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Publié le par Ricard Bruno

Lorraine. "C'était l'horreur" : près de 350 volailles retirées à leur propriétaire

Deux associations ont participé au retrait de plusieurs centaines de volailles de leur propriétaire à Uckange (Moselle) vendredi 12 avril 2024. Elles redoutent un trafic d'animaux.

Plusieurs signalements effectués

L’enquêtrice explique que plusieurs signalements ont été effectués auprès des deux associations.

Des particuliers ont vu des offres de volailles en vente sur Le Bon Coin. Une personne a écrit au vendeur par mail pour acheter des poules. Elle a effectué un signalement auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), qui n'a pas bougé. Il y avait des poules mortes dans le lot. Le vendeur a ensuite communiqué une autre adresse à Uckange. Sur place, c'était l'horreur.

Bernadette RohrerEnquêtrice pour la fondation Brigitte Bardot

 

Bernadette Rohrer rapporte que l’éleveur amateur gardait « plusieurs centaines de poules, de poussins, de coqs, de pintades, de canards… ».

Le jour de la saisie, la plupart des volailles ont été retrouvées dans des enclos.

 

Des volailles et des chats de race saisis

Face aux conditions de détention des animaux, les deux associations ont souhaité entreprendre une action avec l’appui des forces de l’ordre. « Une fois que l’officier de police judiciaire a donné son feu vert, la saisie a pu se dérouler », poursuit Bernadette Rohrer.

Le total est conséquent : « En plus des volailles, il y avait aussi trois chats de race bengal, deux femelles et un mâle, utilisés pour se reproduire et vendre des chatons ».

Le chiffre de 350 volailles a été corroboré par l’association Elyri’s Place. « Nous avons recueilli 150 volailles et les trois chats, mais il a fallu faire appel à d’autres associations afin qu’elles puissent récupérer tous les autres animaux », explique-t-elle.

Les volailles « assoiffées »

Surtout, l’état de santé des animaux a inquiété les associations mobilisées : « Les poules étaient assoiffées », décrit Bernadette Rohrer.

« Tous les 15 jours, l’éleveur se réapprovisionnait avec des poules réformées venant de différents élevages et des poussins dont on ne connaissait pas vraiment la provenance », ajoute-t-elle. Les enquêteurs ont également découvert des « poules pondeuses » exposées constamment à la lumière pour favoriser la ponte de nouveaux œufs.

L’association, ainsi que la fondation Brigitte Bardot, ont annoncé leur intention de déposer une plainte d’ici mercredi.

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