Ma déclaration comme candidat dans la 9ème circonscription des Hauts-de-Seine pour l'Alliance écologique indépendante est faites.
Comme chacun le sait, mon créneau depuis toujours est "la protection animale", je serais donc candidat pour la liste de "L'alliance écologique indépendante"...
Ses initiales B.B. et ses courbes affriolantes furent en leur temps les stars de la croisette. A peine âgée de 19 ans, la jeune actrice faisait ainsi sensation pour la première fois sur le tapis rouge cannois en 1953 aux côtés de Roger Vadim, ensorcelant les photographes de sa candeur et de ses yeux de biche soulignés d'eye-liner. Retour en 2017, 70ème édition du festival de Cannes : le style a changé mais la légende est intacte, Brigitte Bardot incarne toujours l'esprit de la quinzaine.
Ou plutôt son souvenir au charme désuet, celui d'une époque où les choses paraissaient plus simples et où les starlettes passaient plus de temps au bord de la plage qu'à fouler le tapis rouge. Celui d'une insouciance festive et créative, dont Brigitte Bardot est la meilleure ambassadrice. Avec ses robes à imprimé vichy, son panier en osier et ses ballerines, la blonde ingénue s'y est érigée au rang d'icône d'un style féminin, rétro et sexy à souhait ; d'un style qui semble aussi plutôt spontané. Pour faire revivre le mythe aujourd'hui, ce n'est donc pas difficile : suivez le guide et ces 8 thèmes d'inspiration tout droit sortis du placard de B.B.
L'imprimé vichy
Imprimé 60's par excellence, et fétiche de l'actrice, le vichy donne un twist rétro à n'importe quelle tenue.
Le crochet
Impérativement blanc, il magnifie un hâle d'été. On l'adore sur une petite robe courte qui se suffit à elle même, comme celle portée par Eléonore Toulin.
Le haut "bardot"
Ce haut à épaules dénudées fait tellement partie de la signature stylistique de Bardot qu'il lui a carrément emprunté son nom !
Le panier en osier
Une virée au marché du coin, l'été, les fruits et légumes gorgés de soleil... C'est tout ce à quoi appelle ce petit panier en osier, qui vient aussi parfaitement ensoleiller nos trottoirs urbains.
Les ballerines
Bien injustement critiquée, la ballerine joue très bien le rôle d'atout féminin et chic, surtout associée à un jean 7/8. Pour les plus pointilleuses, le modèle popularisé par BB dans le film Et dieu créa la femme se retrouve chez Repetto sous le nom de Cendrillon.
Le tout petit bikini
Alerte à la bombe ! La blonde incandescente faisait sensation dans son tout petit bikini dans les années 60, et le mythique maillot n'a depuis pas pris une ride.
Les lunettes papillon
Le trait d'eye-liner n'était pas le seul secret de l'actrice pour des yeux de chat : les solaires "papillon" apportent elles aussi une élégance féline.
La taille marquée et la jupe Corolle
Connue pour sa taille de guêpe, Brigitte Bardot a imprimé dans les mémoires cette silhouette ceinturée très féminine.
Dès ce mercredi, le plus prestigieux rendez-vous du cinéma mondial est en fête. Retour sur quelques-uns de ses plus beaux souvenirs.
Et Bardot créa le Festival Que serait devenu le Festival de Cannes sans Brigitte Bardot ? Peut-être un événement majeur pour l’élite du cinéma, comme la Mostra et la Berlinale, mais sans le frémissement sensuel qu’on attend des apparitions de stars sur la Croisette. Ce petit truc en plus qui en a fait la première attraction culturelle au monde. Dès 1952, Bardot se prête au jeu des apprenties vedettes en bikini sur la plage, mais c’est en 1956, avec « Et Dieu créa… la femme », qu’elle enfièvre le Festival.
Des couples éternels… ou pas Chaque année en mai, Hollywood envoie ses plus beaux bijoux au Festival, hors ou en compétition. Du glam éternel et un témoignage de la vie amoureuse des stars… souvent compliquée. De 2005 à 2011, de Jennifer Aniston à Angelina Jolie, Brad Pitt a Cannes à ses pieds.
La joie de Roberto Benigni 1998. Roberto Benigni reçoit le grand prix pour « La vie est belle » et étreint chaleureusement le président du jury, Martin Scorsese, avant de se prosterner à ses pieds, pour le remercier.
