les deux mois de tour­nage, le couple s’est installé à l’ho­tel de l’Aïoli, chambre 3 ( main­te­nant 25 ), à quelques pas de la Misé­ri­corde, la maison haute aux murs roses, rési­dence d’été des  parents de l’ac­trice, où elle vient passer ses vacances.

L’in­gé­nue a déjà commandé ses petites robes en Vichy rose chez Vachon sur le port, ses balle­rines de danseuse à Rose Repetto, le modèle Cendrillon, qu’elle porte délacé pour qu’on entre­voit la nais­sance des orteils. C’est plus sexy. Vadim a eu l’idée du scéna­rio en regar­dant Brigitte danser sauva­ge­ment dans une disco­thèque de Rome, la Casa del Orso, allu­mant tous les hommes à la ronde, ivre d’ani­ma­lité. Elle sera donc Juliette Hardy, une jeune orphe­line amou­reuse de deux frères,  et que cour­tise aussi un million­naire de la Riviera, Eric Carra­dine, un homme élégant et cynique.

Au dernier moment , Raoul Lévy, le produc­teur de Vadim, a eu l’idée de ce rôle confié à Curd Jurgens, déjà sacré star inter­na­tio­nale, pour conqué­rir une co-produc­tion en East­man­co­lor avec la Colum­bia. Dans le film, digne d’un roman de gare,  la belle Juliette est éprise d’An­toine, l’aîné des frères, un tombeur cynique – joué par Chris­tian Marquand – qui ne fait que coucher avec elle.

Mais c’est le cadet, Michel – inter­prété par Jean Louis Trin­ti­gnant – qu’elle épouse par dépit, touchée par la sincé­rité de sa passion. Dans la vie…­dans la vie, Cupi­don va darder ses flèches autre­ment ! Déjà marié à la future comé­dienne Stéphane Audran, Jean Louis Trin­ti­gnant, à vingt cinq ans,  est alors un jeune premier en pleine ascen­sion.

Mais il échappe aux stan­dards habi­tuels. Pas très grand, extrê­me­ment timide et réservé – « bloqué en dedans» dit-il lui même – son charme émane surtout de l’in­ten­sité et de la profon­deur de son jeu. Natif du Sud, il a dû travailler pour effa­cer son accent méri­dio­nal, mais ne se sent pas encore sûr de lui, blessé parfois par «l’étiquette de paysan» que lui collent certains critiques du Figaro. Bref, il  irra­die le mystère, la rete­nue. Et soudain, sa gauche­rie, un peu butée, émeut Brigitte. Mieux, la trouble. Dès la première semaine de tour­nage, dans la baie des Carou­biers, Vadim l’a bous­cu­lée, décoif­fée, en partie dénu­dée, en lui recom­man­dant de ne pas jouer, d’être elle-même, dans un total strip-tease physique et psycho­lo­gique («j’ac­cou­chais d’une star» dira-t’il pompeu­se­ment ).

Alors, elle donne tout. Avec l’amo­ra­lité inso­lente d’une Juliette qui ne possède que son corps – mais quel corps ! – et compte bien s’en servir. «  Cette fille là est faite pour perdre les hommes » se lamente Carra­dine. Habillée d’un rien, se désha­billant pour un rien, le cul mira­cu­leux, la démarche chalou­pée, enflam­mant tout sur son passage, les hommes, un bateau de pêche, la pelli­cule. Psal­mo­diant en robe four­reau rouge, le port solaire, «moi, j’m’en fous, j’m’en contre­fous !», la voix lascive,  en tour­nant autour du frère aîné pour atti­ser son désir et se faire culbu­ter sur un capot de bagnole. 

Ouvrant le drap dont elle s’est entou­rée pour offrir ses seins provo­cants au cadet -Trin­ti­gnant, donc – avec son phrasé nunuche, un brin aristo, à la douceur si traî­nante qu’elle invite à l’aban­don dans les draps. L’en­ivrant enfin de baisers qu’elle ne simule pas. Une vraie déesse de l’amour ! Et qui succombe. « A force d’être natu­relle dans mes scènes d’amour avec Jean Louis, racon­tera t’elle dans ses mémoires Initiales BB, je finis tout natu­rel­le­ment par l’ai­mer. J’éprou­vais pour lui une passion dévo­rante. Effacé, profond, atten­tif, sérieux, calme, puis­sant, timide, il était si diffé­rend, telle­ment mieux que moi !» Il aurait fallu être un saint de bois pour résis­ter ! Jean Louis Trin­ti­gnant s’éprend si bien qu’il en devient posses­sif, ne suppor­tant pas de la rendre la nuit aux caresses d’un autre.

