Il se présente devant le tribunal avec un gilet lui permettant de « résister aux ondes ».
Mon commentaire : On devrait enfermer cet illuminé, comment peut on laisser mourir des vaches de cette horrible façon, quelle honte...
Bruno Ricard
L'audience du tribunal de Périgueux a été très mouvementée, hier.


Étienne Bourrie, 56 ans habitant entre Plazac et la région parisienne, prévenu pour travail dissimulé, non attribution de congés annuels et mauvais traitements infligés à un animal domestique (des vaches), s'est présenté muni d'un foulard et d'un gilet spéciaux lui permettant de « résister aux ondes ». Car cet homme, ancien expert-comptable, affirme depuis trois ans « être électrosensible et avoir failli mourir à cause des ondes électromagnétiques ». Séparé de ses « protections » pour entrer dans la salle d'audience à 14 heures, Étienne Bourrie s'est écroulé, entraînant l'intervention du service de sécurité. Esclandre, hurlements et gesticulations, le prévenu a même menacé de « sauter par la fenêtre ».
Délibéré le 6 octobre
En juillet 2002, Étienne Bourrie a acheté une propriété de 70 hectares et un troupeau de 132 vaches au lieu-dit La Dauge à Plazac, pour s'éloigner des ondes. « Ma philosophie, c'est de laisser mourir les vaches de vieillesse dans le champ », explique le prévenu, qui n'a pas d'avocat. Mais en mars 2009, le huitième ouvrier agricole qui travaille pour lui porte plainte pour travail clandestin et heures non rémunérées. « Il a été payé pour tuer mes vaches », est la seule réponse du prévenu, qui dénonce « un complot pour (lui) nuire ». « Douze vaches étaient mortes avant son arrivée », relève le président.
Un autre ouvrier agricole se joint à la plainte et fait valoir 153 jours de congés non payés. Alertés par la divagation de certains animaux et un fort taux de mortalité, les services vétérinaires ne constateront pas de « mauvais traitements ». « Les litières étaient en mauvais état avec plus d'un mètre de fumier, a rappelé un agent des services vétérinaires à la barre. Mais les mesures demandées ont ensuite été respectées. »
La fondation Brigitte Bardot, partie civile dans ce dossier, relève « des conditions de détention du bétail inacceptables » et réclame 1 000 euros de dommages et intérêts. 5 000 euros de dommages et intérêts seront demandés par la défense des anciens ouvriers. Le parquet a requis un total de 4 250 euros d'amende pour les trois infractions.
Le jugement sera rendu le 6 octobre à 14 heures.
Source : http://www.sudouest.fr/2010/09/02/c-est-un-complot-174564-1980.php