Une histoire belge Depuis la Caméra d’or obtenue par Jaco Van Dormael en 1991 pour « Toto le héros » et le passage remarqué de « C’est arrivé près de chez vous » l’année suivante, le Festival de Cannes est le témoin privilégié de l’essor du cinéma belge francophone. En 1996, Daniel Auteuil partage le prix d’interprétation avec Pascal Duquenne pour « Le huitième jour », de Jaco Van Dormael. A quand la prochaine Palme d’or ?
La corrida à l’honneur à l’Assemblée, la République en marche (arrière)
La torera Marie Sara vient d’être investie pour les législatives dans le Gard par La République en marche. Les défenseurs des animaux demandent son remplacement.
La corrida à l’honneur à l’Assemblée, la République en marche (arrière)
La corrida a toujours eu ses entrées à l’Assemblée nationale grâce à des élus aficionados. Un groupe d’études sur la tauromachie réunit des dizaines de députés de droite et de gauche, et certains n’hésitent pas à financer des associations taurines. Mais un nouveau pas risque d’être franchi avec l’arrivée possible au Palais-Bourbon de la plus célèbre porte-parole française de la tauromachie, la torera Marie Sara. L’actuelle délégataire des arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer et de Mont-de-Marsan vient d’être investie pour les législatives dans la 2e circonscription du Gard par La République en marche, le mouvement créé par le nouveau président Macron. Le signal envoyé à travers un tel adoubement est catastrophique : il témoigne d’un mépris inadmissible pour les droits des animaux.
Marie Sara est censée incarner la «société civile» si chère à Emmanuel Macron. Mais quel pan de la société représente-t-elle exactement ? Cette nouvelle venue en politique doit sa notoriété aux taureaux qu’elle a torturés et exécutés dans les arènes pendant des années. «Torturés», «exécutés», ces mots semblent trop durs ? Ils n’expriment pourtant que la réalité. Cette réalité dont vous, monsieur le Président, dites ne pas avoir peur. Alors, regardez à nouveau des images de corrida, si vous l’avez jamais fait. Observez la lance du picador qui coupe les ligaments de la nuque pour que l’animal baisse la tête, cette lance qui insiste et revient. Voyez les banderilles colorées qui continuent l’ouvrage en déchirant la chair. L’animal agonise dans l’incompréhension de ce qu’il subit, tandis que le public exulte. Au bout d’un trop long quart d’heure, l’épée s’enfonce ensuite entre les épaules du supplicié, plusieurs fois si nécessaire, et un poignard dans le crâne l’achève s’il refuse de mourir. Il paraît que c’est de l’art, une métaphore de la mort, le combat de l’homme contre sa propre animalité, ou une foutaise du genre.
Vraiment, monsieur le Président, est-ce cela la France moderne, progressiste et humaniste que vous souhaitez incarner ? Vous rendez-vous compte qu’en promouvant une pratique rétrograde et barbare, alors même que la Catalogne l’a supprimée il y a plusieurs années, alors même que le code civil français vient de reconnaître la sensibilité de l’animal, vous vous faites au contraire le porte-parole d’une France en marche… arrière ? Pire : vous vous opposez frontalement à la majorité des Français, qui rejettent désormais massivement cette pratique.
Un sondage Ifop-Alliance anticorrida affirmait en 2015 que 73 % des Français sont favorables à la suppression des corridas avec mise à mort des taureaux. «Oui, mais il y a la tradition !» répondent en chœur les défenseurs de la tauromachie. L’argumentum ad antiquitatem, philosophiquement inacceptable, est toujours le même : «Il faut préserver une belle habitude locale porteuse d’histoire et d’identité !» Même cette justification est fausse. La corrida n’a jamais été une tradition française, mais espagnole. Elle n’est arrivée en France qu’en 1853, pour faire plaisir à Eugénie de Montijo, l’épouse de Napoléon III.
Aujourd’hui, la corrida est interdite sur l’ensemble du territoire français, au nom de l’article 521 du code pénal qui interdit de pratiquer des «sévices graves» ou «actes de cruauté» envers les animaux apprivoisés ou tenus en captivité.
Des dérogations sont accordées pour quelques départements du sud de la France, au nom d’une «tradition locale ininterrompue» dont nous avons rappelé plus haut qu’elle est imaginaire.
Par ailleurs, contrairement aux arguments promotionnels, la population des départements concernés n’est pas plus favorable que le reste des Français aux massacres de taureaux en public : en 2017, un sondage Ifop-Alliance anticorrida révélait que 75 % des habitants des départements «taurins» sont opposés aux corridas.
