Bardot dénonce la barbarie du transport des veaux dans une lettre adressée à Macron
Ce lundi, la plus célèbre habitante de Saint-Tropez s'est fendue d'une missive adressée au président de la République et relayée sur Twitter pour dénoncer "l’enfer des bétaillères à veaux".
Une enquête du Parisien, début mai, a jeté une lumière crue sur "l'enfer du transport des veaux nourrissons" qui transitent à Cherbourg en provenance d'Irlande, après avoir parcouru des milliers de kilomètres. "Des parcours éprouvants, parfois illégaux".
De quoi faire bondir Brigitte Bardot qui a pris sa plume pour écrire une lettre au vitriol à l'attention d'Emmanuel Macron.
L'ancienne égérie du cinéma y dénonce "les bébés veaux traités comme de vulgaires objets de rapport qui subissent des traitements inhumains et brutaux y laissant leurs misérables et courtes vies, c’est tout simplement monstrueux !"
Et de poursuivre: "Comment pouvez-vous accepter, ainsi que votre ministre de l’Agriculture, de telles monstruosités infligées aux animaux au nom du commerce ? Outre cet enfer pour les veaux, d’épouvantables convois d’animaux vivants (vaches, moutons…) sillonnent l’Europe, crevant de peur, de soif, de faim, de chaud ou de froid, traités pire que de la merde et traversent les frontières de l’Union Européenne pour être abattus au Maghreb, dans les émirats ou en Turquie dans des souffrances rituelles abjectes et une violence effroyable, une épouvante soutenue par votre ministre.
C’est une barbarie « nouvelle vague » scandaleuse au nom du progrès et des accords commerciaux.
"VOUS AVEZ DES EUROS À LA PLACE DU CŒUR"
Monsieur le Président, même si vous avez des euros à la place du cœur, vous ne pouvez pas continuer d’accepter de telles atrocités qui, hélas, rappellent douloureusement celles qui furent pratiquées sur des êtres humains. Vous n’avez jamais répondu à mes précédentes lettres ni fait répondre et je pense que vous vous foutez pas mal de mes courriers, mais vous ne vous foutez pas des élections européennes.
Je vous signale que 90 % des Français sont scandalisés par ces abominables transports que nous dénonçons depuis longtemps ainsi que d’autres associations mais qui vous laissent indifférents, vous et vos ministres successifs de l’Agriculture".