40 chevaux menacés : Tous sauvés!
40 chevaux menacés de boucherie: "Ils ont tous été sauvés grâce à leur médiatisation" (Vierzon)
Le 29 mai, à 14h à Vierzon dans le Cher, tout se jouait pour 40 chevaux menacés de boucherie. Soit ils étaient vendus lors d'une grande vente aux enchères, soit ils prenaient la direction de
l'abattoir.
Leur histoire est aussi celle d'un homme, leur éleveur, qui s'est suicidé à l'automne dernier. Conséquence: la liquidation judiciaire de son
entreprise.
Pour combler les dettes et assurer le versement des derniers salaires, la famille ne pouvait que vendre les chevaux, à regrets.
Selon La Provence, les organisateurs avaient lancé un appel "aux éleveurs et passionnés camarguais pour qu'ils fassent l'effort d'effectuer 600km et les
aider à "arracher des griffes des bouchers" les animaux.
Contacté par Le Post, le commissaire priseur assurant la vente précisait que la "mobilisation est là", qu'une "sensibilité se dégage"...
Ce lundi, il confirme au Post la bonne nouvelle: tous les chevaux ont été vendus et sont donc sauvés!
"Grâce à la mobilisation et aux médias. Aucun cheval n'est en outre reparti entre les mains de bouchers, dont certains n'étaient pas très contents du niveau de départ des mises à
prix."
"Ce fut une vente difficilement moralement, mais qui s'est faite sans aucune autre difficulté. Il régnait une ambiance de passionnés."
"Parmi les acheteurs, la Fondation Brigitte Bardot, qui a acheté trois chevaux. Les autres principaux acheteurs sont des centres équestres, et des professionnels des chevaux
camarguais, sans oublier des acheteurs vraiment attachés aux animaux."
"Deux raisons principales motivaient les acheteurs, une raison affective, mais une autre aussi, économique pour certains éleveurs, plusieurs chevaux vont par exemple repartir en Camargue. Tous
les poulains sont également partis, avec leur mère. Je suis plutôt satisfait, heureux de la fin de cette histoire, meme si pour la famille de l'éleveur, cela reste difficile..."
Contactée par Le Post, la Fondation Brigitte Bardot précise que les trois chevaux achetés "sont désormais en sécurité dans le Sud-ouest de la France en attendant un
placement prochain pour couler des jours heureux loin des abattoirs."
Une histoire qui se termine bien, assez rare pour la signaler...