Monsieur le Président, beaucoup de ceux qui ont voté pour vous le 7 mai l’ont fait dans des circonstances qu’il est inutile de rappeler ici. Parmi vos électeurs d’un jour, il y avait de très nombreux défenseurs des droits des animaux. Si vous voulez être le président rassembleur que vous annoncez, ne vous enfermez pas dans des calculs électoraux déconnectés de la volonté des Français et des vérités éthologiques les plus basiques qui disent toute l’indignité de la tauromachie.
Monsieur Macron, il est temps encore de remplacer votre candidate dans la 2e circonscription du Gard. Faites-le pour prouver que, même si l’écologie et les droits des animaux sont des sujets secondaires pour vous, vous n’y êtes pas non plus complètement insensible. Des millions de Français attendent de vous un tel geste.
La corrida sera abolie un jour. Peut-être ne serez-vous pas le président qui pourra s’en enorgueillir. Mais ne soyez pas, au moins, celui qui l’aura remise en lumière.
Clément Ghys retrace le parcours désinvolte et romanesque du cinéaste qui, tel un démiurge, fit naître le phénomène Bardot.
BB et Vadim sur le tournage du «Repos du guerrier» (1962)...
«Certains noms font sourire, écrit Clément Ghys. Ils paraissent décatis, enkystés dans une époque.» Que dit celui de Vadim aux plus jeunes de nos lecteurs ? Rien, sans doute. Et aux plus anciens ? On parierait qu’il fleure bon la douceur de vivre pré-68, starlettes et stations de ski, petits scandales et Ferrari. Ou, comme l’écrit l’auteur, ancien journaliste à Libération désormais à M le magazine du Monde, «la France des loisirs, catégorie supérieure».
Mais pourquoi diable est-ce sur cet homme-là que Clément Ghys a jeté son dévolu d’écrivain, ce Vadim dont il avoue avoir vu, en guise de premiers films, les publicités pour Slim Fast qu’il tourna avec sa dernière épouse, Marie-Christine Barrault ? Ce réalisateur dont il juge le cinéma «suranné, curieux, sans moelle» ? C’est que Vadim, remisé aux oubliettes des gazettes, reste un totem de son époque, le danseur d’un bal où l’auteur aurait aimé se rendre. Ce dernier a beau avoir le nez sur le contemporain, traquant «les signaux qui clignotent et disent quelque chose de notre temps», il ne peut oublier ceux d’hier. «Quand une nouveauté en chasse une autre, je n’arrive pas à oublier les rebuts, explique-t-il. J’y vois la légèreté et la beauté fossilisée.» De fait, malgré le destin romanesque en diable de Vadim, le livre vaut plus pour les obsessions de son auteur que de son personnage, cette manière de traquer une modernité depuis longtemps révolue, celle «des meubles en Formica, de l’argot daté», de se demander pourquoi et d’y répondre de manière calmement touchante.
Remariage. Mais Vadim, donc. Toute l’enfance est intéressante, car inconnue. Son père est diplomate, aristocrate né à Kiev et naturalisé français. Sa mère, née à Marseille, est divorcée lorsqu’elle le rencontre. Roger Vadim Plemiannikov (il se débarrassera de l’encombrant nom de famille en entrant en cinéma) naît à Paris en janvier 1928. Il grandit à Alexandrie, puis en Turquie, et a 9 ans lorsqu’une crise cardiaque terrasse son père, catapultant la famille «des "Mille et Une Nuits" à Emile Zola». C’est le retour en France, l’installation en Savoie, l’ouverture d’une auberge de jeunesse, le remariage de sa mère avec un résistant de quinze ans son cadet.
A la fin de la guerre, tout ce petit monde s’installe à Paris, où Vadim suit les cours de théâtre de Charles Dullin et traîne à Saint-Germain-des-Prés. Il est un «J3», du nom des tickets de rationnement de la guerre réservés aux jeunes. Et comme les autres, il ne songe qu’à s’amuser. Ce qui suit est la partie la plus entraînante du livre, une chronique de l’ascension du héros : l’amitié avec Christian Marquand, personnage totalement oublié dont quelques descriptions, notamment de son intimité avec Marlon Brando, donnent envie d’y aller voir de plus près ; le compagnonnage avec Marc Allégret, qui lui mettra le pied à l’étrier dans le milieu ; la fréquentation mondaine du salon des frères Mille, rue de Varenne. Et le plus important : l’amour naissant entre ce rejeton de la bohème pailletée et une jeune fille «comme il faut» du XVIe arrondissement nommée Brigitte Bardot. Rencontre, mariage, train-train très domestique rue Chardon-Lagache.