Tandis que les amants pour­suivent hors champ leurs ébats, Vadim, trompé sous ses yeux et ses camé­ras, en est réduit à se conso­ler le soir, avec Chris­tian Marquand, à l’Esqui­nade, une disco­thèque où Françoise Sagan vien­dra fêter ses vingt et un ans, le jour de l’été. Auréo­lée du scan­dale de Bonjour Tris­tesse, elle offre au cinéaste le refuge – en tout bien tout honneur – de sa propre maison, un peu plus haut, rue des Pêcheurs. «Trin­ti­gnant jouait les amants tyran­niques, racon­tera Vadim. Il voulait une preuve d’amour, un sacri­fice, et menaça de ne plus revoir Brigitte si elle ne me quit­tait pas immé­dia­te­ment. J’avais peur du dernier jour, du dernier plan, de la dernière minute de tour­nage.

Peur de la perdre tout à fait. » Jalou­sies, cris et chucho­te­ments, fric­tions… Le tour­nage se pour­sui­vra sous haute tension. «J’ai connu des moments un peu pénibles avec Vadim, dira Trin­ti­gnant, parce qu’on a eu une «  passa­tion » de femme, voilà…Et je lui en ai un peu voulu. Après, quand je l’ai mieux connu, je me suis rendu compte que c’était un type merveilleux. Mais il était malheu­reux. On était rivaux. En plus, c’était lui qui avait fait BB, c’était sa chose, et elle lui a échappé.» Cette tension passion­nelle écla­tera dans toute sa splen­deur dans la scène du mambo torride que danse BB en final – une scène d’an­tho­lo­gie, qui traverse toutes les géné­ra­tions.

Embra­sée par son désir fou pour celui qu’elle appelle «  Jean Lou », Bardot y swingue en justau­corps noir, jupe débou­ton­née jusqu’à la taille, cuisses grandes ouvertes et pieds nus, atti­sant les musi­ciens cubains en se cares­sant, sur des rythmes lati­nos compo­sés par Paul Misraki. Avant de se prendre deux paires de gifles cinglantes par son mari ( Trin­ti­gnant ) qui vient d’ap­prendre ses couche­ries avec son propre frère. Ah ! les vertiges de l’amour… Celui-là, pour­tant, survi­vra encore près d’ un an au tour­nage. Rentrée à Paris, Brigitte quit­tera l’ap­par­te­ment où elle vivait avec Vadim pour ache­ter au 71, rue Paul Doumer un duplex avec terrasse, qui devien­dra son nid d’amour avec Trin­ti­gnant.

Mais dans la France prude et coin­cée de la IV ème Répu­blique, le divorce défraie encore la chro­nique,  la vie intime des deux amants s’étale dans les gazettes, un parfum de scan­dale flotte autour d’eux. A Noël, ils se réfu­gie­ront dans un caba­non sauvage, près de Cassis, pour y vivre une paren­thèse idyl­lique, seuls au monde. Ce sera la dernière.  «Je voudrais culti­ver Bri-Bri » disait Trin­ti­gnant. Il n’en aura pas le temps. Car la sortie du film Et Dieu créa la femme va les empor­ter dans une secousse tellu­rique. Brigitte croûle sous les propo­si­tions.

Pas de chance ! Le pauvre Trin­ti­gnant  appelé sous les drapeaux, se retrouve confiné à la morne vie des casernes, auprès de jeunes recrues gonflées de testo­sté­rone qui soudain phan­tasment sur son amou­reuse. Aux Etats Unis – Vadim avait vu juste ! – ce sera l’hys­té­rie. Très vite, le film dépasse au box office les Dix Comman­de­ments, les dollars pleuvent (4 millions), des évêques excom­mu­nient Bardot, les critiques la portent aux nues. En état de choc, la France, qui avait d’abord boudé le film, assiste à une fulgu­rante érec­tion plané­taire.

Le mythe BB (Bibi, disent les Améri­cains) est né. Et avec lui, l’avé­ne­ment de la liberté sexuelle de la femme. Loin de son Jean Lou, Brigitte enchaî­nera les films … et les amants ( dont Gilbert Bécaud ), jusqu’à ce qu’un jour, de guerre lasse, Trin­ti­gnant la quitte, en se réfu­giant chez les parents de Claude Berri, pour y soigner son chagrin. «J’ai aimé Jean Lou à la folie, écrira BB,  je l’ai­mais comme je n’ai peut-être plus jamais aimé, mais je ne le savais pas, j’étais trop jeune».

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