Léthargie. On se pince, mais c’est pourtant dans ce petit appartement bourgeois qu’éclora le phénomène Bardot, guidé par Vadim : «Quand elle tire la tronche, il lui assure qu’elle n’est jamais aussi belle qu’ainsi… Quand elle dit un gros mot, il l’encourage.» Suivra Et Dieu… créa la femme, film dont on peine à voir pourquoi il fit jadis tant de tintouin, et que Clément Ghys trouve «un peu long, l’histoire ne tient pas vraiment. Il n’y a pas de ces sous-couches qui font d’un film un sommet». Mais il lui reconnaît ceci, que Vadim a filmé «une jeune fille de son époque, comme elle est parfois, comme elle rêve d’être tout le temps».
En juillet 1957, dans les Cahiers du cinéma, Jean-Luc Godard écrira : «Inutile de féliciter Vadim d’être en avance, car il se trouve seulement que si tous les autres sont en retard, lui, en revanche, est à l’heure juste.» Bientôt, Vadim ne le sera plus vraiment, puis plus du tout. Il y aura les années Fonda («l’ère du vinyle, du plastique, du Plexiglas»), puis l’avènement conjugué du féminisme et du porno, qui achèvent de le ringardiser, et l’installation dans une agréable léthargie. Ce n’est pas une raison pour «oublier les fantômes», juge l’auteur. Il a raison. L’histoire peut être écrite pour les perdants magnifiques.
1) Les puritains ont une réaction totalement ridicule. BB était et est superbe, alors pourquoi ne pas la représenter dans la beauté de sa nudité ? L'art est au-dessus de la pudibonderie. La Vénus de Praxitèle était bien nue. (écrits d'un commentaire en réponse à l'article sur Orange.fr)
2) il y aura toujours des "pisse froid" pour se scandaliser, si la principale intéressée est d'accord je ne vois pas ou est le problème, elle a été en son temps la plus belle actrice française.
3) Bravo , une reconnaissance pour BB. St- Tropez est devenue ce qu'elle est grâce à BB et le cinéma français a su profiter de ses rôles .
Bruno Ricard
Brigitte Bardot trônera bientôt à Saint-Tropez, sa ville d'adoption. Une statue de bronze représentant l'actrice dans le plus simple appareil y sera installée d'ici la fin de l'été, détaille La Parisien ce mardi.
Et c'est le dessinateur érotique Milo Manara qui a été choisi pour représenter la star époque "Et Dieu créa la femme" de Roger Vadim. Si la majorité municipale soutient le projet de l'illustrateur italien, ce n'est pas le cas de tous les élus, rapportait le quotidien Var Matin en avril dernier. Pour l'opposante Vérane Guérin, la représentation de Brigitte Bardot dans une conque, référence à la Vénus de Botticelli est ainsi d'un "kitsch absolu" tandis que d'autres vont jusqu'à dénoncer "un scandale". Et que pense la principale intéressée de sa future statue d'un montant de 250 000 euros ? BB fait savoir par la voix de son mari qu'elle est "d'accord même si elle n'aspire qu'à rien d'autre que défendre la cause animale".
EN IMAGES - Depuis sa première édition en 1946, la Croisette voit les plus grandes légendes du cinéma défiler sur son tapis rouge. Certains acteurs et actrices lui doivent même leur ascension dans le monde du septième art.
● 1953: Brigitte Bardot
Et Cannes créa B.B. Quelques foulées sur la plage en bikini, et Brigitte Bardot devient la starlette préférée des photographes, en 1953. Trois ans plus tard, elle figure à l'affiche du film de Roger Vadim, Et Dieu créa la femme, et devient le symbole de l'émancipation féminine.
Elle remonte les célèbres marches dix ans plus tard, 1967, escortée par une meute de policiers. Son arrivée provoque l'émeute d'une horde de photographes et de fans.
À seulement 14 ans, Jean-Pierre Léaud est l'enfant chéri de Cannes, grâce au film de François Truffaut, Les Quatre cents coups qui remporte le prix de la mise en scène.
Lors du 69e Festival de Cannes, il reçoit la palme d'or d'honneur dans La Mort de Louis XIV, d'Albert Serra, présenté hors compétition.
Claudia Cardinale dans la scène de la valse dans «Le Guépard». Crédits photo : Giovan Battista Poletto/ Reporters Associati / MP / RDA
●1964: Catherine Deneuve
Catherine Deneuve est la révélation du drame musical Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, récompensé par la palme d'or. Depuis, Mademoiselle Deneuve est devenue Cannes: six décennies de présence ininterrompues et une palme d'or d'honneur, un prix d'interprétation spécial, une vice-présidence de jury.
Catherine Deneuve dans «Les parapluies de Cherbourg» en 1964. Crédits photo : Rue des Archives/Rue des Archives/Cine-Tamaris
● 1976: Robert de Niro
Robert de Niro, lui, entre dans la lumière avec Taxi Driver, un film de Martin Scorcese. Bien que hué lors de la projection, le film, qui lance aussi la carrière de Jodie Foster, remporte finalement la palme d'or lors de la cérémonie de clôture.
Jodie Foster (13 ans seulement!) et Robert de Niro à Cannes pour leurs rôles dans «Taxi driver». Crédits photo : AFP/AFP
● 1985: Juliette Binoche
En 1985, l'actrice monte les marches pour Rendez-vous, d'André Téchiné. Nue sur l'affiche de ce film primé pour sa mise en scène, elle devient l'une des comédiennes les plus sollicitées.
Désigné meilleur acteur pour son rôle dans Barton Fink, John Turturro remportera l'année suivante, cette fois en tant que réalisateur, la caméra d'or pour Mac.
Barton Fink de Joel Coen avec «John Turturro» en 1991. Crédits photo : Rue des Archives/Rue des Archives/BCA
● 1992: Sharon Stone
La grande révélation de Cannes, c'est elle. Cette année-là, Sharon Stone présente le film Basic Instinct de Paul Verhoeven, aux côtés de Michael Douglas. L'actrice devient la star du cinéma et enchaîne les nominations : Casino de Martin Scorcese, qui lui vaut un Golden Globe et une nomination aux Oscars mais aussi Total Recall, Sliver et Mort ou vif.
Émilie Dequenne n'a que dix-sept ans lorsqu'elle remporte le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans Rosetta. Un film des frères Dardenne récompensé par la palme d'or.
Émilie Dequenne remporte le prix d'interprétation féminine pour son rôle de «Rosetta». Crédits photo : CHRISTOPHE SIMON/AFP
● 2000: Monica Belluci
C'est grâce au film Suspicion de Stephen Hopkins que Monica Bellucci foule pour la première fois le tapis rouge, en 2000. Cette année, elle est maîtresse de cérémonie pour la seconde fois. En 2006, elle faisait déjà partie du jury, sous la présidence de Wong Kar-wai.
Monica Bellucci pose sur le tapis rouge avec les acteurs Gene Hackman (à gauche), Morgan Freeman (derrière) et le réalisateur Stephen Hopkins (à droite). Crédits photo : John Schults/REUTERS
● 2013: Adèle Exarchopoulos
Fait exceptionnel durant le Festival de Cannes, Adèle Exarchopoulos partage en 2013 et à seulement 19 ans, la palme d'or avec sa partenaire à l'écran Léa Seydoux et son réalisateur Abdellatif Kechiche pour La vie d'Adèle. Depuis, l'actrice joue aux côtés des plus grands. À vingt-trois ans, elle a déjà treize ans de carrière derrière elle, avec vingt films et six prix d'interprétation.
Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos embrassent le réalisateur, Abdellatif Kechiche, après avoir reçu la palme d'or pour La vie d'Adèle. Crédits photo : Yves Herman/X00380
● 2017: Marine Vacth
Récompensée en 2013 dans Jeune et Jolie de François Ozon, Marine Vacth est très attendue cette année dans son dernier film, L'amant double, pour la 70e édition du Festival. Sera-t-elle la révélation de cette année?
Marine Vacth arrive sur la Croisette pour la projection du film Jeune et jolie (2013) . Crédits photo : Todd Williamson/Invision
Au sommaire : *Les robots vont-ils remplacer les artistes ?* L'intelligence artificielle semble pouvoir envahir le marché de l'art et l'industrie culturelle. *Vadim : l'homme qui créa B.B.* Roger Vadim qui a révélé Brigitte Bardot dans «Et Dieu créa la femme» il y a 60 ans, était aussi un roi du marketing. *L'interview : Marion Cotillard* Héroïne du nouveau film d'Arnaud Desplechin, Marion Cotillard sera la star de la soirée d'ouverture du festival de Cannes. *«La Brigade du Stup» : Carlo Scarpa* le designer italien est notamment l'architecte des splendides magasins Olivetti de la place Saint-Marc, à Venise. *Château La Coste : l'art sans modération* Le Château la Coste est aujourd’hui un lieu incontournable des amateurs d'art. *Capsule-temps : Les Beatles* Retour sur une archive mythique : en 1968, Paul, John, Ringo et George débarquent en Inde.